3.33
Merry était ressortit de la forge. Pas peu fier il voulut aller montrer sa lame à Tilla. Mais il eu beau chercher à travers le campement et l'appeler, il ne trouva aucun signe de son amie. Il avait également constaté l'absence d'Aragorn, Legolas, Gimli et le reste de la Compagnie Grise.
« Où sont Aragorn et tout les autres ? demanda-t-il d'une petite voix en arrivant près d'Éomer.
- Ils sont partis. Ils ont prit la route de Dimholt, répondit le neveu du roi.
- Quoi mais pourquoi ? Pourquoi être parti avant la d'aller au Gondor ? Et Tilla ? Avez-vous vu Tilla à leur côté ? Je ne la trouve nulle part non plus ! enchaîna-t-il troublé.
- Je l'ai vu au côté d'une elfe. Elles ont suivit le reste du groupe, déclara Éowyn qui apparut à son côté.
- Mais je ne comprends pas...souffla Merry en se laissant tomber sur un rondin de bois. Elle est partie et elle ne m'a rien dit..
- Elle devait avoir une bonne raison de le faire j'en suis certaine. Vous la reverrez rapidement, ne vous inquiétez pas, tenta de le rassurer la nièce de Théoden. Et puis elle est en sécurité aux côtés d'Aragorn et des autres.
- Je l'espère. Elle sait fort bien se montrer insouciante parfois, et elle est particulièrement têtue quand elle a décidé de quelque chose...je la connait bien. Mais j'espère la retrouver en un seul morceau...j'ai encore des choses à lui dire...bien que je n'ai absolument aucune idée de comment m'y prendre ni si je trouverai le courage nécessaire pour le faire quand l'occasion se présentera. Je suis bien plus doué pour m'attirer des ennuis que pour ce genre de chose. Pourtant je suis certain de ce que je ressens, et j'aimerais le lui dire. Mais j'ai aussi peur de sa réaction à vrai dire. Et dire que je me suis souvent moquer de Sam et Pippin à propos de tout ça...je ne suis pas mieux de ce côté là finalement.
- Je suis persuadée qu'elle entendra, souffla la Dame. »
[...]
La Hobbite avait l'impression d'être de retour dans les mines de la Moria et un frisson lui parcourut l'échine. Sauf qu'ici ils n'étaient pas question de Gobelins, Trolls et Balrog...mais de Morts. Et après réflexion elle se demandait d'ailleurs lequel était le mieux.
Finalement les deux jeunes femmes rattrapèrent le groupe qui les attendaient. Aragorn qui avait amené des torches de Dunharrow avait allumé ces dernières. Il en conserva une en prenant la tête du groupe, tandis qu'Elladan prenait la seconde. Ils suivirent donc le Rôdeur, ne voyant rien de plus que les flammes produites par les torches.
La compagnie était silencieuse, mais le lieu ne l'était pas. L'on pouvait distinctement entendre les sabots des chevaux claquer sur le sol mais il y avait autre chose encore, plus intriguant. En effet ils leur semblaient entendre des murmures tout autour d'eux.
Cela ne rassurait en rien la Hobbite, elle se sentait épiée de toute part.
« Les Morts nous suivent, déclara alors Legolas, ne faisant que confirmer les craintes de la jeune Hobbite. Je vois des formes d'Hommes, et de chevaux.
- Où ça ? demanda Gimli, tenant fermemant sa hache et qui ne semblait pas plus rassuré que la Semi-Femme.
- Et de pâles étendards semblables à des lambeaux de nuages. Nombres de lances s'élèvent telles des branches en hiver à travers un halo de brume, les Morts nous suivent, continua l'Elfe.
- Oui, les Morts viennent derrière nous, ils ont été appelés, enchérit Elladan. »
Heureusement pour eux ils ne furent pas assaillit et rien ne vint s'opposer à leur traverser.
À un certain moment divers craquements se firent entendre sous leurs pas et sous les sabots des chevaux.
La Hobbite baissa la tête au moment où la voix d'Aragorn s'élevait:
« Ne regardez pas en bas, dit-il. »
Tilla se dit qu'il aurait mieux valut qu'elle ne regarde pas en effet. Elle déglutit en comprenant sur quoi marchait les sabots des chevaux: des ossements. Le sol était en effet jonché de différents ossements, des crânes et autres.
Après un moment la compagnie finit par arriver sur un grand espace vide. Non loin, sur la gauche, quelque chose brilla dans l'obscurité lorsque Aragorn approcha avec sa torche. Celui-ci s'arrêta alors et alla voir de plus près ce que cela pouvait bien être.
Curieuse la Semi-Femme décida de le suivre, elle vit le Dúnedan s'agenouiller alors qu'Elladan tenait les deux torches. Devant eux se trouvaient des ossements, d'une personne de haute stature. Il se trouvait près du mur opposé de la caverne et devant lui se trouvait une grande porte de pierre. Les os de ses doigts étaient toujours agrippées aux fentes, et une épée brisée gisait à son côté.
Le Rôdeur se releva en soupirant.
« Durant de longues années il est resté là, gisant à la porte qu'il n'avait pu ouvrir. Où mène-t-elle ? Pourquoi voulait-il passer ? Nul ne le saura jamais ! dit-il. Car ce n'est pas mon but ! Gardez vos trésors et vos secrets cachés dans les Années Maudites ! Nous ne demandons que la rapidité ! Laissez-nous passer, et puis venez ! Je vous appelle à la Pierre d'Erech ! cria-t-il ensuite en se retournant pour parler aux ténèbres murmurantes. »
Mais seul un silence absolu lui répondit. Une bouffée de vent froid souffla alors et éteignit les torches qui ne purent être rallumées.
Puis une voix s'éleva soudainement, semblant venir tout droit des profondeurs de la caverne.
« Qui pénètre dans mon domaine ? »
Au même moment un spectre apparut à leur vue.
« Une personne à qui vous devez allégeance ! répondit Aragorn.
- Les Morts ne tolèrent pas que les vivants passent, répliqua le spectre qui portait une couronne.
- Vous me tolérerez-moi ! ne démordit pas le Rôdeur. »
Pour seule réponse l'autre se mit à rire et derrière eux une cité spectrale sembla apparaître et de nombreux autres spectres apparurent à leur vue marchant vers eux.
« La voie est close. Elle fut faite par ceux qui sont morts et les morts la garde. La voie est close s'exclama de nouveau le spectre alors que la Compagnie était maintenant encerclée de toute part. Maintenant vous allez mourir ! »
Les quatre elfes décochèrent rapidement une flèche à l'aide de leurs arcs respectifs tandis que les autres s'étaient rapidement saisis de leurs armes.
« Je vous somme d'accomplir votre serment, poursuivit Aragorn.
- Il n'y a que le roi du Gondor qui puisse me l'ordonner ! affirma le spectre. »
Aragorn plaça sa lame devant lui alors que l'autre élevait la sienne avant de faire un mouvement prêt à frapper le rôdeur. Mais se dernier contra aisément à l'aide d'Andúril et saisit le spectre à la gorge, le menaçant de son épée.
- La lame a été brisée ! lâcha le mort avec surprise.
- Elle a été reforgée ! répliqua l'héritier d'Isildur. Battez-vous pour nous ! Et regagnez votre honneur ! Que dites-vous ? demanda le Dúnedan. Que dites-vous ?
- Vous perdez votre temps Aragorn. Ils n'ont pas eu d'honneur dans la vie et n'en auront pas plus dans la mort, déclara le fils de Glóin.
- Je suis l'héritier d'Isildur ! Battez-vous pour moi ! Et je considérerai votre serment comme accompli. Que dites-vous ? s'enquit-il plus fortement.
Les Morts commençaient alors à disparaître alors qu'un rire s'élevait.
« Vous avez ma parole ! s'écria Aragorn. Battez-vous et je vous libérerai du monde des morts-vivants ! Que dites-vous ?
- Restez là ! Traîtres ! s'exclama Gimli. »
Un bruit qui n'annonçait rien de bon se fit alors entendre et quelques crânes roulèrent à leurs pieds. Puis la roche commença à s'effondrer d'un côté.
« Ne restons pas là plus longtemps ! Allons nous en en vitesse ! lança Halbarad d'une voix forte. »
Une multitude de crânes déboulèrent alors sur eux. Ils ne perdirent pas plus de temps pour s'en aller. Cependant ils furent bien vite assaillis par les ossements. Ils tenaient fermement les brides de leur montures et avançaient du mieux qu'ils pouvaient pour tenter de s'échapper.
La Hobbite cru un moment qu'elle allait finir ensevelie en dessous tellement il y en avait. Mais alors qu'elle peinait à avancer sans risque de perdre pied à tout instant elle sentit quelqu'un l'agripper et l'aider. Elle leva la tête pour voir un des jumeaux d'Elrond et le remercia.
Au bout de plusieurs minutes ils finirent par atteindre la sortie de la caverne.
Tilla se sentait déjà bien mieux à l'air libre que dans cette caverne.
« Continuons en direction de la colline d'Erech, déclara Aragorn, montant sur Roheryn, sans évoquer ce qu'il venait de se passer. »
Ils poursuivirent leur route à travers la vallée.
Après plusieurs heures de chevauchée, et alors que le jour avait maintenant laissé place à la nuit il atteignirent finalement la Colline d'Erech. Au sommet de celle-ci se dressait une grande pierre noire et ronde.
La compagnie grimpa alors la colline vers cette la pierre. Arrivés là ils firent une halte. Elrohir donna alors à Aragorn un cor d'argent. Le Rôdeur le fit alors sonner. Mais après que le son caractéristique du cor se fut dissiper dans les ténèbres seul le silence reprit ses droits. Personne ne dit rien pendant plusieurs minutes.
« Parjures ! s'écria Aragorn. Gimli vous aviez apparemment raison, affirma-t-il. Ils sembleraient bien que ces traîtres n'est pas plus d'honneur dans la mort, acheva-t-il en se laissant tomber à terre vcontre la pierre.
- Ce ne sont que des poltrons ! pesta Tilla. »
Soudain, un vent froid s'éleva sur les hauteurs de la colline avant qu'une multitude de spectres n'apparaissent à la surprise de tous.
« Nous combattrons, déclara le mort couronné. Pour accomplir notre serment et trouver la paix. »
[...]
La compagnie avait posé campement près le pierre en haut de la colline pour y passer le reste de la nuit. Le lendemain elle reprendrait alors la route en direction de Pelargir sur l'Anduin.
La Hobbite avait beau faire ce qu'elle pouvait elle peinait à trouver le sommeil. Son esprit était assaillit de toute part par diverses pensées. De plus, l'idée de savoir que des Morts se trouvaient dans les alentours, bien qu'invisible à ce moment là, ne l'aidait guère plus. Elle s'assit alors et constata qu'elle n'était visiblement pas la seule à ne pas trouver le sommeil. Elle se retourna et vit Aragorn couché près de Roheryn, son épée contre lui. Elle n'eut ensuite pas besoin de chercher le Nain qu'elle trouva rapidement, guidée par les ronflements de ce dernier. Cela étonnait d'ailleurs toujours Tilla, quelque soit le lieu et ce qu'il se passait Gimli n'avait jamais aucun mal à s'endormir.
Elle continua de parcourir les alentours du regard, voyant quelques Dúnedain également éveillés. Puis ses yeux tombèrent alors sur les elfes du groupe, qui étaient rassemblés entre-eux non loin de là où elle se trouvait et qui discutaient.
« Joignez-vous à nous, lança alors Nimaelin qui avait remarqué depuis plusieurs minutes que la jeune Hobbite était éveillée et qui venait de capter son regard. »
D'abord hésitante Tilla finit par se joindre au groupe.
« Vous devriez être en train de dormir maintenant, dit Elladan.
- J'aimerais bien ! souffla la Hobbite. Faites donc taire toutes ces pensées qui ne trouvent rien de mieux que de m'assaillir en un tel moment et peut-être alors je pourrais trouver un semblant de sommeil. Et puis faites passer le mot à ces Morts de quitter les lieux pour la nuit et de ne revenir qu'au moment donné et alors sans doute là je parviendrai à trouver un sommeil digne de celui du seul Nain du coin ! poursuivit-elle.
- Je n'ai jamais entendu pareille ronflements que ceux de ce Nain, s'en est limite insupportable pour mes oreilles, déclara Elrohir. Legolas je ne sais comment vous pouvez supporter cela depuis de nombreux mois !
- Cela me rappelle cette Compagnie de Nain qui était passée à Fondcombe il y a de cela soixante ans maintenant, dit l'elleth.
- Treize Nains à Imladris...notre père est bien trop courtois, surtout de ce que j'ai entendu dire de ce qu'il c'était passé durant leur séjour, ajouta Elrohir.
- Et bien il faut dire qu'ils n'ont pas manqué de troubler la quiétude de la demeure durant leur passage. Je crois bien que je n'avais jamais vu Lindir aussi heureux lors de leur départ cette fois-là, nota la brune.
- Vous parlez de la Compagnie de Thorin Écu de Chêne ? s'enquit Tilla.
- Vous en avez entendu parler ? questionna Elladan.
- Bien évidemment ! Nombreuses sont les fois où Bilbon nous a conté ses aventures aux côtés de ces Nains ! affirma la Semi-Femme. D'ailleurs, à ce propos, comment va l'Oncle de Frodon ? demanda-t-elle à l'adresse de la descendante de Fëanor.
- Le temps semble bel et bien l'avoir rattrapé...mais cela ne l'empêche pas de lancer diverses piques à Lindir et d'être sur son dos dès qu'il en a l'occasion au grand dam de ce dernier je dois dire, pouffa légèrement l'elleth.
- Nulle doute que Bilbon apprécie grandement Lindir, dit la Hobbite. Sinon il ne lui prêterait guère d'attention si ce n'était pas le cas.
- Bilbon Sacquet, je ne connais pas vraiment de Hobbit mais je dois dire que je ne suis pas déçu d'avoir fait la connaissance de ce dernier, déclara Elrohir.
- Surtout que tu aimes le voir s'acharner sur le cher bras droit de notre père, coupa Elladan.
- Oh j'apprécie grandement Lindir, mais je dois avouer en effet que je prends toujours un malin plaisir quand le Hobbit ne manque pas de l'embarrasser un peu. Il semble parfois un peu trop solennel à mon goût, répliqua Elrohir.
- Ce n'est pas faux. À croire qu'il n'y a que toi Nimaelin qui puisse en tirer quelque chose.
- Oh ça...des centaines d'années et des centaines d'années de dure labeur...répondit-elle. »
Les elfes et la Hobbite continuèrent de discuter jusqu'à ce que cette dernière finisse par tomber de sommeil.
•~•
Bien le bonsoir mes petits rats puants de Morgul !
J'espère que vous avez passé une bonne semaine et que cela se poursuit durant ce week-end (perso j'suis presque débarrassé de mes épreuves bsjsjd plus qu'un oral mercredi et CE SERA FINI. Après quoi je pourrai possiblement m'occuper de vos futurs gosses plus tard MDR enfin insh insh pour les résultats déjà après...)
Sinon blabla voilà pour ce nouveau chapitre où pour la partie with les Morts j'ai fais un mix de ce qu'il se passe dans le livre et dans le film ahem.
J'espère que ça vous aura plu, comme d'habitude ofc
L'ARMÉE DES MORTS IS COMING, CELLE DE SAURON N'A QU'À BIEN SE TENIR
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See you soon ✨
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