Chapitre 9 : Paisible et Heureux...
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(T/p), en train de tracer sur l'autoroute.
Relation avec Levi : Almost in love.
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Levi baisse les fenêtres. J'appuie sur un bouton du volant, ça cache nos plaques d'immatriculation. Les mafieux ennemis nous poursuivent. J'appuie sur l'accélérateur et serre le volant de la voiture. Je slalome entre les voitures et autres véhicules. Même dans le vide je slalome. Levi prend les armes dans la boite à gants et les charge. Je le regarde une seconde. Il a pas l'air gêne, perturbé ou énervé. Il n'a même pas l'air excité par la situation ou de subir l'adrénaline.
Il cache vraiment bien son jeu.
— Je tire dans le pare-brise ou tu tiens à ta vago ? Demande mon mec.
— Évite le par-
L'ennemi tire dans le pare-brise arrière. J'ouvre la bouche et grogne.
Nique sa mère la vago.
— Guide-moi pour les toucher plus facilement.
J'ouvre le toit de la voiture. Levi sort la tête et tire sur les pneus de la voiture ennemi. On arrive à une sortie.
— Gauche ! Ordonne-t-il.
Je tourne à gauche direct. Il tire dans leurs voitures. Et comme il a défoncé leurs fenêtres, il peut tirer direct sur ses ennemis. Il en touche un, je l'entends aux cris et aux bruits de roues qui crissent. Levi change d'armes. Je le vois se ruer sur la banquette arrière, une éraflure sur la joue. Il fouille dans un coffret au sol et sors des nouvelles choses.
Des couteaux aiguisés comme jamais je n'en ai vu.
Il met des gants en velours pour pas laisser ses empruntes. Il passe la tête dans le toit et attends le bon moment pour lancer les couteaux. Il patiente pendant une bonne dizaine de minutes avant de lancer ses lames sur les ennemis. La première voiture s'écrase contre un arbre peu de temps après. Levi souffle et continue avec l'autre voiture. On arrive dans une descente. Je le tire à l'intérieur et ferme le toit.
— Levi c'est bien trop dangereux en descente.
— Sauf qu'il va appeler des renforts si on ne le tue pas maintenant. Il a déjà son téléphone à la main.
Il tire.
— Hm, reconnais-je. Dans le coffre y'a un fusil d'assaut. En baissant les sièges arrière, tu auras accès au coffre. Tu le prends, le charges et tu me dis quand ouvrir le coffre. Tu tireras de là-bas et tu seras protégé le temps de faire tout ce que tu as à faire.
— C'est ce que je voulais faire. Mais à quel moment t'as un fusil d'assaut dans le coffre de voiture et tu me le dis que maintenant ?
— Depuis quand je dois tout te dire ?
— À partir du moment où je vais sûrement me faire contrôler, provoquer par toute l'école et que les agents de sécurité vont vouloir vérifier la voiture et tout ce que je possède ?
— Sérieusement ? Ils feront jamais ça.
— Tu rigoles ? Ils vont m'emmerder en Y.
Il descend les sièges et prends le fusil.
— Faudra nettoyer la voiture en rentrant dans tous les cas. On peut pas prendre ce risque là parce que tu l'as pas prévu. Et puis même, mon bâton télescopique fait largement l'affaire, rassure-t-il en chargeant le fusil.
Il se place et me fait signe d'ouvrir. J'ouvre le coffre depuis un bouton du volant.
La modernité c'est plutôt cool.
Il tire sur la voiture ennemi.
Que dis-je.
Il RAFALE la voiture ennemie sans même penser aux conséquences et aux risques. Il ne laisse aucune chance à son adversaire. J'ai pas besoin de le voir pour savoir qu'il a fini son boulot. Il ferme le coffre comme il peut et décharge les munitions qui étaient dans le fusil. Il remet les sièges malgré le petit espace qu'il a et revient à côté de moi en rangeant ses couteaux restants.
— C'était pas des couteaux de valeur8 j'espère ? Ce serait con que tu les perdes à jamais ou que tu te fasses repérer à cause de ça.
Il retire ses gants et me regarde, complètement neutre :
— Il se trouve que ces couteaux sont spécialement faits pour être lancés et plus jamais récupérés. La lame coupe tellement qu'essayer de récupérer le couteau est plus dangereux que le lancer. En plus, si tu vises bien, les victimes du lancer ne crèvent pas directement en se prenant la lame. La douleur est grande mais supportable pour un mafieux. Donc c'est en les retirant qu'ils empirent leur cas et qu'ils saignent jusqu'à la mort.
— Ainsi, ils crèvent le couteau à la main et les Ackerman ne sont pas dans la liste des suspects.
— Exactement.
— Mais au bout d'un moment, on reconnaît les couteaux non ? Ils comprennent que ce sont vos armes.
— C'est pour ça qu'on utilise des couteaux avec un manche qu'on peut retirer facilement avant de lancer en cas de besoin. Nos armes ne sont pas réservées aux Ackerman d'ailleurs.
Je hausse un sourcil et le regarde. Je me gare dans un coin tranquille, intriguée. Il me montre un couteau normal avec un manche en bois. En un simple mouvement, il libère le manche et lance le couteau dans un arbre. Le couteau s'enfonce bien salement dans l'arbre. Levi met un bandana sur son nez et récupère le couteau en remettant le manche. La sève de l'arbre coule à flots. Il nettoie son couteau et me regarde. J'ai un légère frisson.
Si on demande à un Ackerman de me tuer, je suis sûre et certaine qu'il ne me laissera même pas le temps de revoir mes proches avant de m'embrocher. En plus, j'imagine que des armes comme ça, ils en ont plein, comme le combat est leur spécialité.
On échange nos places dans la voiture. Il retire ses gants et pose sa main sur ma jambe. Je le regarde, intriguée. Il me fait un regard rassurant.
— Ne t'en fais pas. Tu ne risques pas d'être une de nos cibles, déclare mon boug.
Il lit dans mes pensées ce clochard.
— Sauf si l'alliance foire.
— Tu crois qu'elle va foirer ?
— Non. Je sais qu'on va tenir tranquille jusqu'à la fin de notre mission à tous les deux. Même plus qu'un an...
Je souris en voyant son regard s'illuminer. Je lui caresse la joue.
— J'ai confiance en nous Levi. Mais me fous pas tes armes de pointe sous le nez, que ce soit ton bâton en acier trempé ou tes couteaux de malheur.
— Promis. Je préfère te mettre un autre bâton sous le nez, si tu vois ce que je veux dire...
Je rougis d'un coup, malgré moi. Je le tape en me cachant.
— D-Dis pas ça !! Couiné-je faiblement.
— Oh donc te mettre en topless pour me donner une érection le matin ça te gêne pas mais quand je te fais une allusion sale t'es toute rouge comme si tu étais une sainte..., taquine Ackerman.
— Mais c'est pas pareil ! Mes seins ne sont pas faits pour pénétrer de la go et enfanter des daronnes !
— Sauf qu'ils me donnent envie de pénétrer ma go.
— ...Ta go ?
Il hausse un sourcil, pendant que je joue avec l'ourlet de ma robe.
— Je suis vraiment ta g-
Nos deux téléphones sonnent. C'est nos pères, sûrement dans la même pièce. Je décroche.Mon père entame la conversation :
— On a une mission pour vous.
— On vous écoute.
— Chez les Jones, il y a leur boîte d'héritage. On la veut.
Je souris bêtement et réponds :
— On l'a déjà. On vous l'amène chez nous ou les Ackerman ?
— ...Comment ça tu l'as déjà ?
Levi prend le relais :
— On était à une soirée pour trouver des nouvelles cibles et s'exhiber un peu quand deux du clan Jones ont commencé à se battre et à balancer tout ce qu'ils avaient. On a récupéré leur boîte par hasard. De plus, ils voulaient se taper (T/p) donc bien évidemment je suis intervenu. Je les ai remis à leur place, ils ont pas aimé. On s'est lancé dans une course-poursuite, la boîte toujours en notre possession.
— D'accord je vois. Et que sont-ils devenus ?
— Morts. Tous les deux. L'un criblé de balles et l'autre avec un couteau dans l'estomac. Dans les deux cas, ils ont eu un accident de voiture violent. Donc même s'il survit en ne retirant pas le couteau, il ne tiendra pas avant l'arrivée des pompiers.
— Parfait, félicite le père Ackerman. Maintenant, revenez chez les Ackerman nous donner la boîte. Nous procéderons au nettoyage de votre voiture aussi.
— Il nous en faut une nouvelle à ce niveau-là renchéris-je. On ne sait pas s'ils ont pu nous repérer et récupérer notre plaque d'immatriculation. En plus, ils ont fait des sales dégâts à la vago.
— D'accord. On prendra ça en main. Mais il faudra que vous restiez dans un de nos deux manoirs, sinon vous pouvez mettre votre couverture en danger. On vous conduira en cours.
— Hm. Okay. Quel manoir ?
— Vous avez deux heures pour rentrer chez les Ackerman. Faites vite.
Il raccroche. Je soupire et regarde Levi conduire.
Je sens que je n'aurai jamais la réponse à ma question.
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Levi, chez lui avec (T/p).
Relation avec (T/p) : Émotions >>>> le reste.
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On ne s'est pas parlé de tout le long du trajet. Ce regard qu'elle m'a fait quand j'ai dit que c'était ma copine m'a perturbé.
J'étais clairement sincère en disant ça. On va pas se le mentir. Mais elle ? Est-ce qu'elle le pense ou c'est un de ses plans ? Non ça peut pas être ça... Je veux pas que ce soit un plan. Je veux que les sentiments que j'ai pour elle soient réciproques, pas un mensonge pour me détruire.
Je ne dois plus dire des choses comme ça.
Elle aussi n'a pas l'air très à l'aise. Je voyais que son air mélancolique n'était pas causé par le rap sombre qui passait à la radio. Je tenais sa main finement manucurée. J'embrassais sa main de princesse pour la rassurer sur cette question qu'elle devait probablement se poser.
Pourquoi il a dit ça ?
Je me gare devant le manoir familial. On se fait accueillir par des domestiques, qui nous escortent jusqu'à nos pères. Elle tient la boîte des Jones pendant que je ramène la boîte de couteaux, allégée d'une seule lame. On dépose tout devant nos parents. Je la regarde du coin de l'œil. Elle reste neutre, dans son rôle d'héritière. On dirait un robot.
Elle n'a plus aucune émotion sur le visage. Ça me parait bizarre de la part d'une famille aussi intelligente et fourbe. On dirait qu'ils ont peur de montrer leurs faiblesses entre eux ou qu'ils jouent à « celui qui parait humain en premier sa mère c'est une pute ».
Elle reste droite. On dirait qu'elle ne compte pas faire semblant d'être avec moi face à nos darons.
Alors je ne le ferai pas non plus.
Nos pères vérifient les boîtes qu'on leur a apporté. Je donne les clés de la voiture à un domestique. Mon père hoche la tête, en guise de signe d'approbation dont je n'avais absolument pas besoin.
C'est qu'un crevard.
Le père de (T/p) jubile en voyant la boîte et l'ouvre. Il sort un bijou, des papiers confidentiels et une clé. Je ne cherche pas à comprendre plus. Il va rien me dire et mon père va me refaire la morale :
« Les Ackerman sont des maîtres dans l'art de l'exécution, du combat et de l'alliance. Demander à un de nos alliés les raisons de ses actions revient à douter de l'alliance elle-même. »
Pas que ça à foutre que de l'entendre m'emmerder. Surtout que c'est de la merde. Ils pourraient nous rouler depuis le début.
Ils nous laissent partir juste après. Dès qu'on sort, ma main se pose sur la hanche de (T/p). Elle me regarde en souriant.
— Bain ? Proposé-je.
— Carrément.
Je demande les masques qu'on a chez nous à deux domestiques et emmène ma Belle dans ma chambre. J'ouvre. Elle observe tout.
— Eh bien... Il habite dans le luxe le clochard...
— Et t'as pas tout vu, que ce soit mon dressing ou la salle de bain.
— ...T'as un dressing ?
— Je dois bien ranger mes habits.
Elle se retient de rire et pose sa main sur mon torse.
— Montre-moi ce qu'il se cache sous ces habits que je te vois t'habiller dans ton dressing...
Elle fait tomber ma veste puis ma chemise. Je remonte sa robe. Une domestique ouvre la porte, sans toquer. Elle ne me voit que de dos, elle ne doit pas voir le sous-vêtement sexy de la princesse. La domestique s'excuse, toute rouge. Je descends la robe de (T/p) et regarde la jeune fille qui nous a dérangé.
— M-Monsieur les...masques que vous avez demandé..., murmure-t-Elle.
Elle me tend le sac. Je le prends et soupire :
— Merci. Mais la prochaine fois, toque à la porte s'il te plaît.
— Pardon...
— C'est rien. Vaque à tes occupations.
Elle hoche la tête et part vite. Je regarde (T/p), qui me caresse le torse.
— T'es sexy en riche héritier, clochard...
— Finis de me déshabiller qu'on aille dans ce bain, princesse.
Elle sourit et déboutonne mon pantalon en me lâchant pas du regard. Je lui retire sa robe. On va dans la salle de bain et on met les masques. Je vais dans la baignoire remplie d'eau et de savon en premier et souffle. Elle vient se coller à moi. Elle laisse toujours sa culotte, à mon plus grand désespoir. Je laisse ma main à l'intérieur de sa cuisse et la caresse en savourant le bain. La musique nous calme. Un de mes doigts finit vers sa culotte. Elle retire mon doigt direct. Je n'insiste pas et pose ma main sur son ventre. Elle met sa main sur la mienne. On rince tous nos masques et on se regarde dans les yeux. Je la laisse attraper mes joues et m'embrasser tendrement. Elle sourit contre mes lèvres quand je pose mes mains sur son fessier. Elle pose ses bras sur mes épaules et se colle à moi dans l'eau. On retire nos lèvres. Elle m'embrasse le front en souriant toujours autant. Elle glousse et se blottit contre moi. Je pose mes mains dans son dos.
C'était...la chose la plus mignonne qu'elle n'ait jamais fait actuellement.
Je ferme les yeux et me détends, bougeant légèrement la tête au rythme de la musique sur mon téléphone. Elle me caresse les cheveux. On ne se dit rien, les caresses que l'on fait l'un à l'autre donne le ton de ce moment.
On est paisibles. On est heureux.
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