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Chapitre 16 : Sang Froid...

TRIGGER WARNING : Torture, sang (pas beaucoup mais on sait jamais)

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(T/p), dans un sous-sol.
Relation avec Levi : Covered in the enemy's blood.
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Levi me lance un regard. Je hoche la tête doucement et mets une playlist sexy, pour rajouter un petit côté dangereusement plaisant à la torture. Il serre son tablier et se craque les doigts. Il s'approche d'un des fils James, Kaede. Une discussion entre tueurs professionnels commence :

— Bon, pas la peine de te faire parler, je sais que tu ne diras rien, soupire Levi.

— T'es perspicace...

— Je sais comment tu marches surtout.

Levi sourit en coin et met des gants en cuir. Je m'appuie contre le mur, n'étant d'aucun utilité.

Deux assassins vont se confronter... Je ne peux rien faire sauf observer la cruauté dont un Ackerman peut faire preuve face à son ennemi.

Levi se craque la nuque et regarde Kaede de haut. L'ennemi est attaché à une chaise, le corps meurtri. Nos hommes ont essayé de le faire cracher le morceau sur la localisation de sa famille. Mais, comme on pouvait s'y attendre, il n'a rien dit sauf des mensonges. Au final, ils lui ont arraché les ongles pour rien. Conclusion : Levi et moi devons nous en charger. La belle-mère de Levi était la seule qui pouvait potentiellement nous aider et je l'ai sauvagement tué, par pure jalousie.

J'ai jamais autant aimé tirer sur la gâchette qu'à ce moment.

Kaede sourit en coin :

— Vous croyez quoi...? Qu'on est encore faibles et cons... On vaut bien mieux que ça va falloir vous le mettre dans la tête.

— Un véritable assassin ne se serait pas fait choper par un groupe de novices sauf s'il l'avait prévu, c'est vrai... Et voyant ton assurance...je parie sur le fait que tu l'as prévu. Et bizarrement, j'ai l'impression que tu te reposes sur tes frères et sœurs pour venir te chercher... Tu as probablement un capteur dans le corps...

Levi prend un mauvais air. Il a l'air bien plus menaçant et bien moins sensé. Il attrape les cheveux de Kaede et les tire en arrière, les rapprochant. Kaede grogne et ne lâche pas le regard tueur de M.Ackerman. Je me mords la lèvre discrètement. Le regard perçant de Levi est bien trop beau pour qu'un être comme Kaede le mérite. Et sa main dans ses cheveux, leur proximité, le sourire malsain et perdu du James, la veine d'agacement sur le cou de l'Ackerman, la musique... 

La scène est juste magnifique. Du plaisir pour les yeux et mes rêves les plus sombres. Il y aurait presque une tension sexuelle si je ressentais pas la haine de Levi émaner de lui sur les kilomètres à la ronde.

— Sauf qu'on l'avait prévu..., annonce Levi, le regard empli de pitié mortelle pour Kaede. La technologie n'est pas si mal... Ta famille si moderne et forte devrait le savoir. On a bien évidemment désactivé toute puce dans ton corps avant même de t'attraper. Ça se contre facilement ces conneries là...

— Crevard...

— Oh mon pauvre bichon. Tu te retrouves démuni, sans ta famille pour t'aider... Tu ne pourras ni t'enfuir, ni tenter de nous duper. T'es coincé ici.

— Vous allez m'achever hein...? Crache notre ennemi, le regard sombre.

Ah. Levi a visé juste.

— Pas forcément... On pourrait aussi te torturer puis te soigner puis te torturer à nouveau jusqu'à ce que tu parles..., susurre mon Levi en le lâchant, l'air presque bienveillant. Mais je suis pas sûr que des injections de tout plein de conneries dans ton corps soit agréable.

— Tu m'étonnes. M-

Levi lui met son meilleur coup de pied retourné en pleine tête. J'entends des os se fissurer. La chaise où il est attaché tombe. Je hausse un sourcil. Kaede crache du sang. Levi lui écrase le ventre.

— Tu parles toujours pas ? Demande l'Ackerman en puissance.

— Jamais...!

— C'est l'heure de la reconversion en sac de frappe alors.

— Vas-y fais de moi ce que tu veux. Tu vas seulement attiser la colère et la haine du monde entier...

Levi lui enfonce doucement un pic brûlant dans la jambe. Il le regarde droit dans les yeux, l'air complètement dingue. Il a un sourire mauvais, un air hautain, une aura malsaine qui émane de lui.

L'aura d'un tueur, heureux à la vue de sang.

Sa chemise se couvre lentement du sang giclant hors du corps de Kaede, il garde un sang froid sans nom. Levi lèche le sang sur ses mains et dit une phrase qui me fout des frissons :

— Mais le monde on le détruit Kaede... Et tu en es la première pierre à retirer.

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Levi, deux heures plus tard.
Relation avec (T/p) : Almost power couple.
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(T/p) finit d'écrire les infos que Kaede nous a donné. Cette fois-ci, vu son état, la probabilité qu'il mente était infime. J'ai vu plus de sang par terre que dans les poches de dons sanguins des infirmières. Kaede est en train d'agoniser au sol, la tête en sang, le corps détruit et des cauchemars plein la tête. Il n'est plus que le fantôme de lui-même. Je le regarde, un peu peiné.

Sa famille l'a sacrifié sans même se renseigner sur les dispositifs qu'on avait. Dommage pour lui.

Je vérifie son état. Il n'a plus beaucoup de chance de survie. Il a perdu trop de sang et ses os brisés lui ont transpercé veines et poumons. 

— T'as été utile, complimenté-je.

Il s'éteint devant moi, le regard morose et déçu, mais avec le sourire aux lèvres.

Il s'était bien trop reposé sur sa famille. Ils vont pas apprécier si on leur rend son corps comme ça. Autant lui laisser une bonne tête à son enterrement pour l'honorer.

Je m'essuie les mains et laisse les croque-morts faire leur boulot. Je retire le tablier et pars me laver direct avec ma Belle.

C'est pas que j'aime pas torturer des mecs mais je le sens un peu sale après tout ça.

On se pose tous les deux dans la baignoire. Je repense à ce que je viens de faire. 

J'y ai clairement pris goût à cette merde. C'était nécessaire mais...j'aurais préféré qu'il tienne plus longtemps. Ça fait de moi un monstre ? Non je pense pas. Sinon je n'aurais pas ce genre d'états d'âmes. Néanmoins...j'ai clairement pas été humain pendant ce moment.

Elle lit les infos qu'on a. Elle est clairement en train d'imaginer un plan pour qu'on mène une attaque parfaite. Je la serre en me détendant. Elle sourit en coin et pose ses feuilles plus loin. Elle se tourne face à moi. Elle me caresse la joue.

— T'as été bon Levi... On a tout ce qu'il nous fallait. Nos hommes sont en train de fouiller la résidence des James. Si Kaede a raison, on a un secret incroyable entre les mains, sinon on peut tourner ça à notre avantage.

— Tu crois ?

— Oh oui. Comme tu le dis, ce sont encore des débutants. Ils ne connaissent pas les dures lois et coutumes qui nous entourent et c'est ce qui a tué tous leurs alliés. Tout ce qu'il faut faire, c'est créer un mensonge assez gros pour qu'il soit probablement vrai avec les infos qu'on a. Par exemple, Kaede nous a dit que la famille James était pas aussi soudée qu'avant depuis que la plus jeune, Gina, est morte. C'est pas le nom de ta belle-mère par hasard ?

— Si si.

— Alors on peut mytho comme quoi Gina faisait pas partie des James et qu'elle a été forcée à se battre pour les monstres qu'est cette famille et que c'est eux qui l'ont assassiné. Eux savent que c'est faux. Sauf que pour prouver que tu n'étais pas sur le lieu du crime quand il n'existe plus et que ton alibi n'est pas si béton... C'est chaud, très chaud. Donc ça peut leur faire très mal. Leurs alliés n'auront plus confiance en eux comme Kaede a parlé, Gina a clamsé et les James ont tué une partie de leurs alliés.

— On a le contrôle total de la situation quoi...

— Presque. On doit juste se trouver un alibi. Parce que comme Jackson nous connaît, il peut lâcher des dingueries aussi.

— Mais on aura moins de mal à nous couvrir parce que t'as un back up j'imagine.

Elle pose sa main sur ma nuque et me regarde, un air hautain collé au visage. Elle sourit :

— Tu me prends pour qui ? Je fais pas les choses à moitié. Si je te disais que j'avais un back up pour nous couvrir, tu te serais reposé dessus instinctivement. Et surtout, tu n'aurais pas cherché à fuir la déflagration. Tu te serais laissé crever parce que « j'étais en sécurité » et que c'est la raison principale de ta présence auprès de moi dans cette guerre.

Elle me toise droit dans les yeux.

— N'est-ce pas, Ackerman ?

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(T/p), dans la baignoire avec Levi.
Relation avec Levi : Révélations.
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Son regard s'est assombri d'un coup et il s'est tendu. Il prend de suite un air bien moins accueillant. Je bronche pas.

Je retirerai ni ma main, ni mes mots. Tu sais que j'ai raison chacal.

Il répond pas. Je continue de l'engueuler :

— Je comprends que tu sois dévoué à ta cause et ça me fait plaisir. Mais à quel moment dans le contrat c'est écrit que tu dois crever pour ma sûreté ?

— Et a quel moment c'est écrit que t'es censé hurler de douleur à ma place ?

Je hausse un sourcil. Il m'attrape le cou et me rapproche de lui. Il me regarde droit dans les yeux, définitivement énervé. 

— Tu crois que je t'ai pas vu te tordre de tristesse pendant que tes frères te retenaient ? Je t'ai entendu hurler, je t'ai vu chialer sans que tu puisses te retenir (T/p). J'ai. Tout. Vu. Et tu crois sincèrement que j'allais me laisser crever ? Oui je veux crever en grandes pompes, mais pas par une explosion causée par la meuf avec qui je vais lier mon avenir. Mais nique sa mère je veux crever parce que je le veux et que j'ai tout accompli dans ma vie, pas par nécessité. Si je crevais maintenant, j'allais te laisser seule avec ta tristesse et ta haine envers mon suicide. Et ma mort aurait été gâchée par ton regret de ne pas avoir tenté de me sauver avant la fin. Ma famille t'aurait torturé, découpé. La tienne ne serait qu'un lointain souvenir et tout ce que tes ancêtres ont bâti, on l'aurait repris, par réparations pour avoir sacrifié l'héritier.Et ça, on en veut pas. Donc bien sûr que non t'as pas raison. T'as tord sur toute la ligne même. Je sais pas qui t'as sorti ces conneries, mais chez moi ça marche pas comme ça.

Je me mords l'intérieur de la joue. Il continue :

— Je sais pas qui t'as fait croire ça. Mais si c'est pas un membre de ma famille, Hanji ou Erwin, ça sert à rien de t'y fier. Et j'ai vraiment l'impression que t'as privilégié l'idée que toute ta famille a de moi plutôt que ce que toi, tu as vu de moi. Et faut que tu fasses gaffe à ça si tu veux faire des plans parfaits Princesse. Je vais pas me sacrifier automatiquement dès que la situation est désespérée et que tu es en sécurité. J'en ai rien à foutre de la situation. Si je peux survivre, je vais survivre. Si je veux te protéger, je vais te protéger au péril de ma vie. Si je sens que tu n'as pas besoin de moi pour couvrir tes arrières, je serai pas là. Et c'est tout ce que tu as à savoir. Tu m'as compris ?

Je le regarde sans rien dire. Je retire simplement sa main sur mon cou et lui embrasse, pour m'excuser. 

J'ai failli lui faire perdre son sang froid...

Il penche sa tête en arrière et souffle. Il ferme les yeux. Je me pose contre lui.

— Je... Je suis désolée, j'ai jugé trop vite... J'ai été conne, m'excusé-je.

— Oh oui tu l'as été. Mais maintenant, tu arrêtes de te fier à ta daronne et tu te fies qu'à tes impressions quand je suis le principal concerné. J'ai pas prévu d'être le suicidaire aveuglé par n'importe quelle merde que tu pourrais me dire. Si j'ai bondi d'un tas d'arbres bancals comme ta santé mentale, c'est CERTAINEMENT pas pour toi, ta mère, tes frères et encore moins mon père.

— Mais. Nique ta mère toi.

— Eh je fais que dire la vérité. T'as jugé mieux de te fier à tes frères et ta mère qui m'ont parlé une fois chacun dans leurs vies ENTIÈRES plutôt que mes proches. Bien sûr je vais t'insulter, grognasse va.

Je lui pince le téton. Il se redresse d'un coup et geint. Il retire ma main et se tient le pectoral. Je souris en coin.

— C'est toi qui gémit quand on te pince les tétons en attendant, provoqué-je.

Il me fusille du regard avant de me porter et me faire sortir du bain. Il me balance dans le lit dans la chambre et me monte dessus. Je le regarde, amusée.

— Tu l'as cherché. Tu le sais ça ?

— Oh mais j'ai pas peur de toi... Je cherche encore tes capacités à me faire hurler. Oh mais c'est vrai ! T'en as pas.

Si ça peut le calmer... Je me laisse faire avec pLaisir.

Il passe sa langue sur ses dents lentement. Je mets sa main sur mon cou à nouveau, sans le lâcher du regard. Il serre juste assez pour que je me laisse faire sans crainte, comme dans le bain il y a peu. Je sais qu'il n'ira pas plus loin, sauf si je lui demande. Je me sens bien plus petite d'un coup face à lui quand il fait ça. Mais je me laisserai pas lécher si facilement. 

Il sait se servir de ses mains... Et je compte le pousser à s'en servir sur moi.

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Levi, le matin suivant.
Relation avec (T/p) : Unlearning the bullshit.
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Je suis assis sur le lit. (T/p) me met la crème anti-brûlures partout sur le corps avant de me mettre les bandages. Elle me tend des habits. Je m'habille en silence. Elle m'emmène manger, comme un gosse. Je me laisse faire, pas d'humeur à dire ou faire quoi que ce soit. On s'assoit l'un à côté de l'autre. Sa famille arrive. Je me force à être un peu plus accueillant. La Princesse continue d'imaginer son plan en mangeant. Mais sa main sur ma jambe me rappelle qu'elle est là. Je bois mon thé en silence. La famille (T/n) discute, toute joviale.

Et ils me prennent pour un putain de suicidaire. Ça me dégoûte.

Je ne dis pas un mot. Je pars dans les jardins dès que j'ai fini. Je vois une des petites sœurs de (T/p) s'asseoir à côté de moi.

— Levi.

— Holy.

— J'aimerai que tu nous apprennes à nous battre. À Suzie et moi.

— Vos parents vous apprennent pas ?

— Notre père est vieux-jeu et notre mère est occupée à épauler (T/p). Comme t'es blessé, tu vas pas faire grand chose. Tu pourras nous aider du coup.

Je hausse un sourcil.

L'enfant a tout prévu...

— Hm... D'accord. Pourquoi pas ? Mais comment tu veux qu'on fasse ça ? Discrètement ? En face de ton père pour l'emmerder ? Tu veux une initiation au corps-à-corps ? La totale ? Vous voulez quoi ?

— On veut pouvoir servir à quelque chose dans ce plan. Parce que tout le monde se met en danger, même (T/p) prend cher alors qu'elle devrait être en retrait. On veut plus être les deux petites lycéennes surprotégées.

— Je vois... Ce sera la totale alors. Par contre, j'aurai aucune forme de pitié pour vous. Si vous vous pétez un bras, je vous laisse vous démerder avec ça.

Elle sourit et hoche la tête.

— Merci Levi...

— À ton service.

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