Chapitre 14 : Destroying the Mansion...
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(T/p), un jour avant l'attaque.
Relation avec Levi : Stress...?
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Je souffle en tombant sur le canapé. Ma mère me fixe, sérieuse.
— (T/p).
— Hm ?
— Je crois que tu as oublié quelque chose.
Je hausse un sourcil.
— Où ?
— Dans ton plan. Tu fais quoi si les James n'habitent pas dans la résidence, s'ils sont cachés ?
— Il y aura toujours les lieutenants.
— Ça t'en sais rien. Tu l'espères juste. Et y'a pas de place à l'espoir dans des plans comme ça.
— Hm... Dans ce cas, on fait tout exploser dans les règles de l'art.
— C'est ce que tu avais prévu pour la deuxième partie du plan non ?
— Ouais. Mais comme on a pas les James à portée de main pour les déconcentrer avec nos otages tendus sur un plateau, va falloir utiliser la manière forte. J'aurai un petit lance flamme créé par Hanji. Les bombes explosent au bout de 10 minutes ou alors quand on les approche d'une source de chaleur trop forte. Mikasa aura fait le tour de tous les alliés des James qu'on a recensé. Si elle voit qu'ils sont pas chez eux, ça augmente énormément la probabilité qu'ils soient là où on se dirige tous. Donc on posera les bombes, j'en allumerai une. Ça va faire une réaction en chaîne et la résidence ne sera plus.
— Je vois... Mais c'est dangereux pour toi non ? Tu vas te prendre la déflagration en pleine tête.
— N'importe qui se la prendrait. Mais quand on aura enculé tout le monde et fait péter la résidence, on partira dans une traque sans nom pour les James. Ils pourront pas nous échapper. Si on croise Jackson en cours, on le broie, tout simplement.
— D'accord. Ça me va, c'est faisable. Oh j'ai une dernière question jeune fille.
— Ouais ?
— T'es prête pour ton numéro de pole dance ?
— Bien évidemment. Je prends des cours depuis des mois. Mais là, l'urgence est autre part.
Ma mère sourit et hoche la tête.
— Préviens les autres (T/p), les plans annoncés à l'arrache ne sont jamais bons.
Je hume en souriant.
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Levi, la nuit avant l'attaque.
Relation avec (T/p) : Ready to fight.
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Je vérifie que toutes mes armes soient opérationnelles. (T/p) me tend une oreillette et un patch. Je hausse un sourcil.
— Le patch est un micro qui marche même si ton oreillette est morte. Ça te permettra de nous prévenir dès que tu as un problème face à tes adversaires. Tu le mettras demain, explique ma petite amie.
— Okay.
Je la rapproche de moi pendant qu'elle met de la musique sur son téléphone. On a pas pu être très proches pendant ces temps, à cause de Jackson et du plan qui prend la tête de (T/p) depuis une semaine. Elle est pas sereine et j'arrive pas à la détendre.
Ça me fout une rage sans nom.
Elle met une musique tranquille et me laisse faire. Je mets ses bras sur mes épaules et danse doucement avec elle. On ferme les yeux. Elle pose sa tête dans mon cou et me serre fort. Je lui murmure doucement dans l'oreille :
— Je sais que tu as peur ma belle... C'est normal... Tu ne peux pas garder ton air hautain et confiant en permanence.
— J'ai pas le choix Levi...
— Avec moi si. Si tu peux créer le choix de ne pas me sacrifier dans une attaque, tu peux créer le choix d'être un peu moins forte que d'habitude avec moi.
Elle me regarde, assez surprise. Je la regarde dans les yeux. Elle sourit :
— Tu me jugerais si je me laissais craquer Ackerman...
— Clairement pas. J'ai vu la (T/p) dominante qui me tient tête alors que c'est moi qui peut te péter le cul et pas l'inverse. Cette (T/p) j'aime être avec elle... Mais tu sais ce que j'aime le plus ?
Elle secoue la tête.
— J'aime quand tu viens te blottir contre moi pendant la nuit... J'aime quand tu te sers de moi comme coussin, comme peluche protectrice quand tu as peur... J'aime voir que...je suis ton réconfort quand tu ne réfléchis plus à la manière dont je te vois. J'aime savoir que...je suis ton refuge...
Elle rougit. Je lui embrasse le front.
— Alors non, je te jugerai pas pour avoir craqué. Ce serait indigne de moi, mon nom et ces mois passés à te supporter, toi et ton boule.
Elle me pince la nuque. Je grince des dents. Elle me caresse la nuque puis me serre fort contre elle. Je bouge toujours. Elle souffle enfin.
Elle en a clairement besoin. Diriger une attaque pareille n'est pas simple du tout. Tout repose sur elle. Si ça échoue, elle perdra son héritage et l'alliance sera en péril. Mais si elle réussit, la gloire et le respect infini de nos confrères l'attendent.
J'espère juste que...on rentrera en vie.
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(T/p), jour de l'attaque.
Relation avec Levi : Refuge et confiance...
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On est dans le convoi, Levi et moi. Il se prépare à se battre pendant que je réfléchis. Mes pensées dérivent sur ce que l'héritier Ackerman m'a dit.
Je suis ton refuge.
Si seulement il savait qu'il était bien plus que ça... Si ça se trouve, il le sait. Mais il refuse de me le faire comprendre parce que ce n'est pas réciproque. Ou alors, il a un bloquage dû à son entraînement intensif.
Ou alors il me retourne les sentiments mais il ne veut pas que je me déconcentre donc il ne me dira rien jusqu'à l'exécution publique des James.
On arrive dans les alentours de la résidence des James. Je regarde Levi avant de sortir du convoi. Je lui murmure à l'oreille :
— Fais attention à toi. Je veux te voir en vie.
Il hoche la tête et embrasse mon front avant de retrouver ses hommes. On résume l'attaque :
Mikasa, Giorno et leurs hommes vérifient que les alliés des James ne nous ont pas tendus de pièges.
Jon, Levi et leurs hommes foncent vers les lieutenants, à la quête de Wham et Kars, dans le but de se faire choper de manière faussement inopinée.
Erwin, moi et nos hommes faisons comme Levi et Jon, la défaite programmée en moins.
Hanji prépare les armes et soignent les blessés avec son équipe.
Levi détruit la porte du portail d'un coup de pied retourné. On lance l'assaut. L'ennemi est déjà en formation. J'ordonne à mes hommes de se placer en formation d'attaque.
On va pas les épargner ces chiens.
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Levi, un peu plus tard.
Relation avec (T/p) : Hitting hard...
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Je monte à l'étage et tombe nez à nez avec un mec, qui n'est absolument ni Kars, ni Wham. On est sur une mezzanine. Je peux très bien sauter au rez-de-chaussée si besoin. Mais si je saute, il me suit clairement. Je reste méfiant. Ça crève les yeux que c'est pas une chienne, mais il n'est pas très fort. J'ai même pas le temps de respirer qu'il m'attaque déjà à mains nues.
Ah c'est comme ça... Je vais te broyer.
Je riposte à chacun de ses coups. Le combat est acharné. J'ai l'arcade sourcilière ouverte pendant que l'autre a le nez tordu. J'essuie le sang sur mon visage et m'éloigne. Jon me parle :
— Bats en retraite Levi ! C'est pas des lieutenants eux !
— Et ils sont où les lieutenants ?
— J'en sais rien. Tout ce que je peux te dire, c'est que Wham, Kars et la famille James n'est pas là. Ils ont balancé leurs alliés à la place.
— Tous leurs alliés ?
— Une grosse partie en tout cas.
— D'accord. On peut les gérer.
— Toi oui. Mais nos hommes ils assument pas trop.
— Tch. On bat en retraite ?
— Retrouve-moi à l'entrée.
Je souffle et fixe mon ennemi. Je dégaine mon bâton télescopique. Il sourit et sort des couteaux. Je mets un coup dans le mur, qui se fissure.
Ça lui montre que je suis une menace à éliminer de suite. Il va me sauter dessus dans peu de temps.
Il m'attaque. J'en profite pour plonger au rez-de-chaussée. Il me poursuit, comme prévu. Je fais une roulade pour amortir ma chute et m'écarte. Il tombe au sol. Je lui mets un coup de barre en pleine nuque. Ça lui brise le cou. Il ne se relève pas. Je regarde Jon, qui me lance des bombes à placer. Je les dispose partout dans la résidence. Je croise (T/p) en train de diriger nos hommes d'une main de maître. Elle me voit et sourit. Je lui fais un clin d'œil et place toutes les bombes que j'ai. Je vais vers elle. Je vois ma belle-mère dans un coin. Je plisse les yeux. Je couvre (T/p). Ma belle-mère ricane et part. Je la surveille du regard. Je vois un truc dans sa main.
Une télécommande. La même que celle qui sert à allumer les bombes.
J'écarquille les yeux et attrape la première arme à feu que je trouve. Je tire sur la grande folle qui me sert de belle-mère. Elle lâche la télécommande, la main complètement trouée. Je vais la voir. Je lui attrape le cou et la plaque contre le mur.
— C'est quoi ton problème à toi ?! Grogné-je.
— Attirer ton attention pour mieux me venger...
Je fronce les sourcils. J'entends un sifflement horrible. Les fenêtres pètent. Ma belle-mère sourit et me pointe (T/p). Je la regarde et vois le lustre sur le point de lui tomber dessus.
Ils nous ont tendu un piège. Un piège foireux de débutant mais quand même.
— Va la chercher si tu tiens tant à elle Levi ! Rit l'autre folle.
— Plutôt crever.
J'attrape la femme que je hais et la balance sur le lustre le plus fort possible. Ça dévie sa trajectoire et laisse quelques secondes à ma go pour s'écarter.
Ce qu'elle fait.
Ma belle-mère s'écroule au sol. Je la regarde agoniser. Je vois l'ennemi venir.
Si l'ennemi lui tire dessus, je pourrai l'accuser de l'avoir tué. Ainsi, je serai en paix.
Je vais vite la voir. Elle a les os brisés et sûrement une hémorragie interne.
Mais honnêtement, je m'en fous de son état. Elle n'a jamais été utile, elle me dégoûte et en plus, elle a tenté de tuer celle que j'aime. Donc qu'elle crève.
Elle arrive même pas à me regarder. Elle a du verre planté de partout dans le corps. J'entends des coups de feu. Je regarde ce qu'il se passe.
Elle a deux balles en pleine tête.
Je fronce les sourcils et voit ma petite-amie, un pistolet fumant dans les mains.
— Pas la peine d'analyser son état Levi. Elle allait finir par crever dans tous les cas, assure (T/p).
Je me relève et essuie les bouts de verre sur moi.
— T'as utilisé une arme ennemie non ? Espéré-je.
— Bien évidemment. Ils auront sa mort sur le dos si on retrouve son cadavre. Par contre...on doit allumer les bombes avec le lance-flamme, comme ta belle-mère avait la seule télécommande et que tu l'as pété.
Je hoche la tête. Elle dégaine son lance-flammes ridiculement petit et soupire.
Elle connaît les risques. Elle sait que ses chances de survie sont infimes si elle le fait.
Je pose ma main sur son épaule. Elle me regarde. Je lui caresse la joue. Tous les autres débarrassent le plancher. Il n'y a plus qu'elle et moi dans la résidence.
— Oublie pas que tu n'es pas seule princesse.
— Clochard...
Ce surnom gâche tout capital mignonnerie à chaque fois.
— Je suis avec toi. On a peut-être une solution pour t'éviter le pire.
— Tu vas pas essayer de m'arrêter ?
— J'y arriverai pas. Je préfère t'accompagner dans ta connerie que de culpabiliser pour ne pas t'avoir assommé avant que tu ne la fasses.
Elle hausse un sourcil mais accepte. Je lui explique mon plan :
— Prends un habit, déchire le de sorte à ce que ça fasse un long fil et trempe le dans de l'huile. Il doit y avoir un bon réservoir dans ton lance-flammes.
Elle vérifie.
— Ensuite, si tu n'as plus de quoi faire une flamme avec ton arme, tire sur le vêtement de près avec un revolver. La chaleur qui échappe fera son boulot. Ensuite cours pour ta vie. Enfin, je te choperai et je fuirai comme je peux.
— Hm... Faisons ça.
Elle espère vraiment pouvoir tous nous sauver de la déflagration. Mais elle a bien dû voir que le t-shirt va pas mettre 25 minutes à brûler. Et elle sait très bien que je vais la mettre avant moi, pour qu'elle ait une chance de survie sans brûlures.
Je retire mon t-shirt et la laisse le couper avec un couteau. J'envoie un message à Gio, rapidement.
À Giorno :
Je vais fuir l'explosion avec ta sœur
Si je suis trop lent, je la sauverai des flammes
Empêche la de me rejoindre à tout prix
Surtout, fais comme si je ne t'avais rien dit
De Giorno :
Mais t'as un plan pour échapper aux flammes ?
À Giorno :
Pas essentiellement
Mais avec l'adrénaline, un plan particulièrement dangereux me viendra en tête et je pourrai certainement pas l'exécuter si (T/p) est avec moi
De Giorno :
Okay
On trempe le t-shirt dans l'huile du lance-flammes. Je le relie à une bombe. On teste d'abord le lance-flammes, qui ne fonctionne plus. Je tire sur le tissu et attrape (T/p). Je pars en courant.
Faut que je fasse vite. Je dois au moins pouvoir la balancer dans un pickup. Je pourrai pas suivre et survivre sinon.
Je vois le portail. Tout le monde me fait signe d'accélérer. Je fais ce que je peux et leur fais signe de démarrer. Ils le font.
Ils savent très bien qu'ils n'ont pas le choix s'ils veulent pas crever, asphyxiés par la fumée qui monte.
J'accélère encore. Gio me tend la main.
— Accélère Levi !! Tu peux le faire ! Encourage-t-il.
Non je pourrai pas. Faut pas rêver non plus. Si vous vous arrêtez pour moi, vous vous prendrez toute la merde. Je cours pas plus vite qu'une voiture mec. Je dois au moins la sauver elle.
Je lui lance sa sœur dessus. Il l'attrape de justesse. Il me lance un regard inquiet. Je hoche la tête et ralentis, un plan complètement dingue en tête. (T/p) est complètement sous le choc. Je la regarde et sourit en coin.
Désolé Chaton. Mais tu continueras sans moi pendant un petit moment.
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