Chapitre 12 : Guerre...
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Levi, chez les (T/n).
Relation avec (T/p) : Protection and action.
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On nous présente notre nouvelle voiture. Elle est remplie d'armes bien cachées. Elle a pas les vitres teintées mais elle est définitivement blindée contrairement à l'ancienne, qui a pris bien trop cher lors de la course-poursuite. Je vois les couteaux familiaux dans le coffre ainsi qu'un fusil d'assaut dans un compartiment caché du coffre.
Je crois que c'est l'arme familiale chez les (T/n).
La Belle prend des affaires chez elle et dépose tout dans le coffre. Je la suis, histoire de voir toute sa famille. En plus de Gio et Jon, en train de discuter dans un couloir, je vois deux jeunes filles, en train de nous fixer (T/p) et moi. L'héritière va les voir et les serre dans ses bras en souriant. Elles se parlent, renouent. Je retiens que les infos importantes.
Ma petite amie est la troisième dans une famille de 5 enfants : Giorno, Johnathan, (T/p), Holy et Suzie.
Je croise les bras et attends que ça se passe, contre le mur. (T/p) me les présente. Je les salue et essaie de ne pas être trop agressif. Elles me jaugent clairement. J'en vois une qui a l'air satisfaite, l'autre est toujours méfiante. (T/p) revient vers moi.
— On y va Levi ?
— Okay.
On repart à la voiture. La mère (T/n) me donne les clés en souriant grandement :
— Soyez prudents ! On commence à avoir des ennemis comme les gens ont réalisé que l'alliance n'était ni une blague, ni vouée à l'échec. Ne vous laissez pas amadouer par vos collègues en classe. Surtout les James, ils sont vicieux et indignes. Ils ne méritent même pas de faire partie du monde de l'ombre.
Elle marmonne quelques insultes contre eux.
Et moi qui comptait me faire du fric... Si l'alliance s'en charge, je devrai rendre ce que Jon m'a payé.
On hume. La princesse embrasse sa mère et lui parle un peu. Je suis le prochain. La mère (T/n) m'appelle à l'écart, les bras croisés. Je l'écoute en allumant une cigarette :
— Bon Levi. Tu as su prouver ta valeur lors de ces derniers mois, que ce soit en tant qu'allié ou en tant qu'homme, en la laissant aller à son rythme avec toi. Néanmoins, il y a une dernière chose dont tu as besoin pour que notre famille ait une confiance en toi et la tienne.
— Et c'est quoi cette chose ?
— La tête des James sur un pic avant la fin du contrat de liaison entre les Ackerman et les (T/n).
— Ah. Ils sont dangereux à ce point ?
— Ils sont doués. Très doués. Seuls les Ackerman peuvent leur tenir tête, physiquement parlant. De plus, il ne cherche pas vraiment la gloire, la puissance. Ils veulent juste semer la pagaille dans le monde l'ombre comme (T/p) a rejeté leur fils.
— Et les négociations n'ont pas marché.
— Ils ne sont dans le business que depuis 3 ans. Ils ne savent pas négocier donc ils ne négocient pas. Ils préfèrent « s'imposer ».
— Je vois.
— Sauf qu'ils commencent à avoir de l'impact, malgré cette faiblesse. Le fait qu'ils ne soient que des nouveaux attirent ceux qui viennent de s'enrôler dans les clans et certaines petites familles mafieuse. Ils s'amusent à semer la zizanie dans les familles mafieuses influentes en les infiltrant et faisant se rebeller les nouveaux encore un peu fragiles.
— Okay...
— Alors il faut qu'on tue tous les James. Ce sont eux la tête du groupe.
— On fera ça comme il faut.
Elle sourit :
— Ta mère doit être fière de toi, crois-moi. Tu n'es pas devenu comme ton père.
Je hausse les sourcils.
Tant d'affection dans ses paroles... Elle m'aime bien on dirait.
— J'allais clairement pas devenir un connard comme lui, marmonné-je en soufflant la fumée de ma cigarette.
Elle hoche la tête et me laisse rejoindre (T/p) dans la vago. Je vais place passager puis on part.
— Tu m'appelles pas « clochard » quand on est en famille, commenté-je.
— Quoi ? Ça te gêne ?
— Non au contraire. Ça me fait plaisir. Tu veux pas leur donner une sale vision de moi.
— Eh j'ai mis un mois à comprendre que les Ackerman n'étaient pas forcément des fils de chien sans cervelle. Et encore, on est littéralement H24 ensemble. Donc imagine combien de temps ça va prendre de changer leur mentalité pour eux ?
— Je vois le genre. Merci en tout cas.
— T'en fais pas. Tu ne m'appelles pas « Princesse » chez toi non plus alors...je te devais un peu de respect aussi de mon côté.
Elle sourit. Je prends sa main et la pose sur moi doucement.
— Dis-moi princesse. Tu peux me parler un peu de Jackson ?
— C'est un mec qui a un gros crush sur moi depuis des années. Sa mère voulait que je l'épouse et faire un accord avec ma famille. Mais comme tu peux le voir, on a refusé. Comme sa famille sont des assassins et qu'ils viennent de débarquer dans le monde de l'ombre, ils sont bien rancuniers. Donc ils ont commencé à créer un collectif avec d'autres petits groupes mafieux et à se battre contre les plus gros. Leur arme préférée : la rébellion. Ils vont retourner le cerveau des petits nouveaux qui rejoignent nos rangs et créent d'énormes rebellions.
— Ouais ça je sais. Mais ils sont forts ? Ils sont fourbes ? Ils se battent à la loyale ?
— Jackson t'aurait déjà tué dans ton sommeil s'il n'était pas en public à chaque fois qu'il te voyait dormir en cours.
— Ah.
— Ils sont monstrueux. Je connais pas vraiment leur niveaux mais clairement, faut se méfier d'eux. Entre ta famille et la leur, les règles de vie mafieuses ne les empêchent pas d'agir.
— Tch.
— Je sais je sais. Ça les rend dangereux. Ils ont pas peur de crever mais...ils auront pas peur de te tuer sans même essayer de camoufler l'affaire. Ils vont pas chercher à négocier ou trouver un terrain d'entente. Ils ont la rage et le seul moyen de les arrêter, c'est les trouer à l'AK 47.
— Je vois. Tu penses que ma famille pourrait s'en occuper ?
— J'ai peur que vous soyez vite submergés. Ils ont beaucoup d'alliés. On est avec vous pour faire un plan d'attaque mais il nous faudra des hommes. Beaucoup de combattants.
— Ça devrait se faire.
Elle se gare à l'appartement puis me regarde.
— Rassemble des membres de ta famille, je vais faire un plan avec mes frères, demande (T/p). Ce sera mieux pour agir.
— Et nos pères ?
— Vaut mieux les laisser en dehors de tout ça. On va faire ça nous mêmes.
On sort tous les deux. Elle prend son sac à l'arrière. Je l'attrape par la taille et la colle à moi. Elle sursaute puis sourit. Elle passe sa main sur mon torse, tout en douceur et sensualité. Je pose mon front sur le sien.
— Tu seras prudent...? Murmure ma Belle.
— Ouais...
Je m'appuie contre la voiture. Elle m'embrasse la joue et se repose contre moi. Je vois quelqu'un nous regarder dans la rue à côté. Je le fixe et plisse les yeux. Je fais signe à (T/p) de rentrer. Elle hoche la tête, laisse une trace de rouge à lèvres sur mon cou et part vite. Je fais signe à celui qui me fixe de s'approcher. C'est Jackson, une arme en main. Je sors mon bâton télescopique et le toise.
— Tu veux quoi toi ? Tu viens nous espionner comme ça..., me méfié-je.
— Rien de mauvais t'en fais pas. Je voulais juste te parler.
Je l'arrête à deux mètres de moi. Il hausse un sourcil. La pointe de mon bâton lui frôle le nez.
— Parle alors. Je t'écoute.
— Je voulais juste savoir comment tu avais rencontré (T/p).
— Une amie en commun.
— Et ensuite ? Tu l'aimes ?
— T'as pas besoin de le savoir. Si tu veux tester ma fidélité, va tester plus loin. T'auras pas de quoi m'enfoncer ici.
— T'as pas à être si agressif...
— Et t'as pas à venir dans notre vie privée, encore moins armé. Donc si t'as fini, casse-toi.
Il recule doucement, les mains levés.
Je dois le pousser à m'attaquer. Ça prouvera que je suis pas prêt d'abandonner. Mais pour ça, je dois lui donner une ouverture.
Je me retourne légèrement. Je l'entends sortir quelque chose de sa poche. Je me tourne face à lui et esquive son coup de couteau de peu. Je l'attrape par la lame et riposte avec un coup de batte en acier. Il tombe au sol. Je le regarde mal, la main en sang. Il me regarde tout aussi mal, la main sur la tête. Je vois clairement dans son regard qu'il vient de me déclarer la guerre. Je lui fais signe de partir.
— Ta guerre, on la fera selon les règles. Ose sortir du protocole et tu vas le regretter, annoncé-je.
Il ricane :
— Tu crois vraiment qu'on va respecter votre petit protocole de merde ? On en a pas besoin et jamais je ne le respecterai. On se battra comme des bêtes.
— Alors je te détruirai comme il se doit et tes organes finiront au marché noir.
— Essaie. T'as déjà perdu des hommes, c'est pas un simple héritier qui va me battre.
Il part. Je le fixe.
J'ai pas d'armes à feu pour le tuer. Et le rouer de coups de barre en public me mettrait dans la merde.
J'attends qu'il disparaisse pour monter chez moi. (T/p) m'attend avec la trousse de secours. Elle s'occupe de ma main avant même de me parler. Je la laisse faire.
— Pourquoi t'as pas retenu le couteau avec ta barre ? Tu te blesses pour rien..., désespère ma copine.
— Il allait pas comprendre que j'étais prêt à tout si je me protégeais. Il a juste la haine. Il veut se battre comme un sauvage. Alors je lui donnerai de la sauvagerie digne des plus grands quartiers chauds du monde.
— T'as grandi dans les rues en plus d'être un héritier ?
— Ah oui c'est clairement pas mon père qui m'a appris à me battre.
Elle sourit légèrement et m'en colle une grosse. J'ai même pas le temps de m'éloigner. Elle m'a pris de court. Madame m'attrape par le col et me tire vers elle. Elle me tue du regard en me menaçant :
— Arrêtez vos concours de bite à la noix où je vous les découpe à tous les deux. Okay il est jaloux, okay t'as des choses à défendre. Mais ne va pas te découper la main pour te donner raison ou je te découperai chacun de tes membres. Tu vas me tuer cette famille et m'écouter quand je te dirai à toi et tes hommes d'attaquer. Jusque-là, ne fais rien.
— T'es sûre de toi ?
— Bien évidemment. Je suis avant tout le cerveau de l'alliance. Je te faire un plan. Toi, tu es les bras de l'alliance. Tu exécutes le plan avec les moyens que tu as. Appelle tes cousins, tes hommes de confiance et préviens ton daron qu'on mène une attaque contre les James et leurs potes. Dis lui de gérer la rébellion probable chez toi, parce que tu ne pourras pas le faire.
— Hm.
— Dis lui de ne rien dire à ta belle-mère. Elle est suspecte.
— Elle va poucave direct. Ça sert à rien de lui dire quoi que ce soit.
— ...Je comprends toujours pas pourquoi il l'a épousé.
— Son cul, sa chatte, ses seins, ses lèvres et le fait qu'elle soit docile face à lui. Il pourrait l'enculer à sec qu'elle supporterait et qu'elle utiliserait son propre sang comme lubrifiant.
— ...Pas sexy comme image.
— Véritable comme explication.
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(T/p), avec Levi dans la salle de bain.
Relation avec Levi : Choix du tatouage.
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Il se déshabille et me rejoint dans la baignoire, un gant protégeant ses bandages. Je le regarde et m'appuie contre lui. Je ferme les yeux et me laisse bercer par la musique et le récit de l'altercation entre Levi et Jackson. Je n'ai vu que le moment du combat, où Levi a chopé la lame. Mais je ne pensais pas que Jackson avait une telle haine au point de pousser Levi à être aux aguets. Levi n'a pas peur que son ennemi le colle habituellement. Il a une confiance aveugle en sa force et sa capacité à tout éviter. Mais là... Il ne pouvait même pas s'approcher.
Ça me fait peur d'un côté. Si mon mec se méfie, alors je dois rester enfermée pour être un peu en sécurité.
De l'autre côté, c'est normal qu'il se méfie. Les James ont causé une rébellion chez les Ackerman. Levi doit pas pouvoir tenir longtemps sans le tuer.
Je tiens la main du Ackerman en silence. Il a fini son histoire, j'ai simplement hoché la tête pour dire « j'ai écouté laisse moi ». Il souffle du nez et ne dit plus rien. Seule la musique anime le moment. Ses douces caresses dans mon cou me détendent. Il pose sa tête contre la mienne.
— T'as confiance en moi ? M'interroge-t-il.
— Bien évidemment. Je t'aurais pas laissé me toucher comme ça sinon.
— T'as confiance en notre alliance ?
— J'ai le choix ?
— Non.
— Alors oui. Mais pourquoi tu me demandes tout ça ? On va déjà se battre tous les deux contre les James et leurs alliés.
— C'est surtout que tout va se jouer dans les deux prochaines semaines. Ma cousine doit m'appeler et me dire si la rébellion est calmée. Si elle est calmée, on aura pas trop de mal à survivre pendant ces deux semaines. Mais s'ils ont vraiment foutu la merde... Ça va finir en bain de sang.
Il regarde sa main blessée et retire le bandage. Je lui en empêche.
— Levi.
— Il prend l'eau. Ça sert à rien. Faudra me le refaire dans tous les cas.
— Pff.
Il l'enlève. Sa main est toujours bien enflée. Mais il n'a plus l'air de saigner et de souffrir. J'embrasse doucement sa blessure. Il glisse son autre main entre mes jambes. Je souris et me colle à lui, n'attendant que ses doigts en moi.
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