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(T/p), à l'université.
Relation avec Levi : Réservation chez le tatoueur.
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Je suis assise face à Levi. Je sens la présence de mon frère derrière moi. Levi le fixe depuis 10 minutes.

Une des plus longues batailles de regard que je n'ai jamais vu c'est juste incroyable.

Gio entame une conversation :

— Tu cèdes pas si facilement toi...

— Faudra me crever les yeux pour ça, répond Levi.

Gio ricane.

— Je t'aime bien toi... Tu te laisses pas marcher sur les pieds.

— Bah non. Pas que ça à faire.

Je souris en coin.

Y'a que pour moi qu'il cède~

J'embrasse la main de Levi et mets la tête entre mes bras sur la table. Je tiens la main de mon mec et les laisse se battre.

Levi s'entend mieux avec Giorno qu'avec Johnathan on dirait...

Giorno pose ses mains sur mes épaules. Je le regarde, les sourcils froncés. Il regarde toujours Levi, un sourire mauvais collé au visage. Je plisse les yeux.

Il a prévu un sale coup. Il fait baisser sa garde à Levi en le complimentant. Il me tient pour pas que j'empêche le plan de se dérouler. Jon doit pas être loin. Ou alors il y a quelqu'un de mèche dans la salle.

Je regarde de partout, sans lâcher la main de mon Levi. Je vois Jon dans un coin, en train de sociabiliser avec Johan et Jake.

Hein. POURQUOI IL FAIT ÇA ?!

J'essaie de bouger mais Gio me retient. Je le mords. Il bronche pas.

Il sait que je lui arracherai pas la peau. Il s'en fout d'être blessé. Donc ça veut dire que ma présence est VRAIMENT un problème pour l'exécution de leur plan.

Je serre les dents. Je ne peux pas savoir si je suis dans l'angle mort de Levi, comme il fixe Gio. Je ne peux que prier pour que ce qu'il va se prendre soit pas trop douloureux. J'écris sur la main de Levi, lettre par lettre.

S O I S.S U R.T E S.G A R D E S.

Il me fait un pouce en l'air. Je souffle et ferme les yeux.

Il n'aura rien de grave s'il se méfie...

J'entends quelqu'un s'approcher. J'ouvre les yeux. Jon est venu vers nous. Je laisse la main de Levi pour qu'il puisse complètement bouger. Je toise mes deux grands frères. Giorno laisse Levi gagner la bataille de regard. Levi ferme les yeux. Jon fait un mouvement de tête. Johan balance un livre bien trop gros pour être légal sur Levi. Levi ouvre les yeux et penche la tête.

Le livre le frôle. Il a une petite égratignure sur le bout du nez mais rien de fou.

Le livre arrive plus loin dans la salle. Jon et Gio se regardent et hochent la tête. Levi lève les yeux.

— Y'avait mieux pour me tester quand même, soupire Levi.

— Ouais on sait. Mais on a entendu dire que Johan avait une vengeance à prendre sur toi alors on lui a donné une petite opportunité, répond Jon.

— Toute petite. S'il avait lancé un livre plus fin plus fort, sans grogner et plus rapidement, tu n'aurais pas pu esquiver et la scène aurait été incroyable, ajouté-je.

— Si vous le dites.

Gio ne dit rien. Il fixe un mec en train de sortir de la salle puis sourit en coin. Jon se fait un facepalm avant de laisser Gio poursuivre sa touche. Il nous salue avant de partir. Levi soupire :

— Ils me cherchent ou ils font ça à tout le monde ?

— Ils font ça à tous les gars qui pourraient potentiellement faire partie de ma vie.

— Ça te fait pas chier un peu ?

— Ce sont mes frères. Ils font ça pour me protéger et je pourrai jamais les arrêter, même avec le plus grand des plans.

— Donc tu fais avec.

— Donc je vais me servir de la libido infinie de Gio et la cruauté et de Jon pour avoir ce que je veux.

— Eh bien... Ça c'est des relations fraternelles.

— Eh ! Ils se servent de moi pour avoir ce qu'ils veulent, je fais de même avec eux. Si je dois prostituer Gio sans même qu'il le sache, je le ferai avec plaisir.

— Ah.

Je le vois frissonner légèrement. Je souris en coin et caresse sa main.

— Y'a que toi que je garde hors de tout ça, précisé-je.

— Je suis ton soldat personnel.

— Mon chef d'armée plutôt. Le mec qui défoncent des voitures en un coup de bâton télescopique et qui lance des couteaux à une vitesse folle...

— Oh c'était pas grand chose ça.

— J'ai hâte de te voir à l'œuvre alors... En costume trois pièces, un bazooka à la main.

Je pose ma main sur son bras en souriant.

— Si mes frères te testent autant, c'est pas méchant. T'as juste besoin de savoir ça, conclus-je.

— Okay, je m'y ferai. Si on doit se battre tous ensemble, vaut mieux que je m'entende avec eux.

— Exactement.

Je souris un peu plus. Il se penche vers moi pour m'embrasser. Je me rapproche de lui pour le laisser faire.

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Levi, dans la voiture avec Jon.
Relation avec (T/p) : Choix du tatouage.
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Je sors une cigarette et la mets entre mes lèvres. Jon m'en prend une. Je lui lance mon briquet quand j'ai fini avec. L'héritière (T/n) téléphone dehors. Jon me regarde en ouvrant une fenêtre.

On va finir dans un aquarium de fumée, fenêtre ou non.

Je le fixe. Il me rend mon briquet.

— Dis-moi Levi. T'as combattu quels grands groupes ?

— Tu te souviens du gang qui se faisait appeler les « Titans » ?

— Ce qui ont mystérieusement disparu ?

— Ils sont enterrés sous des décharges depuis des années.

— Sérieusement ?

— Ouais. On a fait le nettoyage avec quelques membres de la famille.

— Je vois... Pas mal. Mais c'était qu'un groupe débutant. C'est pas grand chose.

— Si ça peut te rassurer, toutes les alliances qu'on a fait ont été une réussite sans nom. Jamais un échec.

— Et seuls ?

— On est surtout dans la protection et dans les commandes des autres mafias qui ont pas envie de se salir les mains.

— Vous faites le sale boulot quoi.

— On le fait à la perfection surtout. Il ne s'agit pas d'un vieil assassinat comme les autres mafias font. C'est tout une technique, tout une manière de faire passer la mort d'un baron de la drogue pour accidentelle.

— Ça m'a l'air compliqué tout ça.

— Si tu étais bien plus vigilant, tu aurais vu qu'à tous les galas, c'est nous qui nous chargeons de la sécurité des mafieux. Seuls nous avons le droit d'être armés pendant les ventes aux enchères. Tu n'imagines même pas le nombre d'attaques qu'il y a eu qui auraient dû finir en bain de sang si on se tournait les pouces.

— Je vois je vois... On peut vous faire confiance sur l'exécution des attaques qu'on veut mener donc.

— Si on est alliés ouais.

— Parfait.

Il souffle sa fumée et me regarde droit dans les yeux.

— Justement, en parlant d'exécution... Il y a une famille dont je me méfie tout particulièrement, avoue Jon.

Je hausse un sourcil. Il me montre une photo d'un mec que j'ai vu il n'y a pas si longtemps en cours.

— Cette famille, c'est les James. C'est une famille d'assassins qui gagne en notoriété. Ils sont en train de monter une armada contre notre alliance.

— Pourquoi ?

— Ils voulaient caser leur fils Jackson avec ma petite sœur. Mais t'as vu ma mère, elle est pas du style à donner sa fille à n'importe quel fils de pute qui veut bien supporter (T/p).

— Je vois. Tu penses qu'ils en ont après ta sœur ?

— Jackson c'est certain qu'il faut être méfiant. Je l'ai vu vous suivre pendant que vous arriviez ici. (T/p) a l'air de le connaître. Elle ne dit pas de mal de lui, mais pas du bien non plus. Je la connais assez pour savoir qu'elle a prévu un plan au cas où il retente une approche à caractère sexuelle sur elle. Mais...

— Il pourrait la surprendre.

— Il a pas peur de se faire griller par les condés. Donc s'il doit la violer à mort en pleine journée sur une table de la salle à manger de l'école, il le fera. Surtout que de l'autre côté, toi t'auras toute sa famille au cul pour te déconcentrer et te crever avec douleur.

— Je dois m'occuper de toute sa famille et vite.

— Voilà. Mais ne dis pas ça à (T/p).

— Pourquoi ? C'est quand même la principale concernée.

— Elle voudra régler la chose par elle-même. Mais ça va juste faire empirer les choses car ils vont se servir du personnage qu'elle s'est créée dans votre école pour la coincer.

— Ouais nan on va éviter ça. Mais on peut pas ne rien lui dire. Elle doit être sur ses gardes et surtout être encore plus méfiante envers lui. En plus, si elle le découvre, on va vivre l'enfer sur terre.

— Peut-être, mais la sécurité de ma petite sœur passe avant tout.

— On devrait lui dire mais l'empêcher d'agir.

— Comment tu veux faire ça ?

— Elle voulait se faire tatouer. Quand elle sera en plein dedans, je m'occupe de ton homme.

— Hm. Elle trouverait un moyen de te suivre quand même. Ce que tu devrais faire, si tu tiens à lui dire, c'est la convaincre de ne pas bouger. Joue sur ta relation avec elle, le fait qu'elle te fasse confiance et qu'elle t'ait vu en pleine action.

— Hm. Et je serai payé combien ?

— Tu oses faire payer ton beau-frère ?

— Tu comptes faire couler mon business ?

— Pff. Disons que le temps que tu convainques ma sœur, que tu te lances dans une guerre de famille d'assassins...3 millions que je t'avance maintenant, puis 5 millions quand on les enterrera dans une fosse commune au Brésil ou qu'on aura vendu leurs organes.

— Ça me va. Donne toutes les infos que tu as sur lui.

Il me tend un dossier entier. Je le prends et le range dans mon sac. On se serre la main. Il sourit. On ouvre toutes les portes, pour que la fumée parte un peu. Je reçois un message.

De Mikasa :
Y'a une rébellion dans la branche asiatique notre groupe. Deux mecs ont contesté les ordres. Je me suis chargée d'eux mais du coup, c'est assez tendu. Il faudrait un acte qui nous permettrait de récupérer la confiance de nos hommes et vite.

À Mikasa :
J'ai les choses en main. Je te laisse carte blanche pour les gérer.

De Mikasa :
Pas besoin de ton autorisation pour ça

Je lève les yeux et attends (T/p).

Cette mission tombe bien on dirait...

Elle vient quand la fumée a disparu de la vago et que l'air est un peu plus respirable. On part. Jon ne dit rien à sa sœur, qui a la tête posée sur mes cuisses. Je lui caresse les cheveux. Elle me regarde en souriant.

— Tu parlais à qui au téléphone ? Quémandé-je à la princesse.

— Jackson, tu sais le mec qui voulait que je l'aide à bosser ?

— Ouais je vois... Tu l'aimes bien ?

— Ça va...disons qu'il n'est pas méchant. Mais il est vite fait très chiant. Genre il est tactile. Mais bon, ça se corrige vite ça.

Je hoche la tête.

Il a déjà commencé son travail.

Je joue avec ses lèvres en réfléchissant.

Si à déjà commencé ses affaires, il faudrait qu'il soit chez nous et je l'achèverai en silence. S'ils se rejoignent à la bibliothèque universitaire, faudra que je le prenne à part moi-même. Mais je dois faire ça bien, sans laisser ni trace, ni ADN. Par chance, il fait encore assez froid pour mettre un bonnet, ça empêchera des cheveux de tomber sur son cadavre. Et après tout ça, je m'occupe de sa famille en éparpillant des morceaux de son corps pour les appâter.

Je pose ma main sur le ventre de (T/p). Je la chatouille légèrement.

Pourquoi ? Aucune idée.

Elle rit et se blottit contre moi pour pas alarmer son grand frère. Je la regarde et souris en coin. Je lui murmure à l'oreille :

— Dis... Ton Jackson là. Tu comptes l'inviter à l'appart ?

— Je sais pas. Pourquoi ? T'as des comptes à régler ?

— Disons qu'il m'inspire pas confiance. Du tout.

— Hm... On verra ça après. On récupère notre vago et l'appart avant tout.

J'acquiesce et continue de la titiller de partout. Elle est sensible au niveau des oreilles et de sa mâchoire.

J'aurai de quoi m'amuser ce soir...

Elle me regarde mal, les joues légèrement rougies. J'ai la main tout proche de son téton. Je hausse un sourcil et lui lance un regard malicieux.

Arrête-moi si t'aimes pas. Mais je te connais assez pour savoir que tu serres pas les jambes pour rien.

Je glisse la main sous son haut et remonte tout doucement vers sa poitrine. Elle se mord la lèvre pour pas faire trop de bruit. Elle serre le poing et gigote un peu. Elle sourit et me regarde, l'air taquin. Elle a l'air innocente et démoniaque en même temps. Elle est démoniaque dans le sens où elle sait très bien que je pourrai pas me contenter d'une main sur sa poitrine. Mais innocente dans le sens où elle tourne complètement le dos à l'avant de la voiture et a les joues brulantes d'envie et d'excitation.

Elle va me rendre dingue.