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Chapitre 2

Ca faisait déjà 2 heures que Natsu et Zelef étaient arrivés, tout les invités étaient enfin là, la fête pouvait commencer. Tout était parfait, la soirée avait bien commencé, Natsu et moi nous entendions très bien, et je lui présentais les autres invités avec qui il parlait un peu. Mais au bout d'un certain temps, je remarquai que quelque chose n'allait pas, son attitude avait changé. C'est comme s'il faisait tout pour éviter de parler à qui que ce soit. Mon rêve était-il entrain de se réaliser ? Je ne l'espère vraiment pas. Mais, si ce n'était pas ça, qu'est-ce que ça pouvait être ? Que se passait-t-il ? Mon rêve n'était-il pas un rêve prémonitoire ? Natsu était-il dangereux ? Zelef était-il complice de tout ça ? Me revoilà au point de départ, à me poser des questions par centaines. Mais je ne pouvais les poser à personne d'autre. Pas le choix, il fallait que je lui parle !

- Natsu.

- Oui...?

- Je dois te parler.

- Je t'écoute...

- En privé.

Il me suivit silencieusement durant quelques minutes à travers l'immense couloir du premier étage du grand manoir dans lequel je vivais. Au bout de quelques minutes, je finis enfin par ouvrir une porte, celle de la chambre où dormaient mes parents quand j'étais petite, j'étais attachée à cette pièce, c'était là que j'avais parlé à ma mère pour la dernière fois, elle était décédée ici même, sur ce lit à baldaquin que je regardais toujours avec autant de nostalgie et de tristesse.

- Tu voulais ?

Je ne répondis pas tout de suite, je me remémorais les derniers instants passés en la compagnie de ma mère.

- Si tu ne veux plus me dire quoi que ce soit, je sors.

Je resta silencieuse un moment encore, et Natsu, exaspéré, commença à se tourner et à traverser la pièce. Lorsqu'il ouvrit la porte de la pièce, je me décida enfin à parler.

- C'est ici.

- Quoi ?

- C'est ici même, sur ce lit que ma mère est morte.

- Désolé pour toi.

- Ce n'est rien.

- Pourquoi m'avoir amené ici ?

- Pour être tranquilles.

- Du coup, tu voulais ?

- Tu vas vraiment tous les tuer ?

- Comment tu...

- J'ai fait un rêve prémonitoire.

- Je n'ai pas le choix, sinon ils le tueront.

- Tuer qui ?

- Mon ami.

- Tu sais qui sont ces gens ?

- Si je le savais, je ne tuerais personne !

- Alors c'est inévitable, n'est-ce pas ?

- Je suis censé te laisser la vie sauve pour que tu enquêtes sur qui ils sont, c'est ce que leur messager m'a demander de faire.

- Leur messager ?

- Oui.

- A quoi ressemble-t-il ?

- Je ne sais pas, je n'ai pas vu son visage, il portait un masque et une capuche.

- Je vois...

- Désolé de devoir te faire subir ça.

- Ne t'inquiète pas, je ferai pareil à ta place.

- C'est vrai ?

- Non. Mais fais donc ce que tu as à faire, ensuite, je t'aiderais pour ton ami.

- Vraiment ?

- Tu as ma parole.

- Nan mais je veux dire, me laisser tuer tes amis ?

- Ce ne sont qu'une bande d'hypocrites, ils ne sont là que par intérêt.

- Mais tu n'as pas de vrais amis ?

- Si, mais ils n'étaient pas dispos pour ce soir, et heureusement d'ailleurs.

- Je vois... Désolé Lucy...

- Ce n'est rien, fais ce que tu as à faire. Tout ira bien.

- Mais !-

- Natsu ! Fais ce que je te dis !

- Lucy...

- Tu veux protéger ton ami non ?!

- Oui...

- Dans ce cas fait ce que tu as à faire !

- Oui, je veux le protéger ! Mais pas de cette manière !

- Fais-le ou je le ferai à ta place !

- Je suis censé utiliser ma magie pour les tuer !

- Tu es un mage de quoi ?

- De feu...

- Très bien, sors de la maison, je vais brûler des objet mécaniques avec un briquet.

- Lucy...!

- Va sauver ton ami !

- Quand tout sera terminé, j'aimerais qu'on soient amis.

- Si tu veux, maintenant, part.

- Merci Lucy ! dit-il en partant à toutes jambes

Je laissai Natsu se faufiler entre les invités, ayant échangé nos numéros de téléphone au préalable, une fois à l'extérieur de la maison, Natsu m'envoya un message pour me prévenir. Je déclenchai l'alarme incendie et et mis le feu à plusieurs appareils électro-ménagers de la cuisine. Et c'est là que vous allez sûrement commencer à vous demandez pourquoi je n'avais pas peur pour ma vie ? J'ai tort ? Et bien... La raison est simple, la personne retenant l'ami de Natsu et otage a demandé à ce dernier de me laisser la vie sauve, ce qui veut dire qu'il me voulait vivante. Il me fallait donc tout miser sur le fait que cette personne enverrait quelqu'un pour me sauver. Cependant, je m'évanouie quelques secondes plus tard, par manque d'oxygène, et lorsque je me réveillai enfin, j'étais étendue au sol, sur la pelouse, en face de ma maison. En ouvrant les yeux, je remarquai que j'étais entourée de pompiers et de médecins.

- Mademoiselle ! Vous m'entendez ?

- Je ne comprends pas...

- Quoi donc ?

- L'alarme, j'étais dans la salle de receptions avec les autres, et maintenant je suis dehors...

- Un de vos voisins nous à appelé, il à aussi affirmer avoir aperçu quelqu'un, un homme cagoulé apparemment, entrer, et ressortir aussitôt, en vous déposant dans l'herbe.

- Les autres vont bien ? demandais-je en toute connaissance de la réponse

- Ils sont tous morts, toutes mes condoléances...

- Je vois... Vous auriez un téléphone, il faut que je prévienne leurs familles...

- Euh... Oui, bien sûr. Tenez.

- Je m'éloignai, à l'abri des regards indiscrets et composai le numéro de téléphone de la femme de Zeref, Mavis.

- "Oui, allô ?"

- Mavis... C'est moi, Lucy. Ecoute... Il y a eu un grave incendie pendant la fête et Zeref est décédé, toutes mes condoléances...

- "Oh mon dieu !..."

- Désolée...

- "Et Natsu, le petit frère de Zeref ? Il va bien ?"

- On ne l'a pas retrouvé, il est sûrement parti avant la fin de la fête pour X ou X raison. Je vais partir à sa recherche, ne t'en fais pas.

- "Merci Lucy !..."

- C'est normal. Je te promet de le ramener sain et sauf.

Mavis raccrocha et je posai le téléphone sur le sol avant de partir en courant. Au bout de 20 minutes de sprint intense, j'arrivai en face d'un petite maison, je toquai et quelqu'un ouvrit.

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