Chapitre 41 - Des tableaux bien bavards (1/2)
Lundi 2 Février 1998 :
Je reconnus immédiatement le propriétaire de la voix qui venait de s'élever dans le bureau que je savais vide. Pendant un bref instant, mon cerveau eut un moment de flottement, comme si l'on venait brutalement de le court-circuiter. Car ledit propriétaire était, aux dernières nouvelles, décédé.
Instinctivement, je me retournai, m'attendant presqu'à me retrouver face à sa silhouette et son visage souriant. Évidemment, il n'en fut rien et la part rationnelle de mon cerveau reprenant le dessus me guida automatiquement vers la véritable origine du bruit.
-Dumbledore, soufflai-je lorsque mes yeux tombèrent sur un magnifique tableau, dont le cadre doré recelait de riches symboles et gravures.
L'ancien directeur de Poudlard m'adressa un sourire serein et le coup de pinceau qui s'était appliqué à le représenter était si fin et élégant que l'on aurait presque tendance à oublier qu'il s'agissait de ce fait d'une simple peinture ensorcelée. Mon cœur se serra et ce fut la première fois que la présence du sorcier vint à me manquer, depuis que j'avais appris sa disparition.
Je tâchai de lui rendre son sourire mais le mien devait plus ressembler à une grimace tendue, tant mon esprit était bien incapable pour le moment de jouer la carte de la sérénité.
Dumbledore, sans abandonner son faciès calme, me fit remarquer, d'une voix tout aussi posée que l'attitude dépeinte à travers le tableau :
-Vous paraissez tourmentée, Elladora.
Je réprimai un rire amer, ayant bien trop de respect envers l'ancien directeur pour me permettre une marque d'ironie. A la place, je me rabattis sur un bref hochement de tête, reconnaissant que, même réduit à un simple tableau parmi les dizaines d'autres qui décoraient un pan entier du mur de la pièce circulaire, le vieil homme restait parfaitement lucide. Les autres directeurs écoutaient la conversation, soit sans s'en cacher, soit en feignant de somnoler mais en tendant tout de même l'oreille. Leur présence me mettait un peu mal à l'aise mais je me concentrai sur la silhouette familière de Dumbledore pour lui répondre, d'un ton que je voulais léger, mais qui, en réalité, ne l'était pas du tout :
-Comment ne pas l'être avec tout ce qu'il se passe ?
Je préférai esquiver la question, ne sachant pas exactement ce que savait le sorcier à mon sujet et ne souhaitant pas me lancer dans des explications tortueuses qui me réduiraient à ressasser encore et encore de durs souvenirs que je souhaitais enterrer au plus profond de moi. L'ancien directeur remit ses lunettes en forme de demi-lune en place avant de dire, d'une voix que j'accueillis avec un certain soulagement, comme si ce simple timbre qui, bien qu'un brin malicieux, était rempli de sagesse, pouvait à lui seul résoudre mes problèmes - et bien plus encore :
-Bientôt, tout sera derrière nous.
Sa voix paraissait si confiante et son attitude si calme, totalement en décalage par rapport au sombre avenir qui se profilait à l'horizon, que, pendant un bref instant, je me demandai s'il connaissait l'issu de ce chapitre terrifiant dans lequel notre monde était plongé. Bien que cela me parut stupide à l'instant où j'ouvris la bouche, je ne pus m'empêcher de demander :
-Comment ça va se terminer ? Je veux dire, tout ça ?
Le vieil homme rit légèrement et ses yeux cristallins se plissèrent.
-Ça, je ne peux pas le savoir. Mais je crois au pouvoir de la lumière. Harry est un garçon très intelligent, il saura quoi faire en temps voulu...
Il laissa sa phrase en suspens et, pour la première fois depuis le début de notre discussion, l'expression gaie animant son visage se teinta un instant de tristesse, ou du moins à quelque chose qui y ressemblait. Ce fut bref, mais suffisamment profond pour m'arracher quelques frissons. Je sentais qu'il ne me disait pas tout au sujet de la destinée de Harry Potter, mais après tout, ce n'était pas à moi de posséder ce genre d'informations. Si Harry savait ce qu'il avait à faire, c'était ce qui comptait. Pourtant, une part de mon esprit sentait qu'il se cachait quelque chose de sombre dans les non-dits de Dumbledore...
Ce dernier , affichant à nouveau un visage serein, reprit, me ramenant à la réalité :
-Je sais ce qu'il vous arrive, vous savez. Severus me parle, parfois.
Je relevai la tête, surprise d'apprendre que Severus se confiait à Dumbledore alors même que nos conversations étaient devenues de plus en plus rares et que, quand nous étions ensemble, les silences pesants devenaient de plus en plus nombreux. Mon cœur se serra une seconde fois en constatant que ma relation avec Severus avait beaucoup évolué... et pas forcément pour le mieux.
- Je pense, avoua alors Dumbledore à mi-voix, que le statut de directeur pèse trop lourd sur ses épaules, mais c'est nécessaire pour accomplir ce qui doit être accompli.
-Qu'est-ce qui doit être accompli ? demandai-je un peu abruptement, ma curiosité piquée à vif par ses sous-entendus dénués d'informations concrètes lui coupant presque la parole.
Dumbledore me toisa un instant de ses yeux bleus et, comme à chaque fois qu'il l'avait fait, j'eus l'impression d'être mise à nue et rendue aussi facile à décrypter qu'un livre ouvert. Cependant, je soutins son regard, bien décidée à obtenir quelques réponses. Ses explications furent, néanmoins, très vagues.
-L'éradication des ténèbres au profit d'un monde de paix et de prospérité.
Je voulus rétorquer mais, pour une fois, mon cerveau m'ordonna de réfléchir avant de parler, ce que je fis. Je savais pertinemment que Dumbledore se gardait bien de me dire en quoi consistait le plan qui, j'espérais, saurait mettre fin à l'ascension de Voldemort. Et, n'en déplaise à ma curiosité, je savais aussi que c'était mieux ainsi car s'il était en possession de telles informations, il valait mieux que celles-ci ne s'égrènent pas en les partageant au plus grand nombre. Malgré moi, mon esprit se mit à se demander en quoi consistait ledit plan. Cette fois-ci, mes cordes vocales furent plus rapides que mon cerveau et les mots glissèrent de ma bouche avant que j'eusse réellement conscience de leur portée :
-Et cela implique-t-il la mort de Severus ?
Il y eut un silence durant lequel le regard du sorcier ne me lâcha pas une seule seconde. Mon pouls s'était accéléré dans ma poitrine. Je n'étais pas dupe : il y avait un risque que Severus décède durant cette guerre inévitable car son statut d'agent-double lui attirait les foudres des deux camps (je frémis en me rappelant des menaces de mort prononcées par Kingsley quand il m'avait appris que Severus avait assassiné Dumbledore). Mais peut-être que la vérité allait encore plus loin que mes craintes actuelles ; peut-être que sa mort, en plus d'être possible, était tout aussi inévitable que le conflit à venir. Je frissonnai d'horreur à cette pensée.
-Qu'en pensez-vous ? me demanda Dumbledore, d'un ton toujours aussi posé qui commençait à m'énerver plus qu'à me calmer.
Par défi et aussi pour me rassurer, j'affirmai :
-Il ne mourra pas, je ferais en sorte que ça n'arrive pas.
Je soutins le regard de Dumbledore qui m'adressa un petit sourire. Ma réponse semblait le satisfaire sans que je ne comprenne vraiment pourquoi.
-Pourtant, renchérit-il sans animosité, il cherche à tout prix un moyen de vous écarter d'une potentielle tragédie.
Je me mordis la lèvre inférieure. Severus lui avait donc tout révélé sur le lien qui nous unissait. Il avait certainement dû lui demander conseil à ce sujet. Qui de mieux que Dumbledore pour se renseigner sur une puissante magie ancestrale ?
-Il veut me protéger, répondis-je d'un ton relativement certain qui me surprit.
Je ne pouvais pas concevoir que le destin de Severus était écrit et inévitable, mon esprit refusait de l'admettre. J'allais sauver Severus, coûte-que-coûte, et qu'importe les plans de Dumbledore. Il était hors de question que le sorcier ne se révèle être qu'un cochon destiné à l'abattoir, personne ne devrait l'être.
Dumbledore, impassible, continua de m'interroger, s'armant de questions dont lui seul avait le secret :
-Et vous, que voulez-vous ?
Etonnement, la réponse me vint naturellement et je n'essayai pas même de dissimuler les trémolos de lassitude dans ma voix quand j'avouai, parfaitement sincère :
-Je veux... que tout ça se termine. Je n'en peux plus, j'ai l'impression que...
Je fus incapable de terminer ma phrase car trop de métaphores venaient me tourmenter et, heureusement, Dumbledore vola à mon secours :
-Que vous allez crouler sous tous les évènements qui vous tombent dessus. Croyez-moi, je connais ce sentiment, ce sentiment terrible de savoir que celui qu'on aime est en danger...
Une nouvelle fois, une lueur de profonde tristesse vint envahir son regard d'ordinaire si dégagé. Je ne compris pas la véritable portée de cette confidence mais me gardai bien de lui demander sa signification. D'ailleurs, l'ancien directeur revint vite à lui-même et poursuivit :
-Vous êtes plus forte que vous ne le soupçonnez, vous avez déjà tant supporter. Vous pouvez aller jusqu'au bout. Il faut seulement que vous en ayez envie, quoiqu'il arrive.
Quoiqu'il arrive. Un mauvais, très mauvais pressentiment m'envahit mais fut chasser par ma raison, cette part de moi qui me préservait de la folie et qui était bien plus résistante que je n'aurais pu l'imaginer auparavant. Ce fut elle qui me poussa à interroger le sorcier :
-Savez-vous comment mettre fin au maléfice, Dumbledore ?
-Moi non, mais vous connaissez quelqu'un qui sait beaucoup de choses, quelqu'un qui peut vous aider.
La réponse me semblait évidente.
-Ether.
Silencieusement, Dumbledore hocha la tête.
-Je ne sais pas comment la contacter, murmurai-je, autant pour lui que pour moi-même. Je ne sais même pas si elle est en vie. Comment parler à quelqu'un quand on ne sait même pas si cette personne est encore parmi nous ?
J'avais relevé les yeux sur Dumbledore, l'implorant à l'aide. Un sourire énigmatique vint éclairer son visage.
-Vous me parlez, à moi. Pourtant, il me semble bien que je suis mort.
J'ouvris la bouche pour rétorquer que son statut de directeur lui permettait de rester indéfiniment dans le bureau qu'il avait un jour occupé quand soudain, une idée me vint...
-Mais... vous voulez dire que...
Son sourire ne se fit que plus grand.
-Allez jeter un œil dans le bureau de Filius, me conseilla-t-il. il se peut que ce talentueux petit homme aime la compagnie d'intellectuels reconnus.
Je restai un instant bouche bée face à cette révélation. Ce ne fut que quelques longues secondes plus tard que je réussis à articuler :
-Merci, merci beaucoup !
Au même moment, la porte du bureau s'ouvrit derrière mon dos.
-Elladora ? Qu'est-ce que tu fais ici ?
La voix étonnée de Severus me contraignit à quitter le tableau de Dumbledore des yeux et je me retournai vers le sorcier qui s'avançait vers moi en fronçant des sourcils. J'hésitai un bref instant et, pour une raison qui m'était inconnue, je me résolus à ne pas lui raconter la conversation que je venais d'avoir avec Dumbledore. Peut-être voulais-je d'abord m'assurer qu'il existait bel et bien un tableau d'Ether Bloomsbury dans le château avant de faire part de ma découverte à Severus.
La véritable raison de ma venue ici me revint brutalement et je bredouillai, assommée par toutes les informations qui s'entassaient dans mon cerveau :
-Je... t'attendais. Luna Lovegood a disparu, elle n'est nulle part dans le château et... les professeurs s'inquiètent à son sujet.
J'avais failli mentionner l'AD. Je secouai la tête, dans l'espoir de me remettre les idées en place. Je ne devais pas commettre l'irréparable simplement car mon esprit était trop engourdi pour prendre du recul sur les évènements. Tout d'abord, me renseigner au sujet de Luna. Ensuite, trouver le tableau d'Ether.
Severus resta silencieux à ma déclaration, si bien que je crus pendant un moment qu'il ne m'avait pas entendu. J'ajoutai, avec précaution, pesant désormais mes mots :
-Luna, une sixième année de Serdaigle...
-Je sais qui est Miss Lovegood.
Sa voix presque sèche me prit de court. N'en démordant pas, je décidai de ne pas passer par quatre chemins et lâchai :
-Où est-elle ?
Severus m'adressa un regard surpris.
-Je n'en sais rien, dit-il à mi-voix. Pourquoi voudrais-tu le savoir ?
Sa question m'indigna et l'excitation liée à ma discussion avec Dumbledore, mêlée à l'angoisse afférente à la disparition de Luna me fit réagir au quart de tour :
-Elle est mon élève !
Le sorcier parut se rendre compte de son comportement grossier, car ses traits se radoucirent et, lorsqu'il parla, sa voix était moins agressive, mais restait tendue :
-Écoute, Elladora. Des gens disparaissent par dizaine chaque jour. Si on s'inquiétait du devenir de chacun d'eux, on ne pourrait pas continuer à se battre.
Il s'était approché, jusqu'à n'être plus qu'à quelques centimètres de moi. Sa réponse ne me satisfit pas et je sentis malgré moi mon impatience croître dans mon ventre. Je croisai les bras sur ma poitrine, tâchant de me donner une allure détachée mais je savais que c'était vain.
-Tu ne sais donc rien sur les Lovegood ?
Son regard me suppliait de lâcher l'affaire mais je n'en fis rien. Il fallait que j'en sache plus sur la jeune Lovegood, l'AD comptait sur moi. M'appliquant à fermer mon esprit comme il m'avait appris à le faire des années plus tôt, je soutins son regard. Je ne savais pas pourquoi j'étais si distante avec lui ces derniers temps, mais je ne parvenais pas à agir avec autant de naturel qu'avant.
Severus me répondit, semblant lutter pour rester calme :
-Je ne suis pas mis au courant de tous les plans du Seigneur des Ténèbres, loin s'en faut.
-Ça ne répond pas à ma question.
Ma voix sans une once d'empathie me fit frémir. Le sorcier paraissait dépasser par mon comportement, cependant il s'appliqua à me répondre, d'un ton crispé :
-Je sais simplement que les Lovegood sont des ennemis du Seigneur des Ténèbres, donc il se peut qu'ils leur soient arrivés quelque chose.
Je ne dis rien, me contentant de réfléchir. Severus venait donc de confirmer les craintes que je partageais avec les membres de l'AD : Luna était certainement aux mains des Mangemorts, son enlèvement devant faire pression sur son père pour qu'il cesse sa résistance. Dans ce cas, ni l'AD, ni moi-même, ne pouvions faire quelque chose pour elle. Néanmoins, si je parvenais à contacter l'Union... mais me feraient-ils confiance ?
-Elladora...
La voix préoccupée de Severus me fit lever la tête dans sa direction et stopper mes réflexions. Sa main vint se glisser dans la mienne, mais je ne ressentis pas l'habituelle chaleur qu'un geste d'affection de sa part me procurait d'ordinaire. Tant de non-dits se dressaient entre nous... ils se ressentaient même dans l'atmosphère pesante qui régnait actuellement dans la pièce.
-Quoi que tu ais en tête, continua le sorcier d'une voix serrée, ne tente rien qui puisse te mettre en danger. Une disparition comme celle-ci n'est pas...
-... n'est pas de mon ressort, je sais.
Je lâchai sa main, mon cœur se brisant à cette initiative. Je ne pus supporter le regard de Severus et baissai les yeux.
-Je dois y aller, marmonnai-je. J'ai des cours à préparer.
Je quittai la salle, déchirée entre l'envie de faire demi-tour et de mettre le plus de distance possible entre Severus et moi. S'il m'avait retenu, peut-être serais-je restée... mais il n'en fit rien, se contentant de me laisser filer.
J'étais perdue, perdue parmi les multitudes de sentiments, d'informations, de responsabilités qui s'entremêlaient dans mon esprit. D'un côté, je me disais que je devrais tout avouer à Severus, que cela me libèrerait d'un poids immense et qu'il pourrait m'aider. Mais son comportement visant uniquement à assurer ma protection me frustrait, m'agaçait... et éloignait de mon esprit l'idée d'une conversation à cœur ouvert avec lui. Si je lui avouais mon implication dans l'AD, il voudrait m'en éloigner, quitte à détruire le peu d'espoir qui perçait parmi les murs du château. Je ne pouvais pas risquer cela, je ne pouvais pas risquer de briser le courage de ces jeunes sorciers qui consistuait, j'en étais certaine, une véritable force pour le combat à venir.
Mes pas me menèrent jusqu'à ma salle de cours et je manquai de lâcher un cri de surprise en voyant une silhouette qui m'attendait visiblement près de la porte.
-Professeur Lynch !
Ernie Macmillan me sourit en me voyant approcher.
-Je suis désolé de vous déranger en dehors des horaires de cours, mais j'aurais quelques questions à vous poser au sujet d'une potion... heu... que j'ai du mal à réaliser.
Le jeune membre de l'AD me lança un regard suffisamment explicite pour que je comprenne la véritable raison de sa venue. Je répondis à son sourire d'un regard bienveillant, mettant de côté mes états d'âme et invitant le sorcier à entrer dans la salle.
Une fois que j'eus refermé la porte, le Poufsouffle s'empressa de m'expliquer le motif de sa visite :
-Hagrid organise une fête, la semaine prochaine. Ce sera, selon ses dires, une fête "en soutien à Harry Potter", l'occasion de montrer aux Carrow que nous ne les craignons pas, que nous ne nous soumettons pas à leur dictature. Vous y êtes conviée.
Je souris face à la fierté du jeune sorcier, ainsi qu'à l'audace du garde-chasse. Cette invitation me rappela soudain que je n'étais pas seule à subir les horreurs de notre monde et que, malgré tout, l'espoir continuait de se manifester et j'eus la certitude qu'il serait là jusqu'à la fin.
Je repensai à l'attitude de Severus quand je lui avais demandé des nouvelles de Luna. "Ne tente rien qui puisse te mettre en danger", m'avait-il dit... J'acceptai l'invitation du Poufsouffle.
-Ernie ! hélai-je l'étudiant qui s'apprêtait à quitter la pièce. Dis-moi, ce serait possible que... tu éloignes le professeur Flitwick de son bureau, disons pour une quinzaine de minutes ?
Je sentis que le sorcier voulait m'en demander les raisons - et me mis aussitôt à rechercher des raisons valables pour me rendre incognito dans le bureau d'un de mes collègues - mais, à ma surprise et mon soulagement, Ernie se contenta de dire :
-Pas de souci. Sauf indication contraire, vous pourrez vous rendre dans son bureau dans une demi-heure.
☆☆☆
Salut les Botrucs !
Comme la majorité d'entre vous l'avait deviné, Elladora a une discussion plutôt intéressante avec Albus Dumbledore qui lui apprend qu'il existe un moyen de contacter Ether ! Vous devinez donc sans peine ce qu'il va se passer dans le chapitre prochain... mais que va apprendre Elladora de la bouche de la théoricienne ? Cette dernière sera-t-elle en mesure de sauver notre couple ?
J'espère que ce chapitre vous a plus, merci à tous pour votre continuelle présence ♡
PetitKoala
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