Chapitre 13 - Panique dans les rues de Londres
Samedi 13 Janvier 1996 :
Dès que la voix de l'Auror s'estompa, le lion se redressa puis partit d'un pas mesuré en direction de la porte d'entrée, qu'il traversa sans mal. N'ayant pas la force de dire quoi que ce soit, je me contentai de lancer un regard entendu à Severus avant de m'emparer de mes affaires et filer à la suite du félin.
Le Patronus me conduisit au travers des rues londoniennes sans jamais accélérer ni décélérer et je profitai de cette apparition soudaine pour me tirer momentanément de mes sombres pensées. L'esprit de nouveau vif, ma main près de ma baguette – alors dissimulée dans les pans de ma robe – j'avais le regard rivé sur l'animal, ayant trop peur de le perdre de vue.
Finalement, nous arrivâmes dans une ruelle adjacente à la principale – artère qui menait directement au 12, Square Grimmaurd si on poursuivait un peu la marche. Alastor m'attendait là et, dès qu'il me vit, il s'approcha et chuchota :
«-Le potentiel Mage Noir est entré dans la demeure qui est ici (il me pointa du doigts une porte en mauvaise état, enfoncée dans un mur en crépi lui même en piteux état). Voilà ce qu'on va faire : nous attendrons ici patiemment qu'il daigne bien sortir et nous le traquerons. Pas la peine de l'attaquer directement, il va nous servir à récolter des informations. Je le suis depuis une bonne demi-heure déjà et son attitude est bizarre alors soyons sur nos gardes. Garde ta baguette à portée de main et tâchons de ne pas nous faire repérer. Vigilance constante, c'est clair ?»
Je hochai la tête et l'Auror m'indiqua un repli dans le mur pour me dissimuler en attendant la sortie de notre cible. Lui alla se positionner de l'autre côté de la rue, son œil intact fixé sur la porte en bois et l'autre faisant des va-et-viens de part et d'autre de l'avenue, à cas où quelqu'un arriverait.
L'attente ne fut pas longue. La porte finit par s'ouvrir sur un homme, dissimulé sous un uniforme sombre mais dont la carrure dénonçait le sexe. Je me recroquevillai contre le mur, alors que la cible tourna la tête dans notre direction. Puis, se croyant seule, elle entama une marche plutôt précipitée dans la direction opposée. Alastor me fit un bref signe de tête et nous partîmes à sa suite, aussi discrètement que possible.
Nous suivîmes l'inquiétant protagoniste une dizaine de minutes dans les rues nocturnes de la capitale anglaise, sans que celui-ci ne ralentisse. Alastor avait visé juste – l'homme semblait aux aguets, son pas précipité trahissait son anxiété et il n'avait de cesse de regarder par dessus son épaule pour vérifier s'il était suivi (ce qui nous obligeait à nous dissimuler constamment partout où nous pouvions) ; en bref, il manigançait quelque chose de pas net et il fallait que l'on découvre quoi. Il nous conduisit jusqu'à une nouvelle ruelle plutôt malfamée où il ralentit sa course, avant de s'arrêter près d'un grillage rouillé. Là, il dénuda son avant-bras gauche – qui révéla la lugubre marque des ténèbres – et pointa sa baguette dessus. Alastor m'indiqua un amas de poubelle où nous pourrions facilement nous cacher, tout en ayant une vue prenante sur notre cible. Je m'y glissai rapidement, tandis que le Mangemort – il n'y avait plus aucun doute quant à son statut maintenant – scrutait le ciel avec attention. Plusieurs minutes passèrent et l'Auror me glissa :
«-Il attend ses camarades. Avec un peu de chance, on peut en capturer plus d'un cette nuit.»
Je ne répondis rien et, quelques secondes plus tard, les dires d'Alastor s'avérèrent vrais – une sorte de fumée noire envahit la ruelle et un sorcier se matérialisa en face de l'autre homme, émergeant de la brume sombre. Sans préambule, celui qui venait d'arriver demanda, d'une voix rocailleuse qui n'inspirait pas la confiance :
«-Tu es venu seul ?
-Bien sûr, affirma le premier en gratifiant son coéquipier d'un regard défiant.
-Tu es persuadé de ne pas avoir été suivi ?
-Pour qui me prends-tu ?»
L'autre ne répondit rien, se contentant de sortir de sa poche un sachet plutôt volumineux et allongé. D'où nous étions, il nous était impossible de savoir ce dont il s'agissait.
«-Il y a toutes les dernières trouvailles là-dedans. Je suis allé parler au gang de Scabior ce matin-même et ils m'ont cédé tout ce qu'ils avaient, en échange d'une belle somme d'argent. En tout, il doit en avoir une vingtaine, au moins.
-Parfait, le Maître va être content.
-Que compte-t-Il en faire ?»
Il y eut un moment de silence, durant lequel les deux homme se toisèrent avec méfiance. Finalement, celui que nous avions suivi déclara :
«-Un bon nombre de ressortissants d'Azkaban ont été privés de leur baguette, je suppose qu'Il veut les armer de nouveau.»
Alastor se tourna vers moi et articula, le plus discrètement possible :
«-Trafic de baguettes.»
Je hochai la tête, moi-même convaincue par cela. Et la réponse du sorcier que nous avions pris en filature semblait cohérente et la conséquence de cette information était sans appel : Voldemort montait une armée et celle-ci semblait terriblement bien équipée. L'Auror à mes côtés paraissait lui aussi peser l'importance de cette découverte, bien que nous nous doutions déjà des intentions du Mage Noir. Instinctivement, ma baguette avait glissé dans ma main droite et Alastor dut apercevoir mon geste car il m'indiqua silencieusement de ne rien tenter pour le moment. L'adrénaline pulsait dans mes veines et mes jambes fourmillaient mais j'obéis à son ordre tacite, me focalisant sur la conversation entre les deux acolytes.
«... ordre suivant ? demandait l'un.
-Le Seigneur a annoncé un rassemblement, Il a un plan pour tu-sais-quoi.
-Excellent. Je rejoins de ce pas Greyback pour lui faire part des avancées. Prends garde au colis si jamais tu le perds, tu sais ce qu'on risque.
-Evidemment, grommela celui qui était, sans le vouloir, devenu notre cible.»
Son coéquipier étant sur le point de partir, je lançai un regard en direction d'Alastor, prête à agir mais il m'en dissuada d'un signe de tête. Je lui accordai un regard interrogateur et il m'expliqua, la voix pas plus forte qu'un murmure :
«-On le laisse partir et on capture celui qui a le colis. Moins de risque.»
Je hochai la tête et reportai mon attention sur les deux Mangemorts. Celui qui avait délivré le colis qui contenait les baguettes transplana, laissant le deuxième seul.
Lorsqu'Alastor donna le signal, je bondis de notre planque, la baguette brandie en avant et l'Auror m'imita. À peine le Mangemort nous eut-il aperçu qu'il détala, faisant tomber son précieux paquet au passage. Alastor me cria :
«-Récupère le paquet et ramène-le au QG, je me charge du larbin !»
Je voulus rétorquer mais n'en eus pas le temps car le sorcier partait déjà dans les pas du Mage Noir, tentant de le neutraliser avec des sortilèges. Seule dans la ruelle, je ramassai donc le colis qui, sous l'effet de la chute, s'était ouvert : une vingtaine de baguettes en plus ou moins bon état jonchaient le sol. D'un geste précipité, je les récupérai et les glissai dans le sachet, une à une. Alors que je m'apprêtai à ranger la dernière, une inscription en bas du manche me contraignit à stopper ma démarche. Avec précaution, je rangeai les autres baguettes – que je dénombrai à vingt-trois – dans les pans de ma robe puis me penchai sur les détails de cette baguette construite dans un bois sombre que je ne saurais nommer. Je reconnus – non sans peine car la faible luminosité de la ruelle ne me permettait pas une bonne visibilité – le sceau du Ministère gravé avec des initiales "M.C.". Je réfléchis un instant... pourquoi avais-je l'impression de savoir à qui appartenait cette baguette ?
En pleine réflexion, je ne vis pas le ciel s'obscurcir, ni le froid s'engouffrer dans la rue dans laquelle je me trouvai, ni le givre recouvrir peu à peu le béton... Ce fut lorsqu'un souffle glacial et terrifiant se fit entendre que je redressai la tête, me tirant enfin de la contemplation de la baguette de "M.C.". Je manquai de lâcher un cri de stupeur en voyant trois Détraqueurs foncer sur moi, leur tête encapuchonnée plus lugubre que jamais. Dans un éclair de lucidité, je rangeai la baguette que je tenais entre les mains et m'emparai de la mienne mais les créatures étaient bien trop proches pour que je ne tente quoi que ce soit. Je reculai de quelques pas, tremblante, avant de me décider à courir. Je dévalai aussi rapidement que je pouvais la ruelle, empruntant la même direction que le Mangemort et Alastor. Les gardiens d'Azkaban devaient être là pour le Mage Noir, si je parvenais à le retrouver, ils me laisseraient certainement tranquilles. J'atteignis quelques secondes plus tard un embranchement et entendis au même moment des bruits de combat non loin. Suivant l'origine du vacarme, je bifurquai à droite, les Détraqueurs toujours sur mes talons... et débouchai sur une rue centrale que je connaissais bien. Je manquai de m'étrangler : cette avenue menait directement au 12, Square Grimmaurd dans lequel était caché Sirius, lui-même recherché par tous les Détraqueurs pour sa fuite d'Azkaban. Je sus instantanément que je venais de faire une erreur monumentale. Je voulus faire demi-tour mais me retrouvai nez-à-nez avec la première créature. Je laissai échapper un cri de surprise et tombai sur le sol, lâchant au passage ma baguette. Ignorant ma douleur et ma peur, je me roulai sur le côté et récupérai mon bien avant de le brandir face aux Détraqueurs.
«-Expecto Patronum ! criai-je – et une colombe argentée surgit de ma baguette en repoussant les Détraqueurs.»
Poussant un soupir, je me redressai sur les coudes, reprenant mon souffle. Malheureusement, mon soulagement fut de courte durée. Une femme, sur le bord de la route, me regardait avec des yeux ronds, et je sus immédiatement que c'était une Moldue. Je réprimai un juron et me relevai à la hâte. Me voyant arriver dans sa direction, la femme voulut fuir, me prenant certainement pour une folle provenant d'une asile mais je fus plus rapide.
«-Oubliettes !»
L'expression d'incrédulité qui marquait son visage laissa place à une neutralité presqu'exagérée. Je priai ensuite rapidement la dame de ne pas rester là, lui affirmant qu'une tempête se levait – mes propos étaient plutôt cohérents car les Détraqueurs avaient laissé derrière eux un froid morbide qui se prêtaient parfaitement à la situation. La Moldue se laissa convaincre assez rapidement et disparut de ma vue, à l'instant même où un imposant chien noir surgit dans la rue. Je hurlai, paniquée :
«-Patmol, qu'est-ce que tu fiches ici ?»
Pour toute réponse, il aboya bruyamment et ses yeux gris inquisiteurs m'interrogèrent tacitement. Je voulus lui ordonner de retourner au Square mais je vis les Détraqueurs surgir d'une avenue adjacente et se dirigeant droit sur nous. Je me mis à crier, telle une démente :
«-RENTRE AU QG IMMEDIATEMMENT ! EXPECTO PATRONUM !»
Sirius, sentant que la situation ne se prêtait pas à une rébellion de sa part, commença à gambader vers la demeure des Black. Il avait presqu'atteint l'entrée, quand Alastor et le Mage Noir débarquèrent à leur tour dans la grande rue, en plein affrontement. Le Mangemort envoya un sort en direction de l'Auror, qui l'esquiva habilement. L'éclair de couleur continua sa course sous mes yeux horrifiés.
«-SIRIUS ! hurlai-je.»
Mais c'était peine perdue. Le sort le frappa de plein fouet et il reprit une apparence humaine, s'écroulant sur le sol. Il n'en fallut pas plus pour les Détraqueurs qui se désintéressèrent de moi et filèrent dans sa direction. Je vis Alastor, entre deux attaques, dresser un bouclier autour de nous pour nous mettre à l'abris des Moldus et cette initiative faillit lui coûter la vie. Heureusement, loin d'abdiquer, il reprit le combat avec plus de férocité encore. D'un geste vif de baguette, j'ordonnai à ma colombe de foncer vers les Détraqueurs, qui s'approchaient dangereusement de Sirius. Je me mis à courir dans sa direction. Le Mage Noir fit sauter le bitume en tentant de tuer Alastor et je tombai au sol, déséquilibrée. Ma baguette voltigea et mon Patronus s'évapora, laissant libre champ aux Détraqueurs. Sans réfléchir, je pris la première baguette qui me vint sous la main – ce n'était pas cela qui me manquait, fort heureusement et réactivai mon Patronus. Retrouvant tant bien que mal une station bipède plus ou moins stable, je me ruai sur Sirius qui remuait faiblement au sol. L'un des Détraqueurs l'avait atteint et penchait son horrible tête vers lui. Ma colombe parvint in extremis à le repousser et je me plaçai entre Sirius et le Détraqueur. Malheureusement, les Détraqueurs étaient trop nombreux et ma colombe seule ne suffisait pas à en venir à bout. Et ce n'était ni Sirius – à peine conscient – ni Alastor – aux prises avec un Mangemort – qui allaient me venir en aide. Pourquoi n'avais-je pas eu la présence d'esprit de sommer Severus de m'accompagner ? Pourquoi avait-il encore fallu que je laisse me dominer par mes émotions et non par ma raison ? Je regardai ma colombe perdre peu à peu de vigueur, face à des Détraqueurs qui ne se lassaient jamais.
Soudain, elle reprit à nouveau son éclat, sans que je ne touche à ma baguette. Je n'eus pas le temps de m'interroger car un nouveau Patronus avait rejoint le mien – un Patronus qui m'était familier. Un corbeau. Les deux oiseaux tournoyèrent un instant l'un autour de l'autre puis fusionnèrent, exactement comme ils l'avaient fait auparavant. Une vive brume en résulta, me contraignant à fermer les paupières. Je sentis le froid disparaître, la température grimper en flèche et le sol se réchauffer sous mon corps. Quand j'ouvris les yeux, les Détraqueurs avaient disparu et Severus se tenait à la place, la baguette encore dégainée, le corps tendu à l'extrême.
«-Par Merlin, c'était quoi ça ? jura alors une voix à ma droite.»
J'aperçus Alastor qui s'approchait de nous, son visage trahissant son incrédulité. Comme personne ne lui répondit, il continua :
«-Votre bordel a permis à l'enflure de prendre la fuite ! J'exige de savoir ce qu'il s'est passé !»
En effet, s'il n'y avait plus aucun Détraqueur à l'horizon, il en était de même pour le Mangemort qui avait dû profiter de la clarté aveuglante produite par les Patronus pour transplaner en toute sécurité.
«-Notre bordel a permis de chasser les Détraqueurs, répliqua Severus d'un ton froid. Sans quoi Black n'aurait pas fait long feu à trémousser à l'extérieur du Square Grimmaurd.»
Alastor sembla alors pleinement prendre conscience du sorcier qui était encore allongé sur le sol, gémissant. J'étais agenouillée à ses côtés et pressai fermement sa main. Je n'avais aucune idée de la nature du sort qui l'avait touché et ne savais pas comment faire pour le soulager. D'un geste vif, Severus s'approcha, dévisagea un moment le sorcier puis, brandit sa baguette en direction de sa poitrine.
«-Hé hé ! s'exclama Alastor, alerté par ce geste.»
Mais le professeur de Potions n'en prit pas garde et lança un sortilège informulé. Aussitôt, Sirius sembla retrouver ses esprits et commença à se mouvoir. Alastor se figea, son regard passant alternativement de Sirius à Severus. J'aidai Sirius à se remettre debout, passant un bras autour de ses épaules et ignorant le regard brûlant de Severus sur moi. Ce fut lorsqu'il put de nouveau de tenir sans assistance sur ses deux pieds que le sorcier se rendit compte de la présence de Severus.
«-Qu'est-ce que tu fiches ici ? dit-il d'un ton mauvais.
-Rien de spécial, répondit Severus en adoptant une voix volontairement traînante et détachée. Si ce n'est que je viens de te sauver la vie.»
Sirius ne renchérit pas tout de suite, semblant réfléchir à la situation. Peu à peu, il sembla se souvenir de ce qu'il venait de se passer et il siffla, agacé :
«-Si tu penses que je vais te remercier pour ça...
-Ne t'en fais pas, je me contenterai de ton ego blessé.
-Ne restons pas planté ici, intervint Alastor. Le bouclier va bientôt tomber, rentrons au QG.»
Personne ne contesta et nous pénétrâmes tous dans le Square Grimmaurd.
***
Alastor fit le tour de la table centrale qui occupait le salon du Square Grimmaurd, alors que Sirius, Severus et moi restions sur le pas de la porte, les deux hommes situés de part et d'autre de moi. L'Auror s'immobilisa lorsqu'il fut en face de nous et nous gratifia chacun d'un regard perçant, avant de débuter, en employant un ton bourru :
«-Elladora, que s'est-il passé exactement depuis l'instant où nous nous sommes quittés ?»
Tâchant de ne pas grimacer ouvertement à cause de mon corps endolori, je lui fis le récit détaillé des derniers évènements, sans rien omettre. Quand j'eus terminé, le sorcier à l'œil magique prit un certain temps avant de répéter ma dernière phrase, apparemment sceptique :
«-Vos Patronus ont fusionné... Qu'est-ce que cela veut dire ?
-Je ne sais pas, c'est déjà arrivé mais...
-Comment ça, c'est déjà arrivé ? me coupa l'Auror, sans préambule.
-Et bien, commençai-je maladroitement, le jour où nous avons démantelé le réseau de Mangemorts, Severus m'a sauvé des griffes des Détraqueurs et... le même phénomène a eu lieu.»
Alastor nous toisa un instant, Severus et moi, avant de grommeler :
«-Je vois...»
Puis, sans plus s'attarder sur la question, il poursuivit :
«-Elladora, tu as récupéré les baguettes volées ?»
Pour toute réponse, je déposai le paquet qui les contenait toutes au centre de la table et Alastor l'ouvrit, dévoilant les vingt-quatre objets, tous uniques. Devant les regards d'incompréhension de Sirius et Severus, l'Auror expliqua nos récentes découvertes et j'en profitai pour lui montrer la baguette signée "M.C." qui détailla un long moment du regard.
«-Je sais à qui appartient cette baguette, finit-il par dire. Elle est à Merwyn Connoly, le langue-de-plomb déguisé en magnat des finances que Remus et toi avez trouvé mort dans une ruelle, ce qui signifie que c'est bien les Mangemorts qui ont eu sa peau.»
Je ne pus qu'hocher la tête, pestant contre moi-même de ne pas avoir fait le lien plus tôt. Voilà pourquoi cette baguette me disait quelque chose !
«-J'ai suivi de près l'enquête menée par le Ministère concernant Connoly ces derniers temps mais elle n'a rien donné. Je les soupçonne de ne pas avoir cherché très loin, de peur que cela les amène à conclure des choses qu'ils ne veulent pas entendre. Je vais rapporter l'incident au Ministère, je me doute que cela change leur point de vue mais au moins, les baguettes seront en lieu sûr. On ne peut pas se permettre de les laisser aux mains des Mangemorts une nouvelle fois. J'invoquerai une réunion demain pour expliquer la situation aux membres et nous mettrons en place des patrouilles pour intercepter les trafics de baguettes ; plus on limite leurs armes, mieux c'est.»
Alastor se tourna ensuite vers Sirius :
«-Ne t'avise plus jamais à sortir d'ici. Sans Elladora et Rogue, tu ne serais plus parmi nous à l'heure qu'il est alors tiens toi à carreaux !»
Sirius ne rétorqua rien et Alastor mit fin à cette entrevue, gromellant qu'il allait de ce pas au Ministère pour mettre en place un mandat d'arrêt contre le Mangemort que nous traquions – qu'il avait reconnu sous le nom de Woodworth.
☆☆☆
Helloo ! Vous allez bien ?
Voilà un chapitre avec un peu plus d'actions que les précédents ! Comment l'avez-vous trouvé ? Quel type de chapitre préférez-vous : plutôt dans l'action ou dans l'émotion ?
Qu'attendez-vous pour la suite ? (Petit indice : le prochain chapitre s'appelle "Le Ministère de la Magie"). Alors à votre avis ?
Je veux aussi en profiter pour vous remercier d'être toujours là, ça me motive chaque semaine et me donne le smile le dimanche ! Et un graaaand merci tout particulier à Paula pour les illustrations qu'elle prend soin de faire en avance chaque semaine ! Merciii ♡
Pour finir, j'aimerai vous parler d'une fanfiction HP que je suis actuellement entrain de lire et qui est absolument INCROYABLE : il s'agit de "Coincé dans un rêve très réel" écrit par les bons soins de rodnoffyrg. J'ai rarement lu des fanfiction dans lesquelles l'univers en question est parfaitement maîtrisé alors franchement si vous êtes à la recherche d'histoires à lire, foncez ! Vous ne regretterez pas !
Voilà ce sera tout pour aujourd'hui ! Portez-vous bien ! Et à dimanche prochain ☆
*PetitKoala*
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