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Bonus #4 (3/5)

Décision, scénario alternatif :
 
 Lundi 21 Mars 1988 :
 
Cela faisait maintenant plus d’une semaine que je vivais avec l’impression permanente d’avoir été occultée d’une portion de ma mémoire sans parvenir à situer un contexte ou formuler une quelconque raison qui en serait à l’origine. Si j’avais certifié au professeur Rogue que j’allais découvrir la vérité, je n’étais désormais plus si sûre de mon affirmation, alors que les jours passaient et que je n’avais trouvé aucune explication pouvant expliquer rationnellement ce qui m’était arrivé.

La seule chose que j’avais découverte était que, contrairement à ce que m’avait assuré Rogue, je n’avais jamais mis les pieds à l’infirmerie et Pompom n’avait pas eu vent d’un quelconque « état » me concernant et nécessitant l’intervention d’un breuvage concocté par le Maître des Potions. Après l’avoir interrogée, j’avais esquivé les froncements de sourcil de l’infirmière et m’étais éclipsée dans mes appartements, désormais certaine que Severus m’avait menti pour une raison qui m’échappait encore.

La semaine qui suivit, je passai mon temps libre à discuter avec mes collègues, tentant de diriger subrepticement les conversations vers de potentiels évènements qui auraient eu lieu le jeudi et le vendredi précédents mais tous semblaient s’accorder à considérer ces journées comme les plus banales au monde. Ne pouvant me résoudre à leur expliquer ce qui me tracassait, je gardai mes questionnements pour moi et m’enfermai dans une spirale infernale.

Plus les jours passaient, plus je me sentais idiote d’avoir automatiquement accusé le professeur Rogue d’être au courant (et responsable ?) de ce qui m’était arrivé. J’étais partagée entre la certitude qu’il était lié d’une certaine façon à ma perte de mémoire ; et la honte de l’avoir ouvertement défié alors que je n’avais strictement aucun élément tangible qui le reliait à ma « situation ». Rien, dans son comportement, ne laissait suggérer que notre dernière conversation l’avait ne serait-ce qu’intrigué. Il passait son temps à m’éviter scrupuleusement, ce qui ne changeait pas de d’habitude, et à se montrer antipathique et distant, ce qui là encore, n’avait rien d’exceptionnel. Je n’osai pas l’approcher, à la fois lasse de faire des efforts sans que cela ne soit réciproque et gênée par cette idée de l’avoir peut-être accusé à tort… Pourtant, il y avait cette petite voix en moi qui me sommait d’aller l’interroger encore, de lui forcer la main en espérant qu’il se trahisse.

Ma situation m’obsédait et, paradoxalement, plus le temps passait, plus elle me paraissait si irréaliste que je finis par me demander si la fatigue ne m’avait pas joué des tours. Comment avais-je pu perdre la mémoire deux jours consécutifs alors que personne ne semblait avoir rien remarqué d’anormal - ni me concernant, ni concernant aucun événement qui avait pu se dérouler à Poudlard ou ses alentours ? Tout le monde me savait au château à ces instants précis, qu’avais-je donc pu faire ? Mon esprit tourmenté n'avait de cesse d’élaborer des scénarios les plus saugrenus afin d’expliquer ma perte de mémoire, le plus crédible étant encore que j’eusse abusé d’une quelconque boisson alcoolisée, pour une quelconque raison et dans un quelconque endroit… il y avait encore beaucoup trop de paramètres inconnus pour satisfaire mon cerveau. Et, de plus, cela n’expliquait en rien pourquoi ce « black-out » - de quelque nature qu’il fusse - impliquait la soirée du jeudi ET l’après-midi du vendredi suivant. Non décidément, ça ne pouvait être que la fatigue, et rien d’autre.
 
 
Samedi 07 Mai 1988 :
 
En ce début de week-end particulièrement ensoleillé, je m'étais accordée une pause bien méritée dans mes préparations de cours (qui s'axaient de plus en plus sur la préparation des examens qui allaient se dérouler en fin d'année et dont la mise au point s’avérait être un véritable challenge - notamment pour mes classes de cinquième et septième année dont l’enjeu était de taille). Sur invitation du garde- chasse, j’avais traversé la petite butte qui isolait le château de la Forêt Interdite pour me rendre jusqu’à sa cabane en début d’après-midi. Rubeus m’accueillit avec bonhomie et il m’offrit avec enthousiasme une tasse de thé et des biscuits que je n’osai de refuser - bien que je les susse plutôt mauvais. Nous discutâmes longtemps de tout et de rien puis, alors que le soleil commençait à perdre de l'altitude, je me décidai à rejoindre mes appartements, où des copies m'attendaient patiemment. Hagrid me conduisit jusqu'à sa porte et me remercia d’être venue. Je lui adressai un sourire sincère.
 
« -Avec plaisir, Rubeus ! Encore merci pour le thé et les… »
 
Un raffut soudain provenant de l’orée de la forêt parvint à mes oreilles et je tournai automatiquement la tête dans sa direction. J’entendis distinctement un martèlement sourd qui faisait vibrer le sol et des bruissements précipités de buissons traversés avec empressement. Hagrid ne sembla pas inquiet.
 
« -C’doit être les centaures, ils sont très nerveux cette année... ils passent leur temps à patrouiller la forêt. Bah, ça leur passera ! »
 
Je fus sur le point de lui demander ce qui les inquiétait autant quand une scène que mon esprit semblait avoir, pour une quelconque raison, occulté de ma mémoire se joua brièvement devant mes yeux. La voix de Firenze résonna clairement entre mes tympans. «  Faites attention à qui vous côtoyez dans ces lieux, jeune demoiselle. Quand la tempête semblera se calmer, ce ne sera que le signe d’un funeste avenir… la Forêt Interdite n’a jamais portée aussi bien son nom. Après tout, elle n’est que la frontière entre le bien et le mal… ».
 
« -Hum, Elladora, est-ce que tout va bien ? C’est qu’vous semblez bien pâle. »
 
Je me tournai vers mon ami, feignant d’être parfaitement calme.
 
« -Oui, oui, tout va bien. Merci pour tout, Rubeus. »
 
Sans plus attendre, je remontai d’un pas mécanique la petite pente qui me reconduisait vers le château, l’esprit focalisé sur la conversation que j’avais eu avec le centaure il y avait de longs mois auparavant. Pourquoi ce souvenir semblait avoir surgi des abîmes de ma mémoire alors même que je n’y avais pas songé depuis… depuis combien de temps ? Et, plus alarmant encore, pourquoi est-ce que tous mes doutes concernant la perte de mémoire que j’avais expérimentée en mars avaient refait surface en même temps ?
 
Je me hâtai de rejoindre mes appartements et m’y enfermai sans me préoccuper de mes copies. A la place, je me fis couler un bain chaud et parfumé et plongeai dedans dans l’espoir qu’en apaisant mon corps, mon esprit allait enfin me livrer ses secrets.

Lorsque j’en émergeai, l’eau était tiède et ma peau frissonnait. Je m’enroulai dans ma serviette, songeuse. Cette « prédiction » déclamée par le centaure m’avait emmené à penser qu’une attaque planait sur le château. A cette même époque, je soupçonnais Severus d’être un Mangemort et l’avait confronté à multiples reprises sans en tirer une quelconque information. Est-ce que ces suppositions m’avaient emmené à faire quelque chose dont je ne me souvenais pas ? Est-ce…

Je fus prise d’un vertige lorsqu’une possibilité à laquelle je n’avais jusqu’alors jamais pensé émergea dans mon esprit en ébullition. Et si j’avais découvert une vérité au sujet du Maître des Potions et que ce dernier avait fait en sorte que j’oublie ? Je m’assis sur le sol frais de ma salle de bain, de nouveau prise dans la spirale infernale de questions sans réponse concernant les événements de mars.
 
Pourquoi est-ce que tout ceci reprenait maintenant ? Pourquoi est-ce qu’après presqu’un mois de calme, tous mes doutes revenaient me hanter, apportant toujours plus de questions mais jamais de réponse ? Pourquoi est-ce que le professeur Rogue était encore et toujours au centre de la spirale ?
 
Lorsque ma respiration reprit un rythme normal, je jugeai mon visage tourmenté à travers mon miroir et me fis la promesse de faire taire mes interrogations une bonne fois pour toute. Il fallait que je me rende dans la Forêt Interdite.
 
-
 
La lune brillait si fort dans le ciel dégagé offert par la nuit que je n’eus pas besoin d’utiliser ma baguette avant d’arriver devant les imposants cyprès marquant l’orée de la forêt. Je savais pertinemment que j’étais en train de faire quelque chose d’inconsidéré et terriblement dangereux mais je n’avais pas peur. Rien ne m’importait plus que découvrir la vérité et je savais qu’une partie de celle-ci se trouvait entre ces arbres aux allures fantomatiques. C’était bien présomptueux de ma part de penser qu’une petite virée nocturne dans un lieu aussi dense que celui-ci me permettrait de résoudre tous mes problèmes, cependant je n’osai pas envisager l’éventualité où ma balade nocturne ne mènerait à rien. Alors que je pénétrai dans les broussailles épaisses, je fus prise d’un sentiment de déjà-vu qui me troubla autant qu’il me conforta dans ma décision de poursuivre mes recherches.

Lorsque la verdure et les arbres paresseux couverts de mousse laissèrent place à une pinède plus sombre et un sol plus dur, je commençai à sérieusement douter de ma capacité à retrouver mon chemin saine et sauve au retour. Pourtant, je ne paniquai pas. Je savais que j’étais au bon endroit, une certitude instinctive guidait mes pas. J’étais d’ailleurs tellement hypnotisée par cette dernière que je n’entendis pas les bruits de sabot qui se dirigeaient vers moi, d’abord imperceptiblement, puis plus franchement. Ce ne fut qu’au dernier moment que je brandis ma baguette alors qu’une flèche siffla à quelques centimètres de mes oreilles.
 
« -Professeur Lynch ? »
 
Je fus à peine étonnée d’entendre la voix de Firenze s’élever de la pénombre. Mon instinct était très bon ce soir. En reconnaissant la silhouette du centaure, je baissai immédiatement mon arme, sachant qu’il n’allait pas me faire de mal.
 
« -Par Saturne, que faites-vous donc ici ? Je ne pensais pas avoir encore affaire à vous depuis la dernière fois. Je vous ai pourtant prévenu des dangers qui se propagent en ces lieux.
 
-Je suis là pour ça justement, lui expliquai-je sans détour. »
 
Maintenant que j’étais face au centaure, je sentais mon cœur s’accélérer d’excitation. Allait-il pouvoir m’aider ? Allais-je enfin être délivré de cette incertitude dans laquelle je n’avais pas réellement cessé de vivre depuis mars ?
 
« -Est-ce que vous n’auriez pas été témoin de hum… quelques agitations dans cette forêt disons… il y a environ un mois de cela ? »
 
Firenze parut étonné de la requête. Il m’invita à le suivre, tandis que nous quittions la zone praticable de la forêt que je m’employai tant bien que mal de suivre depuis le début pour éviter de me tordre une cheville. Les yeux rivés sur le sol pour me prémunir d’une chute malheureuse, j’écoutai la créature m’avouer, un brin suspicieux :
 
« -Il y a eu plusieurs événements sombres en ces lieux, depuis quelques temps. Il est vrai que l’un a particulièrement retenu notre attention il y a une lune.
 
-Que s’est-il passé ? »
 
Je me mordis les lèvres, consciente de mon impolitesse. Ma curiosité était à son paroxysme et je sentais mes jambes fourmiller d’excitation.
 
« -Nous prenons soin de ne pas nous impliquer de telles situations. Les sorciers qui se réunissent parmi les arbres ancestrales n’ont pas de bonnes intentions. »
 
Je croisai le regard inquiet de Firenze puis il prit soin de vérifier que nous n’étions pas suivis avant d’ajouter :
 
« -Vous ne devriez pas être ici toute seule, Miss Lynch. N’importe quel autre centaure vous prendrait pour l’un de ces sorciers. Ils pourraient vous tuer.
 
-Vous avez évoqué un événement qui avait particulièrement retenu votre attention il y a environ… hum… une lune. Qu’est-ce qu’il s’est passé au juste ?
 
-Vous êtes troublée. »
 
Le centaure m’adressa un regard profond qui me déstabilisa.
 
« -Pardon ? bredouillai-je prudemment.
 
-Vous recherchez quelque chose de très important ici, n’est-ce pas ?
 
-Je… oui, je recherche la vérité. J’ai… besoin de la connaître. »
 
La réponse parut satisfaire la créature qui n’ajouta rien. Elle me pressa de la suivre.
 
« -D’ordinaire, les sorciers qui se réunissent ici sont très prudents. Ils n’utilisent jamais leur baguette. La dernière fois, c’était différent. Il y a eu des cris et des éclairs. Beaucoup d’éclairs. Je me suis rendu sur les lieux le lendemain et ils ont vraisemblablement été bafoués. »
 
Je ne dis rien, mon cœur battant désormais à tout rompre contre mes tympans. Se pourrait-il que ce combat qui avait eu lieu au cœur de la Forêt Interdite pusse avoir un lien avec mon amnésie ? Je me remémorai en déglutissant péniblement les contusions qui parsemaient mon corps quand je m’étais réveillée déboussolée le lendemain. Plus je m’avançai parmi les arbres à la suite du centaure, plus je redoutais ce que j’allais découvrir. N’était-ce finalement pas une bonne chose que je ne me souvinsse pas quoi qu’il se passât d’affreux en ces lieux ?
 
« -Nous y voilà. C’est dans cette clairière qu’a eu lieu la confrontation. »
 
J’enjambai les hauts fourrés qui me séparaient de ladite clairière avant de contempler les lieux, faiblement éclairés grâce à la lueur de ma baguette. « Clairière » était en fait un bien joli mot pour désigner ce triste recoin de la forêt où les arbres avaient poussé légèrement plus éloignés les uns que les autres pour permettre à une frêle herbe de réclamer ces quelques mètres carrés de terre.

Je m’avançai au centre du dégagement, mes yeux fouillant le moindre recoin, la moindre parcelle, à la recherche d’un détail qui servirait de déclic à mon esprit embrumé. Rien ne se passa. Plus je regardai autour de moi, plus j’avais la désagréable sensation de m’éloigner de ce que je recherchais, comme lorsqu’un mot que l’on essaye ardemment de se rappeler nous taquine la langue sans parvenir à s’assembler correctement dans notre tête. Je sentis mes espoirs me quitter et mes épaules s’affaissèrent soudainement. La fatigue qui jusqu’à là avait été repoussée par mon excitation s’abattît d’un coup sur moi et je me sentis vaciller. Je me tournai vers Firenze pour m’excuser de lui avoir fait perdre du temps et manquai de lâcher un cri de surprise en voyant une ombre s’élever derrière le centaure.
 
*

Hello ! Comment allez-vous ce dimanche ?

Comme prévu, Ella ne lâche pas l'affaire concernant sa perte de mémoire et elle s'avère plutôt douée... puisque là voilà de retour dans la clairière où elle a affronté plus tôt Mulciber et Macnair, avant d'apprendre la vérité sur Rogue ! Pourtant, elle semble bien en peine pour assembler les indices entre eux... Peut-être que "l'ombre" qui s'élève derrière Firenze pourra l'aider ? :)

La semaine prochaine, Ella s'approchera de la vérité, et fera tout pour l'extorquer de la bouche de Rogue. Une stratégie payante ? Vous verrez cela dans la partie suivante, un peu de patience ^^

J'espère que ce scénario alternatif vous plaît et qu'il vous paraît un minimum crédible x) N'hésitez pas à me faire part de remarques, et même d'idées de bonus que je pourrais écrire ! Qui sait, je pourrais peut-être me pencher sur vos propositions d'ici peu :) Ne soyez pas timides !

Merci à tous ceux qui continuent de lire, commenter et voter. C'est toujours avec plaisir que je vous retrouve le dimanche ♡

Passez une bonne semaine, portez-vous bien et comme toujours prenez soin de vous !

PetitKoala

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