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Chapitre 22

Chapitre 22

Peter grogna quand F.R.I.D.A.Y. fit sonner son réveil pour la troisième fois ce matin.

- Eteins, F.R.I.D.A.Y., marmonna-t-il contre son oreiller.

Bon sang. Se lever à 6h30 était dur, comme Peter avait pris l'habitude de se lever après 9h.

- Les chances pour que tu arrives à l'heure à l'école diminuent considérablement, répondit F.R.I.D.A.Y., mais le réveil s'éteignit.

Peter n'arrivait pas à en avoir quelque chose à faire. Il voulait dormir encore. Une minute plus tard, la porte s'ouvrit.

- Je suis pour les grasses matinées, bonhomme, mais peut-être pas pour ton premier jour d'école.

La voix de Tony traversa le brouillard du sommeil.

- Fatigué, se plaignit Peter contre son oreiller, et il sentit l'homme s'asseoir sur le bord du lit.

- Normalement fatigué, ou fatigué parce que tu ne te sens pas assez bien pour te lever ? demanda Tony.

- Normalement fatigué, répondit Peter.

- C'est ce qu'on obtient quand on se couche tard.

Peter put entendre le jugement dans sa voix.

- C'était pas si tard que ça, protesta Peter.

- Uh-huh, dit Tony d'un air sceptique et puis, une seconde plus tard, les couvertures furent retirées. C'est l'heure de se lever.

Peter grogna et se recroquevilla sur lui-même quand l'air froid l'assaillit.

- Allez, dit Tony, puis il agrippa ses bras et commença à le faire sortir du lit pour que ses jambes reposent sur le sol et qu'il n'ait d'autre choix que de se lever.

Il soupira et se frotta les yeux alors que Tony le guidait jusqu'à la salle de bain.

- On part dans vingt minutes, l'avertit Tony alors que Peter tendait lentement la main vers sa brosse à dents, toujours vaguement réveillé.

Heureusement, la douche le réveilla enfin. Après tout cela, il se dépêcha de s'habiller avec un jean et un t-shirt avec une blague scientifique. Il mit son sac à dos sur son épaule et descendit à temps dans le salon.

- Il va falloir que tu manges dans la voiture, dit Tony alors qu'il fouillait dans les placards et dans le frigo pour en sortir une banane, une barre de céréales et un yaourt. Tiens. Il faut qu'on y aille, ajouta-t-il en lui donnant la nourriture avant de le guider jusqu'à l'ascenseur.

Il avait l'air un peu agité.

- T'es pas obligé de m'amener. Enfin, je peux conduire moi-même ou prendre un taxi ou le bus, ou autre, proposa Peter.

- Je t'y conduis, dit fermement Tony.

L'ascenseur les conduisit jusqu'au garage et Peter suivit Tony jusqu'à une de ses Audi favorites, qui était aussi une des plus voyantes. Peter jeta un œil à la plaque d'immatriculation caractéristique sur laquelle était écrit Stark alors qu'il se dirigeait vers la voiture.

- Monte, ordonna Tony quand Peter s'arrêta à côté de la portière passager.

- Heum, elle est pas un peu trop voyante ?

- Quoi ?

- Les gens vont le remarquer si tu m'amènes avec cette voiture, expliqua Peter.

Tony réfléchit à ses propos pendant quelques secondes.

- C'est vrai.

Son père passa une main dans ses cheveux et regarda autour de lui.

- On va prendre ta voiture.

- Ok, mais si tu lui fais une seule égratignure..., plaisanta Peter alors qu'ils se dirigeaient vers sa voiture.

C'était la plus discrète du garage, et elle ne possédait pas de plaque d'immatriculation Stark. C'était juste une plaque normale de New-York.

Tony fit un sourire amusé à son commentaire et monta dans la voiture. Peter le suivit et se dépêcha de manger son petit-déjeuner. Tony le conduisit à l'école avec dix minutes d'avance.

- Tu es sûr que tu as tout ce qu'il faut ? lui demanda Tony après qu'il ait arrêté la voiture sur un trottoir devant l'école, et Peter prit son sac qui se trouvait à ses pieds.

- Heum...

Peter y réfléchit pendant une seconde. Il pensait qu'il avait tout. Oh attendez. Merde. Il avait oublié de prendre de quoi manger ce midi. Et il avait exactement deux dollars dans son portefeuille. Pas assez pour acheter à manger. Peut-être qu'il pourrait demander un peu de monnaie à Ned.

- Quoi ? Qu'est-ce que tu as oublié ? demanda Tony en voyant son visage.

- Mon repas de midi, admit Peter.

- Tu peux en acheter un, non ?

- Ouais, confirma Peter en fronçant les sourcils.

Tony se tortilla sur son siège et sortit son portefeuille de sa poche arrière. Il l'ouvrit et prit un billet qu'il tendit à Peter.

- Tiens.

Peter le prit et ouvrit grand la bouche. C'était un billet de $100.

- C'est trop, contra Peter en essayant de le lui rendre. J'ai juste besoin de dix dollars.

- Prends-le, dit Tony en rangeant son portefeuille. J'ai pas de petits billets, gamin. Garde la monnaie.

C'est vrai. Tony était un millionnaire. Cent dollars n'étaient probablement rien pour lui, mais c'était beaucoup d'argent pour Peter.

- Heum, merci, dit Peter avec gratitude en mettant le billet dans sa poche.

- Très bien. C'est bon ?

- Ouais.

- Ok. Rappelle-toi, tu peux m'appeler ou m'envoyer un message si t'as besoin de rentrer plus tôt, lui rappela Tony.

En d'autres termes, si Peter était trop fatigué pour finir la journée. Il ne pensait vraiment pas que ça poserait un problème.

- Ça va aller, répondit-il en roulant les yeux et en allant pour ouvrir la portière.

- Quoi ? J'ai pas droit à un câlin d'au revoir ? plaisanta Tony en feignant d'être blessé.

Peter soupira de sa théâtralité mais se retourna et se pencha pour passer ses bras autour de son père.

- Passe une bonne journée, lui dit Tony en le serrant brièvement avant de le relâcher.

- Merci, sourit Peter avant d'ouvrir la portière.

- Happy sera là à 15h pour te récupérer. J'ai quelques rendez-vous cette après-midi mais je devrais être à la maison vers 17h.

- Ok.

- Ok. Je t'aime, mon grand.

- Je t'aime aussi, répondit Peter avant de lui faire un autre sourire, puis de fermer la porte derrière lui et s'éloigner.

Il ne voulait pas être en retard.

Il remarqua Ned debout en bas des escaliers à l'endroit où ils se retrouvaient d'habitude avant l'école. Il se dirigea vers lui et fut soudainement frappé par l'absolue normalité de cette situation. Il n'arrivait même pas à se souvenir de la dernière fois qu'il s'était senti normal. Comme avant. Comme si sa vie n'avait pas été complètement bouleversée cet été. La dernière fois qu'il avait retrouvé Ned en bas des escaliers de l'école, May était toujours en vie et il n'avait pas parlé à Tony depuis des mois. Maintenant elle était morte et Tony était son père. Mais la routine de Peter concernant l'école était toujours la même. Il se força à assimiler tous ces changements.

- Hey, Peter, le salua Ned en rejoignant son ami, et Peter lui fit un signe de tête. Tu vas bien ? lui demanda-t-il après quelques secondes, en voyant qu'il demeurait inhabituellement silencieux.

- Ouais, répondit Peter en regardant autour de lui. C'est juste un peu bizarre d'être de retour ici.

- Ouais, c'est nul que l'été soit fini.

Ned n'avait pas compris ce qu'il voulait dire.

- On ferait mieux d'y aller avant d'être en retard, continua Ned en commençant à monter les escaliers.

Il suivit automatiquement Ned alors qu'ils mettaient leurs affaires dans leurs casiers et prenaient ce dont ils avaient besoin pour leur premier cours. La tête de Peter lui tournait toujours quand il s'assit à son bureau à côté de Ned. La sonnerie retentit quelques secondes plus tard.

L'enseignant passa dans les rangs pour leur distribuer leur manuel de mathématiques avancées. Peter essaya d'ignorer les regards inquiets que Ned lui lançait à cause de son silence.

- Peter, t'es sûr que ça va ? chuchota Ned alors que leur professeur commençait à noter des équations au tableau. Est-ce qu'il faut que j'appelle M. Stark ?

Il lança un regard vif à son ami. Après qu'il se soit endormi quand Ned était là, la semaine dernière, il avait dû lui expliquer qu'il n'était toujours pas guéri suite à l'explosion du labo, ce qui avait rendu son ami encore plus inquiet que son père.

- Je vais bien, chuchota Peter avec force en retour.

- Tu sais, ce serait plus facile de te croire si tu ne disais pas ça tout le temps. Même quand tu ne vas pas bien, siffla Ned en retour.

- Bah cette fois c'est vrai. C'est juste difficile d'être de retour ici. La dernière fois que j'étais là, May était toujours en vie. C'est... bizarre. Laisse tomber, essaya doucement de lui expliquer Peter en le regardant.

- Oh.

Ned semblait affecté maintenant.

- Je suis désolé, mec.

- C'est rien.

Peter essaya de retourner son attention vers le professeur, reportant les équations du tableau sur son cahier. Après quelques minutes, il lança un regard à Ned et le vit en train de l'observer.

- Arrête ça, siffla-t-il en retournant à ses notes pour continuer à écrire.

- Arrêter quoi ? demanda Ned.

- Arrête de me regarder comme si j'avais frappé ton chien.

Ned ouvrit la bouche pour répliquer mais fut interrompu par leur professeur :

- Les garçons ? Y a-t-il quelque chose de terriblement important que vous voudriez partager avec le reste de la classe ? Ou ça peut attendre plus tard ?

Ned répondit en premier :

- Non, Mme Anderson. Désolé, Mme Anderson.

- Ouais, désolé, marmonna Peter en baissant la tête pour se fixer sur son cahier.

Il refusa de regarder Ned pendant toute la première heure.

Le reste de la journée passa sans incident majeur. A part les différents cours, c'était la même chose que l'année dernière, à part que Peter dut s'asseoir pendant le cours de sport et faire ses devoirs à la place, ce qui rendit Ned super jaloux. Avec ça, il ne restait pratiquement plus de devoirs à Peter pour la soirée. Il rangea ses affaires dans son sac et sortit avec Ned. Le Décathlon ne commençait pas avant la semaine prochaine, alors ils n'avaient rien à faire après l'école. Il avait hésité à rejoindre le club de robotique cette année, mais il s'était dit que construire des robots avec Tony était plus amusant que tout ce qu'ils pourraient faire au club de robotique.

Peter repéra la voiture qu'Happy conduisait en général juste en face de l'école alors qu'il descendait les escaliers.

- On se voit demain, dit Peter à Ned en se dirigeant vers Happy.

- A plus, Peter. Envoie-moi un message tout à l'heure, répondit Ned avant de se diriger vers la direction opposée pour rentrer chez lui.

- Ça marche, acquiesça Peter avant de rejoindre la voiture et d'ouvrir la porte arrière. Hey, Happy, le salua-t-il en entrant.

- Hey, gamin, répondit Happy. Comment s'est passée l'école ?

- Bien, lui sourit Peter en s'attachant, et la voiture démarra.

- Ouais ? continua Happy. Tu as réussi à tenir toute la journée ?

- Ouais, ça a été, soupira Peter.

Bon sang. Est-ce que tout le monde savait qu'il n'était pas encore guéri ?

- Tony veut que tu lui envoies un message une fois que je t'ai récupéré pour savoir que tu vas bien, lui indiqua Happy avec un sourire amusé.

Peter roula des yeux en sortant quand même son téléphone pour envoyer rapidement le message. Je suis avec Happy. Il a dit que j'étais supposé t'envoyer en message pour que tu saches que je n'étais pas mort.

Très drôle, répondit Tony quelques secondes plus tard.

Peter lui envoya ce qu'il pensait être le parfait émoji qui rigole.

Tu as l'air d'être de bonne humeur. Ta journée d'école s'est bien passée ?

Yep.

Bien. On se voit à la maison. Je devrais rentrer un peu après 17h. Qu'est-ce que tu veux manger ?

Des hamburgers ?

Tu lis dans mes pensées, gamin. Ne t'attire pas d'ennuis jusqu'à ce que je rentre. Fais tes devoirs.

Peter lui envoya un émoji qui roule des yeux et mit son téléphone dans sa poche.

- Tout va bien ? lui demanda Happy avec un éclat dans le regard.

- Ouais. Juste Tony étant Tony. Tu sais comment il est.

- Oh, oui, acquiesça Happy en riant.

Il bavarda avec Happy tout le long du trajet jusqu'à la maison. Ils arrivèrent rapidement. Le trajet était beaucoup plus court que celui qui conduisait dans le Nord de l'État.

- Hey, Happy, est-ce que tu sais comment papa a appelé la Tour ?

L'idée lui avait traversé l'esprit pendant que la voiture se dirigeait vers le garage souterrain. Il capta le regard amusé d'Happy dans le rétroviseur à cette question.

- Je veux dire, Tony, corrigea immédiatement Peter en rougissant de son erreur.

Happy fronça les sourcils à ce commentaire et se gara avant de se retourner vers Peter avec un air sérieux.

- Écoute, gamin. Tu peux l'appeler comme ça. Il t'a adopté. C'est ton père.

Peter gigota inconfortablement et regarda ailleurs comme s'il y avait quelque chose d'incroyablement fascinant à l'extérieur alors qu'ils étaient entourés de béton.

Happy soupira lourdement.

- Je sais pas comment il va l'appeler ou même s'il va lui donner un nom tout court. Tu devrais lui demander.

Peter hocha la tête puis lança un regard à Happy qui avait encore l'air un peu trop sérieux.

- Très bien, gamin. Sors. Il faut que j'aille chercher ton père maintenant. Et on sait tous les deux à quel point il aime attendre.

Peter rit puis sortit.

- Merci, Happy !

- Pas de soucis, gamin, sourit Happy. Sérieux hein. Je suis littéralement payé pour faire ça. C'est la partie la plus simple de mon boulot.

Peter entra dans l'ascenseur et F.R.I.D.A.Y. le fit automatiquement monter jusqu'au penthouse sans qu'on ait besoin de le lui demander. Il se dirigea directement vers sa chambre, sortit ses devoirs, et s'assit à son bureau pour les finir. Cette action le fit se sentir comme l'ancien Peter à nouveau, même s'il était assis à son bureau dans sa chambre au sommet du plus grand building de New-York au lieu de sa petite chambre dans le Queens. Il avait toujours fait ses devoirs aussitôt qu'il rentrait à la maison pour ne pas avoir à s'en inquiéter après avoir patrouillé. Il décida que c'était une bonne habitude à garder. En plus, il en avait fait tellement à l'école qu'il avait juste besoin de finir ses devoirs de Chimie pour le lendemain, ce qui lui prit une vingtaine de minutes, alors il finit par commencer sa dissertation d'anglais et la finit accidentellement, alors qu'il ne devait la rendre que la semaine prochaine. C'était sur 1984. Il avait déjà lu ce livre trois fois, alors cette dissertation était un jeu d'enfant. Et une chose de moins à faire plus tard.

Il traversa ensuite la pièce à vivre jusqu'au balcon et s'allongea sur une des confortables chaises longues avec un soupir de contentement, et il ferma les yeux. La météo était parfaite. Vingt-deux degrés et du soleil avec une légère brise. Peter pouvait presque sentir l'automne dans l'air. Sa saison préférée. Il se prélassa au soleil et se détendit.

Il se réveilla plus tard à cause de la main de Tony qui lui secouait l'école. Son père se tenait au-dessus de lui, vêtu d'une chemise blanche, d'une veste de costume bleue et d'une cravate rouge.

- Quand est-ce que tu es rentré ? demanda Peter en s'asseyant.

- Juste à l'instant, répondit Tony. Tu dors depuis que tu es rentré ?

- Non, dit Peter en secouant la tête. Depuis une demi-heure je crois. Et je dormais pas.

- Tu dormais pas ? se moqua Tony.

Il ne le croyait visiblement pas.

- Je me reposais les yeux fermés, expliqua Peter.

- Uh huh. Ce qui est l'exacte définition de dormir, répliqua Tony en ébouriffant ses cheveux. Tu veux rentrer et manger des hamburgers avec moi ?

- Ouais, sourit Peter en se levant, suivant Tony jusqu'au canapé dans le salon.

Des sacs blancs et des sodas étaient posés sur la table basse.

- Dîner décontracté, ce soir, dit Tony en tendant un sachet à Peter et en allumant la télé.

- En quoi c'est différent de tous les autres soirs ? plaisanta Peter en sortant un carton de frites et un énorme hamburger coulant de son sac. Oh mon Dieu, ça a l'air trop bon !

- Ça l'est. Je les ai pris au meilleur Burger de New-York, acquiesça Tony en prenant une bouchée du sien.

Peter prit quelques secondes pour s'émerveiller du fait que Tony arrivait à manger quelque chose de si difficile avec des beaux vêtements, et rester tout aussi élégant.

Peter prit une bouchée de son propre hamburger et eut immédiatement peur d'avoir fait couler de la moutarde sur son t-shirt.

- C'est délicieux, dit Peter après avoir finir de mâcher sa première bouchée.

- La seule chose qui soit meilleure que leurs hamburgers, ce sont leurs milk-shakes, ajouta Tony en prenant une seconde pour s'essuyer la bouche avec une serviette. Ne t'inquiète pas. Je les ai mis au frigo, sourit-il ensuite quand il remarqua que Peter cherchait discrètement les milk-shakes. Tu aimes le chocolat, non ?

- J'adore le chocolat, acquiesça Peter avec excitation.

- Ok, tant mieux. Mange ça d'abord, dit Tony en continuant à manger son hamburger d'une main alors qu'il zappait les chaines avec l'autre avant de s'arrêter sur Stargate sur HBO.

Ils regardèrent en silence, trop occupés à apprécier leur nourriture pour parler.

- Bon...

Tony fit une pause pour avaler sa dernière bouchée et commença à froisser les emballages.

- J'ai eu une petite discussion avec Happy, en rentrant.

Peter fronça légèrement les sourcils alors qu'il finissait ses frites.

- Il a dit que tu te demandais comment j'allais appeler la Tour.

- Oh. Ouais, j'étais juste curieux, répondit Peter en haussant les épaules. Je n'y avais pas pensé avant, mais comment tu vas l'appeler ? Est-ce que tu vas l'appeler la Tour des Avengers à nouveau ? Ou autrement ? Ou Happy pensait que tu pouvais aussi ne pas la nommer ?

Tony sourit.

- Comment tu penses que je devrais l'appeler ?

- Qu'est-ce que moi je pense ? Je sais pas. Je pense que garder l'ancien nom serait plus simple étant donné que tout le monde l'appelle comme ça, maintenant, de toute façon. Et, bah, tous les Avengers vivent ici...

- Pas faux, sourit Tony. On va garder le nom. Ça fera moins de papiers à faire.

Peter lui sourit en retour et froissa ses propres emballages. Tony prit leurs poubelles et les amena dans la cuisine, avant de revenir avec deux énormes milk-shakes dans un emballage en polystyrène avec des pailles. Il en tendit un à Peter.

- Mmmm, fit-il d'un air appréciatif après avoir prit une longue gorgée. C'est trop bon.

- Je sais. Hey, Happy m'a dit quelque chose d'autre aussi, continua Tony en buvant son propre milk-shake. Quelque chose dont je veux te parler. Quelque chose dont j'aurais dû te parler plus tôt, mais je ne voulais pas en faire toute une histoire.

Peter fronça les sourcils et sentit son cœur s'accélérer. Il avait la sensation de savoir exactement ce qu'il allait dire.

- Peter, tu sais que je t'ai adopté parce que je voulais être plus que ton tuteur. Je voulais être ton père, lui dit Tony en lui faisant un petit sourire. Je suis ton père. Tu peux m'appeler comme ça si tu veux. C'est la vérité. Il n'y a pas de mal. Mais tu n'y es pas non plus obligé si tu ne veux pas. Tu peux m'appeler comme tu veux. Ok ?

Peter hocha la tête, les yeux grands ouverts.

- Enfin, à part « mec », continua Tony pour plaisanter afin d'alléger l'atmosphère. S'il-te-plait, ne m'appelle pas « mec ». C'est comme des ongles sur un tableau à mes oreilles.

Peter laissa échapper un petit rire.

- C'est Ned qui le dit tout le temps. Pas moi.

- Oh, je sais bien, sourit Tony. J'assure juste mes arrières.

- Pigé, mec, dit Peter avec un sourire maléfique avant de prendre une autre gorgée de son milk-shake.

Tony se contenta de grogner puis ils retournèrent leur attention vers le film. Peter pensait qu'après cette conversation il se sentirait incroyablement mal à l'aise, mais ce n'était pas le cas. Au contraire, il se sentait soulagé. Tony se fichait qu'il l'appelle papa. Il n'aurait plus besoin de se contrôler  à chaque seconde, maintenant. Et il avait aussi appris qu'apparemment, Happy avait une grande bouche et était indubitablement loyal envers Tony, plus qu'envers lui. Définitivement bon à savoir pour l'avenir.

Ils regardèrent le reste du film puis Peter en choisit un autre. Tony sortit son Starkpad et commença à travailler, mais Peter ne lui en tenait pas rigueur.

- Hey, est-ce que t'as fini tes devoirs ? lui demanda Tony avec un petit coup quand les yeux de Peter commencèrent à se fermer au milieu du second film.

- Huh ?

- Tes devoirs, répéta Tony. Tu as fini ?

- Ouais, souffla Peter. Ça m'a seulement pris deux secondes.

C'était une petite exagération, mais Peter voulait que Tony soit impressionné, fier de lui.

Tony rit.

- Bien sûr. Tu es un génie. Comment j'ai pu l'oublier ?

Peter lui sourit.

- Pourquoi tu te préparerais pas à aller au lit avant de revenir ici pour qu'on finisse le film ? lui suggéra Tony.

- D'accord, râla Peter mais il acquiesça.

Cela ne lui prit pas trop longtemps de se brosser les dents et de se laver le visage. Il mit un pyjama en flanelle rouge puis enfila un t-shirt gris avec Iron Man dessus. Il n'avait jamais rien porté en rapport avec Iron Man devant Tony, avant, mais ce t-shirt était un des plus doux qu'il avait et cela lui manquait de le mettre. D'ailleurs, si Tony se fichait qu'il l'appelle papa, il n'allait pas trop l'embêter non plus sur sa façon de s'habiller.

Les yeux de Tony brillèrent quand il vit le t-shirt de Peter.

- Dis un seul mot et je ne le mets plus jamais, l'avertit Peter en se rasseyant sur le canapé.

- J'ai rien dit, rit Tony.

- Tu allais le faire.

Tony ne dit rien, mais Peter savait qu'il aimait le t-shirt.

Peter mit le film en route et s'appuya contre le canapé, regardant le film distraitement alors que Tony recommençait à travailler. Avant la fin du film, il laissa ses yeux se fermer alors que ses pensées tourbillonnaient autour des évènements de sa journée d'école et de combien ça avait été bizarre d'y retourner. Cela lui avait fait se rendre compte à quel point tout avait changé en l'espace d'un court lapse de temps. May était morte. Et elle lui manquait toujours horriblement. Mais sa vie n'était pas finie. Il n'était pas seul, comme il avait craint de l'être. Au lieu de ça, il avait eu un père. Et il savait que les choses n'étaient pas parfaites, et il y avait sûrement un tas de choses à arranger, mais il n'avait pas peur, parce qu'il savait que quoi qu'il arrive, Tony serait là. Tony était son havre de paix.

Peter écouta, sur le point de s'endormir, le film qui finissait et la pièce qui devint silencieuse quand son père éteignit la télé et se leva. Peter savait qu'il devait se lever maintenant mais il se dit que ce serait tout aussi bien de se reposer quelques minutes de plus d'abord. Ou peut-être qu'il pourrait simplement dormir sur le canapé.

Quelques secondes plus tard, il fut gentiment porté jusqu'à sa chambre par son père. Une partie de lui savait qu'il devait arrêter de jouer les opossums, mais la majeure partie appréciait le fait qu'on s'occupe de lui. Quand il fut allongé dans son lit, Peter soupira d'un air ensommeillé et roula sur le côté pendant que Tony le bordait. Il sentit Tony caresser ses cheveux en arrière et déposer un baiser sur sa tempe. C'était un des petits signes d'affections que Peter adorait chez l'homme.

- Hmmm... B'nuit, papa, marmonna-t-il alors que l'homme passait de nouveau sa main dans ses cheveux.

- Bonne nuit, mon grand.

Il entendit l'amour dans la voix de Tony. Un moment plus tard, les lumières s'éteignirent et il entendit la porte se fermer doucement.

Peter sourit contre son oreiller. Tony était un bon père. Quoi que l'avenir leur réserve, il savait que Tony serait là pour lui et qu'ils y arriveraient. Ensemble.

*****

- Allo ?

- Désolé de vous déranger, Monsieur, mais il y a un homme qui a récemment été transféré ici qui dit qu'il a des informations qui pourraient intéresser quelqu'un, et je pense que ce quelqu'un pourrait être vous.

- Quel genre d'information ?

- Il prétend savoir qui est Spider-Man, et il est disposé à parler.

- Qu'est-ce qu'il veut ?

Ce genre d'information avait toujours un prix.

- Sa liberté.

- Évidemment, marmonna l'homme. Pourquoi est-il là ?

- Vol. Il a essayé de voler quelque chose à Stark. On dirait que le gars a tiré quelques ficelles pour qu'il soit envoyé sur le Raft juste pour ça.

L'homme rit. C'était tout simplement parfait.

- Bien, on sait tous les deux à quel point j'apprécie Stark.

- Je sais, Monsieur.

- Ça semble être un marché raisonnable. Dis-lui que je le verrai quand je pourrai.

- Oui, Monsieur.

- Quel est le nom de ce type ?

- Adrian Toomes. Son dossier était impeccable jusqu'à ce qu'il essaie de voler un jet de Stark rempli de technologie, il y a un an.

- Il y a un an ? Pourquoi est-il transféré au Raft juste maintenant ?

- Je ne sais pas, Monsieur. Je suis d'accord pour dire que c'est un peu bizarre.

- Hmm. Laisse-moi faire quelques recherches. Passer quelques coups de fils.

- Bien sûr, Monsieur.

- Passons, j'ai quelque chose à fini pour le Président, d'abord. Spider-Man attendra.

- Très bien, Monsieur.

- Et bon travail, soldat.

- Merci, Général Ross. 

*****

TADAM ! Ouais, hein, je sais. J'imagine que vous l'aviez vu venir. Mais rassurez-vous, l'intrigue du tome 2 n'est pas aussi simple que ça, même si... elle fait craindre pour l'avenir. Alors, quelles sont vos hypothèses pour le tome 2 ?! :D 

On se retrouve pour la petite note qui suit, je vous demanderai de la lire pour les informations concernant le tome 2 ! A tout de suite. :3

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