Chapitre 19
Chapitre 19
- Cet endroit est tellement génial !
Peter sautillait presque alors qu'il visitait leur nouvelle suite à la Tour. Leur salon et leur cuisine étaient plus grands que ceux qu'ils avaient au Complexe, et tout semblait plus brillant, plus neuf. Et les murs recouverts de fenêtres étaient géniaux. Peter décida immédiatement que c'était ce qu'il préférait. La vue était sans précédent. Il posa son sac de voyage par terre et se précipita vers la porte-fenêtre qui donnait sur le balcon, l'ouvrit et sortit. Non, en fait, c'était ça qu'il préférait. Le balcon était incroyable ! Il y avait un grill et des chaises longues. Peter se dirigea vers la balustrade et se hissa par-dessus avec les mains pour pouvoir se pencher en avant, essayant de trouver un bon endroit sur ce bâtiment ou un autre proche qu'il pourrait utiliser pour accrocher ses toiles et sauter en tant que Spider-Man, plus tard.
Il se pencha un peu plus. Peut-être avait-il trouvé un bon endroit... Il se mit à genoux sur la balustrade pour essayer de mieux voir. Soudainement, une main agrippa son t-shirt et le tira vers l'arrière pour qu'il redescende sur le balcon.
- Bon sang, gamin. Est-ce que t'essaies de me faire faire une crise cardiaque ? lui demanda Tony, semblant un peu effrayé quand Peter se retourna pour le regarder.
- Ça va, rit Peter. Je suis Spider-Man, tu te rappelles ?
- Ouais, et ça t'aurait définitivement sauvé si t'étais tombé d'ici sans tes lances-toiles, le réprimanda Tony.
Peter rougit. Oh, oups. C'est vrai. Ils étaient dans les cartons et pas à ses poignets, en ce moment. Peu importe. Il aurait été impossible qu'il tombe.
- J'étais juste en train d'essayer de voir s'il y avait un bon endroit duquel sauter, essaya d'expliquer Peter, mais cela ne servit qu'à faire pâlir davantage Tony.
- Pas de saut depuis les balcons sans la supervision d'un adulte, dit-il fermement.
- Mais –
- Non. Pas de discussion. Je me réserve le droit de te surveiller jusqu'à ce que je sache que c'est sans danger.
Peter roula des yeux.
- J'ai sauté depuis des immeubles des tonnes de fois, fanfaronna Peter alors qu'ils retournaient à l'intérieur.
- Ouais, ça ne me fait pas me sentir mieux, répondit Tony.
- Hey, est-ce que je peux sortir en tant que Spider-Man ce soir ? demanda Peter avec excitation.
Ça faisait trop longtemps et être de retour en ville lui donnait envie de reprendre.
- Oh, je suis désolé, est-ce que j'ai manqué le moment où Bruce t'y a autorisé ? le charria Tony en récupérant son sac de voyage par terre, et il se dirigea vers le salon.
- Mais je vais bieeeeen, gémit Peter en le suivant.
- Donc la sieste que tu as fait dans la voiture, sur le chemin, c'était parce que je t'ennuyais ?
Peter soupira profondément.
- Ça c'est ta chambre, dit Tony en lui indiquant la porte qui se trouvait devant lui, et Peter lui passa devant pour l'ouvrir.
- Wow, dit Peter avec enthousiasme quand il entra.
La pièce faisait deux fois la taille de celle qu'il avait au Complexe, et toutes ses affaires étaient déjà en place. Tony avait engagé des gens pour tout mettre dans les cartons et les amener ici. Peter n'avait pas eu besoin de lever le petit doigt, ce dont il n'avait définitivement pas l'habitude. Il avait un petit espace loisir dans le coin de la pièce avec un petit canapé et un pouf devant la télévision. Son bureau était dans le coin opposé. Son armoire était à côté de son lit et il avait ses propres toilettes. Sa propre salle de bain. Et son propre balcon !
- C'est tellement génial !
Peter explora la pièce. Ses pieds le conduisirent inconsciemment vers la porte qui menait au balcon. Il l'ouvrit et passa sa tête à l'extérieur. C'était un tout petit balcon avec une rambarde, mais ce serait amplement suffisant pour aller et sortir en tant que Spider-Man.
- Allez, ferme ça, et verrouille la porte pour le moment, F.R.I.D.A.Y., dit Tony une fois que Peter fut revenu dans la pièce.
- Attends, quoi ? Non ! protesta Peter.
Il essaya de rouvrir la porte qu'il venait juste de fermer et la trouva verrouillée.
- Allez !
Tony eut un raclement de gorge amusé.
- Pourquoi tu m'as donné la chambre avec le balcon si je peux même pas l'utiliser ? demanda Peter.
- C'est pas le cas. Y en a dans toutes les chambres.
- Sérieux ?
Wow, cet endroit était sophistiqué.
Tony hocha la tête et posa le sac de voyage de Peter par terre, à côté de son lit.
- Tu aimes ? lui demanda Tony après quelques secondes à observer Peter explorer les lieux.
- Tu rigoles ? J'adore !
Il adorait vraiment vraiment cet endroit.
Tony lui lança un sourire heureux.
- Très bien, alors laisse-moi te montrer le reste.
Tony le guida à l'extérieur de la pièce. La chambre de Tony était juste en face de la sienne. La pièce qui était juste à côté de la chambre de Peter était une chambre d'ami, et celle à côté de la chambre de Tony était son bureau. C'était plutôt cool. Peter n'aurait pas besoin d'aller bien loin pour trouver l'homme quand il travaillait. Il y avait aussi une salle de bain en plus au bout du couloir.
- Où est l'atelier ? demanda Peter avec curiosité, tandis qu'ils retournaient ensemble vers le salon.
Il s'assit sur le canapé et Tony fit de même.
- En-dessous.
Peter rit légèrement. Bien sûr qu'il était en-dessous. Ils étaient dans un penthouse. Tout se situait en-dessous.
- On peut aller le voir ?
Si leur suite était encore plus cool que celles qu'ils avaient au complexe, à quel point l'atelier devait-il être génial ?
- Ça dépend. Est-ce que ça fait déjà deux mois ? demanda Tony en haussant un sourcil.
- Sérieux ? se plaignit Peter.
- Sérieux, répondit Tony d'un ton pince-sans-rire.
- C'est nul.
- Ça serait pas une bonne punition si c'était pas nul, rétorqua Tony avec désinvolture en sortant son téléphone.
Peter roula dans yeux quand il crut que Tony ne regardait pas.
- J'ai vu, dit Tony en tapotant son téléphone.
- Vu quoi ? demanda innocemment Peter.
Tony lui lança un regard peu impressionné.
- Hey, je pourrai aller voir Ned, tout à l'heure ?
Peter n'avait pas vu son ami depuis qu'il s'était blessé.
- Pas ce soir.
- Pourquoi ?
Tony lui disait non ? Il ne lui disait presque jamais non. Bien que, quand Peter y réfléchissait, il n'avait pas eu beaucoup d'opportunités pour que ce soit le cas, cet été.
- L'équipe a prévu un genre de pendaison de crémaillère, ce soir.
Tony fit remonter son écran avec son doigt, lui prêtant seulement à moitié attention.
- Oh, ok. Cool ! Bah, je peux y aller maintenant et revenir à temps pour ça, dit Peter en lui offrant la solution parfaite.
Il pourrait explorer le reste de la Tour plus tard. Il allait vivre ici après tout.
- Pas aujourd'hui, Peter, répéta Tony.
- Et demain ?
Tony leva les yeux et fronça légèrement les sourcils.
- Pourquoi tu ne ferais pas venir Ned ici demain ? suggéra Tony, mais l'idée était plus stressante qu'autre chose.
Peter savait que Ned allait devenir hystérique la première fois qu'il viendrait ici. En fait, ce serait sûrement le cas à chaque fois qu'il viendrait. Il ne se sentait pas vraiment prêt à gérer ça pour le moment.
- Pourquoi je ne pourrais pas y aller ? demanda Peter, clignant lentement des yeux.
Il ne comprenait pas pourquoi Tony semblait réticent à le laisser aller voir son ami. Ça ne pouvait pas être à cause de cette fois où il avait hacké son costume, si ? D'ailleurs, pourquoi l'avait-il laissé aller le voir toutes les autres fois sans protester ?
- Tu as encore besoin d'y aller doucement pendant quelques temps.
- Je vais voir Ned. Pas sortir en tant que Spider-Man, se moqua Peter avec un rire moqueur.
Y aller doucement ? Ce n'était pas comme si Ned et lui allaient faire les voyous.
- Je veux que tu sois quelque part où je peux garder un œil sur toi pour le moment. Quand tu iras mieux, tu pourras aller chez Ned, statua Tony comme si c'était complètement raisonnable.
Peter sentit monter la colère. Il ne pouvait pas encore sortir pour être Spider-Man, et maintenant il ne pouvait même pas aller voir son ami juste parce qu'il était plus fatigué que d'habitude. C'était quoi ce délire ?
- Oh mon Dieu ! Je me sens bien. Qu'est-ce qu'il faut que je fasse pour que Bruce et toi me croyiez ? s'écria Peter en gesticulant de façon animée et en se levant.
Les sourcils de Tony se haussèrent face à cet emportement. Peter le regarda d'un mauvais œil avec ses bras croisés sur son torse pendant quelques secondes, mettant l'homme au défi de parler et se sentant soudainement prêt pour se disputer, mais Tony se contenta de le regarder calmement. La frustration qui fourmillait sous sa peau avait besoin de sortir.
- Tu – tu es tellement ridicule !
Il se tourna en soufflant et en roulant des yeux, puis retourna dans sa chambre dont il claqua la porte.
- Je t'aime aussi ! entendit-il Tony lui crier, et cela l'énerva encore plus.
Il se tint debout dans sa chambre, les poings serrés. Pendant une seconde, il admit rationnellement que, ouais, il en voulait un peu à Tony, mais que principalement, c'était à lui et à son corps qu'il en voulait pour mettre autant de temps à guérir. L'irritation constante d'avoir été tout le temps fatigué, cette dernière semaine, était en train de le bouffer vivant et maintenant, elle débordait inévitablement. Il fit les cent pas pour essayer de se calmer, mais après quinze minutes, il se sentait toujours autant énervé. Il voulait aller bien. Non, il allait bien. Vraiment. Il pouvait le prouver.
Il étudia l'espace ouvert de sa nouvelle chambre. C'était définitivement suffisant pour faire quelques petites acrobaties. Avant qu'il puisse réfléchir à deux fois à sa décision, il fit quelques saltos avant et finit par un salto arrière, se réceptionnant facilement. Mais juste au moment où il souriait de son succès, le monde se mit à tourner abruptement, comme si son cerveau n'avait pas encore assimilé qu'il avait arrêté de bouger. Ses réflexes le firent bouger brusquement pour retrouver son équilibre face au sol qui semblait bouger, mais comme ce dernier ne bougeait pas, en réalité, il finit par tomber, suffisamment désorienté pour ne pas réussir à se rattraper. Ce fut comme si le sol s'était mystérieusement trouvé là, sorti de nulle part, et l'avait frappé. Il prit durement l'impact sur son épaule gauche, et son coude s'enfonça douloureusement dans ses côtes précédemment blessées. Ouch. Il grimaça et laissa échapper un petit grognement de douleur avant de prendre une profonde inspiration et de rouler sur le dos. Le sol n'était pas encore stable en-dessous de lui, mais il tournait moins qu'avant. Merde. Ok, donc peut-être qu'il n'allait pas encore aussi bien qu'il le pensait.
- Gamin ?! entendit-il Tony l'appeler à peine dix secondes plus tard, alors que la porte de sa chambre s'ouvrait.
Putain de F.R.I.D.A.Y. Il fallait vraiment que Peter parle à Ned pour savoir comment la pirater pour avoir un minimum d'intimité une fois de temps en temps. Elle balançait tout.
Peter se releva un peu alors que Tony se précipitait vers lui.
- Tu vas bien ? Qu'est-ce qui s'est passé ? demanda Tony en tendant les bras vers Peter pour l'aider.
- Hum, rien. J'ai trébuché.
Peter repoussa ses mains et réussit à se remettre tout seul sur ses pieds. Il en voulait toujours à Tony.
- T'as trébuché ?
Tony regarda autour de lui avec un froncement de sourcil.
- Sur quoi ?
Ok, peut-être que ce n'était pas son meilleur mensonge. Il n'y avait littéralement rien sur quoi Peter aurait pu trébucher.
- Tu peux pas juste laisser tomber ? soupira Peter. C'est rien. J'te jure. Je vais bien.
- Ne m'oblige pas à demander à F.R.I.D.A.Y., le menaça Tony, mais il avait surtout l'air inquiet.
- Tu sais que la plupart des gamins n'ont pas une IA pour les espionner, comme ça ils peuvent mentir et être un peu tranquilles, se plaignit Peter en passant devant son père, et il récupéra son sac de voyage pour le mettre sur son lit afin de se distraire.
- Oh, donc tu mens. A propos du fait que tu aies trébuché ou que tu ailles bien ?
Peter défit la fermeture éclair de son sac. Il n'y avait pas grand-chose à l'intérieur. Juste ses affaires de Spider-Man et quelques autres trucs qu'il ne voulait pas que les gens du déménagement touchent.
- Peter, insista Tony d'un ton sérieux.
- Ok, alors peut-être que j'ai essayé de faire quelques saltos.
Il entendit Tony inspirer brusquement une bouffée d'air.
- Et peut-être que j'ai eu un vertige et que je suis tombé, continua-t-il rapidement en sortant son costume de Spider-Man pour le mettre sur le lit, son égo mis à mal.
Tony l'agrippa par les épaules et le fit se retourner si soudainement que cela lui donna presque à nouveau le vertige. Les yeux de l'homme se posèrent sur lui.
- Est-ce que tu t'es blessé ?
- Non, je vais bien.
- Est-ce que tu t'es cogné la tête ? demanda Tony presque frénétiquement.
- Non, répondit Peter en fronçant les sourcils.
- Tu es sûr de ne pas t'être cogné la tête ?
Tony prit son visage en coupe et la fit tourner, à la recherche de signes qui diraient le contraire.
- Oui, je suis sûr. Je suis retombé sur mon épaule. Tu peux arrêter de dramatiser maintenant, dit Peter en repoussant les mains de son père.
- Je veux que Bruce vienne vérifier rapidement pour être sûr. Il a été très clair sur le fait qu'il ne faille absolument pas que tu cognes à nouveau ta tête. Il a dit que ça pouvait être dangereux.
Tony le poussa doucement pour qu'il s'assoie sur le lit.
- Non ! C'est de ça que je parlais. Je vais parfaitement bien. Je me suis pas cogné la tête, dit Peter avec colère.
- F.R.I.D.A.Y., tu peux demander à Bruce de venir ici une minute ? demanda Tony en ignorant ses protestations.
- Noooon, gémit Peter en retombant sur son matelas, mécontent.
- Si, Peter.
Tony avait l'air un peu en colère maintenant.
Peter roula des yeux et posa son regard sur le plafond au lieu de Tony qui se tenait debout avec ses bras croisés sur son torse, et le regardait sévèrement.
- Rien de tout ça ne serait nécessaire si tu m'avais simplement écouté, continua Tony.
- C'est pas nécessaire du tout, se plaignit Peter. Tu fais juste perdre du temps à Bruce.
- Qui me fait perdre mon temps ? demanda Bruce en entrant dans la chambre.
- Peter pense que c'est moi, expliqua Tony avant de froncer les sourcils. T'es arrivé rapidement.
- J'étais déjà en train de monter, sourit Bruce. Je voulais te parler d'une idée que j'avais eue pour le labo, mais apparemment ça peut attendre. Qu'est-ce qui se passe ?
- Underoos ici présent a voulu faire quelques acrobaties et apparemment, il a eu un vertige et il est tombé. Il dit qu'il ne s'est pas cogné la tête, mais je ne pense pas qu'il me le dirait si c'était le cas, expliqua Tony.
- Peter, le réprimanda Bruce.
- Je ne me suis pas cogné la tête. Je mens pas. Je vais bien.
Peter avait l'impression de parler en boucle.
- On va s'en assurer, dit Bruce en essayant d'être raisonnable alors qu'il tendait la main vers lui. Là, assieds-toi.
- C'est comme parler à un mur, marmonna Peter pour lui-même, mais il autorisa Bruce à le faire s'asseoir sur le bord du lit.
Bruce fit courir ses mains autour de la tête de Peter, à la recherche de la moindre blessure. Peter soupira lourdement mais ne fit rien pour l'en empêcher. Il laissa patiemment l'homme lui mettre sa lumière dans les yeux et lui faire passer d'autres examens avec lesquels il était intimement familier désormais.
- Il a l'air d'aller bien, dit Bruce à Tony une fois qu'il eut fini.
Tony hocha la tête avec soulagement.
- Tu ne t'es fait mal nulle part ailleurs quand tu es tombé, si ? demanda Bruce.
Peter secoua la tête au moment où Tony disait :
- Il m'a dit qu'il était tombé sur son épaule.
- Laquelle ? demanda Bruce en tendant une main vers lui.
- Celle-ci, dit Peter en indiquant son épaule gauche, puis la leva et fit tourner son bras pour lui prouver qu'il n'avait pas mal. Ça fait pas mal. Il n'y a probablement même pas de bleu.
Bruce insista pour la faire bouger lui-même, semblant satisfait.
- C'est bon, acquiesça-t-il en laissant retomber son bras, avant de continuer à toucher sa nuque puis son côté gauche.
- Tu vois ? je te l'ai dit, claqua sèchement Peter en direction de Tony.
Il était distrait, à regarder Tony, alors il ne réussit pas à cacher son tressaillement quand il sentit une pointe de douleur à l'endroit où Bruce avait appuyé, contre ses côtes précédemment cassées.
- Ça fait mal ? remarque immédiatement Bruce.
- Non, je suis juste chatouilleux, mentit Peter.
Ça ne faisait pas vraiment vraiment mal.
Bruce se concentra sur le même point et pressa plus fort, observant son visage à la recherche du moindre signe de douleur. Peter garda une expression neutre mais se trahit accidentellement quand il se recula inconsciemment.
- Uh-huh, c'est ce que je pensais. Enlève ton t-shirt, lui ordonna Bruce en prenant le bas du t-shirt pour le remonter avant qu'il puisse protester.
- J'ai juste pris un coup de coude. C'est rien, expliqua Peter alors que Bruce se rapprochait plus près pour examiner son côté gauche, se concentrant toujours sur l'endroit particulièrement sensible.
- Il y a juste un bleu, décida Bruce après un moment, regardant Tony qui s'était rapproché pour regarder lui-même. Il va bien.
- Super. Exactement ce que j'ai dit. Je peux remettre mon t-shirt maintenant ? demanda Peter avec un ton ennuyé.
- Peter, je veux que tu m'écoutes, dit Bruce en se penchant vers lui pour le regarder dans les yeux. Tu ne peux pas faire des choses comme ça, ok ? On sait tous que tu es frustré et que tu veux aller bien de nouveau, mais le vouloir ne va pas tout réparer d'un coup. Tu pourrais vraiment te faire mal en essayant d'accélérer les choses. Et je sais que c'est dur, parce que tu te sens bien mieux, et c'est bien, mais tu n'es pas encore complètement guéri. Ta tête est toujours en voie de guérison. C'est pour ça que tu es encore fatigué.
Peter fronça les sourcils quand Bruce fit mention de ça. Il pensait que seul Tony savait ça, mais apparemment, ils avaient parlé derrière son dos.
- Et c'est pour ça que tu as des vertiges quand tu fais quelque chose comme ça. Donc jusqu'à ce que tu aies complètement guéri, vas-y doucement. Il ne faut pas que tu cognes ta tête à nouveau alors que tu es toujours blessé. Si c'était le cas, ce serait vraiment vraiment mauvais. Tu comprends ? dit fermement Bruce.
Peter hocha la tête, se sentant mal de se faire réprimander. C'était différent que lorsque c'était Tony qui le faisait, plus gênant.
- Ok.
Bruce lui fit un sourire et ébouriffa ses cheveux avant de regarder Tony. Peter comprit qu'il essayait de décider s'il devait rester ou pas, maintenant.
- Vous pouvez parler, si vous voulez, suggéra Peter en haussant les épaules. Il faut que je finisse de défaire mes affaires de toute façon.
Tony l'observa pendant quelques seconde avant d'acquiescer.
- Ok, dit Tony alors que Bruce et lui sortaient de la chambre.
Son père s'arrêta brièvement à la porte et lui lança un regard sombre en levant un doigt.
- Pas de bêtises.
- Ouais, ouais, dit Peter, plus aimablement cette fois.
Tony sembla comprendre que ça voulait dire que Peter allait écouter, et il partit, fermant la porte derrière lui.
Peter soupira et finit de déballer les quelques affaires qui restaient dans son sac. Cela lui prit seulement deux minutes. Puis il s'installa dans son lit et sortit son téléphone pour envoyer un message à Ned. Il se dit que ce ne serait pas la pire chose au monde d'inviter Ned à venir à la maison demain.
**
Hey !
Vous allez pas me croire, mais hier, je croyais qu'on était mercredi. Et d'habitude on m'engueule toujours dès le jeudi matin pour savoir à quelle heure je vais poster, mais là, rien du tout, du coup... j'ai tout simplement oublié ! Je suis désolée. En plus je tourne à mille à l'heure en ce moment, donc ça m'est sorti de l'esprit. J'espère encore une fois que vous m'en voulez pas.
Voilà voilà, j'espère pouvoir poster dimanche, normalement, sans souci cette fois.
Prenez soin de vous.
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