Chapitre 1
Chapitre 1
La sonnerie d'un téléphone brisa le silence de la nuit. Peter sursauta depuis le canapé sur lequel il était couché et tomba sur le sol, devant la table basse, désorienté. Il lui fallut deux sonneries de plus pour se remettre les idées en place. Il avait attendu le retour de Tante May mais il avait dû s'endormir sur le canapé.
- Allo ? répondit-il au téléphone, au moment même où il se rendit compte que cela faisait plus d'une heure que May était partie pour acheter de la crème glacée.
Une pointe d'inquiétude naquit en lui. Qu'est-ce qui lui prenait autant de temps ?
- Vous êtes Peter Parker ?
- Oui...
- Je suis le Dr. Nguyen. Je suis désolé, mais votre tante a eu un accident et il faudrait que vous veniez au Queens Memorial le plus tôt possible.
- Oh mon Dieu. Qu'est-ce qui s'est passé ? Est-ce qu'elle va bien ? paniqua Peter.
- On pourra parler directement quand vous serez là. Avez-vous un moyen de venir ?
- Hum, o-ouais. Je pars tout de suite.
- D'accord, à tout à l'heure, dans ce cas.
- Ok. Au revoir.
Peter ne s'était jamais balancé de toiles en toiles aussi vite de toute sa vie.
**
- Est-ce qu'il y a quelqu'un qu'on peut appeler pour vous ?
Peter savait que le docteur essayait juste d'être gentil, mais c'était la pire chose à demander à ce moment-là. Sa tante venait juste de mourir. Il savait qu'il était tout seul. L'homme n'avait pas besoin de remuer le couteau dans la plaie.
- Est-ce que je pourrais juste avoir une minute seul avec elle ?
La voix de Peter était à peine plus forte qu'un murmure, et il ne se détourna pas une seule fois du corps de sa tante.
- Bien sûr. Prenez le temps qu'il vous faut.
Le claquement de la porte se réverbéra à travers la pièce silencieuse alors que le docteur partait, laissant finalement Peter seul avec Tante May.
Si Peter n'avait rien su, il aurait pu se convaincre qu'elle dormait juste, si on faisait exception de la blancheur laiteuse de sa peau et de son absolue immobilité. Cela semblait difficile à croire que quelqu'un puisse mourir si vite sans avoir aucun signe visible de blessure.
Une grave hémorragie interne, avaient-ils dit. Elle était morte presque sur le coup. Elle n'avait pas souffert. Peter se demanda si elle avait eu peur. Si elle avait été consciente durant les derniers brefs moments de sa vie. Si elle avait su qu'elle allait mourir. Ce qu'avaient été ses dernières pensées. Si elles avaient été pour lui.
Peter leva une main tremblante mais ne put se résoudre à la toucher. Il ne voulait pas sentir la froideur de sa peau, la certitude de la mort. Il laissa sa main retomber contre son flanc et un petit sanglot le secoua.
- Tante May ? chuchota-t-il. S'il-te-plait ?
Pas de réponse. Bien sûr. Les gens ne revenaient pas d'entre les morts, à part dans les rêves. Si quelqu'un pouvait savoir ça, c'était bien lui.
- Je suis désolé. Je suis tellement désolé.
Il se mordit la lèvre et se força à poser sa main contre sa joue. Elle était froide, comme il savait qu'elle le serait. Aucune chaleur de la vie. Il était véritablement seul maintenant.
- Non, gémit-il contre l'injustice du monde, alors que le faible contrôle qu'il avait sur ses émotions se brisait.
Il éclata en sanglots et s'effondra vers l'avant pour déposer sa tête contre la poitrine de sa tante et la tenir dans ses bras.
L'absence de réaction de sa tante habituellement démonstrative lui poignarda le cœur. Il n'aurait jamais plus la chance de sentir ses bras autour de lui. Ou de l'entendre rire à ses blagues ou de se réveiller à l'odeur de sa cuisine. Il ne lui parlerait plus jamais. Ses pensées continuèrent à tourbillonner alors qu'il pleurait incontrôlablement.
Il n'avait aucune idée du temps qui s'était écoulé quand il entendit un petit coup contre la porte. Les larmes coulaient toujours silencieusement sur son visage mais il n'avait plus assez d'énergie pour crier.
La porte s'ouvrit mais il ne s'en souciait pas assez pour se retourner et voir qui était rentré.
- Peter ? Je suis Mme. Walker. Je suis une des assistantes sociales de l'hôpital. Est-ce que je peux te parler ?
Peter ne répondit pas, alors que des souvenirs lui revenaient de la dernière fois qu'il avait eu à faire face à des gens comme cette femme – quand ses parents étaient morts.
La femme s'éclaircit maladroitement la gorge.
- On m'a dit que ta tante était le dernier membre vivant de ta famille. Il faut que je te parle de l'endroit où tu vas vivre maintenant.
- J'ai un ami chez qui je peux rester cette nuit, croassa Peter.
Les parents de Ned ne lui en voudraient pas s'il passait la nuit chez eux.
La femme se râcla de nouveau la gorge. Peter se demanda vaguement si c'était un tic.
- Je veux dire, l'endroit où tu vas rester de façon plus permanente.
Et oh mon Dieu. Comment Peter avait-il pu ne pas penser à ça ? Il était un génie, après tout, mais d'une certaine manière, il n'avait pas réalisé que ces gens ne le laisseraient pas simplement vivre seul à la maison, puisqu'il était techniquement encore mineur. Un mineur qui sortait la nuit et risquait sa vie pour combattre le crime.
- Je vais demander l'émancipation, marmonna Peter. Je peux prendre soin de moi.
L'assistante sociale n'avait pas l'air de s'être attendue à ça, à en juger par le long silence qui suivit ses propos.
- Alors tu as un travail ? de quoi vivre ?
- Allez-vous-en, claqua finalement Peter, son chagrin trouvant un nouvel exutoire dans la colère.
- Peter, je suis désolée pour la perte que tu subis, mais il faut vraiment que nous parlions de ton avenir.
Son avenir ? Maintenant ? Alors que le corps de sa tante était à peine froid ? Cette femme était-elle stupide ?
- Il y a une gentille famille à qui j'ai téléphoné chez qui tu peux aller. Ils ont un autre fils adoptif qui a presque ton âge.
Fils adoptif ? Il n'irait pas dans une famille d'accueil.
- Je ne resterai pas avec des étrangers, dit-il d'une voix dure, alors qu'il levait finalement la tête pour regarder cette femme qui voulait détruire sa vie.
- Peter, je crains que tu n'aies pas le choix.
C'était drôle, elle n'avait pas l'air de se sentir mal en disant ça.
- Laissez-moi tranquille, dit froidement Peter. Sortez !
Elle ne fit aucun geste pour partir et ce fut trop pour lui.
- Dégagez ! cria Peter et il attrapa un instrument médical proche qu'il lui lança, manquant de peu sa tête.
L'objet heurta le mur et tomba au sol.
Bien, au moins, elle partait, sa posture calme se décomposant finalement. Peter ne put retenir un bref sentiment de satisfaction à cette vision.
- Et n'osez même pas revenir, la menaça-t-il alors que la porte se fermait derrière elle.
Il prit de profondes inspirations pour essayer de se calmer, ses émotions bouillonnant. Il se retourna vers sa tante et pensa à ce qu'elle aurait dit de son emportement, et soudainement, les larmes firent leur retour.
Il sortit son téléphone de sa poche. L'horloge sur l'écran indiquait 2h45. Il regarda la liste de ses contacts pour trouver le numéro de Ned, et son pouce resta suspendu au-dessus du logo d'appel pendant de longues secondes, mais il n'appuya pas dessus. Il n'y avait aucun doute sur le fait que Ned le laisserait rester avec lui. Il était un bon ami. Mais l'idée de devoir parler à son ami ou de le regarder interagir avec ses parents qui étaient tous les deux encore en vie et présents pour lui, firent hésiter Peter.
Il allait appuyer le bouton d'appel de toute façon, quand il se rappela qu'il y avait quelqu'un d'autre qu'il pouvait appeler. Il n'avait pas parlé à Happy depuis toute la débâcle avec le Vautour, il y avait presque huit mois de ça, et il ne savait pas si l'appel serait bien reçu, mais avant qu'il puisse s'interroger davantage, le téléphone sonnait contre son oreille.
- Allo ? répondit Happy sur un ton endormi – clairement, il venait de le réveiller.
- Hey, Happy, dit doucement Peter.
- Peter ?
- Ouais, c'est moi.
- Hey, gamin, qu'est-ce qui se passe ? Tu vas bien ?
Il y avait de l'inquiétude dans sa voix.
Est-ce qu'il allait bien ? c'était une question complexe. Était-il en train de mourir ? Non. Se sentait-il comme si c'était le cas ? Oui. Il était tellement loin d'aller bien, mais il n'était pas physiquement blessé, et Peter savait que c'était ce qu'Happy demandait.
- Peter ?
La voix d'Happy était plus brusque, cette fois.
- J-j'ai besoin d'aide, craqua Peter.
- Où es-tu ?
- Au Queens Memorial Hospital.
- Tu es blessé ?
- N-non.
Il essaya de répondre, mais sa voix fut brisée par un sanglot.
- Tu me fais peur, petit. Qu'est-ce qui s'est passé ?
- Ma... ma tante a eu un accident de voiture, et...
Soudainement, il ne put se résoudre à le dire. Le dire tout haut ne ferait que le confirmer. Le rendre réel.
- Est-ce qu'elle va bien ? demanda rapidement Happy quand Peter ne dit rien après un long silence.
- Non. Elle ne va pas bien. Elle –
Peter prit une profonde inspiration pour se calmer et rassembla tout son courage pour continuer.
- Elle n'a pas su-survécu. Et je – je suis désolé. Je n'avais juste personne d'autre à a-appeler.
Je n'ai nulle part où aller, était la réponse tacite.
- Je suis désolé, petit, répondit Happy, et Peter fut sûr qu'il allait gentiment le laisser tomber.
Pourquoi avait-il pensé que le chauffeur de Tony Stark ou son gestionnaire ou quoi qu'il soit, allait venir l'aider, lui, au milieu de la nuit ? Il n'était plus sous sa responsabilité. Il avait rejeté l'offre de Mr. Stark de rejoindre les Avengers, et n'avait plus entendu parler de l'homme depuis.
- C'est horrible. Reste où tu es, d'accord ? On va trouver une solution. Ne pars avec personne, ok ?
- Ok, répondit Peter d'une voix éraillée.
- Ça va aller, petit. On sera là bientôt.
On ?
Le temps passa, mais Peter n'avait aucune idée de combien, exactement, depuis qu'il avait appelé Happy. Ça aurait pu être quelques minutes comme quelques heures. Peter était juste soulagé que cette stupide assistante sociale ne soit pas revenue. Personne ne l'avait dérangé. Il avait repris sa position près de sa tante, penché au-dessus d'elle, le silence froid seulement brisé par des sanglots étranglés.
Au moins jusqu'à ce qu'une sorte de tapage éclate à l'extérieur de la chambre. Il y avait des voix qui parlaient fort et qui se disputaient, mais Peter ne put se résoudre à essayer d'écouter ce qui se disait. Peut-être que quelqu'un d'autre était en colère à l'idée de devoir rester avec des étrangers.
Alors que la dispute se rapprochait, une des voix lui sembla étrangement familière.
- Je m'en fous. Si vous n'êtes pas d'accord, vous pouvez appeler mes avocats, dit laconiquement la voix, et Peter fronça les sourcils parce que ça ressemblait presque à –
Soudainement, la porte s'ouvrit à la volée et Tony Stark apparut. De tous les scénarios possibles qui s'étaient joués dans la tête de Peter après qu'il ait appelé Happy, celui-ci n'en faisait définitivement pas partie.
Le Millionnaire observa la pièce pendant de longues secondes, avant de se retourner et de fermer la porte au nez de la personne qui se tenait face à lui, en lui disant brièvement :
- Laissez-nous une minute.
Le silence se fit dans la pièce. Tony regarda simplement Peter, remarquant les larmes qui coulaient sur ses joues et sa posture à côté du corps de sa tante.
Tony retira ses lunettes, parce que bien sûr, il portait des lunettes alors même qu'on était au beau milieu de la nuit, et Peter vit finalement ses yeux. Le bref regard douloureux qu'il rencontra était quelque chose que Peter n'oublierait jamais, mais cela fut rapidement remplacé par une détermination qui lui était définitivement plus familière.
Sans un mot, Tony rompit la distance entre eux et avant que Peter puisse comprendre se qui se passait, les mains de Tony se posèrent sur lui et l'écartèrent gentiment loin de sa tante, vers le Millionnaire. Tout sembla bouger au ralenti.
- Viens là, petit, dit doucement Tony alors qu'il faisait se retourner Peter vers lui et enroulait ses bras autour de lui dans une étreinte prudente.
Peter ferma les yeux et enfouit son visage dans la poitrine de l'homme, enroulant ses propres bras autour de lui et serra le dos de sa veste dans une prise désespérée.
- Tout va bien. Je suis là, murmura Tony, et apparemment c'étaient des mots magiques qui firent que Peter s'effondra de nouveau.
Il pleura dans le costume couteux de Tony alors que l'homme se contentait de le serrer contre lui.
- Je suis désolé, réussit à dire Peter entre deux sanglots.
Tony le fit taire et le serra plus fort, un comportement que Peter n'aurait jamais suspecté chez le génie.
Tony garda simplement Peter contre lui, ne faisant aucun mouvement pour le déloger jusqu'à ce que les pleurs et les sanglots de Peter se tarissent, et se changent en petits reniflements.
- Tu es prêt à partir d'ici, gamin ? demanda Tony dans ses cheveux.
Peter se figea pendant une seconde à l'idée de quitter Tante May, puis il acquiesça.
- Tu es sûr ? demanda Tony, sentant son hésitation. Il n'y a pas d'urgence. On peut rester aussi longtemps que tu veux.
- Non. J-je veux partir. S'il-vous-plait, marmonna Peter contre la poitrine de Tony.
- Ok, dit Tony, mais il ne fit aucun mouvement.
Peter se rendit compte que Tony attendait de lui qu'il fasse le premier pas, alors il prit une profonde inspiration et se résolut à se séparer de l'homme, mais il n'alla pas loin. Tony enroula un bras autour de ses épaules, le gardant près de lui contre son flanc, alors qu'il attrapait le sac à dos de Peter sur le sol et le mettait sur son épaule.
- Allez, sortons d'ici, dit Tony et il reposa ses lunettes sur son visage avant d'ouvrir la porte pour partir, passant devant l'assistante sociale de l'enfer.
- Et où pensez-vous aller comme ça ? demanda-t-elle, d'un ton prétentieux.
- Comme je l'ai dit juste avant, je prends le petit. Si vous avez un problème avec ça, vous pouvez appeler mes avocats.
La prise de Tony autour de lui se resserra et ils continuèrent à avancer pour partir.
- Mr. Stark, il y a une procédure à suivre. Je me fiche de combien vous êtes célèbre. Vous ne pouvez simplement pas prendre un enfant comme ça !
Elle se mit devant lui, essayant de l'empêcher de partir.
- Et bien, je le suis assez pour que vous vous écartiez de mon chemin.
- Vous devez faire une demande, pour accueillir un enfant. Il y a des paramètres de sécurité à prendre en compte, c'est une responsabilité.
- Il a quinze ans, pas quatre, grogna Tony alors qu'il continuait à marcher.
Une expression surprise se dessina sur le visage de la femme, comme si elle ne pouvait pas croire que Tony Stark connaisse l'âge de Peter Parker.
- Je vais appeler la sécurité ! le menaça-telle.
Même Peter ne put retenir un raclement de gorge moqueur à sa remarque.
- Allez-y ! je suis sûr qu'ils feront le poids contre Iron Man, cria Tony en retour, poussant la porte de sortie.
Enfin.
- Je ne vous laisserai pas faire ça ! hurla la femme.
- Appelez mes avocats ! cria Tony par-dessus son épaule, et puis ils furent dehors et Tony l'entraîna vers son Audi.
Il conduisit Peter jusqu'au siège arrière, mais étonnamment il ne relâcha pas sa prise et il s'assit à côté de lui au lieu de s'installer sur le siège passager, à côté de Happy.
- On retourne au Complexe, Happy, ordonna Tony alors que la porte se fermait et que la voiture démarrait.
- Pas à l'hôtel ? demanda Happy depuis le siège conducteur.
- Non, je préfère qu'on soit dans un endroit un peu plus sécurisé au cas où nous aurions des problèmes juridiques à cause de ça.
- D'accord, patron.
- Je suis désolé de vous causer des problèmes, Mr. Stark, murmura misérablement Peter.
- Il n'y a aucun problème, le rassura immédiatement Tony. La semaine dernière, quand nous avons dû combattre ce monstre des mers géant tout droit sorti de l'enfer, là, c'était un problème. Ça ? ça n'en est pas un.
Peter soupira, ne le croyant pas mais trop fatigué pour argumenter.
- Tu es fatigué ? Tu veux t'allonger ? demanda Tony.
Peter secoua la tête. Le siège arrière de l'Audi n'était pas vraiment spacieux. La seule manière de s'allonger que Peter voyait, c'était de s'appuyer contre la porte et il n'était pas prêt à quitter le confort que, curieusement, Tony lui offrait encore.
- Tu n'es pas fatigué ? Il est presque quatre heures du matin, dit Tony avec scepticisme.
Peter haussa simplement les épaules. Honnêtement, il était épuisé mais il ne voyait pas comment il pourrait dormir en cet instant. Ses pensées ne voulaient pas se calmer.
Peter capta le regard d'Happy dans le rétroviseur, mais il ne pouvait se résoudre à l'affronter. Il savait qu'il devait le remercier mais les mots ne voulaient juste pas franchir la barrière de ses lèvres. Il avait peur de se mettre à pleurer ou à hurler si jamais il ouvrait la bouche. Parce que sa Tante était morte et qu'il était vraiment seul, maintenant. Il était vraiment un orphelin.
Il commença à trembler, ce qui était étrange parce qu'il n'avait pas particulièrement froid.
- Tu as froid ?
Tony remarqua les frissons immédiatement.
- N-non, réussit-il à articuler entre ses dents qui claquaient.
- Il est probablement sous le choc, dit Happy depuis le siège avant, le regardant toujours dans le miroir avec inquiétude.
A ces mots, Tony s'écarta et Peter supposa que c'était le moment. Il avait finalement atteint la limite de tolérance du grand Iron Man. Mais au lieu d'abandonner Peter, Tony retira la veste de costume qu'il portait et l'enroula autour du petit tremblotant, comme un cocon, avant de le rapprocher plus près de lui et de frotter sa main de haut en bas dans le dos de Peter.
Peter se retrouva de nouveau avec la tête appuyée contre la poitrine de Tony, et il ferma les yeux, en essayant de ne penser à rien et en espérant que les tremblements s'arrêtent.
- Allez, petit. Lève tes pieds.
Tony donna un petit coup sur ses jambes et il comprit qu'il voulait qu'il les allonge sur le siège, alors Peter s'exécuta. Il sentit qu'on l'aidait à se positionner, mais Tony ne le repoussa pas et finalement ils trouvèrent une position confortable, Peter se retrouvant allongé. Huh. C'était plutôt agréable.
Toujours serré fermement contre son héros, enfin réchauffé et installé confortablement, Peter finit par s'endormir.
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