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Chapitre 5

Pov Gaby

Le démon et sa démone quittent la pièce, me laissant avec leur garde-fou Carter et le frangin agonisant. Je donne les consignes à leur homme de main pour stériliser les instruments et j'inspecte de plus près la blessure. Je ne dispose d'aucune imagerie, il va falloir faire à l'ancienne.

La balle est sortie, je vérifie qu'elle n'est endommagée, aucun tissu ou organe vital. C'est moins grave que ce qui était annoncé. Une fois les instruments stérilisés, j'en fais de même avec mes mains, puis j'enfile une paire de gants. Mes mains tremblent légèrement, je n'avais pas mis les pieds dans un bloc depuis ma 6ᵉ année. Mes premiers gestes sont maladroits, je fais tomber la compresse. Carter semble douter de mes compétences. Je me saisis d'une autre compresse et je verse un désinfectant sur la plaie et je comprime la plaie pour arrêter les saignements. Au bout de la quatrième tentatives, l'hémorragie s'arrête. Il inspire et expire au gré de mes compressions, il souffre, mais je n'ai pas d'anesthésiant. Carter lui propose un alcool fort, il lui tend une bouteille, le frangin en avale la moitié. Je me saisis de la bouteille et j'en avale une gorgée.

Les deux me fixent avec surprise. Je place un champ fenêtré stérile sur la plaie puis me saisis d'un sachet de suture monofilament non résorbable, c'est un kit prêt à l'emploi. Je n'ai pas le temps de me demander d'où provient tout ce matériel médical.

— Junior, ça risque de piquer, inspire un bon coup.
Il prend une grande inspiration.

J'en profite pour rentrer l'aiguille au milieu de la blessure. Il émet un gémissement de douleur, je soulève doucement le tissu et je suis une courbure à travers la peau. Je vérifie en insérant l'aiguille que les deux côtés de la lacération correspondent. Je finis la suture et je retire l'aiguille. Et je m'attaque à l'autre côté de la plaie. Une fois terminé. Je retire l'aiguille en laissant du fil pour nouer la suture. Je coupe le restant du fil et je finis par panser la plaie. Carter m'aide à retourner le frangin et je m'attaque à l'office de sortie de la balle. Je reproduis la même procédure de stérilisation et de suture.

— Tu as droit à ta sucette junior.

Il rit amèrement et perd connaissance. Je vérifie qu'il respire toujours et je me tourne vers Carter pour lui prodiguer les consignes à suivre dans les prochains jours.

— Il faudra changer et désinfecter la plaie dans 48 h.

— C'est noté, chef !

— En cas de signe d'affection, ce sont les urgences !

— Impossible.
Je souffle lourdement.

— Bon, j'ai fini, je peux m'en aller ?

La porte s'ouvre sur Clay, il se dirige vers son frère, qui ne réagit plus. Il le secoue à plusieurs reprises et s'approche de moi avec colère !

— Qu'est-ce que tu lui as fait ? S'il meurt, je t'arracherai la tête.

— Il est simplement évanoui ! Aucun homme ne peut supporter de telles conditions !

— Ne parle pas trop vite, doc !

Il se tourne vers Carter et l'envoie en mission secrète. Je reste en plein milieu de la pièce à me tourner les pouces. J'ai pourtant rempli ma part du contrat. Clay reste au chevet de son frère, il doute de la véracité de mes propos. Son frère finit par ouvrir les yeux, il l'enlace. Je trouverai la scène poignante si je n'étais pas chez des déséquilibrés.

— Je peux m'en aller ?

— Pas avant d'être sûr qu'il va s'en sortir.

— Ça devrait aller si vous respectez les mesures d'hygiènes.

— Tu vas t'en occuper pour être sûr !

— C'est ridicule, j'ai mes patients qui comptent sur moi.

— Ils vont devoir prendre leur mal en patience.

— Je refuse.

— Kass, occupe-toi d'elle.

Elle fait son apparition, elle n'est jamais loin de son idole. Elle s'avance en affichant un regard féroce, prête à ne faire de moi qu'une bouchée, si son gourou le lui permettait.

Je recule, mais elle continue, déterminée, se poste devant moi. De près, elle est impressionnante, c'est évident qu'elle ne joue pas à la poupée.

— Bouh !

Elle explose de rire. Cette fille est complètement cinglée.

Elle m'attrape par le cou et resserre la prise. La scène est violente, je suffoque, l'air se fait de plus rare dans mes poumons, je suis au bord de l'évanouissement. La douleur de ses mains qui resserrent mon cou m'empêche de crier. Mon cœur menace de sortir dans ma poitrine. Je me débats avec vivacité, une envie de vivre me submerge. Les larmes coulent sur mes joues.

— Ça ira, bébé. Lui lance Clay.

Elle me relâche instantanément, je tombe au sol terrifiée, je tousse en touchant mon cou en larme et à bout de souffle. Je la vois se diriger vers Clay.

Elle s'approche de Clay et l'embrasse vigoureusement. Cette image éveille en moi une dualité émotionnelle : le dégoût et à la fois la jalousie.

Elle finit par quitter la salle, je me détends, mais c'est de courte durée, il se rapproche de moi à faible allure. Je souhaite qu'il reste à bonne distance. Prise de panique, je fais le tour de la pièce tremblante.

— D'accord, je vais veiller sur lui, mais restez loin de moi.

— Je n'en demande pas moins, doc! Les filles psychorigides, ce n'est pas ma came.

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