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Chapitre 39

Pov Gaby

L'ambulance active le gyrophare et  se lance dans une course effrénée. Mes blessures sont graves, peut-être mortelles. On m'a posé un masque à oxygène, les côtes cassées n'aident pas mes poumons à bien s'oxygéner. Je ne suis même pas soulagée de survivre. Je suis comme un vétéran de ces guerres dans lesquelles il n'y aura jamais de vainqueur. Quoi qu'il arrive, je ne vivrai plus, quelque chose est mort en moi. Le médecin me parle, mais je ne réponds pas, trop écorché d'avoir échappé à la mort, ils font  de moi une rescapée.

Les médecins décident de m'endormir, je résiste de toutes mes forces et me débats.

— Calmez-vous ! Vos blessures sont graves, laissez-nous faire.

Mais je n'ai plus de force, je cesse de lutter, mes yeux se ferment.

Je suis réveillée par les bips des différentes machines reliées à mon corps.  J'essaye de bouger mes mains, mais elles sont perfusées. J'enlève le masque à oxygène, une machine sonne instantanément. Une infirmière entre dans la pièce et m'ordonne de le remettre.

— Allez vous faire voir ! Putain d'infirmières à la con.

Elle est choquée. Elle alerte le médecin de garde, qui me parle à voix basse. Ça me fait doucement sourire.

— Vous devez garder votre masque, votre saturation est basse. Vous comprenez les enjeux, vous êtes aussi docteur.

Je suis un pathétique docteur. J'explose de rire.

Les deux me regardent, perturbés par mes réactions. La vérité, c'est que ce couple diabolique a fait de moi une déséquilibrée, comme ces gens que je regardais de haut, assise derrière mon bureau. Aujourd'hui, je suis de l'autre côté  et il faut l'accepter.

— On va vous injecter un tranquillisant.

— Allez vous faire voir avec vos tranquillisants à la con.

Le médecin adresse un regard à son infirmière, et je ne connais que trop bien cette gestuelle. Elle va me  sangler et ils vont me gaver de médicaments au point où je n'aurais plus la force de rien. Il m'attrape par les bras, cette fois ma force a décuplé, je me débats férocement, j'ai déjà tout perdu. Ils appellent du renfort, le monsieur musclé du service. Ça aussi, j'ai déjà vu de  l'autre côté de la barrière. Un black au gros bras entre et me maintient fermement.

— Je vais tous vous tuer !

Ils réussissent à me sangler les mains, je frappe le médecin avec mon pied, il tombe en arrière. Monsieur muscle, me les bloque fermement, l'infirmière réussit à m'attacher les pieds. Le médecin se relève et se saisit d'une injection de benzodiazépines, effet immédiat. Mes muscles se raidissent, mes yeux se révulsent, et je plonge dans les abysses.

Je suis somnolente le reste du temps,  quand l'injection ne fait plus effet. Mes  menaces sont de plus en plus violentes, à la hauteur de mon traumatisme. Les infirmières n'osent plus effectuer les soins seules, elles sont accompagnées. J'affiche un sourire sadique la plupart du temps, histoire qu'elles gardent leur distance.

Un après-midi, ma porte s'ouvre sur un visage que je ne voudrais plus jamais voir de ma vie. Une idée idiote de ce médecin nul à chier, me confronter aux gens que j'aime.  Clay est apparu avec toute sa splendeur dès ses débuts. J'ai cru à une mauvaise blague.

— Dégage ! Je te hais.

— Gaby, il faut que tu acceptes leur aide !

— Trop marrant, mon patient qui devient mon docteur. Alors celle-là, on ne me l'a jamais faite.

— Je suis désolée, tout ça, c'est ma faute.

— Tu viens ici pour soulager ta conscience ? Ah ah ah.
Il est perturbé par mon rire.

— Na Boha nadeysya, a sam ne ploshay. (Espère en Dieu, mais ne baisse pas les bras)

— Quoi ?

— Va te faire foutre ! Tu me dégoûtes et je ne veux plus jamais te revoir.

— Je ne renoncerai jamais.

Il se dirige vers la porte, se tourne une dernière fois vers moi et s'en va. Et ma réaction est incompréhensible, je pleure et regrette chaque mot sorti de cette bouche corrompue. Je ne serai plus  que l'ombre de moi-même.

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