Inédit sur StigHarlan
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Pov Gaby

Je hurle de douleur, mais rien ne l'arrête. Elle est déchaînée, les coups pleuvent, elle brise chaque os qui n'a pas encore été touché. Elle me traîne par les cheveux, mes hurlements l'excitent, elle est diabolique. Ce qu'elle veut entendre, ce sont mes supplications. Mes larmes ne coulent plus, je suis dans un état végétatif. Deux jours qu'elle entre dans cette cave nauséabonde, m'inonde d'insultes, de coups et de promesses sadiques. Mon esprit se protège, il s'évade, seuls des souvenirs d'enfance me maintiennent en vie. Le sourire de mes parents, mon chien que j'ai abandonné en Ukraine à mes 10 ans. Je me souviens de tout.

Quelques heures plus tard, Burt entre à son tour dans cette pièce lugubre. Il me parle, mais je ne réagis plus.

— Il t'a baisé ce fils de pute ?
Seul le silence est ma réponse.

— Réponds-moi, salope !

Clay m'a abandonné, je suis livrée à moi-même. Je commence à le détester pour avoir fait de ma vie un cauchemar. Mes premières impressions étaient les bonnes, je me déteste pour ça.

Il m'attrape par le cou et me suspend en l'air. Il me tuera avec une telle facilité, je n'ai aucune résistance. Il resserre ses mains sur mon cou et je me sens partir, je veux m'en aller. Qui sait ce que l'on me réserve demain et je n'ai plus l'énergie nécessaire pour lutter. Il me lâche, mon corps tombe au sol comme une masse dans un bruit sourd. Il s'agenouille et affiche un sourire sadique. Ce type mérite la peine capitale, il ne peut pas être réhabilité dans la société.

La mort, la mort, la mort... tourne en boucle dans ma tête.

Je comprends assez vite ses intentions, il déchire mon t-shirt qui était encore blanc et pur il y a deux jours, mais aujourd'hui il est tâché de sang et sale. Il pose ses lèvres sur mes seins, la nausée me monte à la bouche. Je ne pourrais plus accepter de vivre après ça. Il déboutonne mon pantalon en cuir et j'émets un gémissement de douleur. Je m'étais juré de ne plus produire aucun son de ma bouche, mes larmes se mettent à couler. Il se place au-dessus de moi, la porte s'ouvre sur Kass, qui observe la scène.

Dans un instinct de survie, mon esprit s'évade à nouveau, je suis dans ce parc de jeux, enfant, je cours à travers les buissons en riant...

Après avoir fini sa petite affaire, Kass éteint la vidéo... elle avait raison, je préfère mourir que de subir...