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Chapitre 32

Pov Clay


Le soir de la disparition de Gaby, armé jusqu'aux dents, j'arrive en moto au quai 23 à minuit.
Danny me suit discrètement à distance, conduisant une fourgonnette chargée d'un arsenal militaire qu'il a "emprunté" à l'armurerie de Parmentier : grenades, 357 Magnum, fusil longue portée, lunettes infrarouges et même un lance-roquettes. Grâce à un micro dissimulé sous ma veste, nous restons en contact permanent, ce qui me rassure un peu.
Dès mon arrivée sur le quai, je mets à sac les poubelles, courrant de l'une à l'autre comme un dératé. Finalement, je trouve ce fichu téléphone portable à minuit trois. Je réponds ensuite à l'appel de Kass. Voilà ce qu'elle me balance, mot pour mot :

— Trop tard, p'tite bite ! Trop tard ! J'ai dit minuit, et tu as trois minutes de retard. Écoute bien, petite bite...

Une série de hurlements suit, et je reconnais la voix de Gaby. Kass, hystérique de joie, me détaille son oeuvre :
— Trois minutes, trois ongles arrachés ! C'était le prix.
Maintenant écoute bien : t'es filmé par ma caméra de surveillance, et je te vois parfaitement. Alors, tu fais tout ce que je dis, c'est moi le boss désormais. Voyons voir... Pour commencer, baffe-toi, Clay, sinon j'égorge ta pétasse ! Oui, baffe-toi, duglan !

Je frappe ma joue violemment, mais ça ne lui suffit pas :
— Qu'est-ce que c'est que ces coups de femmelette ? Tu te fous de ma gueule, Clay !? Écoute...

Nouveau cri de Gaby. Je panique et commence à me frapper encore plus durement, plusieurs fois, tandis que Kass rit de plus en plus fort, me disant de continuer, que c'est bien, que je dois même cogner ma tête contre le bitume, ce que je fais.

Je commence à perdre conscience quand elle dit :
— Mais c'est pas ça l'amour, Clay. Un homme qui aime se sacrifie, il donne sa vie à la femme qu'il aime ! Tu as compris, p'tite bite ? Si tu veux la sauver, tu dois t'offrir à moi. Allez, prends ton arme, Clay. Oui, pose-la sur ta tempe. Ouais, c'est bien comme ça, bon petit ! Tu es tellement pathétique, tellement minable, tellement inférieur à moi ! Tu vas me faire un compte à rebours, à supposer que tu puisses encore parler. Un décompte de cinq à zéro. Quand tu diras zéro, tu tireras dans ton crâne d'œuf. Évidemment – mais je crois que tu as deviné– si tu ne le fais pas, tu entendras un autre coup de feu, celui que j'aurai tiré dans la cervelle de ta pouffiasse. Allez, compte, p'tite bite ! COMPTE !"

Envahi d'émotions et sonné par les coups, je murmurre "cinq" en tremblant, ne comprenant plus trop ce que je fais, me sentant entièrement sous contrôle. Puis "quatre", puis "trois", puis "deux". J'entends juste le rire jouissif de Kass après chaque chiffre prononcé. Quand j'arrive à "un", je pense à nos parents, me demandant si je vais les rejoindre, enfin j' hurle "Zéro !" en pressentant l'excitation quasi sexuelle de mon ex-maîtresse si fière d'avoir réussie à me suicider.

Au moment même où je commence à presser la détente, une silhouette apparait dans le ciel. Un instant, je pense que c'est un ange. La silhouette s'abat sur moi et le coup de feu part, juste après que mon bras ait été poussé.
Je ne suis pas touché, la balle n'était pas pour moi. Je suis à terre, écrasé par l'être venu du ciel qui n'est autre que Danny. Il m'a sauvé. Nous nous retrouvons allongés sur le sol, haletants, tandis que le téléphone, tombé sur le bitume, hurle à nos côtés :
— Vous n'avez pas respecté mes consignes, bande de chiens ! Vous allez le payer ! Je vais la découper en tranches fines votre salope, lui faire vivre un enfer que vous n'imaginez même pas dans vos pires cauchemars !

Je récupére le portable et je réponds, le souffle court :
— Kass, tu ne feras rien à Gaby. C'est entre toi et moi. Laisse-la en dehors de tout ça.

— Trop tard, Clay. Elle paiera pour ta lâcheté... Danny, je sais que tu es là, tu vas douiller cher, toi aussi. Vous pensiez être malins ? Vous serez responsables de tout ce qui va lui arriver.
Le rire de Kass résonne dans le téléphone avant qu'elle ne raccroche. Je me tourne vers Danny, le regard désespéré.

— On doit percuter, me dit-il. Kass ne plaisante pas. Il faut découvrir où ils sont avant qu'elle ne mette à exécution ses menaces.

Le crâne en compote, le cerveau anéanti, je me tais, mais Danny poursuit :
— Cette fois, on a rien à perdre. On va voir Parmentier de suite ! Lui seul est capable avec son fric et tout son réseau de bikers de savoir où ils sont !

Je me relève avec difficulté, Danny m'aide à me redresser. Ensemble, on marche à travers la nuit sombre et froide, déterminés à sauver Gaby, quelles que soient les conséquences.

**

— Quelle histoire ! nous dit Parmentier, installé à son bureau sur un fauteuil ministre. J'adore cette fille, Kass, quelle imagination, quel caractère ! Redites-moi ce qu'elle vous a dit au téléphone !

Je me retiens d'exploser et j'explique :
— M. Parmentier, c'est la 3e fois que je vous raconte cette histoire en détail. Je sais que ça vous amuse, mais moi ça me rend dingue. Ce serait bien qu'on se magne pour retrouver Gaby vivante. Kass nous a envoyé une vidéo, je n'ai même pas pu la regarder en entier.

— Transmettez-moi le fichier ! Il y a peut etre des indices qui nous aiderons à découvrir où ils sont.

Il se frotte les lèvres d'excitation, tandis que je lui envoie la vidéo. C'est affreux, il est pourtant notre seule chance. Il a lancé ses limiers pour retrouver Gaby et prétend que ce n'est qu'une affaire d'heures.

Ça y est ! Les images défilent sur l'écran de son ordinateur :
— Voyons ça ! Voyons ça ! s'exclame-t-il joyeusement.
Je regrette presque que la balle m'ait raté.

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