Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 25

Pov Gaby

— Mais lâche-moi, morveux !

Il s'y refuse et s'éloigne le plus possible de la table des chefs. Il finit par me poser au buffet des accompagnements.

— Je suis sûr que tu meurs de faim.

Même si l'odeur alléchante me fait de  l'œil, j'insiste pour retourner à la table des chefs. Il refuse et continue de m'inciter à me restaurer. Mais je n'ai pas le cœur à manger. Ma secrétaire a dû donner l'alerte de ma disparition : mon visage sera placardé dans tout le pays. C'est le moment d'imposer mes choix et de retourner ma veste. Ce Clay ne se doute pas de la fine stratège que je suis.

— De la patate douce, Gaby ? Me propose Dany.

Clay nous fait signe de revenir, mais les trois chefs ont disparu. Je le rejoins telle une furie.

— Tu joues à quoi ?

— Assieds-toi Gaby! M'ordonne Clay.

— Il y a deux minutes, tu voulais m'éloigner.

— Sauf que les choses ont changé. Pourquoi  n'es-tu  pas docile comme les autres, hein ?

— Parce que tu t'es foutu de moi depuis le départ !

— Non, j'avais mes raisons, mais ce n'est pas le sujet. Tu intègres le groupe.
J'éclate de  rire.

— Il faut que je sois consentante pour ça et tu peux aller te faire voir !

Je lui jette un verre de bière en pleine face. Il se relève brusquement, enragé, Dany s'interpose et lui murmure à l'oreille que Parmentier nous fixe et qu'il semble sensible à mon charme. Clay se rassoit.

Autour de nous, tous regardent la scène avec détachement. Ça arrive souvent dans  ce genre d'organisation criminelle. Je m'éloigne de leur tablée et je retrouve Parmentier. Il me lance un sourire pervers, je me dégoûte de côtoyer ce monde.

— Mange Gaby, tu vas devoir faire tes preuves.

— Je n'ai plus faim.

— Ça te dirait d'essayer  un vrai mâle alpha ?
J'affiche un sourire  jaune.

— Je crois que finalement, la patate douce me tente bien.
Il se met à rire, je ris pour ne pas l'offenser.

Une fois le repas achevé, on nous guide vers nos logements provisoires, un des hommes de main nous fait une visite guidée. On s'arrête devant une dépendance très coquette.

— Celle-ci c'est pour la d'moiselle!
J'ai un sourire radieux, je vais pouvoir dormir paisiblement.

Clay intervient :
— Elle est assez grande pour nous tous.

— Le chef vous a réservé une surprise.

Les deux se frottent les mains, j'enrage, je  suis plutôt favorable à ce que Dany soit bien traité, mais Clay mérite de souffrir.  On continue sur le domaine, devant nous se dresse une lignée de caravanes, je suis à deux doigts d'exploser de rire. Les deux ne s'en remettent pas.

— Une roulotte ? Demande Dany.

— Elles sont pour les vrais bonhommes !

— Quelle chance ! Leur dis-je.

Les deux me fusillent du regard, la roue semble tourner. Je retourne à ma dépendance, l'intérieur est très chaleureux, bien loin de l'univers biker. Des familles doivent y loger. Il y a tout le nécessaire pour se laver, j'en profite pour me faire une mise en beauté. Je me poste devant le miroir et c'est la douche froide. Mes beaux cheveux blonds sont emmêlés, mes yeux verts sont cernés et rouges dus au manque de sommeil. Ma peau laiteuse est terne et mon corps est taché d'ecchymoses : un cadeau de Kass la diabolique. J'essaie d'atténuer mon état général qui est pitoyable. Puis je me mets au lit, le confort n'a pas de prix. Je ne me vois pas partir.

Au réveil, on frappe à ma porte, le petit déjeuner est servi, je suis traitée  comme une reine, voilà des jours que je n'avais rien avalé de si bon et copieux. J'enfile une tenue de cuir apportée par un des hommes de Parmentier. Et je suis plutôt sexy.

On m'accompagne au stand de tir, le chef de la sécurité doit nous entraîner. Les deux acolytes sont déjà là et vu leurs têtes, ils n'ont pas bien dormi. Dany siffle quand il voit ma tenue. Clay ne réagit pas.

— Je ne veux pas m'entraîner.

Les trois se tournent vers moi. J'exaspère le pauvre Clay.

— Tu veux crever ? C'est ce qui va t'arriver si tu ne te dépêches  pas de tirer sur la cible ! Ah, à moins que le doc, en est incapable !

Ni une, ni deux, je me saisis d'une arme donnée par le chef de la sécurité, Gringo. Je pointe la cible,  je tire en fermant les yeux.

— Elle a fermé les yeux ! Hurle Clay.

Mais la suite les laisse sans voix. Je n'ai  touché que des zones létales.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro