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Chapitre 18

Pov Clay

Braquer une banque. Nous venons vraiment de le faire. Tous les deux. Elle et moi. J'observe Gaby installée face à moi à la table de restaurant, tandis qu'elle essaie de comprendre ce qui vient de se passer : l'entrée fracassante, les cris des gens, l'échange de coups de feu avec l'agent de sécurité, la chevauchée à moto...
Je me tourne vers elle, amusé par ses grands yeux écarquillés. Je parle relax, la musique très forte diffusée dans l'établissement couvre
nos voix.

— Alors, c'était comment ? Génial, hein !?

— Tu es complètement fou ! avoue-t-elle, la voix encore tremblante. Tu as réellement besoin de te faire soigner.

— Je suis un fou d'adrénaline, je réponds d'un air tout fier.

— Non, tu es un vrai fou ! En plus, tu me fais prendre des risques de dingue, tu fais de moi une criminelle, sans doute par vice, pour le plaisir de corrompre la gentille doctoresse.

Je pose ma main sur celle de Gaby. Elle la retire aussitôt.

— Gaby, tu ne comprends pas ou tu refuses de l'admettre ! On vit des émotions uniques, bordel !

— Oui, admet-elle sur un ton sarcastique, y en a qui se contentent de faire du saut à l'élastique. Mais tu dois trouver ça trop banal...

— Tu devrais comprendre. Tu es psy.

— Certes. Je comprends l'excitation qui nait de la réalisation de gestes interdits.

— Ah !

— Mais je désapprouve totalement qu'on mette en danger la vie d'autrui pour quelques billets. Ce que tu fais, c'est carrément dégueulasse, Clay.

Là, c'est la douche froide. Les principes ont pris le dessus sur le naturel. Je suis allé trop vite et je n'ai pas utilisé le bon chemin pour me rapprocher de Gaby.

— Écoute, poupée...

— Non, surtout pas "poupée" ! J'en ai marre d'être la gourde de l'histoire. "Tiens poupée, viens donc sauver mon petit frère !", "Tiens poupée, viens donc servir d'enjeu pour un poker !", "Tiens poupée, viens donc braquer une banque avec moi !", "Tiens poupée, viens donc passer ta vie en prison !" Mais vous vous comportez tous comme des salauds ! Sans rire, tu n'es pas différent de Burt : vous m'utilisez tous comme un objet, un objet utilitaire ou de distraction.

— Mais non c'est... euh, les circonstances.

— Tu parles, mais tu espérais quoi avec ce repas minable ? Que je succombe devant mon beau gosse en cuir qui crache dans mon eau et qui veut que je boive sa salive ? Tu joues à quoi, Clay ? Et moi, tu crois que je te sauverai une 2e fois quand Burt te serrera le kiki ? Non, Clay, la prochaine fois, c'est moi qui l'aiderai à te démantibuler !
"Pièce par pièce", qu'il disait !

— Tu as tort de jouer à ce jeu avec moi ! Je vais te calmer vite fait !

— Non, Clay ! Maintenant, je dis bien MAINTENANT... Je vais hurler et t'as intérêt à filer vite fait avant l'arrivée de la police !

— Si tu fais ça, je te descends ! dis-je nerveusement en désignant le revolver qui se trouve dans ma poche.

— Ben, vas-y, fais-le !

Elle ne me croit pas et elle n'a plus peur. Ça ne me laisse pas le choix. J'envoie toute la sauce :
— Ok, tu peux crier, ma belle. Mais réfléchis bien aux conséquences. N'oublie pas que tu es devenue ma complice, une criminelle dangereuse, comme tu disais y a un instant.

— Hein ?

— T'es participé à un hold-up à main armée. Drôle de comportement pour une otage innocente. Honnêtement, tu prendras 10 ans de
taule, c'est le tarif. Tu sortiras de prison, tu auras 37 ans. Et dans quel état tu seras ?

Je la regarde, je vois une larme pointer au coin de son œil et je poursuis le discours :
— Après des années à faire la pute de la prison, déflorée et humiliée par des lesbiennes tarées comme Kass, tu seras vide, sèche, sans âme... En fait, je pense que ne t'en sortiras même pas vivante. Elles ne te rateront pas les filles ! Tu es tout ce qu'elles détestent : la belle intellectuelle, la petite chrétienne bien élevée... Tu vas payer cher Gaby ! Et tu finiras même par te dire qu'une nuit avec Burt, ça n'aurait pas été grand-chose en comparaison. Alors, tu cries maintenant ? Vas-y Gaby ! Vas-y qu'on en finisse !

Elle reste muette. Je me lève, je la prends par le colbac et je la sors du restaurant. Elle a besoin d'être dressée ? Elle le sera !

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