En attendant l'arrivée de mes amis, je sirote un ver de jus d'orange. Pour l'occasion, j'ai revêtit
une chemise grise et un jeans moulant. J'ai remarqué que ces habits étaient très confortables pour jouer de la guitare. En ce moment, mes parents travaillent, ils sont journalistes et ils sont en plein reportage en Italie sur l'architecture des monuments. J'ai les ai prévenu par téléphone pour le concours et donc pour les répètes supplémentaires. Ils sont contents pour moi et me souhaite bonne chance. Il a des moments ou je me demande pourquoi mes parents n'ont pas choisit un métier plus simple. Et a chaque fois, la réponse m'assaille. C'est le seul métier qu'ils aiment et qui rapporte assez d'argent pour payer le loyer de la maison.
Par chance, ils reviendrons dans seulement une semaine. Pour l'instant, c'est tante Margot qui vient parfois s'occuper de moi.
Mes pensées continus de tourbillonner dans mon cerveau quand soudain, la sonnette résonne
dans le salon.
Je me dépêche d'aller ouvrir et quand j'aperçois le regard captivant de Faustine, j'oublie la plupart de mes soucies.
« Entrez ! Je dis.
Mes amis entrent et je me dépêche de prendre la clé de la salle de musique.
Une fois prêt, nous sortons de la maison, direction la place de la bibliothèque. C'est comme ça
que l'ont appelé une grande place ou une magnifique bibliothèque a été construite.
Juste en face de ce bâtiment se tient la salle de musique.
Nous sprintons et arrivons bientôt devant une grande bâtisse. J'emboîte la clé dans la serrure et la porte s'ouvre. Nous pénétrons dans la salle.
Une batterie est au fond, entouré d'un film plastique, le piano trône près de la guitare électrique et le pied de micro avec le micro est au premier plan.
« Ah... soupir Faustine, ça fait du bien de revoir cette bonne vieille salle !
Nous autres, les musiciens, opinons vivement.
Quelque minutes après, une musique résonne entre les murs de la pièce.
Nous nous amusons comme des petits fous. La chanson que nous interprétons est Boulevard
of brokens dreams de Green Day.
Faustine prend le micro a deux mains et chante merveilleusement bien.
Esteban est dans son élément et se permet quelques roulements de tambour.
Charlie fait ses arpèges adorés et s'éclate a faire ses accorts en croches.
Et moi, je ne pense a rien d'autre que les notes qui glissent des cordes de ma guitare.
J'adore ma guitare. Elle est bleu et j'ai l'ai rempli d'autocollants tous plus coloré les uns que les autres. Le maire nous a autorisé a laisser nos instruments dans la salle, c'est très pratique.
La musique, c'est comme une évasion pour moi. C'est le seul moment ou je peux enfin me libérer de mes problèmes de la journée.
Nous sommes comme un poisson dans l'eau ou un oiseau dans l'air, nous sommes dans notre élément.
Et sans qu'on s'en aperçoivent, 10h sonne.
Nous finissons la chanson et remettons les instruments a leur place.
« C'est passé trop vite, bougonne Esteban.
- Et il ne faut pas oublier de se mettre d'accort pour une chanson, ajoute Charlie.
- Et de s'inscrire, je rajoute.
- On s'inscrira demain, propose Faustine.
- Ok, répondent les musiciens.
Puis, chacun se sépare pour rentrer chez lui.
Quand je rentre chez moi, tante Margot prépare mon repas. Elle se dépêche de mettre du sel et du poivre et de mélanger le tout.
Quand elle m'entend rentrer, elle se retourne et me sourit. Elle a la trentaine et une coupe au carré blond lui donne un air encore plus jeune. Ses yeux chocolat me regarde puis elle se remet touiller sa sauce tomate.
En attendant de pouvoir manger, je monte dans ma chambre et allume mon ordinateur.
Je tape : ''Concours National de Musique''.
Une seconde après, une abondances de sites apparaît. Je clique sur le premier et une page s'ouvre. C'est le même bleu et la même écriture que le prospectus de ce matin.
Je clique sur les inscription et une deuxième fenêtre se déverrouille.
Il y a les personnes déjà inscrites et les feuilles d'inscription qu'il faut imprimer et envoyer a l'adresse ci-contre. Je jette un coup d'œil sur les inscrits ce que vais regretter toute ma vie.
Sur une des lignes est écrit : Les Musiciens du Tonnerre.
C'est le groupe d'Emma ! On m'avait prévenu qu'ils participeraient mais le voir écrit noir sur blanc... Ça me déprime.
Je sort mon téléphone de ma poche et appelle Faustine, je tombe sur son répondeur. Tant pis.
J'appelle Charlie, lui décroche presque aussitôt.
« Que ce qui ce passe Alexandre ? Me demande t-il.
- Vous aviez raison, le groupe d'Emma participe bien au concours, je répond.
- Comment en est-tu si sur ?
- Je suis tomber sur le site de la compétition.
- Ah ouais ?!
- Il y a les fiches d'inscription.
- Tu peux les imprimer ?
- Je n'ai pas d'imprimante dans ma chambre.
- Ok. Je me charge de ça pour demain alors !
- Ça marche !
Je raccroche et pose mon portable sur mon bureau. Je tente de trouver d'autres informations mais rien n'équivaut la découverte sur Les Musiciens du Tonnerre.
Enfin, tante Margot m'appelle pour manger.
Je descend et m'installe.
« Bon, je vais devoir te laisser, déclare t-elle d'une voie douce. J'ai deux monstres a la maison dont je dois m'occuper.
Les deux monstres comme elle appelles, se sont mes cousins Sylvain et Camille. Ils sont toujours joyeux et m'adore. Le plus jeune est Sylvain, il a 9 ans et Camille, elle, a 12 ans.
Je hoche la tête et commence a engloutir les succulents spaghettis qu'elle m'a si bien préparer.