35. LET'S DO IT (4)
— Putain, tu réfléchis à quoi là ? Baise-moi ! Je la regardai avec les yeux ronds. C'était bien la première fois que je l'entendais jurer ainsi, et utiliser des mots aussi crus. Si la lune n'éclairait pas son visage, j'aurais cru qu'elle avait échangé sa place avec quelqu'une d'autre.
Ses doigts guidèrent mon sexe jusqu'au sien. J'avais inconsciemment coupé ma respiration. Lorsque j'entrai complètement en elle, le flux d'air fut rétabli. J'entamai alors lentement des va-et-vient, surpris d'à quel point elle était humidifiée. Je sentis ses pieds s'emmêler aux miens, alors que ma bouche se perdait dans son cou et ses mains agrippaient mes fesses.
Et plus nous nous abandonnions complètement, plus mes mouvements devenaient rapides. Les minutes paraissaient des secondes, et les secondes des tierces. Je m'appuyai sur une main, tandis que l'autre s'était instinctivement posé sur la rondelle de ma compagne.
Elle le retira et le posa sur ses tétons, qui étaient devenues aussi dures que des billes de caoutchouc. J'avais l'impression que mon cœur allait lâcher. Mais moi, je n'allais rien lâcher, à part la sauce peut-être.
Je continuai mes coups de butoir, sentant l'extase monter en flèche. La jouissance allait bientôt s'achever et m'achever. Les mains de Mérédith entourèrent mon dos et je sentis ses ongles s'implanter dans ma chair. J'accueillis la douleur avec délice et plaisir.
Je commençai à soupirer a haute voix, alors que ses miaulements montaient également dans la nuit noire. Nos corps avaient comme fusionnés, nos âmes vibraient en consonance et nos cris de plaisirs mêlés aux râles de désirs montaient vers les étoiles en un solfège des plus euphonique et magique.
Sans prévenir, je sentis l'orgasme exploser en moi. Je hurlai comme un forcené. Mon pénis se contracta vigoureusement, alors que je le sentis propulsé un premier jet. Je fermai les yeux et son image flasha dans ma tête, alors que le second jet fut projeté.
Allen souriant, Allen me baisant, Allen pleurant, Allen me disant qu'il m'aimait, Allen expirant. Une dizaine de tableaux de lui me traversèrent l'esprit, mêlés à la culpabilité de le tromper et de salir sa mémoire. Et alors que je redescendais lentement du septième ciel, la voix de Mérédith me ramena brusquement a cette réalité douloureuse.
L'espace d'un instant, j'avais pourtant cru qu'il était revenu, qu'il n'était jamais mort, qu'il était avec moi...mais les faits étaient clairs et nets, je l'avais perdu à jamais. Mais une autre voix me rappela instantanément que ça ne devait pas être l'essentiel du moment. L'essentiel était que Mérédith n'avait pas encore joui.
— Je peux te demander un service ? sursurra-t-elle, rougie par le froid et les yeux dans le vague.
— Fais-moi...jouir avec tes pieds...
∅∅∅
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