35. LET'S DO IT (2)
Mérédith avait cessé de rire. Elle me fixait droit dans les yeux, une intensité foudroyante y transparaissait. Elle me voulait, c'était certain. J'écrasai mes lèvres contre les siennes. Ma langue trouva naturellement son chemin, et rencontra la sienne, déjà très active.
Le goût du thym resté dans sa bouche remonta mon appétit et je sentis mon corps me répondre de la manière la plus dangereuse qui soit. J'allais perdre pied si ça continuait. Alors que nous nous embrassions comme si c'était la fin du monde, Mérédith ne perdit pas de temps.
Elle ouvrit son blouson pourpre et j'eus le plaisir d'entrevoir, dans la pénombre, ses nichons pointer à travers le tissu élastique de son démembré noir. Je vis rouge. Je sentis quelque chose couler de ma bite, alors que je tirai sèchement sur le vêtement de l'adolescente, qui se déchira sur le coup.
—Tu me dois vingt-cinq dollars, murmura-t-elle avant de continuer à m'embrasser. Je réalisai qu'elle n'avait pas mis de soutien-gorge et, je sus que c'était exprès en croisant son sourire de diablesse. Je plongeai mes mains sur sa poitrine et empoignai ses seins, que je malaxai sans vergogne. Elle gémit dans ma bouche.
Je m'ajustai à califourchon au-dessus d'elle, après avoir complètement retiré mon jean. Impatientée, elle agrippa mes cheveux et ramena ma tête vers la sienne avant de continuer à me dévorer la bouche. Je devinai qu'à dix-huit ans, les hormones pouvaient amplifier ce qu'elle ressentait à l'instant même. Lorsque ces pensées parasitèrent mon cerveau, tous mes mouvements s'arrêtèrent. Je ne pouvais pas faire ça.
— Qu'est ce qui t'arrive, Adam ? s'inquiéta-t-elle en réalisant que mon engouement était tombé.
— On ne devrait pas...
— Je ne suis pas dans mon cycle !
— Je n' parle pas de ça Mérédith. Tu as dix-huit ans et, tu es l'une des personnes les plus célèbres de l'Oregon. Je ne suis pas sûr que tu maitrises l'ampleur de ce qu'on est sur le point de faire. Elle ferma les yeux et soupira bruyamment.
« Arrête de faire comme si j'exagérais les faits, je n'exagère rien ! On ne peut pas vivre cet amour, on ne peut que... je levai les yeux et laissai mon regard dériver sur les rares étoiles qui étaient encore dans le ciel. On ne peut que rester caché, dans le noir, loin de toutes civilisation, avec pour seuls témoins la lune et l'océan. »
«Et pourtant, nous savons tous les deux que tu n'es pas faite pour l'obscurité, pour vivre comme une recluse. Ton destin est de briller, de planer comme l'océan, de voyager comme l'eau de la mer, ton destin est de conquérir le monde entier ! Le mien est de vivre seul, loin de tous, comme la lune. Mon destin est de ne pouvoir être qui je suis, que quand la nuit tombe. Et tu sais bien, que la lune n'est pas faite pour finir près de l'océan.»
— Je crois que t'as un peu trop bu, se moqua-t-elle après mon long monologue poétique. Tu commences à te prendre pour un loup-garou et me prendre moi pour une sirène !
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