35. LET'S DO IT (1)
—Je me soulevai un peu pour faciliter ses mouvements et, rapidement, mon pantalon se retrouva à mes chevilles. La radio commença à diffuser la chanson Let's do it de Domo Wilson, alors que Mérédith me débarrassait de mes chaussures.
Je soupirai d'extase. Elle se battit à tirer sur les pans de mon slim jean et fit tomber encore quelques ustensiles, en jurant dans sa barbe. Elle réussit à s'en sortir avec un pied mais le deuxième demeurait scotché à ma jambe. «Saleté de slim jean», maugréa-t-elle.
Je sentis ses mains me caresser les pieds, hésitantes, mais très expérimentées. Je ne sus si elle le faisait exprès, ou si elle essayait encore de gagner la bataille contre le slim jean mais, putain j'adorais ses mains partout sur mon corps !
— On ne devrait pas...
— Arrête de jouer aux ados de dix-huit ans, m'avisa-t-elle. Nous sommes deux grandes personnes consentantes !
— Pas sûr que je sois consentant, ricanai-je, et un sourire espiègle naquit sur ses lèvres.
— On n'a qu'à demander à ta...ta...
— Ma bite ? m'esclaffai-je lorsque je me rendis compte qu'elle n'avait pas quitté mon sexe de ses yeux envieux.
— J'allais dire ta virilité ! s'empourpra-t-elle, ce qui me fit encore plus rire. Pourtant, une petite voix dans ma tête, cette voix emmerdeuse et rabat-joie, me fit penser à cette autre personne, qui aimait aussi bien faire ça, s'adresser à mon pénis comme si c'était une personne. Non, je ne devais pas penser à lui. C'était ma soirée avec Mérédith...
Elle agrippa mon phallus qui suffit juste dans ses mains et le serra un peu plus pour que sa main puisse totalement s'y refermer.
— D'accord, concédai-je, vas-y demande à ma virilité. Elle n'attendit pas la fin de ma phrase qu'elle plongea sa bouche en plein sur mon gland. Une vibration me traversa et mes abdos se contractèrent douloureusement. Mais elle ne dépassa pas le premier niveau, et continuai de suçoter, lécher et souffler sur le bout rougeâtre de mon sexe tendu à l'extrême.
«Putain, Mérédith !» soufflai-je, la tête rejetée en arrière. Sa langue parcourut ma hampe dans toute sa longueur et, mes doigts se crispèrent sur les rebords de ma chaise.
— Alors, consentant ou pas ? enquêta-t-elle en chatouillant mes couilles de ses ongles manucurés.
— Et puis merde, tu pourras pas dire après que je t'ai pas prévenu ! grognai-je en la tirant complètement hors de la table.
Guidée par mon instinct sexuel, mes mouvements s'avérèrent un peu bruts et la star s'écrasa contre mon torse. Notre poids à nous deux étant insupportable pour la petite chaise, celle-ci bascula en arrière et nous tombâmes à la renverse, la chaise finissant sa course dans l'eau glaciale.
Mérédith, qui semblait confuse au premier abord, explosa de rire. Elle devint tout rouge et essoufflée, sans pour autant pouvoir cesser de rire. Elle enfouit sa tête dans mon torse et continuait de rire. Ses larmes d'hilarité perlèrent sur mon T-shirt. Pourtant, moi je n'avais pas envie de rire. J'étais fesses à l'air sur un ponton glacé,ma bite dansant la salsa !
Je me retournai donc en roulant, en un mouvement agile et, la brune se retrouva sous moi. Nous étions au bord du ponton, ce qui faisait que, un faux mouvement et nous nous serions retrouvés dans l'eau congelée. Pourtant, aucun de nous ne semblait réaliser cela. Le froid de cet hiver nous semblait même anodin. Il n'y avait, à cet instant précis, qu'elle et moi sur le ponton de bois.
∅∅∅
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