33. TAKE ME TO CHURCH(4)
- Je...je ferais tout ce qu'il faudra ! bégayai-je, alors que mes mains se tordaient sous ses lentes caresses. Il m'excita, m'aguichant par tous les moyens à sa disposition. Je n'en pouvais plus. Mon pénis était tendu comme jamais. Le précum s'écoulait en un long et éternel filet sur l'orifice de mon nombril. Instinctivement, je mimai des coups de butoir pour me soulager. Mais Allen se contentait de suivre mes mouvements avec ses mains et sa langue, de telle sorte que je n'en tirais aucune satisfaction.
- Je vous sens très tendu, monsieur l'avocat, se moqua-t-il, y a-t-il quelque chose que je puisse faire pour vous décrisper ?
- Pour l'amour du ciel, Allen baise-moi ! Ce que je veux c'est que tu me baises, que tu me fasses tien. Je veux te sentir en et sur moi. Enfonce-moi avec toute l'ardeur de ton amour, prends-moi avec la force de tes sentiments. Fais-moi hurler ton nom à m'en déchirer la gorge. Laisse-moi te donner le plaisir que tu mérites, te prouver combien je peux être l'homme de ta vie ! S'il te plait Allen, baise-moi comme si c'était la dernière fois qu'on se voyait ! bramai-je, ignorant à cet instant que c'était bien la dernière fois...
- Surprise ! la voix de Mérédith affola toutes mes cellules, m'extirpant de ces maudites pensées que j'aurais tout donné pour oublier. Pourquoi diable ne pouvais-je pas l'oublier ! J'aurais pourtant dû, il y a longtemps. Ça faisait quatre ans, quand même ! J'aurais dû réussir à l'oublier, alors que les mains de Mérédith m'étreignaient par derrière.
J'aurais dû l'oublier, lorsque les lèvres de cette star se refermaient sur les miens. J'aurais dû l'oublier, les mains de l'étoile de mer ayant remplacées les siennes sur mon torse. Je balançai la cigarette sur le sable, priant pour que Mérédith ne s'en soit pas aperçu, lui souriant de toutes mes dents comme si deux secondes plus tôt, je n'étais pas encore avec lui...
- Tu es en retard ! m'empressai-je de dire pour attirer son attention sur moi. Malheureusement pour moi, elle avait remarqué le mégot presque entier, et le prit entre son pouce et son index. Elle l'examina longuement, le tournant et le retournant entre ses doigts. Méli...Mérédith, je suis désolé, c'était juste pour faire passer le...
- T'as du feu ? je la regardai et ne pus savoir si c'était une plaisanterie. Pourquoi demandait-elle du feu ?
- Heu...oui pourquoi ? Elle s'assit sur le plaid près de moi et me tendit la main, attendant sûrement que je lui passe mon briquet rouge. Tout hésitant, j'obtempérai sans la quitter des yeux. La brise marine s'insinua en nous. Je m'ajustai un peu mieux sur la couverture humidifiée par la neige, pour qu'elle ne remarque pas mon érection, qui Dieu merci se calmait déjà. Lorsqu'elle prit le briquet, elle l'activa et la flamme rougeâtre chaude jaillit dans la pénombre de la soirée fraîche.
- Je me suis toujours demandé quel goût, ça avait la cigarette. expliqua-t-elle, comme réponse à mon regard inquisiteur.
- Ça a le goût de la mort...
- Tant pis, on mourra donc à deux ! Elle tira violemment sur le joint de nicotine. Une quinte de toux brutale coupa sa respiration. Elle se tordit en deux, alors qu'elle expulsait âprement la fumée toxique. Je ne pus m'empêcher de rire, en la voyant toute rouge et suffocante.
- Je t'avais dit, que ça a le goût de la mort ! me moquai-je. Mérédith fronça les sourcils, et dans une tentative de me prouver qu'elle en était capable, elle aspira, cette fois moins vite, une autre volute. Je la regardai d'un œil amusé. Elle me fit penser à la première fois que moi aussi j'avais commencé à fumer, à dix-sept ans, avec...
- Tu comptais m'amener quelque part ? lui demandai-je à brûle-pourpoint. Elle sourit vaguement. Je devinai que les effets de la drogue commençaient à monter en elle.
- Suis-moi, ordonna-t-elle en se relevant, lissant sa robe blanche. Tu n'espères tout de même pas que je vais passer la saint-Sylvestre toute seule !
∅∅∅
PUBLICATION TOUS LES JOURS
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