30. ALL I WANT FOR CHRISTMAS IS YOU(3)☑
—Pendant toute la durée des travaux, tu dormiras ici chez nous. Je ne veux pas me rendre coupable d'un quelconque accident, ou une blessure envers toi. proposa-t-il d'un air désintéressé, en lissant ses longs cheveux blond platine.
Mon cœur amerrit doucement. Si ce n'était que ça...je pouvais bien faire un effort, de me priver du pseudo confort de ma maison pour me transbahuter ici, pour une période qui n'excèderait pas les une semaine !
— C'est d'accord.
— Vraiment !? s'exclama-t-il, au même moment ou sa mère entrait dans la salle à manger, avec un plateau contenant un immense gâteau duquel coulait du chocolat en fontaines lourdes.
— Du gratin de homard, chuchotai-je dans l'oreille de Zayne, du porridge fruité, du saumon fumé, du velouté de châtaignes, de la dinde aux patates douces...vous êtes combien dans la famille Wayne au juste ?
— C'est Noël ! me répondit-il comme une évidence.
— Nous sommes encore le vingt-quatre Décembre Zayne, me moquai-je.
— Le réveillon, c'est noël ! réitéra-t-il en servant deux verres de scotch. Cul sec ?
— Pas de gros mots sous mon toit, jeune homme ! cria madame Wayne, en branchant les jeux de lumière. Que dirait Dieu s'il t'entendait ?
— Il nous entend toujours m'man ! répliqua le fils Wayne, arrachant un petit sourire à sa mère qui actionna l'interrupteur.
L'esprit de noël gagna immédiatement ce qu'il manquait de réserve dans cette maison. On aurait dit des millions d'étoiles dorées qui dansaient entre les murs de la vaste pièce. La magie opéra lorsqu'elle éteignit les ampoules et tira les rideaux de la pièce. Je n'avais jamais rien vu de si beau. Quelques anges en bibelots s'étaient mis à tourner autour d'eux même, comme s'ils dansaient.
«Et ton père qui ne rentre pas avec ce fichu sapin !»
— Maman, pas de gros mots ! reprit Zayne nonchalamment en avalant une gorgée de son verre de whisky.
— Oh oui, pardon chéri. Maman est un peu stressée, mais ça va aller ! confirma-t-elle en guettant à travers les lourds rideaux qui tombaient en cascatelles devant la fenêtre.
Je n'avais jamais compris les mécanismes de la fièvre de Noël, jusqu'à ce jour. Car oui, je venais de les comprendre, en le regardant, en les regardant...Noël était la fête de l'amour et de la famille. C'était une fête magique lorsqu'on la célébrait avec des gens aussi formidables que la famille Wayne.
— Vous attendez quelqu'un ? murmurai-je de nouveau dans les oreilles de Zayne. Je veux dire, à part ton père. Vous n'allez pas finir tout ça seul, quand même ! Il y avait vraiment une quantité monumentale de repas sur la table à manger, et je peinais à croire qu'ils puissent réellement finir de telles proportions de nourritures, surtout si on prenait en compte que je n'étais pas compté au départ.
— Ah le voilà, enfin ! s'écria la mère de Zayne, ce n'est pas trop tôt, quand même ! nous soupirâmes tous en chœur, quand nous nous rendîmes compte qu'elle parlait de monsieur Wayne ; Zayne et Dolly, parce qu'il allait bien. Moi, parce que cela signifiait que nous allions enfin passer à table.
Rester assis devant tous ces mets au fumet délicieux sans pouvoir en goûter, c'était de la torture ! Et alors que le dernier problème faisant de l'ombre à cette fête du réveillon semblait s'être évaporé, madame Wayne poussa un cri, qui nous glaça le sang.
— Oh mon Dieu, Jezréel ! hurla-t-elle en accourant à l'extérieur...
Qu'était-il arrivé à monsieur Wayne ?
∅∅∅
PUBLICATION TOUS LES JOURS
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