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8. I'M IN LOVE (1)

Un peu plus tard dans l'après-midi, alors que tout autour de moi n'est plus qu'un brouillard flou et sombre, j'entends des pas se précipiter vers moi. Je n'arrive pas à discerner les traits de la personne. Peut-être Leila revient pour en finir avec moi. 

J'arrive à reconnaître l'amas de ses cheveux noir de jais, à travers mes yeux ensanglantés. Elle s'accroupit près de moi et me tamponne le visage avec une serviette.

— Qu'est-ce que tu fais, Leila ? chuchoté-je, nonobstant la douleur de ma dent arrachée. Tu es venu terminer ton sale job ?

— Je ne suis pas Leila...C'est Fiona, avoue-t-elle, de sa voix légèrement plus rauque et tremblante que celle de sa sœur. Est-ce que ça va ? tout en parlant, elle laisse ses mains chaudes tâter mes blessures. Avec une douceur incroyable, elle pose sa paume de main froide sur mon torse. Mon souffle s'arrête.

— Que me voulez-vous ?

— Tais-toi, ma grande sœur pourrait nous entendre. Elle me colle un goulot sur les lèvres, puis je surprends la fraicheur de l'eau me remplir la bouche. Je l'avale avec délectation. Ça fait combien de temps que tu n'as pas bu d'eau ?

— On s'en fout...

— Ne soit pas idiot, on ne s'en fout pas. Tu es déshydraté ! À ton avis, cette fièvre elle vient de quoi ? Tout en parlant, elle me tient la main, et la serre dans la sienne. Puis elle remonte lentement le long de mon bras. Je déglutis péniblement, ignorant les frissons procurés par sa peau sur la mienne. Tes extrémités sont froides, ce n'est pas bon signe.

— Ma blessure doit juste être infectée, rétorqué-je, en désignant ma jambe gonflée. Elle inspecte la blessure, pour se rendre compte qu'effectivement, la plaie commence à pourrir, alors que ma peau se liquéfie tout autour.

— Oh mon Dieu, mais où est le bandage que tu avais hier ? s'exclame-t-elle en me tâtant la jambe avec ses deux mains, qui remontent lentement vers mes cuisses. Je dois vérifier si les tissus sont lésés...

— Ça ira, merci. soufflé-je. en réalité, il faut à tout prix qu'elle arrête. Parce que lentement, je commence à prendre conscience de son corps. L'eau qu'elle m'a donnée, m'a quelque peu éclairci la vision. 

Ses cheveux noirs ont été coiffés en deux tresses qui lui retombent de part et d'autre du visage. Ses yeux sont soulignés par une quantité phénoménale de mascara, qui met en relief leur couleur bleu nuit. Elle a une sorte de gros collier chaîné en or, qui brille sur sa robe écolière noire.

— J'ai apporté de la codéine, m'informe-t-elle en sortant de sa poche deux gélules.

— Je vois clair dans ton jeu, répliqué-je. Qu'est ce qui me prouve que tu n'es pas de mèche avec la tarée de ta sœur, et que ceci n'est pas plutôt du poison. Ça l'arrangerait bien hein ?

— Sur ce coup-ci, il va falloir me faire confiance. Je ne suis pas ma sœur, et je ne suis pas comme elle. Et en plus, si Lali voulait te faire avaler du poison, crois-moi elle ne passerait pas par moi. Je la regarde, sachant pertinemment qu'elle a raison. Sache que j'ai été médecin de guerre en Syrie pendant quatre ans. Je ne peux pas voir un blessé sans le secourir.

— Même un ennemi ?

— Il n'y a pas d'ennemis, juste des camps opposés. Sache juste que, si tu n'acceptes pas mon aide, il y a des chances que tu rendes l'âme d'ici la fin de la semaine. Mon souffle se coupe d'un coup.

— C'est très rassurant, ironisé-je.

— Pardon, pardon ! J'avais l'habitude d'être très directe avec mes patients, qui la plupart du temps étaient des militaires qui savaient ce qui les attendait. Et dans ton cas, je préfère t'avertir, le risque de gangrène gazeuse au niveau de ta blessure, est dix fois plus élevé à cause de l'eau des égouts.

— Dans ce cas, mon sort est scellé...

— Pas si je te fais sortir d'ici...

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