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3. PLEASE DON'T LEAVE ME (3)


Sans que je ne le vois venir, l'albinos m'assene un violent coup dans la mâchoire. Je perds presque l'équilibre, alors que mon cou se tord vers l'arrière.

— Ne m'oblige pas à me battre contre toi. Retourne sur ce lit, braille-t-il entre ses dents. Je me redresse, et plonge mon regard bleu dans le sien gris. Son air déterminé flanche pendant un court instant, avant que son visage ne se referme.

— Pousse-toi, Zayne.

— Je suis désolé, mais je serais obligé de te dire non cette fois. Il arme de nouveau son poing, lorsque je fais un autre pas vers lui. Il avait dû s'éclater des vaisseaux sanguins, sa peau blanche devenait rosée au niveau de ses joints.

— Tu te fais du mal, retorqué-je en amorçant un autre pas.

— Tant pis, je m'en ferais bien plus si nécessaire, crie-t-il en me balançant un autre coup vers les pommettes. J'intercepte sa main par la mienne. La puissance de son coup m'oblige à reculer d'un pas, et la douleur qui traverse ma jambe me fait voir rouge.

Je lui tord le poignet d'un coup sec. Le bruit de la brisure perce le silence tombal de la maison de la vieille tante, suivi d'un cri perçant de l'albinos. Je profite de son incapacité pour le retourner dos à moi. Je l'agrippe le cou et l'enserre par mes biceps. Il commence à suffoquer, les yeux exorbités.

— Je suis désolé, soufflé-je. Pardonne-moi. Son visage se boursoufle et rougi par endroit. Certains vaisseaux de sa figure doivent être en train de s'éclater. Ses ongles s'enfoncent dans la peau de mon avant-bras, mais je ne flanche pas. Je comprime fortement sa jugulaire.

Au bout de quelques secondes, il cesse de se débattre. Ses mains retombent le long de son corps, qui est devenu lourd. Je le laisse s'affaler doucement sur le tapis moisi. Au même moment, la tante de son père surgit devant la porte. Elle hurle de toutes ses forces et brandit sa canne vers moi.

Le premier coup, que je parviens néanmoins à éviter, me frôle le bras. Je m'empare du bâton et le balance a l'autre bout du couloir. La vieillarde tombe en masse lourde à l'entrebâillement de la porte. Sans sa béquille, elle ne peut pas marcher. Le temps qu'elle la récupère, espérons-le je serais très loin d'ici.

Je l'enjambe et file vers la porte d'entrée, aussi vite que mes pieds me le permettent, ce qui n'est pas tant rapide que ça. Lorsque je surgis dans la rue, je jette un dernier regard vers la très vieille habitation. Je marmonne de faibles excuses, pour moi-même, avant de m'avancer d'un pas décidé et boitant, vers le poste de police le plus proche.

Je le fais en l'honneur de la personne qui a le plus compté pour moi, dans toute ma vie. C'est ce qu'il aurait voulu que je fasse. Un homme ne fuit jamais, il me le disait souvent. Je surprend un sourire se dessiner sur mes lèvres. Je ne fuie plus. Je me rends, comme un homme. J'affronte mes problèmes, en son honneur.

Nonobstant la douleur que me procure chaque pas, j'avance d'un pas régulier et déterminé vers le commissariat. D'ailleurs, je vois le néon bleu et rouge du bâtiment clignoter au loin. Deux ou trois voitures de flics ont garés devant l'enceinte.

Je trouve cela hilarant, quand même. Que tout ce temps on ait pu se cacher, sous leurs nez, à quelques mètres seulement d'eux. Chaque pas me rapproche un peu plus d'eux. Ça y est, je ne fuis plus. L'un des hommes en tenue me voit approcher. Il ne m'a pas encore reconnu. Il fait trop noir pour ça. La trouille s'empare de moi.

Et si je faisais une erreur ? J'ai envie de rebrousser chemin et, de m'enfuir au loin. J'ai envie de rentrer et de dire a Zayne qu'il avait raison. Mais ma jambe me cloue sur place. Un filet de sueur coule sur ma tempe. Les battements de mon cœur s'accélèrent, quand le policier braque sa torche sur moi. Je détourne le regard et lève les mains en l'air.

— Je me rends, hurlé-je, sachant qu'il avait déjà dû faire le rapprochement avec toutes les photos de moi collées dans les commissariats de l'Oregon. Mon avenir est scellé. Je viens de le sceller. 

Au même moment, une voiture noire arrive en trombe. Elle gare devant moi, en un crissement assourdissant. Elle fait barrage entre le policier et moi. Mon cœur s'arrête. Qui est-ce ? la portière s'ouvre de mon côté, et un homme masqué en sort.

J'essaie immédiatement de riposter. Mais ma jambe restreint mes mouvements. L'homme évite mes coups et m'en assène un dans les tripes. Mon souffle se coupe, et je crois vomir mes boyaux. Au même moment, celui du côté passager baisse sa vitre et ouvre le feu sur le flic.

Une balle, deux balles, trois balles, et il rentre dans la caisse. Puis je sens un mouchoir humide se plaquer sur mon nez. Au mon Dieu, quelle horreur. Instinctivement, je sais ce que c'est. Du chloroforme. J'essaie de me débattre, alors qu'il m'attire dans la voiture et referme la portière.

Le véhicule redémarre à une vitesse folle, alors que les policiers derrière nous ouvrent le feu. Je sais que je n'ai plus beaucoup de temps avant de tomber dans les vapes. Mais en même temps, je n'ai pas beaucoup d'options. Je sens mes muscles me lâcher.

J'enfonce mes ongles dans le cou de mon agresseur, mais sa cagoule noire le protège. Le deuxième agresseur, retire son couvre-chef sombre. À travers mes paupières lourdes, je vois sa chevelure noire retomber sur ses épaules. Je reconnais ce piercing...mes yeux s'écarquillent d'incompréhension et de frayeur.

— Toi...c'est tout ce que je peux dire. Ma bouche se referme, comme indépendante de ma volonté.

— Tiens donc, gosbo...comme on se retrouve.

Sa voix me parvient lointaine, alors que ses grandes lèvres rouges s'étirent en un sourire, un sourire méchant, la dernière chose que je vois avant que mes yeux ne se ferment définitivement.

Leila m'a retrouvé...

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