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2. I DON'T WANT YOU BACK (2)

— J'ai tout perdu, Igor. avoué-je. Absolument tout. Ma célébrité, mon fric...ma dignité...ma famille. Je ne sais même plus ce qu'il me reste...

— Qu'est ce qui s'est passé ? s'horrifie-t-il. Ton père est mort ?

Et voilà. J'avais tout fait pour éviter de penser à lui, mais il fallait évidemment que ce con fasse remonter son image dans ma tête. Je secoue la tête.

Contrairement à ce que l'on pourrait croire, c'est sa perte qui me fait le plus souffrir. Une part de moi à l'impression qu'il est mort, une autre part espère encore une réconciliation. Je suis irrationnelle, oui. Je le suis certainement. Mais je n'ai aucun choix que de l'être. Cette mascarade a suffisamment duré.

— Il faut que j'arrive à reprendre le cours de ma vie, soufflé-je plus pour moi que pour Igor. Le blond se tourne entièrement vers moi. Je lève le regard pour croiser le sien. Sous la nuit noire, son regard semblait plus vert. 

Il brille de malice, d'ingéniosité, et d'autre chose que je n'arrive pas à discerner. Il me tient les épaules par ses deux mains et me fixe pendant d'interminables secondes. Je sais ce qu'il désire. Et je ne peux le lui offrir. Je commence alors a lui chanter la chanson I don't want you back, de AJ Mitchell, tout en espérant qu'il comprenne.

— Mérédith...

— Je dois...rentrer. chuchoté-je. Après toutes ces années, sa proximité est toujours autant intimidante, écrasante...presque surnaturelle.

— Je te connais, Mérédith. tonne-t-il alors que je me suis retournée. Je te connais quand même plus que tu ne peux l'imaginer. Tu as toujours obtenu ce que tu veux. Tu sais te battre pour ça. Je ne sais pas ce qui t'est arrivé, mais je sais en revanche que tu peux quand même t'en relever aisément. Ne baisse pas les bras, jamais ! Peut-être que si tu me racontais, je pourrais t'aider...parler est souvent la meilleu...

— Je dois rentrer, prononçé-je plus autoritairement mais avec une faible voix. Je rebrousse chemin et disparais dans la nuit noire, sans me retourner. Le voir m'a fait dessaouler, mais a une vitesse pas possible. Cependant, puis-je nier qu'Igor a raison ? j'ai toujours obtenu ce que je souhaitais avoir. 

J'ai réussi a devenir une star parce que je le voulais, et j'ai conquéri Adam parce que je le voulais. Notre première fois à deux, c'était parce que je le voulais. Hélas, je ne peux pas également nier le fait que je ne veux pas toujours les bonnes choses pour moi. Mais le bon côté des choses, c'est que j'ai beaucoup appris de mes erreurs. 

De cette expérience, j'en suis ressortie plus mûre. La première leçon que la vie m'a obligé à retenir, ne jamais faire confiance en personne. Car j'avais fait confiance. À papa, à Adam, à Tatie...ils n'ont fait que profiter de moi, de ma naïveté, de ma stupidité. Mais tout ça, c'est fini. Je vais trouver un moyen de me reconstruire. Pour moi, pour mon bébé à naître. 

Le temps passe. Je dois agir...et ça commence dès ce soir. Je presse le pas. Je dois déjà avoir un retard de dix ou quinze minutes. Et Dieu sait comment les allemands détestent le retard.

Je parcours encore une centaine de mètres environ, avant que la bâtisse ne soit à portée de vue. Pourvu qu'ils ne m'en veuillent pas trop. Les petits carreaux lumineux sur le mur frontal du bâtiment, me prouvent qu'ils sont déjà la. 

La maison semble encore plus effrayante dans l'obscurité. Les murs gris s'éfritent a l'extérieur. Il y a une porte rosâtre qui se détache sur le muret entièrement grisonnant. J'actionne la poignet. La porte grince. Le vestibule est plongé dans une obscurité étouffante. J'avance a pas feutrés vers l'escalier qui mène a l'étage. C'est la que c'est censé se passer. 

Mes yeux s'habituent très vite à la pénombre. Un pas après l'autre, j'engage ma montée. Une faible lueur me parvient de la. À chacun de mes pas, le plancher grince un peu plus, comme dans une maison hantée. D'ailleurs, je me demande si elle ne l'est pas. 

Lorsque j'arrive à l'étage, j'avance vers la pièce illuminée. La porte entrouverte laisse filtrer assez de lumière pour que je puisse voir où je met mes pieds. Je me rappelle que la fois passée, mon pied s'est enfoncé dans un trou dans le plancher, précisément à ce niveau. Je l'évite avec grâce, et arrive devant la porte. J'inspire et l'ouvre... 

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