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Sans Contrôle


Je descends rapidement les escaliers jusqu'au niveau trois, je n’ai plus le temps d'hésiter... ma vie est surement en jeux. La lumière rouge des escaliers signale le danger et ma descente au enfer, mais enfin j'arrive au niveau trois... dans la chambre de guerre. Ma main dans ma poche joue maladroitement avec le crayon que m'a offert Bob, je serre et desserre cette amulette tentant vainement de faire partir mon stress. Mais je ne parviens pas à chasser les spectres de mes souvenirs qui se bousculent dans mon esprit.

il joue avec les petits drapeaux et autres représentations de la maquette, le fait qu'il joue dans un endroit où il ne devrait pas être, le grise et le fais se sentir vivant, comme si il bravait les dernières règles existantes dans ce dernier monde vivable. Mais des bruit de pas s'approchant à grande vitesse le glacent et le force à se cacher comme il le peut sous la table de la maquette.

Le capitaine et le médecin pour lesquels travaille Bob entrent. Le médecin avec de large cernes sous les yeux a l'air essoufflé comme s'il avait courut, il ajuste maladroitement ses lunettes et continue d'une vois trop aiguë pour s'accorder à sa stature :

-On ne sait pas ce que c'est, je pense juste que ce n'est ni les radiations, ni la nourriture ou l'eau et encore moins l'air. On ne sait pas non plus comment cela se propage mais cela décime un par un tout ceux qui en sont atteint ! Il commence a y avoir des morts et cela n'a rien de normal !

-Calmez vous bon sang ! C'est forcément les radiations ! Cela ne peut être que ça...

Malgré l'air toujours colérique du capitaine, le médecin ne se laisse pas impressionner et continue d'une vois plus calme mais exprimant un désespoir certain :

-Nous sommes  dans un endroit rempli de fantômes, l'humanité à échoué et comme vous l'avez dit, personne ne viendra nous sauver... Nous allons mourir un par un, et même si cette mort n'a pas lieu nous risquons d'épuiser nos ressources trop vite... à moins que seule la moitié d'entre nous ne meurt, laissant ainsi une chance aux survivants de vivre sur leur dos.

Après avoir écouté ce monologue, le capitaine dévisage le médecin avec un drôle d'air, et sort de la salle sans un mot. Et si ces morts étaient bénéfiques pour les survivants après tout ?  Le malheur des uns fait le bonheur des autres.

Je chasse mes vieux démons et continue mon exploration des lieux, enfin le placard tant recherché se profile sous mes yeux.  Je  l'ouvre et...

Cours Fanta !! Une hache le frôle, le verre se brise sur le sol et la sensation de la respiration sortant du masque à oxygène du monstre brûle sa nuque. Quelqu'un se jette contre la porte, du sang tâche le sol, les murs et la sortie fermée de la pièce....

Je secoue a nouveau la tête encore sonné de la vision que j'ai revu. Devant moi la combinaison kaki semble me dévisager à l'aide de ses deux yeux de verre vides. Je l'enfile avec difficulté et retourne dans les escaliers rouges pour descendre au niveau quatre... pardon Bob.

Le masque sur le visage, je me sens étouffer. Mais cela ne m'empêche pas de constater l'ampleur des dégâts. Une fumée opaque s'échappe de la machinerie dans un boucan infernal, je me précipite sur les commandes pour comprendre ce qui ne va pas.  Après quelques frappes sur l'ordinateur présent, j'apprends que le filtre à air est foutu, il va falloir que je le remplace.

Pour commencer je me prépare à arrêter la pression effectuée sur les circuits endommagés, je grimpe la courte échelle jaune pour atteindre le système légèrement en hauteur, malgré le poids de ma combinaison et de la fatigue qui commence petit à petit à m'envahir, je parviens avec difficulté à tourner la vanne qui régule le bon écoulement de l'air. Chaque tour que je fais me demande une force, que je ne me connais pas.

Une fois l'action effectuée je constate que l'air dans la salle est occupé par une sorte de brume aux reflets verts à cause des lampes de service. Ma respiration résonne dans ce nouveau silence, j'ai l'impression que je suis un mort luttant pour garder une once d'air dans mes poumons. Je descends  l'échelle qui tremble par sa fragilité sous mon poids, et me dirige vers les filtres à air.

Je tente de me concentrer mais ma propre respiration qui résonne dans ma combinaison me dérange, j'ouvre en dévissant quelques objets dérangeant mon approche du conduit à filtre.

D'un coup des grésillements forts et incisifs à mon oreille se déclenchent,  une nouvelle peur me noue le ventre,  je jette un coup d'œil à la petite boîte accrochée à ma tenu dont l'aiguille s'affole, le taux de radiation vient clairement de monter d'un cran, il était grand temps que je change le filtre.  Je retire une partie du filtre qui est trouée de part en part, les aiguille s'affolent un peu plus et je remercie silencieusement le destin qui a fait que je porte cette combinaison. Je place le filtre dans un conteneur sous scellé pour tous les objets pouvant rejeter des ondes mortelles pour moi ou tout autre humain...

Je reprends doucement ma respiration, je ne me m'étais pas rendu compte de l'avoir coupée, les crépitements du petit cadran accroché a ma combinaison se calment un petit peu, tout comme mon état mental. Mais je n'oublie pas mon objectif,  il me reste le plus important à faire, la tâche finale.

Je trouve au milieu de dizaines d'objets dont je ne comprends pas l'utilité ou la fonction, la copie conforme mais en bon état du filtre que je viens de jeter.
Je le prends précieusement et le place dans le trou laissé par son prédécesseur pour que le système de filtration soit à nouveau complet. Je ferme et visse les gonds pour refermer la machinerie radioactive et enfin la machine stoppe tout bruit.

Le silence est finalement ce qu'il y a de plus calme. Un nouveau sentiment nait en moi, du courage? De la satisfaction? Non plutôt la joie d'en avoir bientôt fine avec cette situation désastreuse.

Je remonte la courte échelle si bancale et frêle sous mon poids,  il ne me reste plus qu'à tourner la vanne. Mais elle est si difficile à tourner.

J'y suis presque, plus qu'un effort.
L'échelle tangue et me déconcentre.

J'arrive légèrement à tourner la vanne.
Mais la force de la pression est telle que toutes mes forces sont utilisées, l'échelle tangue à nouveau.

Je sens que si je parviens à tourner juste deux fois de plus j'aurais terminé.
L'échelle se déplace d'un bond.

Je manque de tomber, pousse un petit cris mais me concentre sur ma tâche, je dois tenir à tout prix.

Plus qu'un tour mais je ne me sens pas stable.
L'échelle se plie sous mon poids, je prends peur, je ne peux pas échouer si près du but, c'est impossible ! Non, et pourtant je tombe.

La chute est très courte, mais elle me semble si longue, comme si le poids de ma combinaison m'entraînait vers des abysses sans fond. Pendant ce court instant ce sont mes entrailles se morfondent, car la peur me serre le ventre avec raison je crois. Je me prend à philosopher, car je risque d’apprendre à mes dépend qu’on ne meurt pas de la chute, mais que l'atterrissage lui peut être mortel.

Je ne suis tombé que de trois mètres mais j'atterris comme un mauvais paquet sur mon bras gauche. Une douleur aiguë suit un grand crac et cela me fait hurler, mon hurlement résonne avec mes plaintes dans l'écho de ma tête sonnée par la chute. Je serai prêt à tout pour que la douleur stoppe, des larmes m'échappent, à perdre toute dignité autant y aller franchement. Merde ! J'y étais presque, quelques secondes de plus et tout était réglé, ma vie est foutue, je ne pourrai pas remettre en marche la valve. Bob si seulement était là, pour la première fois je me sens si seul, j'ai tellement besoin d'aide... s'il vous plaît aidez moi...

Je m'abandonne, toujours recroquevillé sur le sol froid de la salle de maintenance, je ne me rends pas compte du temps qui passe mais je ne me sens pas capable de me relever, après tout pourquoi faudrait-il que je me relève ? J'ai déjà tellement donné.

Un bruit, puis plusieurs, un sifflement, des cliquetis... et enfin de légers crépitements dans la boîte accrochée à ma combinaison, mes yeux s'ouvrent difficilement et je remarque que tous les cadrans dans la salle comportant des aiguilles commencent à se réveiller. La douche froide est totale, il faut que je m'enfuis d'ici et très vite. Je me relève, et tente de gravir les escaliers je mais je n'arrête pas de me cogner aux murs.

Un pas , une marche.

Fanta !

Deux pas, deux marches.

L'homme à la hache , le bruit des clefs, les hurlements.

Le troisième étage.

Bob qui cours à en perdre haleine , le long couloir exigu, les morts sanglants au sol.

Jamais gravir les marche de l'escalier n'avait été aussi difficile, la douleur lancinante dans mon bras me fait maudire tout les architectes qui ont j’en suis sûr fait exprès de mettre autant de marches dans ces escaliers.

J'entend des cris, des gémissements, des pleurs et il me faut quelques secondes pour me rendre compte que ces souffrances viennent de moi, je perds le contrôle alors que dans ma tête trois mots résonnent encore, et encore... 

-Contrôle... la douleur! 

Enfin je vois cette putain d'infirmerie ! Aller plus que quelques pas ! Je titube jusqu’à une chaise, retire de toute ma force ce masque qui m'étouffe et respire à grande goulées l'air qui ne m'a jamais parut parut aussi manquant dans ce bunker. Je pioche avidement dans un masque à oxygène en priant pour que la bonbonne à lequel il est relié contienne un gaz miracle.

Ma douleur se calme légèrement et je remercie silencieusement  le vide autour de moi. Si quelqu'un voyait dans quel état je suis, je pense qu’à la fois je serais soulagé d'avoir de l'aide mais j'aurais aussi honte qu'il me voit dans cet état, tout transpirant, crispé de douleur et de peur. 

Je rejette mes sentiment contraires, qui n'ont pas lieu d'être et m'arme de courage pour retirer ma combinaison. Chaque centimètre de manche qui glisse sur mon bras me fait gémir, mais enfin je me retrouve avec ma rassurante chemise qui est désormais teintée du rouge de mon sang.  

Je remonte tout doucement le tissu avant de me forcer à regarder mon bras. Une plaie assez petite me fait face, de celle-ci s'échappe un liquide rouge tirant sur le marron.  En son centre la cause de ma douleur, un os blanc d'ivoire, brisé il s'est désolidarisé du reste de mon ossature pour venir transpercer ma chair.

Pris d'une soudaine montée d'adrénaline je souffle et convins avec moi même que je vais la finir cette journée ! Je ne vais pas tout perdre à cause d'une mauvaise chute !

Déterminé je presse ma main valide vers l'os et d'une pression tente de le mètre en place, je hurle a m'en déchirer les tympans sous ce coup de douleur final avant de déconnecter. 

Il ne sait plus ce qu'il fait ici, mais il est là... dans l'infirmerie blanche où des malades étendus sur le lit semblent avoir un teint en parfais accord avec la pièce. A l'abris, derrière le lit d'une patiente blonde qui, il y a quelques jours seulement devait être resplendissante de vie, il observe Bob qui parle avec le médecin. Il s'ennuie tellement sans Bob que c'est devenu un jeu entre les deux, Bob doit le trouver, savoir d'où il est observé avant de partir en courant à la suite du mauvais espion. Mais en se moment Bob ne réagit pas de la même façon, il semble être plus nerveux.

-Bob cela ne peut être les radiations.

-Quoi d'autre ? J'ai discuté avec une patiente l'autre jour et elle m'a expliqué que nous ne somme pas assez équipés pour résister aux effets de cette guerre.

-Tu parle de la patiente qui est morte hier ?

-Oui....

-Et bien elle était paranoïaque et toi bien crédule de la croire. Tu t'es occupé du patient 6 ?

-...Oui je lui ai donné tout ce qu'il faut

-Combien nous reste-t-il de flocons de Lindane ?

-Quatre docteur.

-Combien ? Tu es sûr ? J’étais certain qu'il en restait plus... Fanta ne les aurait pas pris pour jouer ? Il faut faire très attention avec ces produits, ce n'est pas pour rien qu’on ne les met jamais à même la plaie, ils sont toxiques.

-Non! Fanta n'aurait jamais fais ça.

Le jeune homme voulut réagir devant ces accusations, mais une main qui s'accrochât à sa veste l'en empêcha. La patiente blonde, prise de spasme venait de s'accrocher à lui comme un rempart avant de se mettre à cracher du sang.

Je reprend conscience dans un sursaut, mon bras toujours posé sur la table me fait moins souffrir mais je ne peux le laisser comme ça. J'attrape des bandages et deux règles que je cale sur mon bras avant de stabiliser cette prothèse avec le bandage.

Je me calme petit à petit, oubliant la douleur qui se fait plus douce et respire. J'ai réussi, enfin j'en ai fini avec cette foutue blessure.

Lumière rouge, je cligne des yeux , cette lumière ne devrait pas s'allumer, surtout dans l'infirmerie. 

Léger son de crépitements provenant de ma combinaison et son détecteur que j'ai jeté sur le côté.

Plan sur le mur qui affiche maintenant un fond rouge sur l'étage de la machinerie.

Mon souffle devient plus rapide et j'ai l'impression de prendre une douche froide.

-non.... s'il vous plaît.... je vous en prie.... tout mais pas ça...

Et comme une réponse assassine une alarme assourdissante commence sa terrible plainte, m’hurlant que s'en est fini de ce bunker.

Et voilà ! On approche doucement de la fin ! Mais le pauvre Fanta n'en a pas fini !

A pelus!
(ndlc : enfiiiin)







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