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Run


- Fanta ? ...

- ...

- Fanta tu vas bien ?

- ...

- Ho mon petit Fanta, tu n'as aucun remord à avoir tu sais, c'était lui ou nous, désormais nous sommes en sécurité ici. Tant que je suis là rien ne pourra plus nous arriver gamin... Allez viens là.

Et l'enfant se réfugia dans les bras de l'adolescent.

Je regarde la salle fermée par un code, celle qui pendant des années m'a fait faire des cauchemars, une chambre froide ça conserve aussi les atrocités non? Au moins ça doit conserver la chair morte en décomposition. Il reste même du sang séché sur le boîtier à code, au moins le destin semble être une fois avec moi aujourd'hui, le code est simple à deviner.

J'ouvre la porte ... Ha ! Cette odeur ! C'est atroce mais finalement elle ne fait que s'accorder avec la vision d'horreur devant moi. Des dizaines et des dizaines de cadavres dans des cercueils de draps blanc se trouvent devant moi, bordel je ne me sens pas très bien...

Un homme regarde au travers de ses nombreux yeux robotisés, son nom ? Quelle importance ? on l'appelle le Capitaine et ça nous suffit. Au travers de ses yeux il voit dans tout le bunker des corps étouffer lentement et cracher leur sang. Tels des poissons hors de l'eau ils tentent de récupérer le moindre oxygène présent dans la pièce sans se rendre compte que ce réflexe pourtant simple de survie ne fait que les condamner un peu plus chaque seconde. Il le sait, il est trop tard pour les habitants du bunker. L'alarme qui résonne, les bruit des coups contre sa porte de ceux qui encore la force de vouloir survivre, les râles des futurs morts, tout cela est absent de sont esprit car il ne vois qu'une chose, Bob et Fanta cachés là ou l'infection de l'air ne peux les atteindre.

-Les enfoirés...

Alors il prend une combinaison, une hache et attend que le dernier corps debout est fini de cracher ce fluide rouge sur le hublot pour enfin tomber au sol.

Ils sont tous mort.

Ha et merde ! Je ne me sens vraiment, mais vraiment pas bien, la chambre froide ne marche plus depuis longtemps apparemment, donc tout les corps sont en fin de décomposition. La meilleure ? Et bien le capitaine est tout au fond de la salle... Je vais craquer.

Je fais un pas, on respire, deux pas, ça va aller, trois pas et je tombe sur les cadavres.

Ha... ha... je... je dois avancer mais je crois bien devenir fou ! Je les vois! Je les vois !

Marc, Elizabeth, Lucas, le Docteur, Henri, Julie, Elsa, Jhon, Jack, Bruce, Nathalie, ma mère...

Je peux les sentir, les voir distinctement dans des flashs, comment est-ce possible ?! Je vais vomir, je ne dois pas vomir, allez concentre-toi bon sang ! Tu y es presque !

Je suis face à une combinaison miteuse, je dois avouer que le capitaine ne m'avait pas vraiment manqué, et je pense que sa face squelettique va aller directement dans la case cauchemar de mon cerveau. Vite... les clefs et non, non, laissez-moi !

Mike, Tom, Janne, Rose, Jessica, Billy, Logan, Lynnie, le Capitaine et tous les autres... Ils sont tous là ! Laissez-moi ! Vous n'avez pas le droit de me juger ! Je dois m'enfuir...

Ma lampe semble grésiller, je prends le premier conduit d'aération que je trouve, il faut que je sorte et vite alors encore une fois je rampe pour ma vie. Au bout du tunnel, quand je sors je me brûle légèrement mais je ne comprends qu'après un léger temps de réflexion.

Je viens de me bruler sur le système de distribution d'oxygène.

Bob tient un bocal contenant une solution noire, il fixe avec une certaine angoisse Fanta, mais il est résolu, Fanta vivra et c'est le plus important.

-Tu prends ce bocal et tu fait très attention. Il contient un médicament dangereux que j'ai volé au Docteur, tu trouves la hotte du système de distribution d'oxygène niveau cinq et tu cours aussi vite que possible me rejoindre, aussi vite que possible tu m'entends ?

-Oui Bob.

-Très bien... Tu es prêt ?

-... oui...

-Alors cours.

Et il courut, jusqu'à la hotte, il hésita certes mais assez peu finalement, il posa le bocal sur la surface brûlante et en retira le couvercle. Il soupir, eu une pensé pour toutes les personnes qui allaient d'ici peu mourir. Le contenu dans le bocal commença à produire une douce vapeur blanche qui alla rejoindre les poumons des habitants de ce tombeau.

Alors il courut.

Je suis si désolé, tellement désolé...
Mais je devais vivre, et c'était la solution la plus efficace, la solution de Bob...
Nous étions en sécurité et... ho et merde.

Il est trop tard pour ça maintenant.

La porte, les clefs, vivre, survivre, c'est tout ce qui compte désormais.

Un pas devant l'autre, une respiration après l'autre, une goutte de sang carmin sur le sol, les lumières rouges qui s'allument et l'alarme qui s'enclenche ici aussi. L'alarme ?!... il est temps.

Une porte encore, des clefs qui pour une fois fonctionnent et ouvrent, enfin devant moi des escaliers qui remontent à la surface, le vrai monde. Allez vite, plus vite !

-Fanta ?

Ces escaliers vont me les briser jusqu'au bout, je dois avancer, foncer !

-NON !

Plusieurs pas.

-Meurtrier !

Un étage, cinq silhouettes.

-Ou crois-tu aller petit rat ?

Un pas, ils sont là devant moi.

Je ne peux plus avancer... bob... où es-tu...

-Nous sommes en sécurité ici.

fff.... respire... ouf... allez on va y arriver, bouge bon sang !

Un autre étage, l'alarme semble plus forte mais les spectres sont là ! Lâche-moi ! Je dois avancer, lâche-moi !

Et enfin les dernières marches accompagnées d'une lumière blanche qui me brûlerais presque la rétine, la lumière rouge est belle est bien sa némènis venue de l'enfer, est-ce cela la lumière du jour ? Et dire qu'il ne reste qu'une simple porte à hublot contre la liberté. J'en rirais presque, il ne me reste plus qu'à sortir n'est-ce pas...

-Mon petit Fantasio.

-Ho Bob.

-Tu ne va pas m'abandonner, tu m'a promis, en sécurité ici et ensemble pour toujours.

-...

-Tu m'a promis, tout ce que j'ai fait je l'ai fait pour toi Fanta, pour que tu puisses survivre.

-Il nous reste combien de temps avant la fin des stocks ?
-Quatorze mois.
-Il manque deux flacons, ces produits sont nocifs.
-Combien de temps avant que la surface soit vivable ?
-vingt voir trente ans.
-A-t-on assez de nourriture ?
-Tu dois survivre.
-Bob !
-Nous allons tous mourir ici.
-Cours

-Tu as promis, aussi longtemps que tu vis tu reste avec moi en sécurité, je t'aime Fanta, ne me trahis pas, pas moi, nous deux ensemble contre tous.

Bob je suis... tellement désolé, je ne veut pas te laisser, je ne le devrais pas.

La lourde porte de fer se tient face à moi, derrière elle un monde je ne connais pas, que je n'ais jamais vu, seulement imaginé lors de longues nuits de solitude.

Je ne devrais pas y aller, je n'en ais pas le droit, Bob ne le voudrait pas... il ne le veut pas.

J'ai comme l'impression de sentir un courant d'air sur ma nuque, à moins que ce ne soit le souffle de mon ami.

Je n'ais plus peur, non c'est autre chose qui me tiraille les entrailles...

De la culpabilité ?

Je ne sais plus et ne veux plus savoir, au moins mes spectres ont cessé de me suivre... enfin presque, il en reste un tout dernier.

Je ne sais plus si l'alarme sonne ou pas, je crois entendre des échos qui résonnent, à moins que ce ne soit ma tête qui résonne.

La douleur dans mon bras est moins forte, presque oubliable, seul le souffle sur ma nuque m'importe, ainsi que la voix qui l'accompagne.

Toujours avec sa fameuse veste rouge, ses cheveux bruns en bataille et sa fine barbe, Bob me regarde avec une moue déçue.

-Avec tout ce que j'ai fait pour toi tu m'abandonne et me désobéit ? Moi qui ai laissé tout mes principes pour toi, qui t'ai tout appris, protégé alors que ta mère t'avais oublié.

-Je... Oui...

-T'es un bel enfoiré en fait !

-On a toujours été de beaux enfoirés Bob.

-Vrai.

La poignée me semble trop petite, et l'ouverture de la porte trop douce, mais c'est l'air frais sur mon visage qui semble trop... Humain.

Je ne cours plus, trois pas, l'herbe verte est douce sous mes pas, je veux juste avoir une vie. Rencontrer le soleil, le vent, la pluie, la vie... je veux pleurer et rire, mais surtout sourire, avoir faim soif et devoir me battre pour cela, profiter d'une vraie nuit et de ses étoiles si belles, voir le feu qui manquait à Bob et... et plus encore et tellement plus ! Je veux commencer à vivre, naître.

L'herbe sous les pieds...le ciel sur la tête... le soleil jusqu'à dans mes os

Un... deux...Trois

Respire
















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