Je réalisais a peine l'énormité de la situation. Pourquoi j'ai l'impression que tout passe au ralenti ? Je crois que mon cœur va sortir de ma poitrine. Il faut que je reprenne mon souffle.

— alors tu ne dis rien ? Ou bien tu as perdu ta langue, rajoute t-il sur un ton moqueur.

Il se penche afin de mettre son visage en face du mien, mon coeur rate un battement.

— qui t'a autorisée à fréquenter le même club que moi?

— c'est une coïncidence... Ça se voit non, bafouillais je.

Son regard devient d'un coup plus menaçant, il fit un signe de tête à un de ses larbins que je ne remarque que maintenant. De l'air entra violemment dans mes poumons. Il n'oserait pas me malmené en public, n'est-ce pas ? Il me relâche me faisant tomber lourdement sur le sol.

Alors que je fermais mes yeux et mettais mes bras sur mon visage pour le protéger d'un éventuel coup qu'il pourrait me donner, un bruit de verre brisé retentit.

Surprise, je releva la tête et vis Brandon le visage noir de colère.

— Eleanor, viens, prononça t-il amèrement.

Un frisson me parcouru l'échine lorsque je sentis le regard de Alexander sur moi. Une alarme retentit dans ma tête, le message était clair si je me lève sans permission Brandon pourrait avoir des problèmes.

— tu vois bien qu'elle n'en a pas envie, passe ta route mec, lui cracha Alexander en s'approchant de lui.

Les gens autour de nous furent bientôt attiré par la scène. Un homme de la sécurité vint prendre part et demande aux deux hommes de se calmer.

C'est nous qui sommes finalement sortie après que je l'ai supplier à Brandon qui voulait en découdre.

— Eleanor...

Je sursauta lorsqu'il prononça mon nom. Il va me sermonner.

— pourquoi est ce que tu étais restée immobile face aux agissements de ce type ? tonne t-il.

Il n'eut pour seul réponse que mon silence.

— il était sur le point de renverser son verre sur toi lorsque je suis arrivé.

J'évitais son regard le plus que possible et restait dos a lui. Il me tira vers lui sans violence avant de planter son regard argenté dans le mien.

Il me fixa pendant plusieurs secondes, comme pour essayer lire dans mes pensées. J'essayais de dire quelque chose mais rien ne sortait. Je ne peux pas lui dire la vérité, sinon il deviendrait fou de rage.

— ne me dis pas que c'est un gars de ton université ?

Mes yeux s'ouvrir grand lorsqu'il comprit. Un ange passa sur son visage. Il était aussi blanc qu'un linge, les points serrer à en faire blanchir ses phalanges.

— a... Attend! Cris je en l'attrapant le bras pour l'empêcher d'y retourner