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Chapitre 19


Je suis une fille morte. C'est aussi simple que ça. Mes parents vont me tuer. Bon, peut-être pas au sens propre, mais ma punition sera encore pire que la mort. Si seulement Max n'avait pas interpellé Julian! Ou si Will n'était pas intervenu... Ou alors, j'aurais dû fermé ma bouche et Will n'en serait pas venu au poing... Enfin, peut-être. J'ai quand même eu l'impression que Will l'avait frappé pour me protéger en quelque sorte. Ça me fait quand même quelque chose qu'il m'est défendu. Bon, d'accord, en premier lieu, il défendait son jumeau, mais je ne peux m'empêcher de penser qu'il l'a fait un peu pour moi aussi. Mais au fond, ça n'a aucune importante puisque ma vie se terminera très bientôt.

Nous arrivons chez les jumeaux sur ces pensées négatives. Nous nous installons dans la cuisine. C'est la première fois que j'entre dans leur demeure et c'est plutôt joli. C'est sobre et moderne, mais plusieurs petites touches personnelles montrent que la maison est habitée. Contrairement à la mienne qui reflète l'image de mes parents à la perfection. Des personnes sérieuses sans grande personnalité. C'est la même chose pour ma maison. Ici, il y a des photos un peu partout rappelant des souvenirs heureux et des moments importants de la vie des garçons. On voit les jumeaux bébés et puis, un peu plus vieux, à leur premier jour d'école. On les voit jouer dans le sable à la plage, probablement lors des vacances d'été. Sur chacune des photos d'immenses sourires ornent leurs visages. Ils ont l'air heureux. Le petit Will a l'air d'un petit enfant rempli de joie et d'énergie, ce qui est bien différent de maintenant. Étrangement, il n'y a aucune photo où ils ont l'air d'avoir plus de 12 ans. C'est plutôt étrange, mais elles doivent être à quelque part d'autre.

— Tu veux quelque chose à boire? m'offre le jumeau au bonnet.

— Non, ça va aller.

C'est à ce moment que je réalise à quel point ma gorge est sèche.

— En fait, si, je prendrai bien un verre d'eau.

Il me le sert avec un sourire compatissant qui me rassure un peu. Je le bois d'une seule traite et en redemande un immédiatement.

— Et bien, on dirait que tu es assoiffée.

— Ma nervosité m'a déshydratée, je crois.

Julian me sert à nouveau et je le remercie.

— Si ça ne vous dérange pas trop, je vais aller prendre une douche pour me changer un peu les idées, dit Will.

— Fais comme chez toi.

— C'est plutôt drôle que tu dises ça Miss, puisque je suis chez moi.

— Ah ouais, c'est vrai, ris-je.

Will quitte la pièce.

— Et si on montait dans ma chambre?

La chambre de Julian est génial. Des tas d'affiches de joueurs d'hockey ornent les murs et je suis plutôt impressionnée par tout ça.

— Bienvenue dans mon repère.

— C'est joli. À ce que je vois, tu aimes bien le hockey.

— Certainement. Même si je ne joue plus, c'est toujours une passion pour moi.

— Pourquoi as-tu arrêté?

— Euh... Mauvaises circonstances, j'imagine... Tu veux voir ma collection de cartes d'hockey?

— Bien sûr.

— En fait, je dois préciser que c'est ma collection et celle de Will, il explique en sortant un cahier du placard. Il déteste quand je dis que c'est la mienne puisque la plupart des cartes sont les siennes. Il ne veut simplement pas les avoir en sa possession. Il dit que ça serait gênant de montrer à ses "copines" qu'il collectionne encore des petites cartes comme les enfants.

Il tourna les pages où au moins une centaine de cartes sont affichées.

— Avec une aussi grosse collection, ce n'est plus juste un truc de gosses. Je suis certaine que plusieurs seraient prêts à payer pour avoir cette collection. J'en ai quelques-unes chez moi, mais très peu puisque ma mère a toujours dit que c'était ridicule d'investir dans des choses aussi inutiles.

— Ta mère n'a pas l'air hyper amusante...

— Non... je soupire. Elle a toujours été comme ça. Son image et son argent avant ses enfants. Mon père est pareil. Ils ne laissent aucune liberté à Lyam et moi. Lyam a quand même de la chance. Il est du "bon sexe". Mes parents sont bien plus sévères avec moi.

— Sexistes?

— J'imagine... Mais bon, je ne peux pas vraiment leur en vouloir, je n'ai jamais manqué de rien. Il y a des gens plus à plaindre que moi.

— Ça ne veut pas dire que leurs agissements sont acceptables.

— Et si on changeait de sujet? Parle-moi un peu du Canada.

— Et bien, c'est un beau pays.

— C'est tout?

— Les gens sont gentils... Bon, à vrai dire, je n'aime pas vraiment parler de ça. On a déménagé, c'est du passé maintenant.

— Hum... D'accord.

Un lourd silence s'installe. Qu'est-ce que j'ai bien pu dire de mal? Ce n'est pas déplacer de parler de son ancienne demeure, non? Sa réaction est très étrange.

— Bon, je vais aller prendre une douche. Tu peux rester ici?

— Euh oui.

— Je reviens alors.

Il quitte la pièce et je souffle. Qu'est-ce qui se passe?

Pour passer le temps, je regarde les affiches sur les murs qui montrent différents joueurs de plusieurs équipes de la LNH*. Je suis attirée par certaines affiches en particulier qui montre des anciens joueurs des Canadiens, l'équipe de Montréal au Québec. Guy Lafleur, Maurice Richard, Jean Béliveau, ce sont des légendes du hockey. J'aimerais tellement pouvoir vivre ma passion comme eux, ils l'ont fait. Malheureusement, la LNHF** n'est pas aussi populaire que le hockey masculin. Une autre injustice, j'adore ce monde sexiste.

Des bruits d'éclats de rire provenant d'une pièce à côté me ramènent à la réalité. Ça doit être Will, mais à qui peut-il bien parler?

Je m'approche de la porte et j'entends la voix du jumeau ténébreux. Son ton est enjoué. Je ne l'avais jamais entendu parlé comme ça. À vrai dire, les seuls fois où je lui parle, c'est pour qu'on s'embrouille. La discussion dans l'infirmerie était la plus longue et la plus civilisée que nous avons eue.

— Will? je m'annonce en poussant légèrement la porte entre ouverte.

Il lève ses yeux de son ordinateur pour me regarder. Un beau sourire orné ses lèvres. Il a l'air heureux. Il est vraiment beau quand il sourit comme ça avec ses yeux qui pétillent. Cela pique encore plus ma curiosité. Avec qui peut-il être en appel pour qu'il soit de si bonne humeur? Sa copine? Mon cœur se sert à cette pensée sans que je ne comprenne vraiment pourquoi.

— Entre Molly.

— Molly? La fameuse Molly? Celle que tu n'aimes pas? Elle est dans ta chambre? lance une voix venant de l'ordinateur.

— Putain! Ta gueule Ethan.

Le supposé Ethan se met à rigoler.

— La fameuse Molly? Je ne suis pas si connue que ça. Alors comme ça, Will, tu ne m'aimes pas.

— Tu ne le savais pas encore?

Il me lance un sourire en coin qui est absolument à craquer. Mais qu'est-ce que je dis moi? Ça ne va plus du tout. Je dois me calmer.

— Hum hum... On pourrait voir qui est cette Molly? demande une voix féminine.

Je m'approche du lit où est installé Will. Je m'assois à côté de lui et salue les deux personnes sur l'écran. Celui que je suppose être Ethan est un garçon de mon âge aux cheveux blonds. L'autre est une jolie fille aux cheveux roux et aux yeux verts.

— Enchantée, je suis la fameuse Molly.

— Moi, c'est Élise. Tu peux m'appeler Lizzy. Et lui, c'est mon copain, Ethan.

— Nous sommes les meilleurs amis de Will.

— Wow! Je n'étais pas au courant que William avait des amis. Comment faites-vous pour endurer son mauvais caractère?

— Il n'est pas si mal quand on le connaît bien. Il aime juste faire le gros dur, mais ce n'est que de surface. Au fond, c'est un gros nounours.

— Ça va Ethan. Je suis toujours là, tu sais.

— Tu sais bien que j'ai raison mon petit Willounet.

Le brun à mes côtés souffle alors que je pouffe.

— Qu'est-ce que vous faites là? Vous n'êtes pas supposé être en cours? questionne la rousse.

Embarrassé, Will se gratte le crâne.

— C'est compliqué...

— Pour faire une histoire courte, un connard de l'équipe d'hockey en veut à Will puisqu'il lui a prit sa place de capitaine.

— Pas surprenant qu'il soit devenu capitaine, mon meilleur ami est le plus grand joueur que le monde est connu.

— Arrête d'exagérer Ethan.

— Bref, je continue. Max, le nom du garçon, s'est énervé contre Julian et moi parce qu'on ne s'est pas poussé de son chemin dans les corridors. Il se prend vraiment pour le roi du monde ce pauvre con. Donc, je me suis embrouillée avec lui. Il a toujours aimé me faire chier. Il faut croire qu'il n'apprécie pas que je sois presque aussi bonne que lui en hockey. Ensuite, Will est intervenu et ça a encore plus dégénéré. Max a passé un commentaire déplacé à mon sujet et Will l'a frappé. Il l'avait bien cherché. À cause de cette bagarre, on a été expulsé pour la journée.

— Toujours à chercher les problèmes Will.

— Il l'avait vraiment cherché Lizzy. On ne manque pas de respect à mon frère ni à une femme.

Une femme... Il ne m'a pas défendu parce qu'il me considère comme une amie, seulement parce que je suis une femme. Son geste reste sympa, mais j'aurais aimé être autre chose que seulement une femme pour lui.

— J'espère que tu l'as bien défoncé.

— Ethan! le réprime Lizzy comme si c'était un enfant.

— Je crois que je lui ai cassé le nez.

That's my boy!

Lizzy frappe légèrement le derrière de la tête du blond.

— À l'aide! Je suis battu.

— Arrête de faire ta victime.

— Je suis une victime. Venez me sauver!

Will éclate de rire devant le jeu d'acteur de son ami et je ne peux m'empêcher de sourire. Son rire... C'est la première fois que je l'entends. Et je ne veux pas que ce soit la dernière.

Julian entre dans la chambre.

— Tu es là Molly. Je te cherchais. Désolé pour tantôt, j'avais vraiment envie d'une douche. Oh, salut le couple!

— Bonjour Julian! ils répondent en coeur.

— Will, Mo', je ne veux pas vous affoler, mais les parents de Molly viennent d'arriver. Ils n'ont pas l'air très contents. Je crois que l'école les a prévenu de ce qui est arrivé.

— Merde...

Ça y ait. L'heure de ma mort a sonné.

— Ça va Molly? demande Lizzy. Tu as l'air inquiète.

Je la trouve trop mignonne de s'inquiéter pour moi comme si nous étions copines depuis longtemps alors que je ne la connais que depuis quelques minutes. Les amis de Will sont supers.

— Pas tellement. Disons que mes parents ne seront pas très contents d'apprendre que j'ai été expulsée, même si ce n'est pas vraiment de ma faute.

— Oh! Je suis vraiment désolée. Je t'envoie tout mon courage. Tout va bien se passer.

— On verra. On doit vous laisser. Julian et moi allons accompagner Molly puisque c'est quand même de ma faute si elle s'est faite expulsé. Je vous tiendrai au courant. Si on survie...

— Restez positifs! À plus!

Leurs visages disparaissent.

— Allons-y.

— Ce repas promet d'être tendu. Merci de venir avec moi. C'est vraiment gentil.

*LNH: Ligue Nationale de Hockey

**LNHF: Ligue Nationale de Hockey Féminin

~~~

Hello!
Premièrement, bonne année! Je vous souhaite beaucoup de bonheur, de santé, de succès et d'avoir pour cette année 2022.

Ça fait longtemps que j'avais publié...
Mais voici le chapitre 19!

Qu'en avez-vous pensé?

Pourquoi Julian est-il si bizarre?

Que pensez-vous de la rencontre entre Molly et les amis de Will?
Une future amitié...?

Croyez-vous que notre trio va survivre à la colère des parents de Molly?
Pour ça, il faudra lire la suite! (Qui n'est pas encore écrite oops!)

N'hésiter pas à me dire ce que vous pensez en commentaire!
Cliquer sur la petite étoile, ça me fait toujours chaud au coeur!

5 janvier 2022
-Xxxx

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