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Chapitre 9 :

Comme convenu, Daniel Anderson passa a la réception aux alentours de 10h pour me confirmer que son agent avait réussit à convaincre le Herald Sun de supprimer son article. Il m'avait également assuré que la photo ne se trouvait nulle part ailleurs sur le net.

Je le remerciai une nouvelle fois pour son aide, puis le regardai quitter l'hôtel en compagnie de Robert, pour, d'après Daniel, un nouveau " entrainement intensif".

— C'est vraiment gentil ce qu'il a fait pour toi, me glissa discrètement Mia à l'oreille.

Oui, je devais bien reconnaitre qu'il n'avait eu aucune obligation de m'aider. Et pourtant il l'avait fait sans me juger, sans poser de questions, et sans me demander quoique ce soit en retour.

Je fronçai les sourcils.

M'étais-je trompé sur son compte finalement?

— Emily avait peut-être raison quand elle disait le trouver différent, reconnus-je en mettant à jour des fichier sur l'ordinateur.

— En tout cas tu ferais mieux de ne pas le lui dire car sinon elle risque de t'harceler avec son " je te l'avais bien dit " pendant plusieurs jours, me répondit Mia d'une voix amusée.

Le " je te l'avais bien dit" d'Emily était tout simplement horrible. Mia l'avait déjà subi pendant tout l'hiver lorsqu'elle avait contredit Emily, après avoir éternué plusieurs fois dans la journée en lui assurant qu'elle n'était pas malade, et qu'elle était revenue le lendemain en nous annonçant qu'elle avait un gros rhume et qu'on ferait mieux de ne pas trop l'approcher.

— Ouais, je vais essayer de m'en passer !

— Au fait, tu as pu prendre ton jour de congé pour demain ? Me questionna-t-elle en triant du courrier sur ma droite.

— Oui, j'ai vu Luke ce matin et il m'a dit que c'était bon.

Jayden m'avait enfin, après des mois, autorisé à venir assister à un de ses matchs de soccer qui avait lieu a 15h30. Ce n'était pas son premier match, mais mon fils avait catégoriquement refusé que je vienne le voir avant aujourd'hui, soit disant par ce qu'il voulait devenir le meilleur joueur pour que je sois fière de lui. Bon, j'étais quasiment sûre que c'était aussi car il ne voulait pas que je découvre qui était la personne dont il était amoureux, mais j'avais préféré accepter sa requête sans protester.

— Tant mieux ! Me dit Mia, ah... Un client.

Je quittai mon écran des yeux et aperçu un homme âgé d'une quarantaine d'année s'avancer vers nous.

— Bonjour, est-ce que vous pourriez m'appeler un taxi s'il vous plait ? Me demanda-t-il tout en jetant un coup d'oeil à sa montre.

— Oui bien sur monsieur, lui répondis-je en saisissant le combiné, je m'en occupe immédiatement.

***

Lorsque Claire m'invita à entrer chez elle, j'eus l'impression qu'un concert de musique avait lieu dans son salon.

Jayden et Carl, assis sur des petits tabourets en plastiques, faisaient du tambour, Samuel assit par terre jouait sur son xylophone pour bébé, et Billy secouait des maracas multicolores à côté de lui.

Claire soupira, visiblement fatiguée par tout ce bruit.

— Ca dure depuis combien de temps ? L'interrogeais-je.

— Depuis qu'ils sont rentrés de l'école, me répondit-elle, c'est ton fils qui a eut l'idée de faire de la musique... Mais pour une fois que les jumeaux ne passent pas leur après-midi à pleurer ou à manger, j'ai préféré les laisser s'amuser...

Je lui fis un petit sourire compatissant.

S'occuper de trois enfants, dont deux de moins d'un an, ça ne devait pas être facile tous les jours...

— Bon, je vais récupérer mon petit perturbateur qui n'est même pas venu m'embrasser...Jayden ! Allez on rentre, je crois que tu as des devoirs à faire pour demain !

Mon fils daigna enfin me porter un peu d'attention.

— On ne peut pas jouer encore un peu ? Me répondit-il en me faisant un regard suppliant.

Une forte odeur effleura mes narines.

— Maman ! Je crois que Samuel a fait caca dans sa couche ! S'écria Carl en bondissant de son tabouret.

Claire passa une main dans ses courts cheveux noirs d'un air blasé.

— Je crois que je vais tuer William pour m'avoir mise enceinte une troisième fois, marmonna-t-elle.

— Quoi ?! M'exclamais-je, tu es a nouveau enceinte ?!

Cela expliquait en partie pourquoi elle avait l'air si épuisée ces temps-ci...

Elle me fit un grand sourire, fière de m'apprendre enfin la nouvelle.

— William voulait qu'on attende quelques mois pour le dire à nos proches, mais je n'en pouvais plus de garder le secret ! M'expliqua-t-elle d'un air enthousiasme, ça fait déjà 5 semaines !

Même si, personnellement, je trouvais qu'avoir trois enfants, dont deux en bas âge, était déjà bien suffisant au sein d'une famille, j'étais tout de même très heureuse pour mon amie.

— Ca va être une fille ou un garçon ? Demanda curieusement Jayden, qui avait tout entendu.

— On ne sait pas encore, lui répondit Claire, mais j'aimerais bien une fille pour changer !

— En tout cas je suis vraiment super contente pour vous, lui dis-je en l'enlaçant.

— Maman ça pue ! Se plaignit Carl en se bouchant les narines.

Claire s'écarta et alla prendre Samuel dans ses bras.

— Du coup on ne se voit pas demain ? Me questionna-t-elle.

— Non, j'ai pris mon jour pour aller voir le match de Jayden. Tu seras un peu plus tranquille...

— Oh, ton fils est loin d'être le plus insupportable, répliqua-t-elle, des fois il m'aide même avec les jumeaux tu sais !

Je baissai les yeux sur Jayden qui me sourit fièrement.

— Ce n'est pas pour ça que tu échapperas à tes devoirs ce soir mon chéri, allez on y va... A jeudi Claire ! Prends soin de toi.

Elle acquiesça, puis je pris la main de Jayden et nous sortîmes dehors.

— Hé maman, regarde ! Emily n'a pas envoyé les mêmes fleurs que d'habitude !

Je me figeai sur place et Jayden couru ramasser les roses jaunes gisant sur mon palier.

— Il... Il y a un mot ? Réussis-je à lui demander.

Jayden secoua la tête.

Des roses jaunes ? Pourquoi avoir soudainement changé la couleur ? Y avait-il une signification ?

Je sortis de mes pensées et ouvris la porte d'entrée.

— Va t'installer dans la cuisine, dis-je a Jayden, j'arrive dans deux minutes.

Mon fils me donna les fleurs puis s'exécuta, non sans rechigner un peu.

A l'aide de ma main libre, je sortis mon portable de mon sac à main et fis une rapide recherche sur internet.

"Représentant l'humilité, la pureté et l'innocence, la rose blanche - souvent désignée sous le nom de la rose nuptiale - est associée au jeune amour. Symbole de la vérité et de la révérence, la rose blanche est gage de loyauté et clame : Je suis digne de vous".

"À l'époque victorienne, la rose jaune symbolisait la jalousie. De nos jours, elle représente l'amitié, la joie et la bienveillance. Un bouquet de ces fleurs remplies de soleil est gage de chaleur, de joie et d'affection."

Ok, donc à part passer d'un amour naissant à un gage d'affection, à moins que ce soit la jalousie, je ne voyais pas trop en quoi cela pouvait m'aider à comprendre quoique ce soit.

Je rangeai mon portable puis regardai les fleurs.

Bon sang... C'était vraiment n'importe quoi cette histoire ! Et en plus de m'agacer, je n'en étais que plus inquiète à présent.

— Maman tu viens ? M'appela Jayden, je suis prêt !

Je laissai mes préoccupations dans un coin de mon esprit.

— J'arrive mon chéri, lui répondis-je en le rejoignant dans la cuisine.

*** 

Après avoir déposé Jayden a l'école de bon matin, je retournai à la maison, me remis en pyjama et me recouchai dans mon lit.

Jayden avait toujours été un lève-tôt. Aujourd'hui était l'une des rares occasion que j'avais de faire la grasse matinée.

Je sortis de sous ma couette aux environs de 10h, puis profitai de ma matinée de libre pour faire un peu de ménage en musique dans la maison.

A 12h, je me préparai une salade à base de roquette, betterave, noix de cajou grillés et feta, que je dégustai tranquillement devant un épisode de la série Mistresses qui passait à la télévision.

Puis une fois mon repas terminé, j'allai m'installer sur la chaise longue que j'avais installée dans mon petit jardin, mon livre dans la main.

Je bouquinai une bonne heure au soleil, jusqu'à ce que les nuages obscurcissent le ciel et que je décide de retourner à l'intérieur.

Je pris ensuite une bonne douche chaude, me lavai les cheveux, puis allai me préparer pour aller assister au match de Jayden.

Selon la météo il n'était pas censé pleuvoir cet après-midi. Mais étant à Melbourne, je préférai rester sur mes gardes et opter pour un jean et un tee-shirt bleu marine en col V et à manche courte plutôt qu'une petite robe automnale.

Je partis de la maison avec un peu d'avance.

Une habitude...

Tant pis, je pourrais bien bavarder avec d'autres parents venant assister au match en attendant.

Je conduisis tranquillement tout en écoutant l'album " The boy who cried wolf " de Passenger.

Soudainement, le moteur se coupa sans prévenir.

— Non, non, non...!

Ayant de bons réflexes, et malgré ma frayeur, j'activai aussitôt mes feux de détresses et réussis a me garer sur le bas côté de la route.

Oh bon sang...

Heureusement que je n'étais pas sur l'autoroute, que je roulai doucement, et que le conducteur derrière moi respectait bien ses distances de sécurités...

Je venais clairement d'avoir la peur de ma vie au volant.

A quoi servaient ces maudits voyants rouges si ils ne s'allumaient pas quand il le fallait ?!

Je tentai de retrouver un rythme cardiaque régulier et de réfléchir.

Ok, je ne pouvais clairement pas reprendre la route et risquer que mon moteur s'éteigne a nouveau.

Mais rater le match de Jayden ? Pas question !

Je sortis prudemment de la voiture et, après m'être attachée les cheveux en queue de cheval, j'ouvris le capot dans le but de repérer le problème.

J'étais loin d'être une pro en mécanique, mais je connaissais les vérifications de bases à faire, et tout me semblait normal en apparence alors que visiblement, quelque chose clochait.

Je refermai le capot et essuyai mes mains tâchées d'huile sur mon pantalon. Tant pis pour la propreté, de toute façon j'étais mal barrée pour me rendre au stade qui se trouvait a plus de dix kilomètres d'ici.

Je retournai dans la voiture récupérer mon portable et appelai un dépanneur.

Apparemment je n'étais pas la seule a avoir des problèmes de voiture car le seul dépanneur disponible m'annonça qu'il n'arriverait pas avant trente minutes.

Après avoir accepté a contrecoeur, je jurai intérieurement et donnai un petit coup de poing dans mon volant.

Le son de mon Klaxon raisonna dans la rue et attira l'attention de quelques passants autour de moi.

Comme de par hasard, il avait fallu que je tombe en panne aujourd'hui ! Le destin s'acharnait vraiment sur moi certains jours...

Je sursautai en entendant quelque chose frapper ma vitre.

Je tournai la tête et écarquillai les yeux en apercevant le visage de Daniel Anderson.

— Besoin d'aide ? Réussis-je à lire sur ses lèvres.

J'ouvris la portière et descendis de ma Hyundai.

— Qu'est ce que vous faites là ? L'interrogeais-je, méfiante, vous me suivez ou quoi ?

Il secoua la tête avant de me désigner la salle de sport derrière lui.

— L'une des meilleures et des plus réputés de Melbourne, me dit-il, c'est là que je viens m'entrainer presque tous les jours avec Robb, vous pouvez entrer et demandez à n'importe qui si vous ne me croyez pas.

Je baissai les yeux sur sa tenue de sport. Un short noir et un tee-shirt jaune fluo de marque. Et il portait également une serviette autour du cou.

Ok, son histoire collait plutôt bien.

— Et... Ou est Robb ?

— Il ne va pas tarder, je crois qu'il donnait quelques conseils à une nouvelle coach de la salle... Faut dire que Robb est l'un des meilleurs, je ne l'ai pas choisis pour rien. Et sinon, tout va bien ?

Il me désigna d'un signe de la tête ma voiture, puis fronça les sourcils en remarquant les tâches d'huile sur mon jean.

— Le moteur s'est arrêté d'un coup, lui expliquais-je.

— Sans aucun signe précurseur ?

— Non, tout allait bien... Aucun voyant ne s'est allumé...

— Ok, allez-y allumez là, m'ordonna-t-il.

Il m'aperçu hausser les sourcils, et fronça alors les siens.

— Vous savez, ça fait des années que je bosse sur des voitures. Bien avant que je devienne pilote d'ailleurs, mon père possède un garage et je l'ai souvent aidé à réparer des voitures dans mon adolescence... Bref, j'ai toujours été très doué en mécanique, autant qu'en course d'ailleurs. Donc je pense pouvoir être aussi compétent que votre dépanneur, voir plus.

Et voilà qu'il se montrait à nouveau arrogant !

— Je vous promets de ne pas abimer votre voiture plus qu'elle ne l'est déjà, ajouta-t-il avec un petit sourire en coin.

Bon sang ce qu'il m'irritait !

— Y a qu'a voir ce que ça a donné pendant le grand prix d'Australie pour réaliser à quel point vous êtes doué, lui répondis-je d'un air sarcastique, mais allez-y, regardez, au moins si vous aggraver le problème j'ajouterai cette facture à celle de votre chambre. En plus je l'ai acheté d'occasion il y a quelques semaines et je n'ai pas encore souscrit de garantie donc ça risque de coûter assez cher...

Daniel ouvrit grand la bouche, surprit par ma réponse, puis sans un mot il alla regarder sous le capot.

Je le regardai trifouiller ma petite Hyundai chérie, avant qu'il ne referme le capot.

— Vous pouvez la démarrez maintenant ? M'interrogea-t-il en s'essuyant les mains sur sa serviette de sport.

Je soupirai, mais allai tout de même m'installer sur le siège.

Il ouvrit la portière, coté passager, et s'assit à coté de moi sans prévenir.

Je préférai garder ma remarque pour moi et allumai le moteur.

Après tout, si il y avait une infime chance qu'il puisse résoudre le problème et me permettre d'arriver au match à temps, je devais la saisir.

Le démarrage fut difficile, mais ma petite voiture semblait toujours fonctionner. Néanmoins comment être sur que le moteur n'allait pas s'éteindre à nouveau ?

Daniel tourna sa tête vers moi et me sourit.

— Qu'est ce qu'il y a ? L'interrogeais-je.

— Je pense qu'il y a un dysfonctionnement au niveau de la pompe à essence, me répondit-il, en fait j'en suis même certain.

Et il avait deviné ça tout simplement en s'asseyant a coté de moi ?

— Vous avez eu une vision peut être ? Me moquais-je, ou bien la pompe a essence vous a parlé ?

— Ouais, on peut dire qu'elle m'a parlé. Il suffisait de tendre l'oreille. Vous n'avez pas vu le film RUSH ? Il y a une scène ou Niki Lauda réussit à détecter tous les problèmes d'une voiture qui roule grâce à son cul. C'est un très bon film d'ailleurs, je vous le recommande. Ah... Robb est enfin là !

Daniel sortit de la voiture et je l'imitai.

— Ce n'est pas trop tôt ! Se plaignit Daniel, surtout que ce n'est pas comme-ci les femmes t'attiraient hein.

Robb allait lui répondre lorsqu'il m'aperçu.

— Oh Nikki c'est ça ? Je suis ravi de vous revoir !

— De même. Hm... Du coup monsieur Anderson... Vous pouvez faire quelque chose pour ma voiture ?

Je jetai un rapide coup d'oeil à ma montre et constatai que le match de soccer allait commencer dans moins de dix minutes.

Daniel me regarda d'un air satisfait.

— Donc vous me faites confiance ?

Etrangement, et même si je n'avais absolument aucune idée de comment il avait pu détecter le problème en tendant l'oreille, je devais bien reconnaitre que oui, je lui faisais confiance.

— Vous pouvez me la réparer oui ou non ? Répondis-je en essayant de ne pas me montrer aussi désagréable que lui.

— Je peux, mais pas ici.

Je me massai le front, exténuée par toute cette histoire.

— Robb, tu peux rester ici et t'arranger avec le dépanneur pour qu'il dépose la voiture de Nikki dans le garage d'Orlando ? Je m'en occuperais à mon retour.

— Euh comment ça ? Demandais-je, perplexe.

— Vous avez quelque chose de prévu, je vais vous emmener. Si c'est moi qui répare votre voiture, ça vous reviendra moins cher que chez un garagiste lambda et si vous n'êtes pas satisfaite du service vous pourrez toujours aller voir ailleurs et ajouter la facture à celle de ma chambre. Bon je compte sur toi Robb, on se retrouve à l'hôtel.

Et avant que je n'ai pu dire quoique ce soit, il me poussa en avant vers son Audi A4 Sedan garée à quelques mètres.

— Mais comment je rentre après moi ? Entendis-je Robert nous demander derrière moi.

— Prends un taxi ! Lui répondit Daniel en déverrouillant les portes de son véhicule, montez Nikki.

J'hésitai.

— Comment avez-vous su que j'avais quelque chose à faire ? L'interrogeais-je, curieuse.

— Vous étiez très agitée et vous n'arrêtiez pas de regarder l'heure sur votre montre... D'ailleurs vous venez encore de le faire à l'instant.

Le pire était que je ne m'en rendais même pas rendu compte...

— Pourquoi voulez vous m'aider ? Vous n'avez plus rien à vous faire pardonnez vous savez...

Il me sourit.

— C'est vrai, mais je vous l'ai dis, je crois au karma et au fait que ce que je fais aux autres me reviendra un jour ou l'autre. Alors ? Vous venez ?

Je soupirai, puis grimpai à l'avant.

Le match de Jayden avait déjà commencé.

********************


NA : J'espère que l'histoire vous plaît :)  

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