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Chapitre 16 :

Alors que j'avais proposé à Daniel de nous attendre, car la maison des Hartley ne se trouvait qu'à deux pâtées de maisons et que je n'en aurais pas pour longtemps, Daniel tenu tout de même à m'accompagner.

— Bonsoir, me salua monsieur Hartley en m'ouvrant la porte.

Même si je l'avais aperçus sur le terrain mercredi, je ne m'étais pas rendu compte que l'entraineur de soccer, qui portait un bas de survêtement foncé et un tee-shirt vert, avait une carrure assez impressionnante. Ce qui contrastait un peu avec ses yeux bleu en amande et ses cheveux bruns mi- longs bien lisse et éclatants.

Shane Hartley jeta un coup d'oeil derrière moi et remarqua la présence de Daniel.

— Vous... Vous ne seriez pas Daniel Anderson ? L'interrogea l'entraineur en affichant un air surprit.

— Euh oui, c'est bien moi, lui répondit Daniel en lui adressant un petit sourire.

Shane sembla aux anges.

— Je suis un de vos très grand fan, lui avoua-t-il en le regardant avec des étoiles dans les yeux, et je suis vraiment navré de ce qui vous est arrivé. J'espère que vous vous en êtes bien remis. Vous allez participer à la nouvelle saison de F1 ?

Je me retins de lever les yeux au ciel.

— Euh excusez-moi, est-ce que je pourrais aller voir mon fils ? M'interposais-je dans leur conversation.

Shane Hartley sembla soudainement se souvenir de ma présence ainsi que de la raison de ma venue.

— Ah oui, il est dans le salon avec Madison ! Me répondit-il en s'écartant pour me laisser entrer, c'est la première pièce sur la droite. Hé mais attendez... Vous êtes ensemble tous les deux ?

Non, Daniel avait juste envie de rendre visite en même temps que moi à l'un de ses plus grands fans dont il ignorait l'existence jusqu'à aujourd'hui.

J'ignorai sa question, laissant à Daniel la tâche de répondre à ma place, et allai retrouver Jayden en compagnie de sa " petite-amie " dans le salon.

Mon fils et la jolie Madison étaient tous les deux assis sur le canapé et regardaient un dessin-animé à la télé.

— Jayden ? L'appelais-je.

Mon petit trésor tourna aussitôt la tête vers moi. Il paru surprit de me voir, puis lâcha un soupir de contrariété.

— C'est monsieur Hartley qui t'a prévenu ? Devina-t-il en sautant du canapé.

— Heureusement qu'il m'a prévenu ! M'exclamais-je, j'ai failli appelé la police et mourir d'une crise cardiaque !

Jayden leva les yeux au ciel.

— T'exagères maman...

Je lui jetai un regard noir.

— Non je n'exagère pas Jayden, j'étais morte d'inquiétude. Qu'est ce qui t'as pris de partir en pleine nuit sans me prévenir ?!

Mon fils baissa les yeux, embarrassé.

— C'est moi qui lui a dis de venir à la maison si ça n'allait pas madame Jones, intervint Madison en se levant.

La jeune fille, vêtue d'un short beige et d'un tee-shirt bleu ciel, s'approcha de moi, s'approcha de moi. Madison avait également tressé ses longs cheveux en arrière et cela lui allait vraiment bien.

— C'est ma faute, je suis désolé, ajouta-t-elle en me regardant tristement.

J'inspirai profondément pour me calmer.

— Ce n'est pas entièrement de ta faute Madison. Jayden n'aurait jamais du quitter la maison sans me dire ou il allait, et encore moins à vingt heure du soir. Et il le sait très bien. N'est-ce pas Jayden ?

Mon fils releva ses yeux vers moi et hocha lentement la tête.

— Je suis désolé maman, marmonna-t-il, je n'avais pas envie de rester avec le pilote et toi... Et puis tu sais que j'ai envie de voir papa... Et toi tu ne veux jamais rien me dire sur lui !

— Chéri, s'il te plait...

— Vous devriez lui parler de son père, me conseilla Madison en croisant les bras sur sa poitrine, il a le droit de savoir ou il se trouve. C'est son père.

J'observai la fillette et me rendis compte qu'elle essayait de se montrer plus mature qu'elle ne l'était pour son âge. D'un autre côté, elle n'avait pas tort. Jayden avait le droit de savoir la vérité.

Je regardai à nouveau mon fils et soupirai.

— Très bien. Ton père est a Melbourne, mais s'il te plait Jayden, n'oublie pas notre marché...

Mon fils me fixa avec stupéfaction.

— Pourquoi est-ce que je ne peux pas aller le voir si il est ici ? Juste un jour ? Ou un après-midi ? Et tu resterais avec nous....

Finalement ça aurait peut être été mieux que je ne lui dise pas la vérité...

Jayden s'approcha de moi et passa ses petits bras autour de ma taille.

— Il ne me fera pas de mal maman, ajouta-t-il d'une petite voix.

Ignorant la présence de Madison, je pris le visage de mon fils entre mes mains.

— Ton père à changé Jayden, lui révélais-je, il m'a menacé pour te voir, et même si je le laisse te rendre visite alors qu'il n'en a pas le droit, il pourrait continué à m'harceler et à me faire peur pour que je le laisse te voir encore et encore. Et si je commence à céder, il voudra probablement que nous redevenions la famille que nous étions et ça... Ce n'est pas possible.

J'aperçus les yeux de mon fils s'humidifier.

— Je suis sincèrement désolé mon chéri, mais ton père et moi... On ne pourra jamais se remettre ensemble. Même si il n'était pas totalement lui-même la plupart du temps, il m'a fait des choses que je ne pourrais jamais lui pardonner. Alors... Quand il me proposera de reformer notre famille et que je refuserais, je ne sais pas ce qu'il serait capable de faire. Je sais que c'est ton père Jayden, que tu l'aimes et qu'il t'aime bien sur. Mais je t'aime aussi énormément, et... Je ne veux pas prendre le risque qu'il t'arrive quoique ce soit tu comprends mon chéri ? Par ce que tu es tout ce qui compte pour moi et que je ferais tout pour te protéger.

Mon fils acquiesça doucement, puis s'écarta de moi en essuyant ses larmes d'un revers de la main.

Je jetai un coup d'oeil à Madison dont le visage se décomposait littéralement.

— Désolé, bredouilla Daniel derrière moi, on ne voulait pas écouter mais...

Je me retournai et lui souris.

Après avoir dis à Jayden ce que j'avais sur le coeur depuis notre départ d'Adelaide, je me sentais beaucoup plus légère à présent.

— Attends... Le nouveau copain de ta mère c'est Daniel Anderson ? Entendis-je Madison murmurer à Jayden, pourquoi est-ce que tu ne me l'as pas dis ? Il est super connu et mon père l'adore ! C'est trop cool !

Je fis à nouveau face aux enfants. Jayden sembla à la fois surprit et mal à l'aise par l'enthousiasme de Madison à propos du pilote qu'il n'appréciait pas vraiment jusqu'à présent.

— Euh... Ouais..., lui répondit-il en me jetant un petit regard gêné.

Tiens, peut être que Daniel allait marquer quelques points auprès de mon fils...

— Je vous aurais bien proposer de rester dîner mais nous avons fini depuis un petit moment..., s'excusa monsieur Hartley.

— De toute façon nous avons déjà mangé nous aussi, le rassura Daniel.

Je fis signe à mon fils de dire au revoir à sa copine et m'avançai vers Sam.

— Merci pour l'invitation, et merci de vous être occupé de Jayden.

— Votre fils est adorable, il peut revenir quand il veut voir Madison.

— Tant qu'il me prévient avant il n'y a aucun soucis. Au revoir monsieur Hartley.

— Au revoir madame Jones, au revoir monsieur Anderson, et à bientôt j'espère !

Je saluai Madison puis Daniel, Jayden et moi quittâmes la résidence des Hartley.

Une fois devant l'Audi de Daniel, Jayden m'attrapa par le bras et se pencha vers moi.

— Maman, est-ce que je pourrais inviter Madison à manger chez nous un jour ou le pilote est là ? Me questionna-t-il à voix basse.

J'hésitai un instant à lui dire qu'il n'avait pas besoin d'impressionner d'avantage Madison car la jeune fille semblait déjà l'adoré, mais si cela pouvait lui faire plaisir...

— On demandera à monsieur Anderson si il est d'accord ok ?

Mon fils sembla satisfait de ma réponse et monta dans la voiture.

Je l'imitai et regardai Daniel, déjà installé au volant.

— Merci, murmurais-je.

Daniel haussa un sourcil.

— Pour ?

— Pour ce soir.

Il démarra en rigolant.

— Je t'avoue que ce n'est pas la soirée que j'imaginais...

— La soirée n'est pas encore finie, répliquais-je.

Et après tous les problèmes qui me tombaient dessus en ce moment, je comptais bien profiter de cette nuit et de la bouteille de vin que m'avait apporté Daniel pour me changer les idées.

Le beau pilote me jeta un petit coup d'oeil.

Je lui adressai un sourire malicieux puis appuyai sur le lecteur CD.

La musique Iris de Goo Goo Dolls démarra.

— J'adore cette chanson ! M'exclamais-je.

Après avoir entendu She's like the Wind de Patrick Swayze et It must have been love de Roxette dans sa voiture, je ne m'attendais absolument pas à ce que Daniel écoute du rock. Mais après tout, cette chanson était également présente dans le film dramatique " La cité des anges ".

— Tant mieux, me dit Daniel d'un air satisfait.

Et je ne su dire si c'était pour la soirée qui ne faisait que commencer, pour le son qui me plaisait, ou pour les deux.

***

De retour à la maison, Jayden, visiblement épuisée par sa petite fugue chez les Hartley, me souhaita bonne nuit et partit se coucher dans sa chambre.

J'allai me servir un nouveau verre de vin dans la cuisine et invitai Daniel à faire de même.

Nous bûmes debout, silencieusement, et tout en nous observant.

C'était probablement à cause de ce que je lui avais dis dans la voiture, mais en tout cas depuis que nous étions arrivés chez moi, une étrange tension s'était installée entre nous.

Ce n'était pas désagréable, bien au contraire. J'aimais beaucoup cette façon qu'il avait de me regarder, avec envie, et j'appréciais en faire de même avec lui.

— Pourquoi est-ce que tu t'intéresses à moi Daniel ? Lui demandais-je brusquement.

Il cessa de contempler mes lèvres et me remonta son regard surprit jusqu'à mes iris.

— Tu peux avoir toutes les femmes que tu veux, ajoutais-je, même si tu n'as pas pu participer aux courses à cause de ton accident, tu restes un pilote de F1 sexy et assez connu... Et tu le seras encore plus lorsque tu remporteras des Grands Prix lors de la prochaine saison.

Daniel me fixa un instant sans rien dire, puis il détourna le regard et posa son verre, désormais vide, sur la table.

— En réalité... Je ne sais pas si je serais prêt.

— Comment ça ? Tu es revenu à Melbourne pour te préparer non ? Tu suis même un programme sportif et nutritif...

Daniel secoua la tête puis me regarda à nouveau. Il semblait un peu mal à l'aise et attristé.

- J'ai peur d'avoir un nouvel accident, m'avoua-t-il.

Je fronçai les sourcils.

— Tu m'as pourtant dis que tu croyais au karma... Si tu ne fais rien de mal, il ne t'arriveras rien non ?

— C'est vrai, et même si j'y crois dur comme fer, mon cerveau fait toujours un blocage sur ce qui m'est arrivé. Au début je faisais des cauchemars dans lesquels je revivais le moment ou j'ai commencé à voir trouble jusqu'à ce que je perde le contrôle de ma voiture... Par chance ça n'a pas duré très longtemps, et j'ai finis par ne repenser à l'accident que lorsque que quelqu'un m'en parlait... Mais il y a quelques semaines j'ai fais du karting pour me remettre en scelle... Et... Je n'ai pas pu accélérer autant que je le voulais. Je n'y arrivais pas, j'avais peur...

Mon coeur se serra légèrement.

Je posai à mon tour mon verre de vin sur la table et me rapprochai de lui.

— Tu as subis un gros choc, physique comme psychologique... C'est normal d'avoir peur au début, mais... Tu arriveras à surmonter ça. Tu réussiras à reprendre confiance en toi, j'en suis sûr. Et puis il le faut. Tu dois montrer à tous ces gens qui te caractérisaient comme "le nouvel espoir de l'Australie "qu'ils avaient raison...

Il sourit légèrement.

— ... Et tu dois me prouver que cet homme arrogant que j'ai rencontré il y a huit mois et qui se prenait pour le meilleur pilote de F1 l'est vraiment, terminais-je en respirant profondément.

Daniel leva une main vers mon visage et caressa doucement ma joue.

Mon souffle se fit plus court.

— Merci Nikki, murmura-t-il, je ne pensais pas que tu croyais autant en moi...

Je ne savais pas si je lui avais dis tout ça par ce que je croyais réellement en lui, d'autant plus que je ne m'y connaissais pas vraiment en F1 et que je ne savais pas de quoi Daniel et les autres pilotes étaient capables, mais en tout cas, après tout ce que Daniel avait fait pour moi ce soir, j'avais envie de lui rendre la pareille et de l'aider, ne serait-ce qu'un peu, à retrouver sa confiance en lui.

— Il faut que je t'avoue quelque chose, lui dis-je en l'apercevant fixer mes lèvres avec intérêt, en réalité cet article du règlement que je t'ai dis tout à l'heure... Il n'existe pas.

Daniel haussa les sourcils et laissa retomber sa main le long de son corps. Je me retins d'exprimer ma contrariété face à ce geste. Son contact me manquait déjà.

— Sérieusement ?

Je baissai les yeux, mal à l'aise par ce que je m'apprêtais à lui dire.

— Ouais... Et je ne sais absolument pas pourquoi j'ai inventé une chose pareille alors que je comptais te dire que j'étais d'accord pour dîner avec toi... Mais à chaque fois que tu viens me voir tu as l'air si sur de toi que ça m'énerve et que je finis par dire et faire n'importe quoi...

Daniel rigola et je ne pu m'empêcher de le regarder à nouveau.

— Et toi tu m'exaspérais vraiment à me rejeter à chaque fois..., M'avoua-t-il en penchant son visage vers moi.

Ses lèvres effleurèrent doucement les miennes et son souffle chaud se mêla au mien.

— Tu es bien plus intéressante que n'importe quelle autre femme Nikki..., Murmura-t-il, et c'est pour ça que tu me plais autant.

Et toi tu as cette arrogance en toi que je déteste vraiment... Et pourtant...

Je pressai ma bouche sur la sienne et l'embrassai avec passion.

Je ne savais pas si c'était par ce que je n'avais pas embrassé d'homme depuis longtemps, mais en tout cas, je ressentis les sensations de ce baiser jusque dans mes orteils.

Puis sa bouche descendit lentement dans mon cou. Je passai mes mains dans ses cheveux soyeux, puis ramenai son visage devant moi pour l'embrasser à nouveau.

J'aperçus du coin de l'oeil ses doigts se poser sur le noeud de ma robe-kimono et, il le défit avec facilité.

Ou peut être était-ce moi qui ne l'avait pas assez serré...

— Ta chambre ? Souffla Daniel entre deux baisers.

Je le fis reculer jusqu'au salon, puis le poussai en arrière sur le canapé.

— Ok, va pour le canapé, concéda-t-il d'une voix rauque.

J'observai Daniel et son magnifique torse nu avec appétit.

Bon sang ce qu'il était musclé et sexy... Attendez... Quand est-ce que je lui avais retiré son tee-shirt au juste ?

Je baissai les yeux sur ma robe et constatai que je l'avais toujours sur moi. Enfin plus pour très longtemps...

Je retirais mes bras des manches et la fis glisser lentement sur moi jusqu'a ce qu'elle sur le retrouve au sol.

Daniel me détailla de haut en bas avec désir, avant de m'attraper par les hanches et de m'attirer sur lui pour m'embrasser à nouveau.

Je gémis contre sa bouche, et même si je savais qu'il y avait des risques de réveiller Jayden, ou que Thomas débarque à n'importe quel moment dans ma maison, actuellement je ne pensais à rien d'autre qu'a Daniel et à ce que nous allions faire dans les minutes à venir. 

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