1. OUT : Once Upon a Time
‧͙⁺˚*・༓☾ 𝐼𝑙 𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑓𝑜𝑖𝑠 ☽༓・*˚⁺‧͙
Il était une fois lui et elle, un destin où il est impossible de se croiser mais au final, ils se croisent. Où elle, est soit une jolie princesse en détresse ou une pauvre paysanne qui attend sa marraine magique.
Et lui... Et bien... C'est soit le chevalier servant ou le prince qu'on attend tous. Notre '' prince charmant ''. Je sais déjà comment ça va se finir.
Parfois, je me demande si c'est réel. Je veux dire... Comment une simple bibliothécaire pourrait un jour se trouver un ''prince''. Enfin... Si on peut appeler ça prince. Nous sommes au vingt-et-unième siècle après tout. Plus personne ne croit aux contes de fée. Et même
Surtout qu'elles se terminent par le fameux : '' Et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants. ''
Il n'y a que moi pour me faire des films.
- Vous êtes payer pour ne rien faire ou c'est parce que vous êtes flemmarde ? lance la voix d'un des clients habituels de la bibliothèque.
Je lève juste un oeil de mon livre. Je lui jette un regard avant de reprendre ma lecture.
Ok. C'est pas très gentil. Mais j'en ai marre. Je préfère encore lire et relire encore et encore cette histoire jusqu'à ce que mes yeux se gonflent que de servir ce grossier personnage.
Nico accourt alors vers nous avec un grand sourire. Vous savez... Ce genre de sourire qui fait fondre toutes les filles et qui fait de lui un très beau garçon. Mais l'avantage avec ce beau visage d'ange, c'est qu'il peut paraître innocent. Et donc... Le contraire de ce gars-là.
Il me jette un regard noir puis fait face au vieillard.
- Voilà, je vous l'ai emballé. Merci pour votre achat, dit-il poliment avant de mettre l'argent dans la caisse.
Le vieil homme me dévisage une dernière fois et sans accorder une réponse au pauvre Nico, il souffle un :
- On ne recrute même plus les bonnes personnes de nos jours.
Quand il sort finalement de la bibliothèque, je repose le livre sur un carton.
Nico soupire puis s'agenouille près de moi.
- Toi, tu n'es pas dans ton assiette, il dit avant de s'asseoir à son tour.
Je soupire avant de répondre :
- Ouais...
Il me tapote doucement la jambe avec la sienne puis me sourit.
- Allez... Dis-moi ce que t'as. Monsieur je-suis-meilleur-que-tout-le-monde te manque ?
- Je sais pas, Nico... C'est juste... J'en ai marre.
- De quoi ? Moi ?
- J'en ai marre... De tout...
- Donc avec moi, il ricane.
- C'est pas ça.
- Alors dis-le. T'es aussi flasque qu'une crêpe et je sais ce que je dis.
Je lui rends son sourire.
- Et bien... Je trouve cette vie... Monotone c'est tout, je commence. Toujours les mêmes visages. Toujours... Ça. Tout ça.
- Tu dis ça parce que tu lis trop de livres et tu t'ennuies quand t'en sors.
Il se lève ensuite avant de se diriger vers un coffre sous la caisse.
Il sort une clé de sa poche puis ouvre le tiroir et en tire un genre de grimoire.
Je me redresse à mon tour.
- C'est quoi ? je demande.
- Un livre. Que tu n'as pas encore lu je pense.
- Impossible, je dis en croisant les bras, je les ai déjà tous lu.
- Oui. À part celui-là.
- Comment ça se fait que tu n'en as pas parlé ?
- Tu te souviens de ce que ma mère disait à propos de ce tiroir ?
- Ouais. Elle a dit de ne pas l'ouvrir.
- Je sais. Parce qu'on n'a pas trouvé la clé et c'était un des livres que ma grand mère chérissait le plus. C'est pour ça que c'est si bien protégé.
- Niveau protection, tu dois encore voir ton dictionnaire.
Il roule des yeux alors que je rigole.
- Bon... Alors comment t'as fait ?
- J'ai retrouvé la clé dans les vieilles affaires de ma grand-mère. Dans le grenier.
Il me tend ensuite le livre.
- J'allais te le donner pour ton anniversaire mais là... Tu as l'air d'être au bout de ta vie.
- Euh non... Je peux pas, je dis. C'est à ta grand-mère. Enfin... À ta famille. Je peux pas faire ça.
- Prends-le, c'est tout. Je suis sûre qu'elle aurait aimé te l'offrir et ma mère n'y voit aucun inconvénient. Alors considère ça comme un cadeau d'anniversaire en avance.
Je saute dans ses bras. Il ne fait que cinq centimètres de plus que moi, alors c'est plutôt facile de l'enlacer.
- Merci, Nico ! T'es un ange, je lui dis aux oreilles.
- Je t'en prie, il répond en me caressant les cheveux.
* * *
- À demain !
La journée s'est terminée aussi vite qu'elle a commencé. Le soleil se couche doucement sur Conques alors que je marche sur le chemin serpentant à travers le village. Et demain, on reprend le même refrain.
Je sais... Je ne sais même pas pourquoi je parle en vers.
Mon regard balaie les ruelles pavées. Rien ne change et ça ne va jamais changer.
Conques... Ce village, pour un visiteur, y’a pas un coin où on regarde sans que ça donne envie de s’arrêter. Les maisons, elles ont toutes un charme fou, avec leurs pierres un peu usées et les toits en ardoise qui brillent encore sous les derniers rayons.
L’odeur d’un pain chaud s’échappe d’une boulangerie voisine, attire mon attention. Je sais pertinemment le lieu d'où dégage cette odeur.
- Bonsoir, Belle !
- Bonsoir, je répond poliment.
- Comment était ta journée, Belle ?
- Comme toujours, madame Flores, je dis en passant devant son magasin.
- Tiens, c'était une commande de ton père, elle dit en me donnant un sac.
- Merci beaucoup. Bonne soirée.
- Passe une bonne soirée à ton père de ma part.
- Je n'y manquerais pas.
Et... Je vous arrête tout de suite. Je ne m'appelle pas comme cette princesse des contes pour enfants. Moi, c'est Skyler. Une fille comme les autres.
Si je devais me décrire, je dirais : yeux couleur miel, cheveux lisses et bruns et... Une silhouette imparfaite. Oui, je n'aime pas les salles de sport.
Enfin bref, ici, c’est pas comme chez les grandes villes où tout est carré, bien propre. Il y a une âme, un truc vivant. Dis comme ça, ça sonne bizarre en plus, il n'y a presque rien de très... Intéressant. Surtout avec moi qui cherche une aiguille dans une botte de foin.
J'aperçois un groupe d’enfants qui jouent avec un cerceau au coin d’une petite place. Ils ne s'arrêtent jamais eux.
Toujours à courir, à crier. Dans un monde où tout est parfois si sérieux... eux, ils savent juste vivre.
Je passe juste à côté de cette foule de petits individus et l'aperçois. Grand et imposant.
L’orphelinat. Pas un endroit triste, pas comme on pourrait l’imaginer. Nan, ici, les enfants ont de la vie, de l’amour. Le seul problème c'est le moment de rechercher les familles d'accueil.
- Regardez, c'est Skyler ! crie une voix dans mon dos.
- Skyler ! suit une autre.
Je me retourne et les vois courir vers moi. Emilie, Kris et Laurie. Des jeunes enfants qui habitent cet orphelinat depuis... Depuis toujours. Bien avant qu'on s'installe ici avec papa.
Ils courent vers moi alors que la jeune Emy est à la trene, avec sa canne. Je m'avance vers eux pour limiter la distance.
- Salut, les enfants, comment vous allez ? je demande. Et attendez... Ce ne sont pas des nouvelles affaires que je vois ?
Kris, le petit garçon aux cheveux noirs et à la peau presque pâle est le premier à me montrer ce qu'il a dans les mains.
- Oh si. Moi j'ai eu une petite voiture, regarde, il lance.
La petite Laurie accourt ensuite vers nous avec un cartable sur le dos.
- Moi, j'ai eu une nouvelle trousse, affirme-t-elle.
- Et tu as vu ? J'ai eu une écharpe pour Noël. Comment tu la trouves ? demande la petite Emy en tenant de tourner sur elle-même.
Je rigole doucement alors que je prends leurs mains et on fait un cercle comme pour danser.
- Ils sont tous magnifiques. Vous en avez de la chance, je leur dis avant de prendre Emy dans mes bras.
- Et toi, tu as eu quoi ? elle me demande.
- Moi ? Rien.
- Vraiment ? C'est trop triste...
- Oh, vous savez... Je suis trop grande pour les cadeaux.
- On n'est jamais trop vieux pour s'amuser, dit Kris en souriant.
- Tu as raison...
- Je suis sûre que tu auras un cadeau de Noël meilleur que le mien. Le père Noël ne peut pas t'oublier, lance Laurie.
- Merci, t'es mignonne.
- Les enfants ! C'est l'heure du dîner !
Je me retourne et vois Diane, la sœur de l'orphelinat, depuis la fenêtre.
- On arrive ! crient les enfants et je repose Emy au sol. À demain, Skyler, me dit-elle avant de courir rejoindre ses amis.
Je tourne les talons et quelques minutes après, j'arrive devant notre petite cabane.
Merde.
De la fumée en sort et j'entends le toux de mon père de l'intérieur alors je me précipite.
Je descends dans la cave et le vois devant la chaudière.
- Papa ? Est-ce que tout va bien ? je demande en m'approchant.
Il se cogne contre la table avant de se redresser enfin et je m'avance vers lui.
- Tu es déjà rentrée, Skyler, dit-il en se frottant le front, ce qui lui laisse une tâche noire.
- Oui, papa. Mais... Qu'est-ce que tu faisais ? Le médecin a dit de ne pas faire trop d'effort, je dis en prenant une chaise pour qu'il s'assoie dessus.
- Je sais mais ça fait des mois que je voulais réparer cette maudite machine, il dit en posant une clé sur la table.
- On devrait peut-être appeler un spécialiste, tu ne crois pas ?
- Et avec quel argent ? il demande.
Il a raison. Si on avait de l'argent ou si mon salaire à la bibliothèque suffisait, nous ne serions pas là.
Je lève la tête vers lui et pose ma main sur son épaule. Ses yeux verts, me toisent, comme pour attendre ma réaction.
- Ne t'en fais pas, papa. Quand j'aurais un vrai travail en dehors de la biblio des Becker, je nous sortirais de là, je lui promets.
Il me sourit largement et sent une pointe d'inquiétude dans son regard.
- Tu es exactement comme ta mère, il dit finalement. Elle serait fière si elle était là.
Je lui souris mais vois une petite larme dévaler sa joue. Je l'essuie doucement de mon doigt quand un bruit nous fait redescendre à la réalité.
- Je vais ouvrir, attends-moi là, je dis à mon père avant de monter à l'étage.
Toc toc toc
J'ouvre enfin la porte et le vois adossé au mur. Dès qu'il me voit, il me prend dans ses bras et m'embrasse.
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Comment vous trouvez ce premier chapitre ? 🤭
J'ai voulu faire un autre Modern Fairytale psk Stellar me manque 🥲
Et au passage, merci bcp pour les 1,2k vues sur cette histoire, ça fait chaud au coeur 🥰
J'espère que vous allez aimer celle-ci comme j'ai aimé l'écrire ✌
Musique en média ️▶️ Belle - Disney (psk j'aime bcp cette partie et elle se colle bien avec ce premier chapitre)
+
Image de Conques - Ville en France qui ressemble un peu à celle où il y a eu le film.
Comme vous l'avez remarqué, elle reprend les principes de La Belle et La Bête 😍 mais évidemment, ce ne serait pas drôle de copier cette histoire alors j'ai fais en sorte que ce soit une Belle des temps modernes 🌹 mais qui reste Belle.
Enfin bref,
Qui est cet individu qui toque à la porte de notre petite princesse ? 😉
Vous le saurez dans le chapitre suivant 😚
Sur ce,
Je vous laisse,
RDV demain à la même heure ⏰
Bye mes étincelles ✨
Irish Lilaas
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