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Chapitre 6 (8) : See you at the bitter end

C'est aujourd'hui.

Le procès qui déterminera si on s'échappera sans emmener le Désespoir parmi nous. Ou si on ne s'échappera pas du tout.

J'ai tout préparé depuis le début. Mon argumentation. Comment est-ce que je vais aborder le problème. Mes propres pistes, mes propres soupçons. Comment est-ce que je vais les opposer aux arguments des autres, ou les combiner aux arguments des autres, qui auront sans doute remarqué quelque chose, eux aussi.

Je n'ai aucune intention de reculer.

Il n'est pas trop tard pour fuir, vous me direz. Il n'est pas encore midi, et l'heure du rendez-vous avec les autres n'est pas arrivée non plus. Si j'étais certain de ne rien trouver, j'aurais certainement pris la poudre d'escampette...

Sauf que je suis assuré d'arriver à quelque chose, et ce, en sachant que je n'ai que des renseignements épars. Il y a quelque chose de louche dans cette Tuerie, et j'ai de quoi bien assez réduire les suspects au moins pour trouver un traître, même si l'idée ne me plaît pas du tout.

Après... Tout dépendra de ce que je serai capable de faire pendant ce procès.

J'ai très peu dormi. Pourtant, je ne me suis jamais senti autant en éveil.

Je suis dehors depuis trois bonnes heures, à chercher les quelques derniers détails clés, canne d'Ansgar en main et une horde de drones bourdonnant autour de moi. Je leur ai plus ou moins intimé de me suivre en partant avec l'aide du pilotage automatique d'Alannah. C'est peut-être idiot, mais le bourdonnement des mouches mécaniques me rassure.

Mes affaires sont prêtes. Je repars avec des secrets pleins ma valise. Et quelques souvenirs, aussi, des souvenirs que je ne pourrai jamais lâcher.

C'est bientôt fini.

Je lève la canne d'Ansgar devant moi. La seule chose, avec sa broche joyau, qu'elle m'ait laissée en héritage. Avec ses espoirs et ses vœux.

« On y est presque, Ansgar, je soupire. Au moins, la perte de la Fédération ne sera pas totalement vaine. »

La canne reste immobile. Evidemment. Je ne suis pas Kezelyu, moi, je n'entends pas de voix en émaner. Et je n'ai aucune envie de me mettre à en entendre. Jamais été un grand fan des hallucinations auditives. Surtout quand l'un des anciens organisateurs était une gamine schizophrène.

Il est bientôt onze heures trente, je ferais mieux de rassembler mes affaires. Au moins essayer de discuter avec les autres, voir ce qu'ils en pensent. J'vais devoir collaborer avec eux pendant un certain temps pour survivre, après tout, donc si tout le monde a la trouille, ça va pas vraiment m'aider...

Je réintègre ma chambre sans perdre trop de temps à observer les alentours. Mes affaires sont toujours là, le Monodossier administrateur sur mon bureau et le sac contenant mes deux ordinateurs en-dessous. Par contre, sur ma valise, j'ai la surprise de trouver un paquet de vêtements qui n'était pas là avant. Surmonté d'un petit mot orné d'un symbole de Monokuma.

Un grommellement m'échappe. Ça commence bien.

Je pose la canne, et récupère le bout de papier. Quelques mots sont écrits dessus.

Salut, Laangbroëk, p'tit cadeau pour toi, de la maison. Tu sais, j'aime les œuvres d'Art bien faites, et j'me suis dit que, quitte à vous envoyer à la mort, ce serait avec style. T'as intérêt à mettre ça, sinon je vais m'énerver, upupupupu !

Pas signé, évidemment, à part le fait que cela porte la marque évidente de l'Artiste. Donc, non content de nous envoyer à la mort, il décide de nous déguiser en clowns pour ça ? Génial, j'adore ma vie.

... Le souci, c'est que je n'ai pas vraiment le choix.

L'avertissement de Louna est encore très, très présent dans ma tête, sur le contrôle repassé presque entièrement à Monokuma. Je me doute qu'il ne va vraiment pas apprécier si je me rebelle. Or, j'ai besoin de le garder dans de bonnes dispositions. Pour qu'il ne me mette pas plus de bâtons dans les roues.

Joie et bonheur.

Je déplie les vêtements. Devant moi tombent une chemise, un pantalon noir et ce qui me semble être un nœud papillon de la même couleur, accompagné de bandes de cuir rouges.

... Sérieusement ? On s'habille à la mode Monokuma, maintenant ?

Bordel de merde.

Bon, conciliant mais pas soumis, hein, c'est hors de question que je mette ce foutu harnais rouge. A la place, je me contente d'enfiler ma chemise, le pantalon, les bottes et fais de mon mieux pour nouer le nœud papillon. Ce qui n'est pas vraiment une réussite.

Et je me permets aussi de garder mes mitaines. Y'a des limites, quand même.

Sans déconner, pourquoi Monokuma nous fait faire un truc pareil ? On est ses bêtes de foire ? On va défiler comme des cons devant ses stupides caméras que Louna ne contrôle soi-disant même pas ?

En tout cas, là, maintenant, tout de suite...

Enfin peu importe. Je suis en tenue, j'ai pas trop l'air con, au moins, et il est presque onze heures trente. Grand temps pour moi d'y aller.

Je récupère ma valise, mes affaires, la canne et me voilà dehors. Et le stress marque chacun de mes pas vers notre dernière lutte.

Visiblement, je suis le dernier arrivé. Devant l'ascenseur se tiennent trois silhouettes parées, elles aussi, de rouge et de noir, en train de discuter à côté d'un tas de valises. Silhouettes qui se retournent dans ma direction en entendant le bruit de mes pas. Aucune des trois ne sourit.

Et le moins qu'on puisse dire, c'est que Monokuma ne les a pas épargnés, eux non plus. Moanaura et son certes superbe mais aussi terrifiant manteau or et rouge sang, avec une chemise à jabot et un pantalon de cuir noir cerclé de trois ceintures également rouges et or, qui semble très mal à l'aise dans ses vêtements. Seo-jun ne cesse de tirer sur son collier, dont pend un lourd anneau de métal, et ses épaules comprimées dans deux bandes de cuir rouge sombre tremblent presque sous la pression.

Et Emerens, dans la tenue la plus simple des trois. Qui me regarde avancer avec des yeux sans la moindre lueur.

Ils ont vraiment l'air de condamnés, tous les trois. De gens qu'on rend élégants pour qu'ils fassent bonne figure devant la guillotine.

Maudit Monokuma. Tu ne pourras pas rigoler très longtemps. Quelle que soit l'issue du procès, je trouverai un moyen de te le faire payer. Juste un instant d'inattention et...

Je serre la canne d'Ansgar entre mes doigts. Le pommeau se décale légèrement, révélant cette tige de métal que j'avais repérée, quelques heures auparavant, en triturant la poignée. Une canne épée. La dernière arme de l'Ultime Dictateurice, dont elle n'aura jamais eu l'occasion de se servir.

L'arme de choix pour tuer Monokuma.

Moanaura me fait un petit signe alors que je dépose mes affaires à côté des siennes.

« Salut, mec... alors, toi aussi, hein, Monokuma te force à faire son défilé de mode ?

— Ouais, je grommelle, agacé. Et franchement, ça me soûle. J'aime pas cette impression d'être préparé pour l'abattoir.

— C'est peut-être vrai pour au moins l'un d'entre nous, soupire Emerens, les yeux baissés. Qu'on réussisse ou non. »

Seo-jun grimace.

« Parle pas de malheur, s'te plaît, mec. On est pas ici pour crever sur un échec. »

Il remue les épaules, tire sur son espèce de chemise noire.

« En vrai, je m'en tire pas trop mal, avec les trucs de Monokuma... Même si bon, j'aime moyen la métaphore qu'il essaie de me faire porter. Celle de l'animal enchaîné au service de son maîmaître... »

Il triture encore un peu le collier, une moue agacée aux lèvres, tandis qu'Emerens a un petit rire sans joie. Ce dernier tend la main, avant de passer ses doigts à l'intérieur de l'anneau et de tirer, un petit coup sec qui fait à peine bouger le garde du corps mais étouffe néanmoins son grommellement.

« Sûr ? »

Le sourire de Seo-jun est presque trop joyeux pour être honnête.

« Okay, je ne l'aime pas dans ces circonstances précises. Mais si tu veux bien, on remettra le... « débat » sur comment me la faire apprécier à plus tard, okay mec ?

— Sérieusement les gars, pouffe Moanaura faiblement, c'est pas le moment. »

C'est pas le moment sur pleins d'aspects, je le crains. Parce qu'Emerens n'a même pas l'air de croire en sa blague, parce que le rire de Seo-jun est trop forcé pour être vraiment franc, et parce que même toi, tu regrettes de devoir y mettre fin, alors qu'elle n'a plus la moindre saveur pour personne.

On n'arrive plus à plaisanter du tout depuis la mort de Nako. Et dans ces conditions, je doute qu'on y arrive de nouveau.

Seo-jun pousse un profond soupir.

« Ouais... Peut-être. Alors du coup, Thib, t'as trouvé des trucs ? »

Trois visages se tournent vers moi. Avec la même attente.

Je me contente de hausser les épaules.

« J'ai trouvé plein de trucs, et j'ai pu faire assez de recoupements pour éliminer plein de suspects, mais à partir de là, il va sans doute falloir plus d'un cerveau pour trouver la solution. C'est possible, c'est tout ce que je peux dire. »

Seo-jun se rembrunit.

« ... Donc, tu veux quand même tenter. Même sans être sûr.

— Evidemment, Seo-jun, je grince des dents. Je sais que je peux trouver la solution. Et je le dois à tous ceux qui sont morts.

— Ça peut se faire, intervient Emerens. Si le cercle un est bel et bien la planque de l'organisateur, que Thibault y ait eu accès lui aura au moins donné droit à quelques infos sensibles. Et si quelqu'un peut démêler cette histoire, c'est bien lui. »

Moanaura hoche la tête, et Seo-jun ne proteste pas plus. Tout juste se contente-t-il de soupirer alors qu'Emerens se tourne vers moi, et me fait un sourire pâle.

Ta confiance me touche, Emerens. Mais en même temps, elle me terrifie.

« On va dire ça, je grommelle, en serrant les dents. Et puis, si la majorité est d'accord pour chercher...

— Nan, je vais pas lutter, t'inquiète, soupire Seo-jun. J'ai moyennement le choix. Et puis, je ne peux pas vous laisser derrière.

— Quelle belle camaraderie, ricane une voix derrière moi. J'en déduis que vous avez pris votre décision ? »

Le silence tombe.

Plus personne ne dit rien, même maintenant que Monokuma s'avance entre nous, un large sourire aux lèvres, une clé en main. Lui est vêtu comme d'habitude, mais qui semble s'enchanter en voyant qu'on lui a obéi.

Plus question de reculer, maintenant.

Je serre les dents.

« Ouais, on est décidés, Monokuma. Et on est prêts. Donc vas-y, fais tes bails.

— Mais avec grand plaisir. J'ai préparé la salle du procès exprès pour vous avec ce que je pouvais faire, upupu ! Mais avant, un petit rappel des règles... »

Son sourire s'élargit.

« Soyons fair-play pour la dernière fois. Je veux l'identité complète de mon employeur, absolument tous les noms qui travaillent avec lui d'une manière ou d'une autre. Cela ne devrait pas vous être trop compliqué, alors pour corser la tâche, j'ai rajouté quelques enjeux... »

Emerens serre les poings, et Moanaura grimace alors que Monokuma s'appuie sur la porte, ses doigts tirant avec délectation sur sa maudite écharpe bleue.

« Premièrement, si vous échouez, c'est la mort des innocents. Deuxièmement, dans les possibilités d'échec se comptent un manque de temps, d'intensité dans le procès, ou d'informations, ainsi qu'un aveu de n'importe lequel des concernés... »

... Putain.

Louna ne m'avait pas menti. Un aveu me tuerait. Et elle n'était réellement pas en mesure de tout me dire, parce que le risque est bien réel.

Sauf que qui dit aveu interdit dit... Dit volonté d'aveu. Donc, l'organisateur avait bel et bien l'intention de se dévoiler... Mais quand, comment, et pourquoi maintenant ?

A mon tour, je serre les poings. Pourquoi pas maintenant ? Pourquoi pas planter Monokuma tout de suite, et faire ce procès à quatre ?

... Parce que je me doute bien que s'il meurt, plus rien n'empêchera l'organisateur de fermer sa gueule, hein. C'est bien l'impression que me donne ce foutu scénario, et même tout l'enchaînement de ce procès. Je ne sais pas comment diable j'ai fait repasser cette Tuerie sous le contrôle de Monokuma, mais je crois bien que c'est la seule chose qui me permettra de démasquer le salopard.

Je soupire.

« On avait compris le principe. Autre chose ?

— Je ne crois pas, non... Alors, on peut y aller, ou–

— Un instant. »

Une voix, sèche, agacée, vient de retentir un peu plus loin dans le couloir.

Une voix que je reconnais immédiatement, et que, au vu des têtes d'Emerens, Seo-jun et Moanaura, eux aussi, ils savent à qui elle appartient.

« Je crois que vous oubliez quelqu'un. »

Le silence est brisé par une démarche empressée. Et je n'ai que le temps de me retourner au son de claquements de talons pour remarquer au fond du couloir la silhouette sèche de Louna, qui s'avance, les bras croisés sur la poitrine. Elle aussi est toute en rouge, noir et blanc. Veste rouge, pantalon noir, chemise blanche, et une cravate marquée d'un étrange symbole, un ensemble vide.

Son expression est encore plus austère que lorsque je l'ai vue dans sa salle de diffusion.

Moanaura et Seo-jun écarquillent tous les deux les yeux, et Seo-jun tend même le doigt dans sa direction, l'air absolument incrédule. Mais leurs stupéfactions respectives ne sont rien face à l'expression habitée de l'horreur la plus pure d'Emerens, qui tremble de tous ses membres et ne peut détacher son regard de sa partenaire de vie.

« ... Que... Qu'est-ce que... Qu'est-ce que tu fous ici, Louna ?!? »

Cette dernière se rembrunit.

« Exactement ce que tu penses que je fais. »

Il recule d'un pas, les yeux écarquillés, alors que Seo-jun se place devant lui.

« C'est une blague ?!? T'étais ici depuis le début ?

— Bonjour à toi aussi, Seo-jun, elle réplique, sèchement. Est-ce que c'est vraiment le moment pour les grands discours ? Artiste ne voudrait surtout pas que je ne puisse pas le faire devant l'épisode final de sa diffusion, pas vrai ? »

Ce dernier a un rire joyeux.

« Non, en effet, upupupupu ! Trop aimable de te joindre à nous, très chère, venue te rendre compte de ta défaite ? »

Elle lui jette un regard plein de mépris.

« Je suis surtout venue te rappeler que tu n'es pas celui en position de force, ici, peu importe dans quels retranchements j'ai été poussée. Essaie de te montrer fourbe une seule fois et je te ferai comprendre que plus aucun contrat ne me retient. »

L'Artiste hausse les épaules, toujours souriant.

« Peu importe. Allez, la compagnie, c'est l'heure ! Je sens qu'on va bien s'amuser, upupupupu ! »

Louna lève les yeux au ciel, mais le suit néanmoins dans la salle de l'ascenseur. Suivie par Moanaura, les poings serrés, et Seo-jun, qui fixe le dos de la Scénariste Ultime avec une haine que je ne lui ai jamais vue. Ne restent finalement dans le couloir qu'Emerens et moi.

Ce dernier me jette un regard. Aux abois.

« ... tu savais ? Tu savais qu'elle était là ? »

Je baisse les yeux.

« Ouais, je l'ai trouvée avant-hier, dans la salle de diffusion. Mais j'ai pas su trouver les mots pour te le dire. Désolé. »

Il baisse les yeux. Ses membres n'ont pas cessé de trembler, mais au moins, il n'est pas figé sur place. Au moins, il arrive à encaisser ça...

Mais jusqu'où ?

« ... Ce n'est pas grave, Thibs. Je comprends. Et puis, je crois que je préfère que... Que les explications viennent d'elle.

— C'est pas fini, je soupire. Elle a pas avoué. Et je ne pense pas qu'elle... Qu'elle ait travaillé seule.

— ... Qu'est-ce qui te fait dire ça ? »

Un bon nombre de pistes que je gardais pour le procès, mais... Mais bon, je crois que je dois bien ça à Emerens.

Il a besoin de comprendre ce qu'il se passe autant voire sans doute plus que moi.

Sa copine est une organisatrice. L'autre est dans une Tuerie loin d'ici, et peut-être même déjà morte.

Il ne lui reste plus que moi.

« J'ai quelques pistes, ouais. Sur quelqu'un parmi nous qui a collaboré avec elle. J'ai encore besoin de creuser, mais... Je sais que je suis sur la bonne voie. »

Son visage se rembrunit.

« Je pensais vraiment pas que je verrais ce cas de figure.

— Eh, t'inquiète, je souris. On va finir ça vite fait bien fait, et puis on sortira sans Monokuma et avec une organisatrice au moins à livrer à la justice du Gotoland. Elle te donnera tes explications. Et on pourra laisser toute cette histoire derrière nous. »

Il a un léger sourire.

« J'espère. »

Avant de m'attirer à lui, dans une étreinte d'ours.

A mon tour, je le serre contre moi, avec un petit sourire.

« Câlin même dans les pires moments, hein ?

— Je n'en aurai sans doute pas l'occasion de sitôt. Alors bon, je profite. J'ai confiance en toi, Thibs, il pouffe un peu tristement. Mais là-dedans, pour qu'on puisse arriver au bout, tu vas devoir me voir comme un suspect, et moi de même. Il n'y aura plus d'affection qui tienne. »

Il resserre encore une fois sa prise, avant de se décaler de moi. Un dernier sourire sur ses lèvres.

« On se voit à la fin. »

Et il franchit à son tour la porte de la salle.

Je mets un peu de temps avant de le suivre. Le temps de préparer mes arguments, de rassembler mes pensées. Si bien que quand je rentre finalement dans la pièce, ils sont tous déjà placés, et Monokuma est au fond de la salle à tripoter quelque chose sur un panneau de commande.

A côté d'une porte.

L'ascenseur.

La salle est immense, presque trop. Une impression encore renforcée par le vide, comblé uniquement par un cercle de bancs agrémentés de quatre tribunes. Trois sont occupées, les plus éloignées de la porte : Emerens est devant celle qui fait dos à l'ascenseur, Seo-jun se trouve au point ouest, devant un siège vide mais surélevé, et Moanaura au point est, en-dessous du même genre de siège mais cette fois occupé par Louna, qui semble pianoter sur une console de commande.

A part le sol, tout carrelé de noir et de blanc, toutes les installations sont métalliques. Les tribunes, les sièges, tout, ce qui me donne une sacrée impression de me trouver dans ma dernière prison. Impression qui ne veut pas se dissiper même alors que je me place à la seule tribune qu'il me reste, face à Emerens, et que Monokuma revient vers nous en sautillant.

Il tient une clé dans sa main.

Quelques secondes de silence s'écoulent le temps que l'Artiste monte sur sa tribune, joue quelques instants avec la clé, avant de finalement s'asseoir sur son siège, avec un petit soupir satisfait.

« Et voilà ! Dorénavant, c'est moi qui possède la clé de l'ascenseur à laquelle vous aviez accès... Désormais, pour sortir, vous n'avez plus qu'une seule solution ! Que je vous la rende... Ou l'arracher au maître de jeu, upupupupu ! »

Traduction, il faut qu'on le trouve pour pouvoir sortir, et nous-mêmes, puisque le fait qu'il nous donne la clé serait un sacré bel aveu selon les standards de Monokuma. Et vu qu'il s'est évidemment placé au-dessus de nous dans un beau complexe de Dieu, tenter de le tuer dans cette situation va être beaucoup plus difficile.

Mais peu importe.

J'ai demandé ce procès.

Je le mènerai à bien.

Quoi qu'il m'en coûte.

J'enverrai ce salopard à l'échafaud.


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