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Chapitre 6 (4) : Investigating time

Je n'ai pas la moindre seconde à perdre.

Trois jours, c'est à la fois énorme et très peu. Et il me reste à espérer que la quantité d'informations apportée par cet endroit me suffiront à reprendre un raisonnement cohérent.

Il faut absolument que je me remette les idées en place. Sinon, dans trois jours, à midi, je perdrai tout.

C'est le début du premier jour. Et chaque minute doit compter.

D'un commun accord, on a choisi de s'installer dans les chambres juste à côté de l'ascenseur. Elles sont très spartiates, mais individuelles, sans doute présentes au cas où nous souhaiterions nous reposer avant de partir. Pas de bureau ou de commode, juste un lit et des draps blancs. Pour un peu, c'est presque une torture de la chambre blanche.

Pour un peu.

On a posé nos affaires là, puis je me suis emparé de la canne d'Ansgar et du Monodossier de Sachiko avant de faire le tour. Et les autres ont, quant à eux, choisi de faire leur propre tour, même sans disposer d'autant de clés que moi. Juste au cas où ils trouveraient quelque chose malgré tout.

Je sais que je devrais me méfier. Que l'organisateur est peut-être parmi eux. Mais d'un autre côté, ils m'ont tous permis d'en arriver là. Et j'ai du mal à me dire que les empêcher de faire quoi que ce soit aiderait ma cause d'une quelconque manière.

De toute façon, je ne peux pas les contrôler. Ou les forcer à rester ensemble pendant trois jours. Surtout si je vais les interroger, les uns après les autres.

Les premières portes que j'ai rencontrées s'ouvraient avec le scan du Monodossier de Sachiko. Malheureusement, c'était du stockage. De bouffe, de drones, ou d'armes. Sans doute des trucs qui servaient à fournir les équipes d'entretien, ou les soldats qui ont tué Aldéric, Ibrahim, Sachiko et Ansgar. En tout cas, rien d'intéressant. A part la confirmation que mon propre Monodossier ne les ouvrait pas...

Par contre, lorsque j'ai changé d'étage, et que j'ai commencé à atteindre les portes plus barrées, impossible de les ouvrir. Le niveau d'accès semble être bien plus haut que celui de l'administrateur, ou au moins de celui qui devrait recevoir ce dossier. Donc, il y a quelqu'un au-dessus de lui.

Et ces deux quelqu'un sont très certainement au-dessus de Monokuma eux-mêmes.

Réfléchissons.

Les données sûres. Quelqu'un parmi nous devait recevoir ce Monodossier. Un traître, très probablement, au moins un, même si son statut de traître le place malgré tout au-dessus de Monokuma. Et quelqu'un donne des ordres à cette personne, et c'est ce quelqu'un qui a le niveau d'accès maximal au cercle un.

Ce quelqu'un est... Très probablement la « elle » de Monokuma. Donc, c'est une tierce personne. Une tierce personne qui a engagé quelqu'un pour surveiller Monokuma de très près, et se trouve, ou se trouvait, très certainement ici.

Et en attendant, je n'ai aucun moyen de savoir à qui était adressé ce Monodossier. Puisque c'est Sachiko qui l'a récupéré. On peut considérer que c'était elle, bien sûr. Mais pour aller jusqu'à prendre le risque de se sacrifier pour tuer un organisateur soi-disant présent... Je doute fort que ce soit le cas.

Surtout vu comment elle l'a payé.

Enfin peu importe. Cela fait que du coup, je suis coincé dehors, et j'ai accès à bien moins de données qu'attendu. Et j'ai beau tester toutes les portes un peu louches, je ne tombe sur rien. Soit elles ne s'ouvrent pas, soit elles s'ouvrent sur le vide. Génial.

Je ne peux pas abandonner aussi facilement.

J'ai encore des pistes.

Le Monodossier lui-même, pour commencer. Dans l'ordi d'Alannah, je trouverai peut-être de quoi craquer ce mot de passe. Certes, je me souviens encore d'Alannah qui me disait qu'ils étaient impossibles à forcer... Mais je peux toujours essayer, pas vrai.

Et puis après... Après, il me restera à éplucher les rapports d'Ansgar, et peut-être, trouver des trucs dans l'ordi d'Alannah lui-même. Et je m'occuperai d'interroger les autres. Après tout, Reina Satou est partie avec bien moins d'indices que moi. Je devrais pouvoir... Je devrais pouvoir faire aussi bien qu'elle avec les données dont je dispose.

En attendant, le cercle un ne m'apprendra rien de plus aujourd'hui. Je retourne donc à ma chambre, sans perdre plus de temps.

... Est-ce que le bruit de pas que je viens d'entendre est celui d'un de mes survivants, de Monokuma, ou de quelqu'un d'autre ?!?

Je bondis en arrière, les poings serrés sur la canne. Cette dernière glisse entre mes doigts, d'une étrange manière d'ailleurs. Mais derrière moi, rien.

« Y'a quelqu'un ? »

Mine de rien, je me fais pitié moi-même. Avec ma petite voix tremblante et mes doigts serrés sur une canne qui n'a pas pu protéger sa propriétaire. Et c'est ça qui veut descendre un organisateur...

Personne ne sort des couloirs.

Putain. Si c'est un des trois cons qui me fait une blague, je l'embroche.

Respire, Thibault. Faut que j'enquête. Que je me concentre sur mon enquête. Même si je dois rester enfermé dans les rêves mouillés de torture psuchologique de l'Artiste. Et putain, j'ai tellement envie de faire une blague bien dégueulasse sur les chambres blanches, si seulement c'était le moment.

Aux aguets, je déverrouille la porte de ma chambre, mais personne ne me saute dessus pendant que je referme la porte. Ce qui est un soulagement. Parce que la partie difficile de l'enquête commence maintenant.

Heureusement pour moi, ces petites pièces bien trop blanches pour être honnêtes disposent d'une multiprise. Je peux donc brancher sans perdre la moindre minute les ordinateurs d'Ansgar et d'Alannah, et les observer se rallumer avec une satisfaction non dissimulée.

J'ai récupéré quelques câbles dans une des salles, aussi. Au cas où je devrais en craquer un en utilisant l'autre.

Putain, j'ai l'impression de me transformer en hacker pro. Faut l'faire, là, quand même.

L'ordinateur d'Ansgar est le premier à se rallumer. Malheureusement, il est verrouillé, et évidemment, je ne connais pas le mot de passe. Du coup, j'ai bien peur qu'il me faille attendre celui d'Alannah. Je suis presque sûr que j'ai vu un programme assez conséquent pour faire au moins de la force brute sur son bureau...

Sauf que celui d'Alannah, même extrêmement performant, semble bien bourré de processus à lancer au premier démarrage. Je suis donc réduit à fouiller dans les notes papier d'Ansgar, qui ne m'apportent pas grand-chose, malheureusement.

Ansgar est très claire dans ses rapports. Parfois, elle note même des choses qui ne sont pas dites par les participants. Comme nos humeurs, ou nos tenues du jour. Je découvre ainsi qu'elle voyait Emerens « en train de flirter avec le Désespoir », Seo-jun « protégé par un déni que je crains de voir se briser » et Moanaura « perdue dans ses convictions ».

Moi-même, je suis décrit comme « au bord de la perte de soi ».

Chouette, hein, toujours un plaisir, Ansgar.

Ses rapports ne vont cependant pas très loin. Pas d'indices, pas de trucs louches, tout le monde fait bien ce qu'on lui dit. Par pure curiosité, je regarde ce qu'il est dit sur Sachiko et Nako, mais aucune des deux n'agissait de manière suspecte. Et, bon. Ce sont aussi les deux moins susceptibles d'avoir été le destinataire du Monodossier...

La seule chose qui me serre un peu le cœur est le fait qu'Ansgar décrivait son plan de meurtre. Enfin, le plan de meurtre de Sachiko. Ses réticences, ses demandes, le fait qu'elle ait décidé de rallonger l'échéance avant de finalement accepter de le mettre en œuvre, tout est consigné ici.

Quelle pitié de se dire qu'elle a tant reculé un plan qui au final lui a coûté la vie.

Si tu n'avais rien fait, Ansgar, que se serait-il passé ?

Un ting m'apprend que l'ordinateur d'Alannah vient de s'allumer. Enfin, c'est pas trop tôt.

Je rentre le code et le laisse se lancer tranquillement dans son coin, le temps de réfléchir encore un peu.

Un organisateur, ou un traître, parmi nous. Sachiko semblait persuadée qu'il s'agissait de la première option, mais en voyant que je ne pouvais pas accéder à tout, je penche plutôt sur la deuxième. Et un traître non révélé porte aussi la culpabilité sur les morts. Donc, sur Sparrow, Aldéric, Flor, Ruben, Ester, Houshang, Ade. Ou même... Alannah et Ibrahim.

... Qui sait pourquoi Ibrahim a réellement tué...

Je pince les lèvres. Même si cette option est hélas fort probable, je ne dois pas me perdre dedans. Je dois trouver le fin mot de l'histoire. Coûte que coûte.

Un organigramme avec Monokuma tout en bas de la pyramide. Ses mots, sur la rupture de contrat, qui indique qu'il n'était pas soumis. La gestion des imprévus. Ces salles auxquelles je ne peux accéder.

... Il est forcément ici.

Ou elle, puisque c'est très certainement une « elle ».

Si je pouvais juste poster quelqu'un devant la porte de l'ascenseur pour l'empêcher de s'échapper... Ou même, tiens, tant que j'y pense. Maintenant que nous sommes sortis du cercle deux, le brouillage sur les drones d'Alannah ne devrait plus être actif, pas vrai ?

Je récupère son ordinateur. Ce dernier ronronne doucement, une bonne dizaine de programmes ouverts. Dont celui de contrôle des drones, qui s'initialise doucement.

En attendant, je décide de chercher dans ses dossiers ses programmes de hack. Et heureusement, je finis par le trouver. Celui de force brute que je suis certain d'avoir repéré.

Bon, y'en a sûrement d'autres, je me dis, mais celui-ci est encore le plus simple à comprendre pour un petit mathématicien comme moi. Et heureusement, heureusement, Alannah commente bien son code.

Je le branche à l'ordinateur d'Ansgar. Observe la connexion se faire. Serre le poing.

« Allez, ma grande, je chuchote à l'intention de la machine. Me déçois pas. »

Et appuie sur la touche « entrée. »

...

Le programme tourne.

Je vois les tentatives sur le PC d'Ansgar s'afficher, et le programme d'Alannah gère même les limites de tentatives. Excellent, j'en demandais pas mieux. Je sais pas trop comment ça marche, moi, mais si ce qu'il me reste de ma petite amie peuvent m'aider à trouver des indices...

Je serre les dents. Je ne te laisserai pas mourir, Alannah. Même dans les limbes, je te promets que tu tiendras ta promesse.

Je sortirai de là. Grâce à toi.

Le programme de force brute n'a pas l'air de bouffer ma RAM. Alannah est vraiment d'une efficacité rare. Du coup, je peux me permettre de checker l'outil de contrôle des drones, et pousse un soupir de soulagement en voyant que cette fois, il fonctionne.

Il me faut un peu de temps pour prendre en main l'outil. Et beaucoup de jurons, aussi. Mais finalement, j'arrive à en contrôler un, avec une caméra simple, pour le placer en permanence devant la porte de l'ascenseur. Personne n'y est. Par contre, un peu plus loin, Seo-jun discute avec Moanaura. Visiblement avec animation, mais je n'ai pas de micro sur la nanotech d'Alannah.

Avoir réussi à retrouver un de ses drones est déjà un exploit.

Par contre, c'est en direct, donc je ne pourrai pas surveiller tout le temps... Fais chier. Et même les paramètres ne me permettent pas de trouver de trucs qui correspondent à mes besoins. Alannah semble avoir rajouté sur son programme une fonction de capture d'écran au moindre mouvement, mais ladite fonction ne donne pas beaucoup de résultats. Parce que même activée, rien ne se passe lorsque Seo-jun traverse le champ de la caméra.

Putain.

A tous les coups, elle l'a rajoutée après cette histoire de passage à l'infirmerie. Lorsqu'il a fallu départager Ester et Ibrahim. Et n'a jamais vraiment eu le temps de la fignoler.

Je ne peux pas le faire à sa place. Et personne n'est assez doué en code.

Maintenant que j'y pense, où est passé Emerens–

Ah bordel c'était quoi ça ?!?

Je bondis sur mes pieds, manquant de faire valdinguer l'ordi d'Alannah par terre.

Ça, c'est un énorme bruit de choc qui retentit dans le couloir entier, pour info. Vraiment pas agréable quand t'es concentré. Maintenant, j'ai le cœur qui bat à cent à l'heure, bordel de merde, et plus encore en sachant que je ne suis pas désiré ici.

Ça essaye de me mettre dehors, alors ?

Qu'ils essaient.

En tout cas, l'écho de ce coup, ou je ne sais trop quoi, ne dure pas très longtemps. A l'écran de l'ordi, qui par miracle ne s'est même pas renversé sur mon lit, Seo-jun hausse les épaules, avant de saluer un Emerens au visage fermé qui se dirige vers lui, mains dans les poches.

Ouf, c'est pas passé loin. Mais putain, la terreur que j'ai eue...

Et bon, en attendant, je crois que les caméras en direct ne m'apprendront rien de plus. Surtout pas alors que pas le moindre mouvement bizarre ne me saute aux yeux. Quoi qui ait provoqué ce bruit, je ne saurai pas ce que c'est.

En désespoir de cause, sachant très bien que ma tentative est plus liée à un faux espoir qu'une vraie possibilité, j'ouvre le ficher de stockage des images en lien avec les drones, mais comme je le pensais, rien du tout en lien avec mes images récentes...

... Une minute.

C'est quoi, ce dossier, là ?

« Enregistrements 04/19 »... ?

... Et un autre. Enregistrements 05/19. Et encore un autre. Marqués sur tous les mois de cette année.

Jusqu'à octobre.

Octobre est ouvert. Et rempli, si j'en crois le poids du dossier.

Mais c'est pas possible... Comment une morte peut-elle enregistrer manuellement des images avec des drones limités au direct ? Les seuls trucs qui en étaient capables, ce sont...

... Ses drones enregistreurs...

...

Me dites pas qu'elle n'a pas pensé à vérifier les enregistrements de sa caméra. Nooooon. C'est pas possible, c'est trop gros, c'est....

Bien son genre, sans vouloir te vexer, Alannah.

Hésitant, ignorant le bruit de l'ordinateur d'Ansgar qui vient de se déverrouiller, je clique sur le ficher.

Et il s'ouvre.

Il s'ouvre putain.

...

Alannah, bordel de merde. Tu es vraiment une adorable idiote.

Je retiens à peine le rire presque hystérique qui m'échappe. Il fallait vraiment que ce soit elle qui ait sous la main des drones ultra-performants, et oublie de vérifier les enregistrements des caméras. En pensant peut-être que tout allait être retiré de son ordi.

Et pourtant, pourtant, tout est là. Et la première vidéo sur laquelle je clique se lit sans le moindre problème.

... Bordel de putain de merde.

« Alannah, si tu m'entends, je ne peux m'empêcher de ricaner, c'est probablement le pire et le meilleur coup que t'aies jamais fait, chérie. Bordel de merde, juste vérifier les vidéos, ça te prendrait quoi ? »

Oublions l'hypothèse qu'elle ne voudrait pas les vérifier volontairement. De toute façon, ses drones n'auraient jamais été ôtés à son contrôle, si elle était en cheville avec « elle », si ?

Peut-être que si, en vrai. Mais je n'ai pas vraiment de moyens de m'en assurer, pour le moment. Je fouillerai les rapports d'Ansgar après.

Je me passe les vidéos en accéléré, histoire de me donner une idée. La plupart semblent centrées sur Monokuma, toutefois. Monokuma qui peint, Monokuma qui traîne dans son coin, Monokuma qui engueule le Fan. Je repère vite les vidéos de faible intérêt. Ce sont les jours des meurtres, et des procès, et aussi une bonne partie des vidéos de mai, juin, juillet et aout. Le temps qu'on a passé dans le cercle quatre, en somme.

Rien d'intéressant dans le comportement de Monokuma. Justes quelques détails qui se confirment. Notamment le fait qu'il ne puisse pas ouvrir les portes Monokuma. Je le vois essayer, un jour, sans succès. Je crois qu'on était dans le cercle trois, à ce moment-là.

Par contre, sur certains rushs, je vois les Ultimes. Tous les Ultimes.

Sur une des vidéos, Sachiko tente de forcer une des portes. Toujours sans succès.

Une autre me montre Seo-jun en train de retourner toute la maison des horreurs du cercle cinq.

Celle-ci est concentrée sur Ibrahim qui fouille.

La suivante affiche Emerens, qui se dirige vers ce qui m'a été montré plus tôt comme une impasse.

Et tous y passent, à un moment où un autre. Tout comportement suspect, d'enquête, ou proche des portes Monokuma est enregistré. Je m'y vois même, moi, en train de discuter avec Ade devant la première des portes jamais trouvées.

Ça me semble tellement lointain et pourtant...

En tout cas, rien de nouveau sous le soleil. J'ai des vidéos à disposition, et j'ignore si j'aurai le temps de les éplucher plus en détail plus tard. Je verrai comment la situation évolue les prochains jours. En attendant, je devrais essayer de craquer le Monodossier, le temps que l'ordi d'Ansgar me montre ce qu'il a à me montrer...

... Comment ça connexion refusée ?

Je ne peux m'empêcher de jurer mes grands morts.

« Putain de bordel de merde. Evidemment, il fallait que les MasterMind aient une meilleure protection que la foutue Ultime Dictateurice. »

Bah oui bien sûr, sinon c'est trop facile. Mais d'un autre côté, à quoi je m'attendais d'une organisation qui compte dans ses rangs la meilleure informaticienne du monde.

Foutue Impératrice. Même en ayant déjà fait ta Tuerie, tu continues à faire chier les autres.

Enfin bref. J'aimerais bien pouvoir tester un autre programme, mais pour le coup, ça va être compliqué de rechercher un truc capable de surpasser cette barrière, en tout cas en trois jours. Et nos meilleurs pirates et codeurs sont morts. Donc bon.

Je crois que le Monodossier ne m'aidera pas davantage. Pour le moment, du moins.

Je repose l'ordinateur d'Alannah, et m'empare de celui d'Ansgar. Ce dernier est bien mieux rangé que celui de l'Ultime Ingénieure, ce qui d'un côté ne me surprend que peu, de l'autre... Profond soupir. Allez, Thibault, au moins, je pourrai fouiller plus efficacement celui-ci.

Il y a beaucoup de secrets d'Etat dans l'ordinateur d'Ansgar, c'est le moins qu'on puisse dire. Rien qu'en cliquant sur le premier dossier, je peux voir des trucs comme « Projet Renaissance », « Etudes du Désespoir », « Les titres Ultimes », « Croissance exponentielle du génie » (ah, coucou, mon propre travail, tu m'avais pas manqué) et « Informations confidentielles ». Qui comptent surtout des trucs sur la Fédération. Des dossiers sans doute absolument fascinants mais que je ne crois pas avoir le temps d'étudier.

Non, à la place, je clique sur celui intitulé « Rapports » et commence à les lire le plus méthodiquement possible.

... Rien de suspect. Chez les morts comme chez les vivants. Jusqu'à à peu près le milieu de notre cinquième phase, tout le monde se comporte comme il devrait se comporter. Aucun moyen de relier ça aux vidéos, vu qu'elles se concentrent toutes sur Monokuma... En tout cas, aucune contradiction de détectée.

Non, ce qui me perturbe, c'est qu'il y en a un au moins qui est très évasif dans ses réponses... Bon, mis à part Sparrow, s'entend. Sparrow est un poil trop concon pour détailler ses journées, et un traître ne mourrait pas si tôt, quand même.

Mais le fait que tout ça soit très vague... Ne me plaît pas. Parce qu'il y a moyen de fourrer n'importe quoi dans ce genre de creux. Chez les morts comme chez les vivants.

Au moins... Alannah était extrêmement précise.

Et Ibrahim... Allait même jusqu'à donner des informations sur les autres.

Ansgar parle même des plans de Sachiko, ici aussi. Apparemment, son plan de meurtre de l'organisateur dure depuis longtemps. Depuis au moins le début de la Tuerie.

... Intéressant.

Intéressant, mais je n'ai sans doute pas le temps de tour relier ce soir. Je commence à crever la dalle, et puisque je m'arrête pour bouffer, autant que j'aille en profiter pour interroger Moanaura.

Elle aura sûrement destrucs à m'apprendre.

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