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Chapitre 4 (27) : No chance to escape, no pity left

Je ne sais pas combien de temps je reste là.

Cramponné au corps d'Ibrahim comme à un rocher.

Au beau milieu d'une clairière désertée.

Je sais juste que je suis assis au milieu d'une flaque de sang, que le mien continue de couler de la blessure à mon bras, blessure qui ne se refermera sans doute pas de sitôt, au vu de la douleur. La tête enfouie dans un torse qui ne se soulève plus, criblé de balles et de trous, encore chaud mais pour combien de temps...

Pour combien de temps...

Je sais juste... Je sais juste que je n'arrive pas à faire autre chose que pleurer. Hurler. M'agripper à sa veste tachée. Ce que vous voulez, vraiment. Si seulement ce que vous voulez me les ramènerait tous les deux.

Alannah est morte.

Ibrahim l'a tuée.

Et maintenant, il est mort aussi.

Il a cédé.

Comme nous cèderons tous un jour.

Est-ce que c'est ma faute ? Est-ce que je n'aurais pas, en fin de compte, dû leur raconter ma théorie ? Est-ce que j'aurais dû tout garder pour moi et l'enterrer avec le reste de mes secrets, comme j'avais l'habitude de le faire ?

Ou est-ce que cette issue était inéluctable et que quoi qu'il arrive, je ne faisais que me voiler la face, moi, les autres, avec cet hélico qui comme tout ce qu'on entreprend n'aurait jamais marché ?

On a essayé. Encore. Et encore. Et encore. De vivre heureux, de survivre, de se relier, de s'en tirer. Mais il y a toujours... Toujours... Quelque chose qui capote. Et Monokuma n'a pas besoin d'être libre de ses chaînes pour nous forcer à tuer. Il suffit de nous regarder nous effondrer, les uns après les autres, comme celui que j'ai longtemps cru... Comme celui que j'ai longtemps cru être le plus fort d'entre nous.

Et maintenant, j'ai perdu mes deux amours.

Et maintenant, on est sept.

Et maintenant, certes, il ne reste plus qu'un meurtre pour avancer. Mais tout le monde doit le savoir. On va être obligés de tuer. Obligés de commettre ce dernier meurtre, avec, peut-être, l'espoir d'emporter l'organisateur avec nous.

Ou peut-être pas.

J'entends des bruits de cavalcade. Quelqu'un court dans la clairière ensanglantée. Quelqu'un... Non. Deux quelqu'un. Deux quelqu'un qui me prennent dans leurs bras, me prennent par les épaules. Deux quelqu'un qui me serrent contre eux dans un unique geste.

Deux voix que je reconnais à peine alors qu'elles se mêlent en une seule.

« ... Oh bon sang, Titi, t'es blessé...

— Thibs, c'est fini maintenant. C'est fini... »

C'est fini ?

Non.

Non, ce ne sera jamais fini.

Ce ne sera jamais fini tant que je reverrai leurs cadavres dans mes cauchemars.

Ce ne sera jamais fini tant que leurs sourires hanteront mes journées.

Ce ne sera jamais fini tant que je ne pourrai pas oublier leurs dernières paroles.

Deux bras s'enroulent autour de mon torse, essayent de me faire lâcher Ibrahim. Je proteste, je crie, je m'agrippe, je hurle, je mords. Non. Non. Je ne veux pas. Laissez-le-moi. Laissez-le-moi. Je ne veux pas le rendre à Monokuma. Je ne veux pas que Monokuma en fasse quoi que ce soit. S'il vous plaît. S'il vous plaît. Laissez-moi. Laissez-moi.

Laissez-moi.

Une main se glisse entre mes doigts. Tente de me faire lâcher prise.

La douleur me fait hurler.

« ... Doucement, Thibs. Tu es blessé, il faut qu'on t'emmène te faire soigner au plus vite...

Non ! Lâche-moi, je hurle entre deux sanglots. Laisse-moi tranquille ! »

La main s'arrête.

J'en sens une autre, dans mes cheveux. M'attirer contre un autre torse. Un torse au cœur battant.

Au cœur battant...

« Thibault, soupire l'autre voix à côté de mon oreille. C'est fini, maintenant. Il faut que tu le lâches. On ne laissera pas Monokuma en faire quoi que ce soit, mais il faut qu'on te soigne. Tu perds tout ton sang, là. »

Et alors ? Qu'est-ce que je m'en fous ? Laissez-moi saigner à mort, que la douleur disparaisse. Toute la douleur. Trop de douleur. J'ai mal. J'ai mal. Je veux mourir. Je veux mourir comme lui est mort. Je veux mourir comme elle est morte.

Laissez-moi les rejoindre.

Laissez-moi.

Les mains finissent par abandonner. Me laissent tomber, sur ce torse au cœur battant que je sens encore. Le sang pulse à mon oreille. Pour le moment. Parce que je ne peux oublier qu'à n'importe quel moment, à n'importe quel moment, tout peut s'arrêter, tout peut s'arrêter aussi sûrement que le cœur d'Ibrahim a cessé de battre sous mes doigts.

Les bras m'entourent. Les bras m'entourent, et je me serre contre eux, faisant fi de ma vision troublée.

J'en ai juste... Tellement assez.

Tellement marre.

Si je pouvais vraiment... Dormir pour l'éternité... Et oublier tout ce qu'il s'est passé, je le ferais. Sans hésiter.

Mais aucun esprit ne vient me proposer le moindre échange. Et aucune arme ne me permet de l'obtenir gratuitement. Alors je me contente de rester là. Entre ces deux cœurs battants et le sien, arrêté.

Des pas retentissent à côté de moi. Suivi d'un rire. Je reconnais ce rire. C'est ce rire, qui me fait m'accrocher d'autant plus à la veste entre mes doigts.

« En bien eh bien eh bien, ricane la voix du rire, loin, au-dessus de ma tête. En voilà un beau trio de tourtereaux. »

Les deux cœurs s'accélèrent. Les deux prises se resserrent sur moi.

« Va te faire voir, Monokuma, crache une des deux voix, plus froide que le corps sous mes doigts. Contente-toi de faire ce que tu as promis. »

L'autre marmonne des jurons en une langue que je ne connais pas. Laquelle ? Je ne sais pas. Plus rien n'a d'importance. Je commence à avoir mal à la tête. Mes membres sont si lourds. Si lourds...

Est-ce le sommeil tant attendu qui vient pour me prendre ?

Le rire retentit encore. Mais cette fois, il peine à percer mes tympans.

« J'aimerais bien, mais vu comment il se cramponne au bout de viande, je crois que ça va pas le faire, pour l'amener en salle d'op. Faites-le lâcher et on en reparle. »

Lâcher... Lâcher Ibrahim ? Non, non, je peux pas faire ça. Je peux pas le lâcher. Je peux pas le voir disparaître de nouveau. Je peux pas. Je peux pas. Je peux pas...

Et pourtant je me sens... Si...

Fatigué.

Une des voix siffle quelque chose que je ne comprends pas. Mais de toute façon, je ne comprends plus rien. Mon esprit a déjà commencé à sombrer. Sombrer loin, très loin, dans les méandres des ténèbres infinis que j'accueille avec plaisir.

La dernière chose que je me dis avant de céder à l'attrait de l'inconscience c'est que cette fois, c'est bel et bien terminé.

Dans ce monde, il n'y a plus la moindre trace de pitié.

"Je voulais vraiment les sauver."

Entendu lors d'un enregistrement parasite des caméras de l'ultime Artiste

___________

Je chiale putain.

Je crois que ce meurtre a été un des plus durs à écrire de toute mon expérience au NCU, genre vraiment. Buter Alannah, puis Ibrahim comme ça, alors qu'il suffisait de rien pour abandonner et les faire survivre... Disons que ça a fait beaucoup de mal à mon petit cœur de scénariste.

Mais bon, ce qui est fait est fait, et si ça vous a fait traverser la même souffrance que moi au moins un tout petit peu, on va dire que mon travail est accompli. Du coup, je vais partir sur un sujet... Un poil plus important, je dirais.

Vous l'aurez compris, c'est l'heure des votes des FTE !

Dont je rappelle le principe : Les FTE vous permettent d'en apprendre davantage sur le personnage et sa backstory, mais les scènes ne sont pas obligatoires pour le développer, puisque tout ce qui est plot-relevant sera forcément dit à un moment où un autre. Donc cette utilité est assez secondaire.

L'utilité principale, je le rappelle une dernière fois puisque ce seront les derniers votes, est de permettre à Thibault d'apprendre à connaître et partager l'opinion de ces personnages, ce qui vous orientera ainsi vers l'une, ou l'autre, des fins de cette histoire. Sachant qu'il y en a six, mais puisque nous sommes au dernier stade des votes, je peux bien vous le dire : Quatre d'entre elles sont désormais inatteignables...

Et évidemment, je ne vous dirais pas lesquelles. Sauf si Corneille me demande gentiment.

Ça peut aussi vous faire débloquer d'autres scènes, importantes ou non dans l'obtention des meilleures fins.

D'ailleurs, funfact :

 Dans ce chapitre, deux scènes se sont décidées aux FTE : La scène du couteau, qui aurait pu avoir une sortie bien plus noire, et l'exécution d'Ibrahim, à laquelle Thibault aurait juste assisté derrière son écran si il n'avait pas validé ses cinq FTE.

Enfin bref.

Vous avez trois votes, afin de chercher à obtenir six FTE, les six derniers. Comme d'habitude, où vous voulez, au nombre que vous voulez, tant que vous ne dépassez pas ces trois votes. Le nombre des FTE de chaque perso dépendra de la popularité, comme d'habitude, mais comme à part Nako, il ne leur manque que leur final, ça ne décidera pas de leur quantité, plutôt de leur priorité.

Et avant de faire votre choix, n'oubliez pas que ce vote est déterminant pour l'obtention de la meilleure fin possible à ce stade, et que vous n'avez pas beaucoup de marge d'erreur...

Bien, il est temps de cesser de vous faire peur. Voici donc la liste !

Ansgar Kasjasdottir, Ultime Dictateurice (4/5)

Emerens van Heel, Ultime Romancier (4/5)

Moanaura X, Ultime Capitaine (4/5)

Nako Moriyama, Ultime Game Designer

Sachiko Kimura, Ultime Chanceuse (4/5)

Seo-jun Yoon, Ultime Garde du Corps (4/5)

Bon vote, et..... Bonne chance~

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