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Chapitre 4 (19) : I lost their track

Un frisson me prend aussitôt la colonne vertébrale.

« Trois jours? Tu en es bien sûre ?!? »

Sachiko hoche la tête.

« Ouais, certaine de chez certaine. Je l'ai cherché partout, pourtant... J'ai même fouillé près des portes Monokuma, au cas où il aurait fait une erreur à la con, ehe. Mais personne. Pas une seule trace de lui. »

Seo-jun blêmit. Et moi, je ne peux m'empêcher de déglutir.

Cette situation me rappelle beaucoup trop une autre. Une autre, en début de Tuerie, alors que je croyais encore qu'on pouvait s'en sortir, qu'on pouvait s'organiser à seize.

Et cette fois, ce n'est pas Sparrow, l'ignoré du groupe, qui a disparu. C'est Emerens. Emerens, qui certes s'isolait beaucoup ces derniers temps, mais que je me dis que j'aurais dû un peu plus surveiller. Au moins assez pour vérifier qu'il revenait bien dormir tous les soirs.

Putain. Putain. Putain.

Je me tourne vers Seo-jun. Ce dernier est plus pâle encore qu'un linge, et c'est perturbant, même alors qu'il est plutôt clair de peau de base. Ses dents se mettraient presque à claquer s'il n'avait pas autant contracté sa mâchoire.

« Putain, il grimace. On en parlait encore avec Moanaura. Si quelqu'un veut agir, c'est maintenant...

— ... Et Emerens a disparu, je continue. Exactement comme Sparrow. Si quelqu'un l'a tué... »

... Il aurait pu le faire il y a trois jours. Sans qu'on le voie. Sans que je le voie.

Putain. Putain. Putain.

Sachiko se prend le menton entre les mains.

« Je sais vraiment pas où chercher, là... J'ai fait le tour de tous les coins ou il a fouillé pendant sa petite enquête, des endroits cachés de l'usine, mais aucune trace... Et il est quand même pas avec Alannah, si ? Il sait même pas où est son entrepôt !

— Pas grand monde le sait, grimace Seo-jun. Mais s'il a fouillé autant que tu le dis, il a forcément découvert le truc. Peut-être qu'on devrait aller là-bas, et...

— On a pas le temps, je les coupe. Si vraiment le pire est arrivé, son corps peut... Il peut être n'importe où, je lance, ravalant mes larmes. Il faut qu'on puisse se séparer, se répartir, faire un truc, je sais pas, n'importe quoi, n'importe quoi... »

Putain je perds mes mots. C'est la panique, hein ? c'est juste la panique. Mais c'est pas possible. Je ne fais qu'envisager le pire cas, il n'est pas vraiment mort, il n'est pas vraiment mort, c'est pas possible, c'est pas possible, c'est pas possible...

Je vais pas me mettre à pleurer. Pas maintenant, pas maintenant, pas maintenant. On va le retrouver. Il faut absolument qu'on le retrouve. Il faut absolument qu'on le retrouve, c'est essentiel. Je peux pas envisager... Je peux pas envisager d'être face à son cadavre. Je... Je peux pas...

Sachiko se plante devant moi, avant de me choper per les épaules et me secouer comme un prunier.

« Mets-toi du plomb dans la tête ! Ce petit con est plus résistant qu'un tardigrade, et franchement je pèse mes mots ! Celui qui réussira à le tuer devra vraiment y mettre la gomme ! »

La gomme comme... Les explosifs que tu sais aussi bien que moi être enterrés dans le sol, pas vrai ? Même aussi trompe-la-mort qu'il puisse être, Emerens ne peut pas résister à une explosion. Et si c'est le cas... Si c'est le cas... Les suspects se réduisent pas vrai ? Si jamais je le retrouvais au milieu des débris d'une bombe... Si jamais...

Une main claque sur ma joue. Sachiko. Qui me fixe avec un mélange de sévérité et... Et d'inquiétude ?

« Reprends-toi, espèce d'idiot ! Si c'était spectaculaire, on l'aurait entendu, à tous les coups ! Et en plus, je patrouille régulièrement dans la zone, j'aurais remarqué un problème ! Les autres aussi ! »

... Elle a raison. Évidemment. Je devrais réfléchir plus rationnellement, je devrais... Essayer de faire la part des choses. Mais j'ai trop peur. Et sa disparition n'est clairement pas anodine. Pas vrai ? Pas vrai ?

Sachiko continue de me fixer. Je cligne des yeux, tente de reprendre ma respiration. Ça lui arrache un petit sourire.

« Allez. Là, c'est mieux. T'inquiète pas, on va le retrouver, ta poupée blonde. »

L'insulte a beaucoup moins de poids que d'habitude dans sa bouche. Et je prends ses mots rassurants avec le plus grand plaisir.

À côté de nous, Seo-jun grimace.

« Ouais, enfin... En attendant, on ferait mieux de s'y mettre. Vite, avant qu'il se passe un truc.

— Tu as tout à fait raison, Seo-jun. »

La voix d'Ansgar. Qui vient de sortir de la pièce avec Moanaura derrière elle. Les deux ont exactement la même expression crispée.

« J'ai tout entendu, iel annonce sans perdre de temps. Même en connaissant Emerens, une disparition de trois jours est extrêmement préoccupante. Je suggère qu'on se sépare en deux groupes pour le chercher. On en profitera pour faire le point de la situation avec les autres, puisque nous sommes dans une phase délicate. »

Tout le monde reste silencieux. Tout le monde hoche la tête, et tout le monde fixe Ansgar, en attendant ses ordres dans le silence le plus complet. Et je ne peux même pas dire dans le calme. Puisque la brûlure de la gifle sur ma joue et la main de Sachiko encore crispée sur mon épaule et la seule chose qui m'empêche de me mettre à trembler.

« On va se séparer en deux groupes, annonce Ansgar. Seo-jun, avec moi. Sachiko, avec Thibault et Moanaura. Nous nous occuperons de chercher les endroits les plus reculés, et toi, tu iras avec elle au laboratoire d'Alannah. Elle doit être à l'entrepôt de son hélico. Vérifie qu'elle, Ibrahim et Nako vont bien, et explique-leur la situation.

— Pardon ? S'exclame une Sachiko outrée. Mais je serais plus efficace pour chercher ! Pourquoi je devrais... »

Un regard glacial d'Ansgar la coupe en plein élan.

« Pas de discussion, s'il te plaît. Nous procèderons comme ça, point. Seo-jun connaît aussi bien que toi l'entrepôt, et mieux Emerens. Il saura sans doute à quels endroits il aurait pu aller.

— Mais attends, Ansgar, je ne sais pas– »

Trop tard. Ansgar et Seo-jun se sont déjà précipités dehors, et ne reste deux plus qu'un courant d'air dans la pièce.

« ... Où est l'entrepôt d'Alannah, bougonne Sachiko. Et merde. »

.... Donc on est en train de se retrouver dans une situation où on doit retrouver des gens sans savoir qui c'est, et je dois n plus de ça juste rejoindre les autres et attendre sans savoir si mon meilleur ami et le gars que j'aime le plus dans toute cette Tuerie est mort ou non ?!? Mais c'est quoi ce plan ?

« Tout ça pour retrouver une foutue blondasse, marmonne Sachiko amèrement. J'vous jure, quand je vais lui mettre la main dessus, je vais le baffer comme jamais. »

Je m'élèverais bien contre cette marque de violence mais j'avoue que je suis assez d'accord avec elle, en cet instant précis. Pourquoi il faut toujours que tu m'inquiètes, espèce d'abruti. Tu pourrais pas me rendre la tâche facile, un peu ?

« C'est pas le moment de se disputer, lance une Moanaura tendue. On doit le retrouver, en vitesse. Et aller à l'entrepôt d'Alannah.

— T'as une idée pour le trouver, génie ? marmonne Sachiko. Non seulement le cercle 3 est immense, mais en plus, Alannah pourrait se trouver dans n'importe quel entrepôt. Aux dernières nouvelles, y'a que Seo-jun, Ibrahim, Nako et Ansgar qui savent où elle est, Alannah elle-même exclue. »

Moanaura grimace.

« Dans ce cas, on va essayer de chercher Nako. Normalement, elle devait prendre la relève de Seo-jun, donc j'imagine qu'elle va revenir à un moment où un autre... Et si on la trouve, elle pourra nous indiquer... »

C'est un plan qui me paraît sans faille. Sachiko, de toute évidence, n'a l'air de rien trouver à y redire. Vu qu'elle se précipite dehors, et que Moanaura est obligée de m'entrainer à sa suite avant que je ne les perde de vue.

Elles courent vraiment, vraiment très vite, ces deux abruties. Trop vite pour mes petites jambes de nain. Mais heureusement et merci le sport, je parviens à ne pas les perdre de vie le temps qu'on tombe, dieu merci, sur Nako, qui semble stupéfaite de nous voir débouler en sueur et tous tremblants.

Moanaura ne tarde pas, d'ailleurs, à se jeter dans ses bras.

« T'es en vie ! avec ces conneries, j'avais tellement la trouille !

— Euh... Oui, je suis vivante, Moanaura, fait une Nako hésitante en lui tapotant doucement le crâne. Pourquoi, quelque chose s'est passé ? Vous avez entendu l'alarme ? »

... Non, pas que je sache, mais il n'empêche que ça reste inquiétant. Pas d'alarme, ça peut vouloir juste dire que le corps n'a pas encore été trouvé par assez de personnes.

Sachiko secoue la tête, et c'est Moanaura qui répond, la voix encore agitée de tremblements.

« Non mais... Emerens a disparu, depuis trois jours apparemment... et comme on est presque à la fin de la construction de l'hélico, on est tous sur les nerfs, on craint le pire... Dis-moi qu'Alannah va bien... Et Ibrahim... »

Nako a un sourire rassurant avant d'accentuer ses caresses.

« Ils vont bien, Moanaura. »

Ouf. Un souci de moins.

Mais Nako n'a pas fini de parler. Elle semble réfléchir, même alors que Moanaura la serre dans ses bras avec une force suffisante pour lui faire ressortir ses boyaux.

« En tout cas, quand je les ai quittés, il y a... Quelque chose comme trois heures ? Je devais aller chercher Seo-jun pour la relève, justement...

— Trois heures ? Grimace Sachiko. Et tu n'es pas revenue entre-temps ? »

Elle hausse un sourcil, avant de soupirer.

« J'aurais bien aimé. Mais Monokuma a eu le déplaisir d'essayer de me convaincre de tuer de nouveau. Il n'est pas arrivé à ses fins, mais je dois reconnaître qu'il a été très insistant... Assez pour me garder pendant plus d'une heure dans sa conversation idiote, et en profiter pour m'entraîner loin dans le cercle 3... Il m'a fallu un peu de temps pour retrouver mon chemin. »

Je déglutis. Et le regard que Moanaura et Sachiko viennent de me lancer m'indique qu'elles aussi ont pensé à la même chose que moi.

Trois heures de trou, ce n'est en aucun cas une preuve que personne n'ait eu le temps de tuer. Que ce soit Alannah, Ibrahim, ou Emerens. Et Monokuma avait très clairement un autre objectif que celui de forcer Nako à commettre un meurtre, j'en suis persuadé.

Et s'il avait cet objectif, alors... Alors...

Devant nos têtes effarées, Nako penche la tête sur le côté, interloquée.

« Quelque chose ne va pas ?

— Nako, grimace Sachiko, sans vouloir t'offenser, tu es vraiment une putain d'idiote. »

Moanaura retient une exclamation. Et le visage de Nako se tord en une expression offensée.

« Il y a quelque chose qui justifie cette insulte, Kimura ?

— Monokuma cherchait à te distraire, gronde cette dernière. Pas à te faire commettre un meurtre. Ibrahim et Alannah, seuls, sont beaucoup plus vulnérables qu'avec toi ou Seo-jun, et s'il y en a un qui est distrait, l'autre peut se faire tuer ou aller tuer. Et Alannah travaillait sur son hélico, nom de Dieu ! »

C'est la première fois, je note, que j'entends Sachiko jurer sur un nom chrétien, et plus encore celui d'un dieu. C'est perturbant, presque autant que de la voir dans une pareille colère. Mais je crois que cette fois, Nako a compris le message. Son visage blêmit aussitôt presque autant que le nôtre. Et je vois ses yeux s'écarquiller en la plus pure expression de terreur.

« ... Alors, Alannah, Ibrahim... Ou Emerens...

— On sait pas, la coupe Moanaura. On sait pas, Nako. Mais justement, on a besoin de toi pour le savoir. Est-ce que tu peux nous emmener à l'entrepôt où Alannah stocke son hélico, s'il te plaît ? »

Cette dernière hoche la tête vigoureusement.

« Bien sûr. Suivez-moi, c'est par ici. »

Avec Nako dans l'équipe, la course vers l'entrepôt est beaucoup moins rapide. Il faut dire que son poids ne l'avantage pas, face à Sachiko et Moanaura, les plus en formes d'entre nous. Malgré tout, avoir quelqu'un qui sait où aller est un énorme plus. Nako nous guide avec fermeté dans les rues du complexe industriel, dont je ne me souvenais pas si grand, l'air déterminée à se dépêcher au maximum.

Ça me rassure un peu de la voir prendre les rênes avec autant de calme. Surtout au vu de la situation de plus en plus angoissante.

Devant l'entrepôt, quelques mètres avant l'entrée, on finit par rattraper Seo-jun et Ansgar. Ils sont accompagnés d'Ibrahim, qui a une fort vilaine grimace sur le visage. Lui qui ne manquait pas de me sourire en arrivant évite d'ailleurs soigneusement le regard de tout le monde, blême et en sueur. Je ne peux m'empêcher de hausser un sourcil.

« ... Est-ce que ça va, Ibrahim ?

— ... Je suis vraiment désolé, Thibault, il me répond, d'un ton vide d'émotions. Je n'aurais pas dû la laisser.

— On est tombés sur Ibrahim en cherchant Emerens, lance Seo-jun avant que j'aie le temps de poser une question. Il cherchait Nako, qui lui semblait disparue depuis longtemps. Content de voir qu'elle est avec vous, au fait.

— Je m'inquiétais de son absence, soupire le concerné, et je me disais que... Vu qu'aux dernières nouvelles, personne n'avait bougé de l'hôtel, je pouvais me permettre de laisser Alannah. Sauf que lorsque je suis tombé sur Ansgar et Seo-jun, ils m'ont dit qu'Emerens avait disparu. Et j'ai réalisé l'étendue de mon erreur. »

Je déglutis. Cela veut dire qu'il... Qu'il a laissé Alannah toute seule pendant tout ce temps ?

Je suis sûrement en train de psychoter. Non. Non. Je psychote. Je psychote parce qu'Ansgar et Seo-jun m'ont fait peur ce matin, et Sachiko en a encore rajouté une couche. Mais force est de constater qu'il ne manque que deux personnes, et ces deux personnes sont parmi celles auxquelles je tiens le plus.

« On va essayer de se calmer un peu, reprend Seo-jun. Déjà, on va aller dans l'entrepôt et expliquer la situation à Alannah, et ensuite, on pourra chercher... »

Il s'interrompt. A raison, d'ailleurs, parce que je viens de remarquer quelque chose qui bouge près d'un buisson devant l'entrepôt.

Une forme, recroquevillée au sol.

Je me précipite vers elle, et écarquille les yeux au moment où je reconnais ces cheveux blonds.

Emerens. Assis sur le sol, la tête entre les genoux, immobile. Presque trop immobile, je ne peux m'empêcher de me dire, un moment.

Et puis, je vois ses épaules se soulever régulièrement.

Il respire.

Il est vivant.

Il est vivant, et il m'a l'air encore relativement en pleine forme. D'ailleurs, comme pour me prouver ce dernier point, il relève la tête en m'entendant arriver, le regard vide se portant sur mon visage tordu par le soulagement.

« Emerens ! Putain de merde, me refais plus jamais une peur pareille ! J'ai cru... J'ai cru... »

Que j'allais retrouver ton cadavre, que j'allais devoir trouver le coupable de ton meurtre, tout et n'importe quoi dans les pires scénarios. Mais putain il va bien. Il est vivant. On l'a retrouvé. Enfin. Enfin.

Emerens cligne des yeux. Il ne semble pas plus ravi que ça de me voir. Ses yeux continuent d'exprimer un vide absolu.

« ... T'es là...

— Oui, oui, je ne peux m'empêcher de balbutier. Je suis là. »

Je crois que je suis vraiment ridicule avec ma respiration sifflante et les larmes qui se font violence pour couler, mais je m'en fous, je suis juste tellement soulagé de le voir, de le voir vivant.

Maintenant, il ne me reste plus qu'à prévenir Alannah de ce qu'il s'est passé, vérifier que tout va bien, et...

Une main vient de me bloquer le poignet alors que je m'avançais vers la porte de l'entrepôt.

C'est Emerens.

Il fixe le sol, toujours avec ces mêmes yeux vides.

« ... Qu'est-ce qu'il y a ? Emerens ? »

Il serre les dents. Relève la tête vers moi. Et ce n'est que maintenant que je la vois. Au fond du vide de son regard. La douleur. La douleur abyssale.

Ses lèvres s'entrouvrent. C'est à peine si j'entends sa voix. Mais la souffrance qui y perce, ça, je l'entends. Même, c'est la seule chose que j'entends.

« ... Ne rentre pas là-dedans... S'il te plaît, Thibault... Par pitié... Ne rentre pas là-dedans. »

Je ne peux retenir un frisson.

Là-dedans... Dans l'entrepôt ?

Là où... Se trouve...

« Emerens, demande Ansgar d'un ton presque trop doux, il y a quelque chose, là-dedans ? Dis-nous. »

Il ne dit rien.

Baisse les yeux de nouveau.

Et c'est à cet instant que je les vois.

Sur son pantalon.

Les traces de sang.

Son pantalon, ses bottes, son T-shirt sont recouverts de sang. De sang que je sens encore, dont l'odeur métallique m'envahit les narines, au-delà de l'odeur de l'herbe. De sang... De sang horriblement frais.

Lentement, je me tourne vers l'entrepôt.

Un. Deux. Trois. Quatre. Cinq. Six. Sept.

Huit.

Je me dégage de sa poigne sans perdre une minute. Il tend la main, cherche à me rattraper, mais trop tard, je suis déjà devant la porte, je suis déjà en train de l'ouvrir, le cœur battant à cent à l'heure. Et même mes gestes de plus en plus tremblants ne m'empêchent pas de déployer la force nécessaire à pousser l'immense porte coulissante.

L'entrepôt n'est pas verrouillé. Tant mieux. Je n'avais pas besoin d'échos supplémentaires. Mais les échos de l'horrible odeur métallique, autant rouge que grise, me transpercent les narines alors que mes pas résonnent sur le sol. J'entends des cris de panique derrière moi, mais ils me parviennent comme brouillés, brouillés par les battements de mon propre sang à mes tympans.

Je m'avance. Il n'y a que peu de lumière dans la pièce, mais je n'ai pas mon Monodossier sur moi. Je ne peux pas allumer quoi que ce soit. Je ne peux qu'attendre. Attendre que mes yeux s'habituent à la lumière, alors que je peux sentir le sang versé, alors que je peux entendre le bruit de mes pas dans les flaques que je ne veux pas piétiner.

Du sang.

Il y a du sang partout.

Et puis, une loupiote s'allume derrière moi.

Je baisse les yeux.

Et au sol, je vois tout.

(TW imagerie graphique de sang et décapitation)

Je vois le sang qui recouvre le sol, tellement, tellement de sang, que je ne peux même plus discerner les carreaux métalliques. Je vois le sang qui goutte, qui coule, sur les murs, sur la carlingue de l'hélicoptère flambant neuf, au moteur encore ouvert et lui aussi, recouvert de sang.

Je vois le rouge, partout, qui se détache dans mon propre regard, dans mes propres yeux, si clair dans la pénombre, si vif dans cette atmosphère de mort.

Et par terre, je la vois.

Face au sol.

Immobile.

Étalée comme une poupée de son.

Le sang qui recouvre sa veste.

Ses doigts qui commencent à se nécroser.

Les lunettes cassées non loin.

Et, à quelques mètres d'elle, une masse de cheveux roux.

Une masse de cheveux roux recouverte de sang.

Le même sang que celui qui coule de son cou tranché.

Le son revient à mes oreilles.

J'entends un hurlement.

Le mien.

"C'est une porte de sortie risquée. Qui sait ce que Monokuma fera s' il la découvre."

Entendu depuis le placard d'un bâtiment inconnu

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NGL, c'est probablement la victime que j'ai eu le plus de douleur à écrire QwQ


Mes péchés, putain de merde....

Enfin bref. Des idées, des pistes, sur qui aurait donc bien pu la tuer ? Vous avez, après tout, un gros, gros indice.... Ah ah ah....

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