Chapitre 3 (3) : What is comradery anyway
Quand on arrive au lounge, j'ai la mauvaise surprise de voir que nous sommes les derniers.
Évidemment, je ne m'attendais pas à ne pas voir Nako, ou Ester et Alannah, puisqu'elles n'ont même pas fait la moindre visite de ce parc des Enfers.
Mais une Moanaura dégoulinante qui discute joyeusement avec ladite Alannah du parc aquatique qu'elle a visiblement trouvé à ses goûts, avec à côté un Houshang qui semble peu apprécier d'avoir à essorer sa chemise –regarder ailleurs, Thib. Regarder ailleurs– avec Ibrahim que je vois légèrement sourire de joie pour la première fois depuis le début de l'enquête, ça, par exemple, je m'y attendais pas.
A côté d'eux, Ade fait une gueule monstrueuse, et ne nous jette même pas un regard quand je rentre, suivi de Sachiko, Emerens et Seo-jun. Et finalement, assise à un bureau au centre du lounge, Ansgar, qui nous fait signe de nous approcher. Iel semble... presque trop détendu.e.
« Vous voilà. On attendait plus que vous pour commencer.
— Faisons vite, marmonne Ade. J'aimerais en terminer avec cette ambiance de fous. »
Moanaura lui tire la langue avec un grognement de petite fille, et Ansgar se contente de hausser les épaules avant de nous faire signe de nous asseoir.
Je prends une chaise au hasard, et évidemment puisqu'un malheur n'arrive jamais seul, à ma gauche s'installe Sachiko, de l'autre côté Emerens, et le poste de Seo-jun à côté d'Ansgar... Semble considérablement rapprocher les deux litigeurs l'un de l'autre. Yeeees. Ça sent la dispute tripartite avec moi au milieu, cette fois.
Nako, remarquant ma position pour le moins précaire, me fait une grimace désolée, ce à quoi je réponds un roulement d'yeux plein de désespoir. Mais plus le temps de bouger. Ansgar frappe sa canne au sol.
« Procédons avec méthode. Qu'avez-vous pu constater dans le cercle 4 ?
— Que c'est une littérale rue d'amusements ! S'exclame Moanaura. Nan mais vous avez vu le parc aquatique ?!? Les toboggans font au moins cinquante mètres de hauteur ! Un vrai bonheur !
— Avant de monter dessus, grommelle Ade, assure-toi qu'ils sont sécuritaires, ce serait dommage de mourir aussi bêtement... »
Moanaura lève les yeux au ciel, mais la mention de la sécurité semble faire tiquer Ansgar. De son côté, Alannah lève une main.
« Je suis ingénieure en robotique mais j'ai quelques notions de mécanique, je pense que je peux vérifier d'ici quelques jours que la plupart des attractions sont sécuritaires... Si besoin étant je peux employer des robots, d'après Ade il y en a une réserve pleine au fond du parc ! »
Ade confirme d'un hochement de tête, et je vois le sourire d'Alannah s'élargir. Seigneur, ses yeux sont en train de briller à un point que je n'ai jamais vu... J'espère que je n'ai pas à craindre qu'elle ne modifie les attractions pour en augmenter les sensations fortes à la limite du mortel, parce que sinon je crois bien que c'est mort pour que je mette les pieds dans un truc pareil...
Nako, qui a sans doute remarqué comme moi, a un petit rire, qu'Ansgar remarque, bien évidemment. Mais iel ne réagit pas plus que ça. Iel se contente de hausser les épaules.
« Je te laisse cette tâche, dans ce cas. Mais je veux que chaque attraction soit testée devant moi avant chaque usage. Je ne voudrais ni t'attribuer la culpabilité d'un meurtre ni faire les frais d'un oubli. »
La mention du meurtre semble grandement refroidir Alannah, mais pas pour très longtemps. Elle sort presque dans la seconde son ordinateur avant de se mettre à pianoter dessus encore, et encore, et encore, plus concentrée que jamais.
Ansgar se désintéresse d'elle pour retourner sur son propre ordinateur une fois certain.e que l'Ingénieure est bien en train de faire des calculs.
« Quelqu'un d'autre ? »
Ibrahim échange un regard avec Houshang, puis ce dernier prend la parole.
« Ibrahim et moi nous sommes désintéressés du parc d'attractions pour observer nos structures d'accueil. Les hôtels sont un ensemble de maisons fusionnées autour d'un immense immeuble, entourée d'une zone d'agrément de bonne taille, qui fait office de parc, comme je te l'ai dit tout à l'heure. Par contre, il me semble bien que ce soit la seule et unique zone soumise à un certain calme. Le reste des bâtiments que nous avons croisés correspondent chacun à un type d'amusement différent.
— De ce que j'ai vu, reprend Ibrahim, il y a un mur d'escalade autant externe qu'interne, une fausse rivière qui rejoint le parc aquatique et semble dédiée à du kayak, quelques bâtiments de jeux que je n'ai pas su nommer, un stade pour le sport, apparemment, et aussi un étrange hôtel un peu plus loin, avec une façade rose ornée de cœurs... »
... Un hôtel avec une façade ornée de cœurs ?
... Pitié, dites-moi que c'est pas ce que je pense.
... C'est ce que je pense, hein ?
Ouais, vu la tête d'Houshang, c'est ce que je pense.
Visiblement, je ne suis pas le seul à avoir compris. Nako vient de froncer le nez, Ester grimace et même Ansgar semble au mieux blasée...
Et évidemment devinez qui a le plus large sourire ?
Devinez.
Allez-y, devinez.
Le propriétaire de ce large sourire vient d'ailleurs de se pencher en avant, non sans adresser son habituel sourire de travers à l'assistance.
« Mais ce ne serait pas un love hotel dont j'entends parler par hasard ?
— Emerens, soupire Ansgar. Non. »
Un simple non qui porte le poids de tout un horny bonk. Ça suffit visiblement à stopper la prochaine allusion graveleuse, mais pour le reste, trop tard, le mal est fait. Tous ceux qui n'avaient pas encore compris, dont entre autres Ade, Alannah et Sachiko si j'en crois les visages, viennent de grimacer. Enfin, Alannah, pas longtemps, deux secondes plus tard elle est de retour dans ses calculs.
Houshang pousse un profond soupir.
« Oui, Emerens. Très probablement un love hotel. Et si tu veux mon avis de personne ayant lu Danganronpa et ayant, comme tout un chacun connaissant le témoignage de Satou, entendu parler du nom de code Despair Vacation, ce love hotel ne présage rien de bon.
— Rabat-joie, pouffe l'incriminé, toujours aussi souriant. T'inquiète pas, je vais aller le tester, de fond en comble, pour vérifier qu'il n'y a pas de pièges... »
Moanaura, fidèle à elle-même, éclate de rire. Moi, par contre, je suis quelque part entre la tomate et la rage, et Seo-jun, paix à son âme, semble sur le point de le frapper de nouveau. Même si la palme d'or du mépris revient sans contexte à l'air absolument dégoûté d'Ade, qui montre les dents dans la direction où se trouve l'insupportable Écrivain avant de, et c'est tout à son honneur, se détourner royalement.
« Si Houshang et Ibrahim ont terminé, je souhaiterais passer à mon exposition.
— Fais donc, grommelle Houshang. De toute façon, je pense que les mots « love hotel » sont les seuls qui ont intéressé dans mon argumentaire. »
Il tourne un regard lassé vers Emerens, qui lui tire la langue avec un petit air satisfait que je crève d'envie d'enlever de son visage. Et pas parce que d'aussi près je peux voir qu'il a un piercing au milieu de la langue et que maintenant je vais pas retenir la partie extrêmement faible pour les bijoux de mon cerveau, non.
... Pas les bijoux de famille, putain. Bordel Emerens tu me pervertis, espèce de salopard !
Ade, par contre, ça ne lui fait ni chaud ni froid. Elle se contente de lever les yeux au ciel avant de se tourner vers Ansgar.
« Monokuma nous a promis des secrets. J'ai donc cherché les secrets. Je n'ai pas trouvé grand-chose d'intéressant, mais il est à noter que dans les souterrains du bâtiment central se trouve une porte Monokuma. »
Là, ça a le mérite de cesser de faire sourire Emerens. Et Sachiko aussi, d'ailleurs, réagit à l'idée. Les deux se penchent en avant d'un même geste, et je vois Emerens froncer les sourcils.
« Dans le bâtiment central ? Où ?
— Dans un souterrain presque mieux caché que le premier, répond Ade, non sans un certain fiel. Mais toujours impossible de l'ouvrir. »
Emerens ferme les yeux.
« Mouais, le contraire m'aurait étonné. »
Ade lève les yeux au ciel, et je vois Sachiko grommeler pendant qu'Ansgar finit de prendre ses notes.
« Autre chose ?
— Pas spécialement, répond Ade. Et je vais sans doute en décevoir certains, mais j'ai bien peur que les amusements n'aient pas été ma priorité face au reste.
— Oh, c'est dommage, ça, sourit Emerens. Tu risques de louper plein de trucs. »
Ade serre les dents.
« Si ton seul but dans la vie est de faire le zouave en permanence, Emerens, je ne te retiens pas. Mais je ne ferai pas les frais de ta stupidité. »
Le sourire d'Emerens s'élargit. Au point que je commence à craindre un petit combat de piques acerbes entre ces deux-là, qui décidément ne vont pas se supporter longtemps... Heureusement, avant que mes craintes ne se confirment, Ansgar finit par taper sur le sol avec sa canne, et se relève, son ordinateur sous le bras.
« Ça suffira. Nous pourrons donc passer à la répartition des chambres.
— Le nombre ne sera pas un problème, intervient Houshang. Il y en a au moins vingt. Et si nous choisissons tous de dormir dans le bâtiment central, cela ne devrait pas poser de problème pour l'isolement.
— Il... Y a moyen de dormir ailleurs ? Demande une Nako hésitante. Ça pourrait être bon à savoir... »
Ibrahim échange un regard avec Houshang, puis ce dernier hausse les épaules.
« Techniquement, le fameux love hotel. Certains choisiront peut-être d'y dormir. Et je pense que ce n'est pas la seule et unique place de résidence possible, nous n'avons simplement pas cherché assez, par manque de temps. »
Son expression blasée est un assez bon indicateur de ce qu'il en pense. D'ailleurs, au mot « certains », son regard s'est immédiatement porté vers un certain blondinet tapageur, qui continue de sourire même alors que la grande majorité des regards sur lui sont jugeurs ou inamicaux. Il a quand même une sacrée force mentale pour afficher autant de confiance, tiens.
Après, il est vrai qu'il était dans sa confiance depuis le début de la Tuerie.
Finalement, il remarque qu'Houshang semble attendre au moins une réplique de sa part, et son sourire s'élargit encore.
« Roooh, je ne compte pas passer ma vie là-dedans quand même ? Et puis pourquoi m'embêter quand j'ai le meilleur coussin du monde juste sous mon bras ? »
Oh shit je le sens mal. Se lever, vite, vite, vite, vite– Eh bah trop tard. Il a réussi à me choper sous son bras, foutu mètre octante de saloperies, et pas difficile de comprendre qui va se transformer en coussin dans les prochaines nuits...
... Bon.
On va être honnêtes.
Je n'ai pas vraiment envie de protester.
Parce que si je suis tout seul, je vais faire des cauchemars.
Et leurs regards vont me poursuivre, encore, et encore, et encore.
Deux iris voilés d'un tas de chair sanglant.
Deux pupilles étrécies par la terreur et la trahison.
Deux yeux rouge sombre écarquillés par les larmes.
Deux prunelles bleu de glace qui me regardent injectées de sang.
Et très franchement, je ne peux compter que sur Emerens pour me servir de barrière à cauchemars. Puisqu'il est le seul à savoir pourquoi ils me hanteraient.
Du coup, je me contente de lever les yeux au ciel. Certes, je dis pas non, mais je vais au moins montrer de la mauvaise volonté, parce que sinon c'est pas drôle.
« Ouais, ouais, c'est ça, de toute façon c'est pas comme si j'avais le choix ?
— Alors si, Thibs, rigole le concerné, jusqu'à preuve du contraire tu as le choix parce que je respecte un truc qui s'appelle le consentement. Pourquoi, ce choix te dérange ? »
... Putain le salopard, il a vu clair dans mon petit jeu. Maintenant, je peux pas protester sans du même coup refuser sa compagnie, et donc me retrouver tout seul. Fils de chien va. Et c'est insultant pour les chiens.
« Le choix me dérangera si tu commences à ramener n'importe qui dans le lit, bordel, je grommèle, peu satisfait de m'être fait avoir aussi bêtement. Un peu de self-respect, je te prie. »
Il rigole.
« J'oserais pas. Et puis soyons honnêtes, je suis connu pour être un squatteur.
— Bon, vous avez fini, tous les deux ? Nous interrompt une Sachiko pleine de fiel. On a autre chose à voir que vos disputes de vieux couple ! »
Je lève les yeux au ciel, et Emerens se contente de pouffer, ignorant royalement la Chanceuse. Seo-jun marmonne dans sa barbe, et de son côté, Houshang hausse les épaules.
« Je pense que nous pourrons choisir une chambre sur place. Je vous recommande de ne pas prendre des chambres voisines, toutefois. Quelque chose me dit que ça pourrait vite finir bruyant. »
... Putain, Houshang, tu m'enfonces, et de ta part c'est sale. Franchement, si j'avais un minimum de cran, je te rappellerais un certain argument que tu as sorti au procès d'Aldéric, pour voir si cela te clouerait le bec. Mais bon, non seulement j'ai pas envie de m'embarquer là-dedans, mais en plus je suis pas un gamin immature. Enfin. Je suis pas un gamin. Voilà.
Ansgar hoche la tête.
« Nous en parlerons dans ce cas ce soir. Vous pouvez dès maintenant réfléchir à si vous souhaitez des arrangements, comme Thibault et Emerens. Rester seul ne devrait pas être une obligation, quelle que soit la raison. »
Merci de m'aider un peu, Ansgar. Par contre, ton regard torve, on s'en passera. Je suis clean, moi, c'est pas ma faute si mon meilleur ami et la personne en qui je fais le plus confiance ici a quelques petits problèmes avec la fréquence de ses activités sexuelles...
« En attendant, je vais, je pense, reprendre ma petite visite, sourit Emerens. Tu viens, Thibs ?
— Trouve quelqu'un d'autre pour t'accompagner, moi j'ai la flemme. On se retrouvera au bâtiment central, poto, pas envie de voir ta gueule toute la journée. »
Pas vexé pour deux sous, Emerens hausse les épaules.
« Comme tu veux. Houshang, Ibrahim, je peux me joindre à vous pour le reste de la visite ?
— Cela ne me dérange pas, soupire Houshang. Mais pas de love hotel.
— Roooh, loin de moi cette idée... »
Et sur ces mots, les voilà partis, à trois, vers la sortie du lounge.
Tout le monde se met en mouvement à peu près au même moment. Ester, elle, retourne s'allonger sur un canapé que j'avais repéré au coin de la pièce ; Nako s'installe à côté d'Alannah, et sort son Monodossier qu'elle examine avec intérêt. Ansgar, quant à elle, se rassied et réouvre son ordinateur. Et Seo-jun, après un regard à son adresse, vient se poster près de moi.
« Toutes mes condoléances, Thib'. Les prochains jours vont pas être faciles.
— Je sais pas de quoi tu parles mais dans tous les cas t'as raison, je grommelle. Je sais pas dans quoi je m'engage mais je m'y engage, et tête la première.
— Oh, moi je sais, et t'es dans la merde, pouffe Seo-jun. Des fois, je me demande comment Sharon et Louna ont pu le supporter et plus encore vivre dans le même appart pendant plus d'un an.
— Mon hypothèse se base sur des chambres séparées. Ou sur le fait que dans un climat pareil, elles avaient tout intérêt à profiter un maximum du temps avec lui... »
Il serre les dents, et s'assied à côté de moi. Tout sourire disparu.
« Ouais, t'as raison. Quand t'es à Hope's Peak, plus le temps passe et plus t'es conscient de la menace de ta mort imminente. Surtout quand tu es un Ultime dissident. Comme pour cette Tuerie de 2018. Celle où a participé Reina.
— Tu la connaissais ? Il paraît qu'elle a été la survivante la plus engagée dans la sensibilisation aux Tueries et la lutte contre les États corrompus depuis Wen Xiang... »
Seo-jun pousse un profond soupir, avant de se mettre à fixer le plafond.
« Elle et moi étions camarades de promotion. Dans une école comme Hope's Peak, ça ne veut souvent rien dire, mais comme on partageait le même cercle proche, on se voyait souvent avant sa Tuerie. Et puis, c'est elle qui est venue nous annoncer, en personne, la mort de nos camarades. Forcément, ça crée des liens. »
Je grimace. Les Tueries de 2017 et 2018 me paraissent être tellement vagues, comparées à la nôtre, celle que nous vivons maintenant. Des fois, j'en oublie que certains parmi nous ont vécu ces Tueries au second plan, y ont perdu des amis.
« J'imagine. En 2017, vous avez tous perdu des gens ?
— Écoute, ici, on est que trois de la promo, marmonne Seo-jun, amer. Actuellement, il y a trois 2017, trois 2018 et vous tous les autres êtes des nouveaux. Donc dur de faire des stats précises. Mais ouais. Emerens, Ibrahim et moi, on a chacun perdu quelqu'un dans la même Tuerie. Celle de Reina, justement. »
Il pousse un profond soupir.
« J'avoue que je préfère pas trop en parler. Mais ça me soûle. Ça me soûle d'être là alors que je suis sûr que mes sœurs et mes rares potes survivants de 2017 et 2018 se font un sang d'encre, ça me soûle de me retrouver dans la même situation que lui et d'y survivre bien plus longtemps, et putain, le comportement d'Emerens me soûle alors qu'il sait mieux que personne ce que ça fait, être à la place de ces gens qui t'attendent dehors et qui ne te reverront jamais. »
Je le regarde. Il a les yeux perdus dans le vide, et ses poings sont contractés sur ses cuisses. Mais dans son ton, pas la moindre trace de colère. Juste une profonde lassitude.
Je crois que quelque part, je peux la comprendre.
« Donc, t'iras pas t'excuser, j'en déduis.
— Nan. Pourquoi faire ? Certes, j'aurais pas dû lui filer une baffe, mais lui, il aurait pas dû nous cacher la réelle étendue de l'état de Ruben. On est quittes. Et à voir combien de temps encore il se drapera dans sa dignité offensée, mais c'est plus mon affaire. »
Il me tapote l'épaule avant de se relever, et se diriger vers Ansgar. Me laissant seul sur mon banc tranquille alors que tout le monde travaille ou se repose plus ou moins.
Enfin, presque tout le monde.
Sachiko, qui heureusement pour Houshang et Ibrahim cette fois n'a pas suivi Emerens, est en train de se curer les ongles du bout du doigt, l'air plus concentrée pour oublier son ennui qu'autre chose, et j'avoue que ça me fait penser que j'ai effectivement des choses à faire.
A commencer par étudier l'étendue du talent bien intéressant de notre Chanceuse nationale.
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