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Chapitre 1 (8) : The theory broke down the game

Les jours se ressemblent et se suivent... Ah non zut, l'expression c'est l'inverse, normalement. Bref, je crois que vous aurez compris que je m'ennuie ferme et que je m'occupe toujours de la même manière.

Matin : Rien branler. Midi : Rien branler en mangeant. Après-midi : Rien branler. Soir : Expliquer à Ansgar à quel point je n'ai rien branlé. Ah, et, de temps à autre, réfléchir un peu sur notre situation et essayer d'élaborer des pistes de sortie. Surtout avec toutes les nouvelles données du jeu.

Notre Cité a une espèce d'énorme réseau Intranet. Pour être franc, depuis tout ce qu'on a appris avec le Donjon du Désespoir, ça ne m'étonne même plus de disposer d'un satellite privé ou de n'importe quelle autre connerie. Et j'en apprends chaque jour davantage parce que sur l'Intranet se trouve une espèce de moteur de recherche à thème Tueries. J'y ai des infos sur tout : Les anciens Ultimes, les méthodes de meurtre passées et les idées données, jusqu'où sont capables d'aller les Monokuma, les témoignages des survivants... Il y a même une copie piratée de Danganronpa. L'endroit parfait pour récupérer des infos et essayer de faire des recoupages.

C'est ce que je fais, en ce moment. Ansgar en a eu marre de me voir rien branler. Hier, elle m'a dit de mettre mon talent à profit, et de faire en sorte d'en tirer quelque chose de positif. Donc du coup, je suis sur un ordinateur de la salle multimédia de l'établissement depuis ce matin, avec au moins dix pages internet ouvertes, dont une sur Danganronpa, et une avec le témoignage vidéo de Reina Satou qui tourne en boucle, histoire de me mettre bien dans l'ambiance. Accessoirement, ce témoignage m'a permis de piger qu'Emerens connaissait bien Reina. Un recoupement avec un des meurtres de sa Tuerie... Je la plains sincèrement.

Mais tous les recoupements que j'ai pu faire ne m'ont permis d'arriver qu'à une seule conclusion : Notre situation est sans précédent. Une porte de sortie en cas de poursuite du jeu est toujours prévue par les instigateurs, ou plus précisément les Monokuma, vu que c'est la mort des MasterMind qui met fin au jeu ; Certains poussent même le vice jusqu'à s'en servir de mobile. Mais ici, la porte de sortie est toute grande ouverte. On en a même plus d'une. Et l'instigateur ne semble pas impliqué dedans. Est-ce que ça veut dire que ce Monokuma le protège ? Malgré leurs exigences assez strictes sur le Désespoir ? Ou bien, est-ce qu'il s'agit d'autre chose... Et dans ce cas, peut-on vraiment considérer qu'il est là ? Pire, est-ce que le trouver et le tuer mettra vraiment fin au jeu.

Consulter des dizaines et des dizaines de manuels m'apporte au moins la certitude qu'on ne s'en tire pas trop, trop mal. Ça fait bien une semaine qu'on cohabite comme on peut, et Ansgar en garde la moindre fraction de seconde soigneusement consignée. Pas de disputes. Des vrais efforts de cohabitation. Je vois même quelques amitiés se créer, à droite, à gauche. J'ignore combien de temps ça va durer, mais je chéris cette accalmie comme je peux, car chaque jour augmente les chances qu'elle dure...

Ou celles que le meurtre soit des plus haineux.

Je secoue la tête. Concentre-toi, Thibault, concentre-toi. Pense à autre chose. Tiens, les Monokuma.

Il y a peu d'informations sur eux dans la base de données. Même le témoignage vidéo de Reina est brouillé aux moments où elle parle de sa Monokuma. Ceux sur lesquels on possède le plus d'informations restent le Juge Ultime, mais il est mort, et l'Impératrice Ultime, le seul nom mentionné dans Danganronpa, qui a fait objet de très nombreuses enquêtes. Mais même là, l'intranet nous empêche de chercher trop loin. Tout ce qu'on peut voir d'eux est un étalage de leur cruauté et quelques légers indices sur leur enfance.

Et notre Monokuma à nous n'arrange pas les choses. Je ne l'ai plus revu depuis l'épisode Saint-Cyr. Et quand je dis plus revu, c'est plus du tout.

Je referme mon ordinateur en soupirant. Conclusion de mes recherches : Cette Tuerie est très particulière, on n'est pas plus avancés sur nos options pour mettre fin à ce carnage, et je sens que je me balance sur la corde raide depuis le début de cette connerie.

Parfait pour faire un rapport à Ansgar, en somme ! Ah-a.

J'ai besoin de me détendre. Et justement, une source de distractions en la présence de Ruben vient de rentrer dans la salle. Il hausse les sourcils en me voyant ; visiblement, il ne s'attendait pas à me trouver là. Tant mieux, j'ai pas envie d'imaginer qu'il continue à me stalker malgré la conversation qu'on a eue. Et lui parler est plutôt reposant, il est mignon, je vois bien qu'il fait de gros efforts pour me mettre à l'aise. On peut pas en dire autant de certains avec leur drague de bas-étage ou d'autres avec leurs théories métaphysiques...

Je lui fais un petit signe, et il me rejoint devant l'ordinateur en trottant, son habituel sourire aux lèvres. Le temps de me réinstaller confortablement dans mon siège et je me tourne vers lui.

« Salut, Ruben. Tu cherches un truc ?

— ... Bonjour, Thibault ! En fait, sourit le bonhomme, je cherche à voir si sur les ordinateurs il n'y a pas des indices pour trouver un laboratoire de joaillier... Tu as trouvé quelque chose ?

— Laisse tomber, je grommelle. Là-dedans, il n'y a que des trucs sur le meurtre et la cruauté. Le seul machin intéressant là-dedans, c'est Danganronpa. Et même si je pense que tout le monde devrait le lire, ça reste assez violent. »

Il pince les lèvres.

« Zut... j'aurais dû m'en douter. Dans la ville, il y a plein de bijouteries, mais je ne peux pas bosser dans aucune d'entre elles... Et elles vendent des bijoux fabriqués à la chaîne, une honte pour le métier, ajoute-t-il avec un petit froncement de sourcils. On dirait que je suis en vacances forcées...

— Je n'appellerais pas ça des vacances, tu sais. »

Pas alors que la menace d'un meurtre nous tourne autour plus sûrement qu'un vautour autour d'un tas de charogne. Ou Emerens et Seo-jun l'un autour de l'autre. Sérieux, les mecs, on a compris que vous êtes des plans culs depuis le temps, je pense que les regards en coin vous pouvez les garder pour vous ? ... Bref. Je vais pas dire ça devant le petit. Surtout que c'est la victime la plus désignée avec sa petite taille et sa faiblesse apparente.

... Est-ce que ça veut dire que je dois me méfier de lui ?

J'ai lu assez de témoignages pour voir où ce genre de raisonnements m'emmène. Il faut toujours se méfier des gens petits et faibles. Que ce soit volontaire ou pas, ce sont les plus susceptibles de tuer.

Et je n'ai vraiment pas envie de voir ce bonhomme exécuté.

Je soupire. Assez de pensées négatives. Je suis censé me distraire.

« Enfin bon ! J'enchaîne alors que Ruben semble un peu perdu. De toute façon, on est tous un peu mis à pied, à part Ansgar qui bosse sûrement encore plus qu'avant. Ça te dirait de se balader ? En plus je suis presque sûr que c'est l'heure de nourrir les chats. »

Il hoche la tête, je le vois déglutir un peu, et il me laisse me lever en silence. Par contre, je le vois quand même triturer ses doigts tout le long du chemin vers la sortie de la salle multimédia. Ce n'est que lorsqu'on est dehors qu'il se décide enfin à parler.

« ... Je trouve que madame Kasjasdottir fait un énorme travail, moi. Sans elle, on se sentirait sans doute bien moins en sécurité... Désolé... »

Je hausse les épaules. J'vais pas lui imposer mon sel. Surtout que j'ai tendance à oublier qu'il est norvégien, le petit bonhomme. Évidemment que quelqu'un vivant à la Fédération du Nord, surtout un Ultime, aimerait beaucoup celuiel qui les protège.

Sparrow est dans le couloir, devant la boîte à croquettes géantes. Il est en train de montrer à Aldéric comment il les remplit et à quel niveau, le tout en caressant un chat avec le bout de son menton, une prouesse que seuls les dieux sont capables d'effectuer. D'ailleurs, Aldéric le regarde avec les yeux qui brillent. Sans doute à cause de la conversation qu'ils mènent qui doit être méga intéressante quand tu aimes les animaux. Sparrow ne parle après tout que de ça à chaque fois que je le vois...

Un chat s'approche de Ruben, qui se penche pour le caresser. Un petit cri de douleur attire l'attention des deux autres, et la mienne aussi d'ailleurs ; le voir se tenir le dos ne me met pas très à l'aise, je l'avoue... J'ai peur de ce qu'il a bien pu se faire pour avoir mal rien qu'en se penchant. Moi aussi ça m'arrive, certes, mais ça c'est à cause de ma posture déplorable sur ma chaise d'ordi, et Ruben n'a pas l'air de passer son temps derrière League of Legends comme moi...

« Salut vous deux, s'exclame Sparrow en nous voyant arriver. Venus nourrir les chats ? Besoin d'un médicament, Ruben ?

— Ce n'est rien, sourit celui-ci en caressant le minou. Je prendrai mes antidouleurs à midi. On ne devrait plus tarder à manger d'ailleurs, qui s'en occupe ?

— Je crois que Nako s'est proposée, intervient Aldéric. Elle cuisine beaucoup, et j'aime beaucoup ce qu'elle fait mais j'ai l'impression qu'elle n'a plus un moment pour elle... Je me suis proposé, sauf que selon ses dires, je suis aussi dangereux en cuisine qu'un tyrannosaure lâché dans Jurassic Park.

— J'ai entendu parler de ça, pouffe Sparrow. Tu as essayé de bouffer le poulet à même la poêle et la fois où elle a voulu faire des cookies, la pâte toute entière a fini dans ton estomac au point qu'elle t'a envoyé à l'infirmerie pour vérifier la salmonelle...

— Ouais mais j'avais faim ! Boude Aldéric. J'ai le droit d'avoir faim quand même ? »

Miam, la pâte à cookies. Et ce ne sera pas le rire de Sparrow qui m'empêchera de compatir avec l'autre gosse, tiens. D'ailleurs quel âge il a Aldéric, quinze ans ? C'est pas le plus jeune d'entre nous quand j'y pense ? Seigneur, des gamins partout... Et en bon grand frère, je me dois de donner des tips aux petits, c'est le minimum ! ... Et aussi un skill de vie essentiel avec mon petit frère.

« La prochaine fois, recopie la recette et enlève les œufs, je lance à l'Ultime Couturier. Pâte à cookies toute prête à déguster sans cuisson, meilleur casse-croûte au monde. »

Aldéric me lance un regard de remerciement, mais la conversation meurt aussi sûrement que je l'avais ravivée alors qu'il vide le sachet de croquettes dans la gamelle, sous les gestes doux de Sparrow qui l'aide à ne pas en mettre trop et les ronronnements des chats. Pas farouches, les minous. D'ailleurs, Ruben en a même un dans les bras, qui lui donne des petits coups de patte amicaux dans le visage. Je hausse les sourcils.

« T'es un gars à félins, toi ?

— Pas vraiment... je n'en ai jamais eu, mes parents n'avaient pas l'argent... Et après le départ de Freïr avec son chien d'assistance, disons que les animaux... Mauvais souvenirs. Mais ils m'aiment bien, j'ai jamais su pourquoi.

— Freïr ?

— Mon grand frère, soupire Ruben. Freïr Andersen. Eh, je sais que c'est moi qui aie lancé le sujet, mais... Est-ce qu'on peut ne pas s'étendre dessus ? J'aime pas en parler. »

Et j'avoue que j'ai pas envie de creuser. Parce que j'ai reconnu le nom.

C'est donc tout naturellement que je change de sujet.

« Tu bosses depuis longtemps ? Tu sais, pour ton Ultime, tout ça. »

Ruben me lance un regard de remerciement.

« Depuis mon enfance ! Mes parents tiennent une petite bijouterie familiale, j'ai appris très vite à les aider et encore plus depuis qu'il n'y avait plus que nous... Comme je suis très doué, visiblement, j'ai beaucoup aidé au développement de la boutique ! Du coup, on m'en demande beaucoup, mais j'imagine que c'est normal...

— Et j'imagine que tes parents ne disent rien sur tes petits cadeaux hors de prix, je ne peux m'empêcher de pouffer en levant devant moi le bracelet, que j'ai toujours à mon poignet. Nan mais parce que là... C'est fort de café, mon petit monsieur. »

Le petit hausse les épaules, mais je vois ses yeux briller en voyant le bijou.

« Ils peuvent rien dire de toute façon ! Mes cadeaux, je les fabrique pendant mon temps libre, je ne compte pas les vendre non plus... Bon, du coup, je fais pas grand-chose d'autre de mon temps, mais ça en vaut la peine... J'entends les gens parler autour de moi de vidéastes divers et variés et je peux pas faire grand-chose à part les écouter, mais bon, c'est intéressant, donc ça me va.

— Eh mais attends, intervient Aldéric, ça veut dire que t'as jamais vu TomSka ?!?

— Euh... Qui ?"

Alors je suis sidéré, mais sans doute pas au même niveau qu'Aldéric, qui vient de se poser une main sur le cœur. Je trouve leurs réactions disproportionnées à tous les deux, mais qui suis-je pour parler, après tout ? Je suis selon pas mal de gens un excès sur pattes. Et je dois bien avouer que ne pas regarder TomSka est une chose. Ne pas connaître cette figure du YouTube anglophone en est une autre...

« TomSka, enfin, s'exclame Aldéric, que je n'ai jamais entendu parler aussi fort. Ce gars est un génie absolu, c'était mon comfort youtuber dans mes années collège... T'as pas le choix, je t'emmène regarder ! Tu viens ? »

C'est un pauvre Ruben complètement perdu qui me jette un regard. Ce qui semble rappeler à Aldéric ma présence et celle de Sparrow, et sa réplique suivante se coince dans sa gorge tellement visiblement que je l'entends s'étrangler sur ses propres cordes vocales. Si c'est seulement possible. J'avoue que je ne sais pas trop quoi répondre, mais heureusement Sparrow me sauve d'un silence gênant par un charmant :

« Oh, vous savez quoi ? maintenant que les chats sont nourris, je peux bien faire une pause ! Si on allait regarder ce TomSka ensemble, qu'en dites-vous ? Bonne idée, non ?

— Je passe, j'interviens. Je dois aller causer à Ansgar. »

C'est surtout une excuse pour me casser, parce que regarder les asdfmovie avec d'autres gens ne me tentent pas plus que ça, mais de toute façon, je devais parler à l'Ultime Dictateurice. Ruben a l'air déçu, mais ne proteste pas, et emboîte le pas à Sparrow et Aldéric qui les traîne droit à la salle multimédia. J'espère pour eux qu'ils auront accès à YouTube pour autre chose que les témoignages et les reportages... Je n'ai pas inspecté de ce côté-là...

Je soupire, et prends le chemin du réfectoire, la base attitrée d'Ansgar, une fois l'étrange trio disparu dans un coin du couloir. J'ai des théories à rapporter.

Iel est bien là. En train de pianoter sur son ordinateur, comme d'habitude. Un disque dur y est relié, cette fois. Iel a sans doute trouvé quelque chose digne d'utiliser des gigaoctets à n'en plus compter... Ou prend ses précautions en cas de suppression des données. Bien vu, Ansgar, bien vu.

Je vais m'asseoir devant luel, et iel relève la tête avec une expression neutre.

« Tiens. Laangbroëk. Tu as découvert des choses ?

— Alors oui... Et non."

Je me rapproche de luel sans rien rajouter, et ce n'est qu'une fois assis que je lui déballe absolument toutes mes conclusions. Qui ne sont pas fameuses, hélas, mais c'est... j'imagine... Mieux que rien.

Ansgar m'écoute en silence. Et puis, lorsque j'achève mon petit exposé, iel finit par croiser les bras avant de fermer son ordinateur.

« Donc, on ne sait rien de ce Monokuma, pas même son Ultime. Il n'y a rien sur un quelconque moyen de débusquer l'organisateur. Et pire encore, la structure très particulière de cette Tuerie nous empêche de prouver qu'il est bien là, ou même que le tuer mettra fin à cette horreur. Ce sont des conclusions intéressantes, en effet, mais elles sont tout sauf réjouissantes...

— C'est le moins qu'on puisse dire, madame Kasjasdottir, je grommelle. Dans ces conditions, impossible de savoir si le MasterMind est vraiment en proie au Désespoir, ou si c'est juste un sadique de base. Dans ce cas-là, ça ferait sens de ne pas le mettre parmi nous, de juste nous regarder nous entretuer et d'éliminer tous les Désespérés pour son simple plaisir...

— Ou par croyance, me coupe Ansgar. L'organisateur cette fois est peut-être un membre du gouvernement qui trouve que la fin du monde n'est pas assez bien endiguée. »

Je fais silence. Je ne peux pas dire le moindre mot là-dessus, même à Ansgar. J'ai toujours peur. Mais iel ne se doute pas à quel point ses mots sont emprunts de justesse. Une effroyable justesse.

Le génie est un incroyable instrument de destruction. Et nous, pauvres Ultimes, en sommes les armes tout autant que les victimes.

« Et que comptes tu faire, maintenant ? » lance Ansgar, me sortant de ma réflexion.

Je grogne.

« Vous... Vous voulez que je fasse quoi ? Je suis tout sauf qualifié pour endiguer une Tuerie, je suis même pas capable de me mêler des relations des autres sans provoquer un désastre. Franchement, je me vois mal me poser en leader. »

Ansgar me fixe pendant un long, très long moment. Puis, iel pousse un profond soupir, avant de rouvrir son ordinateur.

« Tu peux faire bien plus que tu ne le penses, Thibault Laangbroëk. C'est tout ton problème. Tu es un génie, doté d'une capacité très rare d'analyse et de beaucoup de pragmatisme. Tu as déjà réussi à démêler des mystères inextricables et nous a offert une clé de compréhension de ce monde, la première depuis la réponse apportée par Fusae Amane. »

Je suis un gros tas de frissons. Iel sait ? Iel sait, ce n'est pas possible autrement. Mais j'aimerais foutrement savoir comment. Mon blog est passé en non-répertorié de force après l'obtention de mon Ultime et je n'ai jamais trouvé comment le rendre public. Pas que ça m'intéresse, de toute façon. Mon acceptation à Hope's Peak m'a suffisamment fait comprendre que j'avais mis les pieds dans quelque chose de très, très dangereux. Mais comment diable Ansgar a-t-iel fait pour le retrouver, et surtout le relier à moi ?

Je devrais clairement pas sous-estimer l'influence d'un.e Dictateurice.

« Seulement, continue Ansgar, tu ne te sers pas de tes talents. Au contraire, ils prennent la poussière. Tu es passif, endormi comme un chat et incapable de prendre des décisions pour toi. Je ne sais pas ce qui dans ta vie t'a conduit à te laisser porter, mais je n'en trouve pas moins ton attitude pathétique. »

Ouch. Un coup à l'ego. J'ai envie de m'énerver, mais je trouve rien. Aucun argument. Même pas quoi que ce soit poussé par la blessure d'ego d'un presque adulte complètement immature. C'est rare, tiens, que je râle pas comme un con.

Ansgar semble avoir fini sa tirade. Sans doute attend-iel que je lui réponde quelque chose, mais je suis toujours autant scotché et passablement blessé. Et visiblement, mon absence de défense achève toute considération à mon égard dans son esprit puisqu'iel me regarde froidement, avant de se lever, son ordinateur sous le bras.

« Tu ne te rends pas compte de tout ce que tu jettes à la poubelle, Laangbroëk. Moi, si. Des années à la tête de mon pays m'ont appris à reconnaître les personnes avec du potentiel, et à fortiori ceux qui gâchent ce potentiel. Je dois bien avouer me ficher pas mal de ces gens-là. Mais au vu de ton importance dans cette situation, importance que tu sembles à peine réaliser et traiter comme une corvée, j'estime que tu as besoin d'une petite réflexion avant que le premier meurtre ne tombe. Car il va tomber. »

Iel pousse un profond soupir, avant de sortir du réfectoire, me laissant seul avec mes pensées et mon ego réduit en miettes pour la deuxième fois en quelques jours.

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Trashtalk de protag, version deux-

Pas ma faute si vous avez choisi presque que des persos qui sont davantage capables que lui lmao-

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