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Chapitre 15| Emily

—Emily—

Le dimanche n'est pas mon jour préféré. Je n'aime pas particulièrement ce jour. C'est la fin de quelque chose, donc c'est un jour assez nostalgique où je remets toute ma vie en question. Le dimanche c'est la journée des regrets, et d'amertume. Je travaille, heureusement. Je commence à 9h, je finis de débarrasser le petit déjeuner, puis je fais le ménage pour le service de midi, et ensuite c'est l'heure du service, puis de nouveau la préparation pour le service du soir.
Il est 9h et je passe l'aspirateur avec Britney Spears dans les oreilles. C'est toujours à moi de passer l'aspirateur et en plus notre chère Darla se plaint toujours que je ne le fais pas bien, or elle ne veut jamais le faire, jamais. Madame est une princesse, elle fait semblant de nous aider à débarrasser à moi et à Elodie quand en réalité elle part chaque 2 minutes fumer une clope.
Élodie est celle qui se charge du petit déjeuner. C'est une quinquagénaire, blonde, et toujours stressée. Elle n'a pas d'enfants, elle vit avec un petit ami dont je ne connais pas le prénom et ses chats. Elle est sympa, commère comme tous ici, mais sympa. Et bon moi aussi j'aime bien papoter avec elle. Je fais aussi ma fouine, de temps en temps.

-Darla est finalement parti avec le barman, son copain n'est pas venue la chercher, ils sont arrivés ensemble.-elle chuchote.

Darla est comme ça, depuis que je travaille ici, garçon mignon qu'elle voit, garçon mignon qu'elle met dans son lit. Elle ne se gêne pas. Elle le nie jusqu'à la mort mais c'est très évident, son bourrin de copain vient de temps en temps faire le mec nerveux et menacer tout le monde, ils se quittent puis il la pardonne. Evidemment, car c'est elle qui ramène l'argent à la maison.

-Ça m'étonne pas, il l'a trop fait attendre aussi. Elle est restée plus de trente minutes sur le parking. Donc bon.-je roule les yeux au ciel.

-D'ailleurs ces joints qu'elle fume toute la journée lui ont retourné le cerveau. Elle a encore inventé des conneries sur toi. Que tu étais une scort et un beau gosse est venue te chercher en se faisant passer pour ton petit ami.-elle rit.-elle ne sait plus quoi dire pour te nuire.

Je rougis. Cette peste. Franchement elle arrive toujours à m'impressionner par sa méchanceté et sa mythomanie.

-C'est pas étonnant.-je hausse les épaules.

-Moi ça m'a étonnée, car franchement personne serait assez dupe pour croire que tu as un petit ami. Blond, musclé, un apollon selon ce qu'elle m'a décrit. Une folie.-elle sourit.

Mon cœur se serre, voilà, évidemment Nathanaël est toujours trop bien pour moi, tout le monde voit ça impossible qu'il pourrait être vraiment intéressé par moi. Je suis vraisemblablement trop banale pour avoir ce fameux apollon à mes pieds. La colère m'a fait parler sans réfléchir.

-En réalité elle ne disjoncte pas tant que ça. Mon petit ami est bel et bien venu me chercher, elle a juste exagéré avec sa beauté divine, c'est un humain comme un autre.-je réplique.

Elle ouvre grand les yeux.  Je suis sincèrement vexée mais pas étonnée.

-Ah...je comprends pas pourquoi tu ne m'as rien dit, petite cachottière. Je veux voir une photo. Laisse moi confirmer si c'est ou non un Dieu.- elle me fait un clin d'œil.

-Je n'ai pas de photos.-

-Emily tu sais tu n'as pas besoin d'inventer un petit ami, pas avec moi. Si c'était ton frère ou ton cousin je te rassure que je ne le dirai à personne, au contraire je t'aiderai à faire que Darla pète un câble.- elle me donne un coup d'épaule, et me refait un clin d'œil.

-Mais je t'assure Élodie, j'ai ce qu'on peut dire « un petit ami ». Ce n'est pas une blague, je suis peut-être trop bizarre pour être en couple mais il y a un mec suffisamment con qui a posé les yeux sur moi-je dis peut-être avec une voix trop aiguë.

-D'accord Lyli, d'accord, je ne voulais pas te vexer.- elle dit et je sais qu'elle ne me croit pas.

Je continue à travailler en silence car malgré moi ça m'a fait mal. Je suis au courant de ce que les gens pensent sur moi. C'est un secret à voix haute, mais mince je pensais qu'Elodie avait un peu foi en moi. Au moins quelqu'un pourrait me soutenir. Mais non. Je suis plus touchée que ce que je croyais et c'est une confirmation de l'incompatibilité entre moi et Nathanaël.
Je ne pourrai pas supporter le regard des gens sur nous, ces regards qui se posent une seule question, « qu'est ce qu'il lui trouve? », déjà que la confiance en moi c'est pas trop ça, là ça va l'enterrer six pieds sous terre. Et je veux vraiment pas me compliquer la vie et devoir encore me battre contre la société. Pour prouver que je le mérite. C'est trop et un garçon ne vaut pas que je me donne autant de mal.
Même s'il me fait rire, si sa présence m'est assez agréable et je que voulais que nos corps ne deviennent plus qu'un de temps à autre. C'est des sentiments passagers, que je vais me forcer à comprendre et une fois que je les aurais compris, je pourrais les éradiquer pour toujours. Car tout ça c'est dans la tête. Tout ça c'est mon cerveau qui déraille.

Mes collègues de travail me regardaient comme si j'étais un extraterrestre et je sais très bien ce qu'il se passe. David est là et il n'attend qu'une chose, avoir l'opportunité d'être seul avec moi pour pouvoir bien enquêter sur ma vie. Monsieur Carmelo est le seul qui me traite avec la même sévérité que d'habitude. Les dimanches c'est calme à midi, les clients font leur check out la majorité et les nouveaux clients arrivent à 15h. Tout se passe très vite, David a saisi sa chance quand je me suis retrouvée dehors jetant la poubelle.

-Chérie, je suis vraiment vexé, j'ai envie de connaître ce beau gosse.-il me fait un bisou sur la joue.

-Ça n'arrivera pas, je veux pas que tu me le piques.-je me moque.

-Tu sais que je n'ai des yeux que pour mon petit sucre d'orge.-il parle de Stéphane, fin je crois qu'il s'appelle comme ça, son jeune copain qui reste à la maison à l'attendre.
David a les cheveux gris, plutôt rond car il ne fait que bouffer, pas très grand et efféminé. Je l'apprécie malgré sa langue de vipère.

-Ça ne t'empêche pas de trouver tous les minets que tu rencontres beaux. Et que tu les dragues tous sans exception, quitte à les effrayer.-

-Moi et mon sucre d'orge on est un couple moderne, c'est dommage de ne pas profiter des plaisirs du monde.- il sourit en remettant ses lunettes.-allez petite coquine, montre moi l'heureux élu.-

-Non et non, franchement c'est pas normal cette curiosité. À croire que personne ici n'a vu un homme de sa vie.-je souffle.

-J'ai toujours pensé que tu finirais comme Élodie, avec un petit copain ignoble et des chats, beaucoup de chats.- il dit sérieux.

On remonte avec les autres.

Ça y est, je suis en colère.

-PUNAISE, je suis un cas si désespéré? Vous n'êtes pas un exemple.-ils sont tous venus après que j'ai commencé crié.- Toi Darla, tu sors avec un looser, drogué et alcoolo qui ne travaille pas et à qui tu dois donner tout ton fric. Toi Élodie.-je la pointe du doigt.-ton mec est marié et tu sais qu'il ne veut  qu'une seule chose de toi.-je fixe David maintenant.- toi ton cher sucre d'orge reste avec toi seulement pour ton argent. Vous êtes tous culottés alors que vos relations ce sont des grosses farces.-

Ils me regardent tous bouche bées. Et l'inespérée surgit, ils se mettent à rire. A se foutre de moi. Darla et David ont un sourire. Élodie essaie de se faire plus discrète.

-Ma chérie, je sais que quand le mensonge est gros, on doit s'auto convaincre que c'est la réalité. Mais je t'assure que tu n'as rien à prouver. Ce n'est pas si grave le célibat.-David s'approche pour me faire un bisou sur la joue et je m'éloigne.

-Tu es pathétique ma pauvre, je savais que tu étais un cas social mais j'ai jamais imaginé que tu faisais autant pitié. Je peux te présenter des potes à mon mec, qui pourraient éventuellement une fois drogués, s'intéresser à toi.- elle rit comme une hyène.

Je ne repond plus. Je sors mon portable et envoie un message à la personne qui pourrait me sauver de cette bande de débiles.

✉️J'ai besoin que tu te rendes utile.

On échange quelques messages et je souris rien qu'en y pensant. Ils vont le regretter. Voilà c'est le résultat de l'arrivée de Nath dans ma vie. Un fiasco. Première grosse dispute au travail. Premier mensonge. Ça y est, c'est fini pour moi.
On est tous en train de nettoyer la salle et tout installer pour le service du soir, lorsque je reçois un appel.

-Je n'ai pas fini, mais je pense que ça ne les dérangeraient pas que tu montes. Vas-y viens.- je parle avec une voix douce, à mon interlocuteur.

Je raccroche en souriant comme une hyène aussi. Décidément la bêtise de Darla est contagieuse. Ils me fixent tous mais sans me parler, ils savent qu'ils m'ont vraiment vexée.

Un apollon fait son entrée. Un blond aux cheveux parfaitement plaqué, un sourire qui montre ses dents perlées, et ses yeux verts qui me fixent, il s'approche sans prêter attention à notre public.

Il pose ses lèvres contre la mienne. 30 secondes, 40 secondes, une seconde je ne sais plus. C'est un baiser innocent mais moi il m'a envoyée direct au ciel. Ça y est je suis dans les nuages. Il s'éloigne et me prend dans ses bras, mon cœur risque de sortir de ma cage thoracique, mais je m'en fiche, je le serre en retour. C'est mon copain fake donc je dois faire un effort si je veux que ces bons à rien croient ce mensonge. Le temps s'est arrêté où il est passé trop vite, je sais plus, il s'est éloigné et j'ai dû m'empêcher de lui dire de ne pas me lâcher.
Je suis une vraie idiote. Mais c'est pour la bonne cause.
Enfin il regarde autour de lui et ils ont tous la bouche ouverte comme des crapauds. Ils sont abasourdis, et je sais que j'ai gagné.

-Désolée j'étais trop obnubilée par ma princesse pour vous dire bonjour. Nathanaël Adams, l'humble petit ami de ma Pinkie. Enchanté.- il dit avec un ton très sérieux.
Je suis effrayée de sa facilité pour raconter des mensonges.
David est le premier à prendre la parole.

-Enchanté moi c'est David, je suis agréablement surpris je pensais que ta princesse allait devoir attendre son prince toute une vie enfermée dans son donjon. Mais quelle cachottière, normal avec tel homme à la maison qu'elle ne le dise à personne.-il rit.

-D'ailleurs ça fait longtemps qu'on est ensemble juste ma Ariel ne voulait pas dévoiler sa vie intime, elle n'est pas trop pour raconter sa vie à tout le monde.-il rétorque d'une voix sévère.

-Je comprends, vous faites un très beau couple.-dit David avec son sourire hypocrite.

-On nous le dit souvent.-je réponds, ravie.
J'en joue beaucoup certes mais voir leurs visages se décomposer avec les paroles du blond, c'est si satisfaisant.

-Très beau oui, mais franchement il doit rien avoir dans la tête s'il est en couple avec ce spécimen.-dit la sorcière de Darla à David, comme si on ne pouvait pas l'entendre.

-Ce n'est pas non plus très futé de rester avec un con qui te fait attendre 40 minutes dans le froid. Tu ne mérites pas ça, blondinette.-il affirme.

-Je vois qu'elle t'a déjà manipuler cette petite sainte nitouche. Je te conseille de te méfier ce n'est pas l'ange que tu crois. Elle est moche et en plus méchante .-elle me sourit.

-Merci du conseil mais j'ai une confiance aveugle en ma copine.- il lui sourit sans montrer ses dents.

-En même temps il n'existe pas un deuxième fou prêt à te piquer ta princesse. Arrête de rêver.-elle crache son venin.

-Mon rêve a été exaucé depuis longtemps, être avec ma Pinkie c'est dont j'ai toujours rêvé.- il me fait un bisou sur la joue et ils tournent tous la tête.-Maintenant si vous permettez je vais vous voler ma princesse, pour avoir le temps de lui masser les pieds car ce travail l'épuise. Je lui ai aussi préparé un délicieux repas et je ne veux pas qu'il refroidisse.-il me prend par la main et nous quittons le restaurant.

Une fois dans sa voiture, nous avons tous les deux un fou rire.

-Je n'oublierai jamais leurs visages quand tu es entré.-je dis en riant.

-C'esr tous des gros cons. Une raison de plus pour que tu t'en ailles, elle t'a humiliée et personne n'est intervenu. Quelle genre de chef permet que son employé star se fasse harceler comme ça?- il dit furieux.

-Du calme Toretto, je peux te dire que j'ai l'habitude donc ça ne me pose pas de problème. Je ne peux pas rivaliser avec Darla. Tu l'as vue, elle est extraordinaire.- je chuchote.

-C'est ta définition d'extraordinaire Pinkie? Tu rigoles j'espère? Car tu m'as pas habituée à ça. Ne laisse pas qu'elle te fasse autant perdre la confiance en toi. Même Beyoncé ne mérite pas que tu la qualifie d'extraordinaire.- il dit en me fixant.

-Fin tu as compris, elle est belle, bien foutue, les gens au travail la préfèrent à moi. C'est pas ma meilleure amie et clairement je la trouve ignoble, mais elle a plus d'avantages que moi, c'est ce que je veux te dire.-je roule les yeux au ciel.

-Tu ne devrais pas le normaliser, ce n'est pas très éthique de leur part, et heureusement que je voulais passer du temps avec toi sinon je serais encore en train leur montrer à quel point ce sont des personnes méprisantes.-il dit remonté.

Je rougis. Il veut passer du temps avec moi. Il veut être avec moi. Cette phrase a réveillé les papillons dans mon ventre. Je vais les exterminer je vous jure, donner moi juste un peu de temps.

-Merci d'être venu, je suis désolée de t'avoir embarqué dans tout ça, c'est puéril et c'est stupide mais je devais le faire.- je rougis.

-Demande moi d'être ton faux petit ami autant de fois que tu veux. Je ne te dirai jamais non. Au contraire, je pourrais m'y habituer et peut-être que toi aussi.-il rit.

-Est ce que je dois payer vos services?-je me moque.

-Non mais princesse, je me sens très utilisé maintenant.-il dit en boudant,

-Je n'aime pas devoir des faveurs.-

-Ta fierté commence à m'agacer. Je n'ai pas 10 ans, je n'ai pas besoin d'être récompensé dès que je fais une bonne action ou j'ai un geste envers toi. Je suis majeur et vacciné et capable de prendre des décisions sans qu'une petite rouquine m'y oblige.-ses traits se durcissent.

-Personne n'est gentil juste parce que oui. Ce n'est pas normal en nous les êtres humains et à ce que je sache tu es humain, non?-

Il serre le volant. Ça y est je l'ai contrarié.

-Vas-y madame je sais tout, quelle est la raison de ma gentillesse? Je veux voler ton héritage, que tu me fasses mes devoirs, te mettre dans mon lit, je sais pas...

-La dernière option n'est pas si farfelue.-je murmure en évitant de le regarder.

-Allons-y, viens chez moi, on couche ensemble et tu entendras plus jamais parler de moi. On sera quitte.- il s'exprime avec la mâchoire serrée.-Quoi? Tu n'aimes pas devoir des faveurs donc si c'est ça que je veux en retour tu dois me le donner, non?-

Je nie de la tête.

-Ravi que tu comprennes que ce que tu dis c'est absurde.-

-Il n'y a que Sandy qui a été gentille avec moi sans jamais rien demander en retour.-j'avoue.

-Et? Je n'ai qu'une hâte et c'est que tu ouvres les yeux et tu cesses cette dévotion aveugle et insensée que tu as envers Sandy. Ça commence vraiment à me frustrer.-il passe sa main dans ses cheveux.

-Je n'ai pas une tonne d'amis, et même les quinquagénaires de mon travail me prennent pour une ratée.-

-Dommage pour eux, c'est eux qui sont à blâmer, pas toi.- il dit sûr de lui.- dommage aussi que l'avis de ces quinquagénaires puissent te faire perdre autant de confiance en toi.-

-C'est facile à dire, l'avis des gens comptent malgré nous, on est pas de marbre.-

-Je sais, ben ça y est tu leur as donné une bonne leçon, la prochaine fois ce serait bien que tu arrives à leur dire qu'ils agissent comme des gosses, la grande bouche faut pas l'ouvrir qu'avec moi.-

-Je ne veux pas être viré.-je souffle.

-Alors continues de te laisser insulte c'est clair que ce salaire de m3rd3 mérite que tu te laisses autant manquer de respect.- il soupire.

-Une nouvelle facette de toi, le sarcasme. Intéressant.-je dévie le sujet.

-Génial, je ne deviens interessant que lorsque tu m'énerves. C'est toi qui m'épate de jour en jour.-il ferme les yeux.- un jour tu dis que je suis pas ton ami et ensuite tu m'écris pour que je vienne me faire passer par ton petit ami.-

-Je suis désolée, je te jure qu'avant toi je réfléchissais avant d'agir, maintenant je ne semble plus avoir cette faculté.-

-Avant moi? Je suis responsable que tu te contredise sans arrêt ? C'est nouveau ça. Moi je suis le responsable de tout selon toi, le responsable des guerres mondiales, de la mort de Martin Luther King, de l'élection de Trump, du Covid. Un monstre.-

-Tu es le seul responsable de cette contradiction car tu ne me laisses jamais tranquille.-

Je hausse les épaules.

-C'est toi qui m'a demandé de venir, donc au moins pour ce soir tu n'as pas le droit de me traiter de stalker.-

-Ce soir je peux m'abstenir, et attention que tu ailles répéter au monde entier, ce que je t'ai demandé de faire. Ce n'est pas bon ni pour toi ni pour moi.-j'assure.

-Je sais que toi tu pourrisavoir une thrombose, mais moi j'en serais très heureux. Très fier.- il sourit.

-Maintenant je dois continuer avec ce mensonge, imagine toi qu'ils apprennent que je me suis effectivement inventée une vie. Je devrai démissionner.-je hausse les épaules, il rit.-ne te moque pas car tout ça c'est de ta faute, si tu ne t'étais pas pointé ici l'autre soir pour que l'autre sorcière te voie, l'histoire serait très différente.-

-Je plaide coupable Monsieur le Juge. Le mobile est simple, je voulais que ma princesse soit respectée mais pour elle c'est un crime.-il boude.

-Tu mérites la peine capitale à cause de cette manie que tu as de te mêler de tout ce qui ne te concerne pas.-il boude davantage.

-Vas-y condamne moi, je ne regrette pas ce que j'ai fait. J'aurais pu le faire autrement mais sur le moment j'ai voulu être ton petit ami parce que je savais que pour une  fille aussi superficielle qu'elle, ce serait un choc.
S'ils savaient tous qu'en réalité moi je donnerai ma vie pour toi et toi tu me rejettes comme si j'avais la lèpre.-il dit sur un ton dramatique.

Avant, j'aurais su répondre sarcastiquement à ce genre de remarque. Maintenant mes sens s'éveillent et me font transpirer comme si j'avais couru un marathon. Je rougis comme une fraise, et j'en serai presque contente d'écouter tout ce baratin. Je suis en train de me laisser berner.
Et même si j'avais promis de sortir de l'emprise du diable, je viens littéralement de faire un marché avec lui.
C'est confirmé, j'ai perdu toute ma crédibilité.

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