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∞ F O U R - Une étrange journée ∞

RIPLEY N'AVAIT PAS REVU PETER le lendemain. Ni le surlendemain. Et aujourd'hui encore, il était resté chez lui. Elle avait bien tenté de le voir afin de prendre de ses nouvelles, mais à chaque fois, May la renvoyait poliment chez elle en s'excusant, affirmant que Peter avait besoin de repos et qu'il voulait être un peu seul. Ripley avait compris que Peter se trouvait des excuses afin de ne pas la voir, mais après tout, qu'est-ce que ça pouvait bien lui faire ? Elle s'était contentée de lui apporter ses cours, avant de rentrer chez elle, des questions plein la tête.

Elle était actuellement sur le chemin menant à la salle de boxe, tenant son sac de sport, son sac à dos reposant sur ses épaules. Cela faisait une bonne semaine qu'elle n'avait pas pu aller se défouler en tapant dans les punching-ball de la salle, en grande partie à cause de Peter Parker, car leurs soirées de travail ne lui permettaient pas de passer à la salle pour extérioriser ses émotions. Mais ce soir, elle en avait besoin, et ils n'avaient pas beaucoup de devoirs, alors elle en profitait un peu, se retrouvant pour la première fois depuis une semaine enfin seule.

En arrivant à la salle, elle salua les quelques garçons qu'elle connaissait car ils venaient souvent boxer, ainsi que le gérant, qui l'accueillit avec un large sourire, comme d'habitude. Elle fila aux vestiaires afin de se changer et y laissa son sac de sport avant de ressortir, marchant vers l'un des gros sacs de frappe présents de la salle en enfilant ses gants de boxe. Elle frémit, ayant hâte de retrouver les sensations d'adrénaline et de plénitude qui l'habitaient lorsqu'elle cognait.

Se plaçant en position de combat, les sourcils froncés sous la concentration, elle ne tarda pas à frapper. Cependant, un phénomène bien inhabituel pour elle la perturba et la fit grogner de mécontentement. Voyant que le sac n'avait pas bougé d'un milimètre, elle le frappa à nouveau, mais le même phénomène se produisit. Elle fit alors le tour du punching-ball, l'inspectant sous tous les angles avant de regarder tour à tour chaque personne présente dans la salle – que des garçons – redoutant une ruse. Elle testa même la chaîne soutenant le punching-ball, mais c'était la même que d'habitude, elle n'était pas plus lourde, à son plus grand étonnement.

Secouant la tête, elle se concentra puis frappa à nouveau, de toutes ses forces cette fois-ci. Si le punching-ball bougea, ce fut très léger, alors Ripley retira ses gants. Soufflant un grand coup et serrant fortement les poings, elle frappa à nouveau violemment dans le sac. Il bougea à peine, et la jeune fille s'inquiéta de ne ressentir aucune douleur dans ses poings dénudés. Elle ouvrit ses mains et constata les dégâts : un peu de sang coulait sur ses mains, mais la douleur qu'elle aurait dû ressentir était absente.

« Tu as perdu on dirait.

Ripley tourna la tête vers Roland, le gérant de la salle de boxe, qui la regardait depuis l'arrière de son comptoir lui servant d'accueil, les sourcils vivement haussés, certainement sous le coup de la surprise. La brune se demanda aussitôt depuis combien de temps il la regardait, se sentant brusquement honteuse, elle qui pratiquait la boxe depuis des années et s'était toujours bien débrouillée. Elle leva les mains en l'air puis les rabaissa en soupirant et foudroya le punching-ball du regard.

- Pourtant, ce n'est pas en une semaine que j'aurais dû perdre mon niveau, c'est impossible...

- Rien n'est impossible Ripley. Même si je t'avoue que dans ton cas, c'est extrêmement bizarre.

La jeune fille haussa les épaules et ramassa ses gants avant d'aller les ranger dans son sac de sport. Elle se hâta de sortir, ne désirant pas avoir à supporter les moqueries des autres boxeurs et le regards éberlué de Roland, qui la laissa sortir sans protester. Demain, elle reviendrait. Et elle s'en faisait la promesse : elle taperait tellement fort dans ce maudit sac qu'il se décrocherait.

* * *

Elle venait de refermer son casier lorsqu'une tête brune un peu pâle mais bien connue décida de faire sa réapparition, la faisant malgré elle sursauter. Elle resta longuement silencieuse, dévisageant froidement la personne qui lui avait causé cette petite frayeur, tandis que cette personne se dandinait d'un pied sur l'autre, visiblement mal à l'aise. Voyant qu'il n'avait pas l'intention de parler en premier, elle se lança, voulant mettre un terme à cet échange inutile et embarrassant pour lui.

- T'as plus tes lunettes, constata-t-elle.

- Euh... Non je...

- T'es encore plus moche qu'avant sans.

Sur ces mots, calant ses livres sous son bras pour éviter de perdre du temps à les mettre dans son sac et ainsi s'échapper au plus vite, elle s'éloigna à grands pas, laissant Peter Parker seul derrière elle, complètement abasourdi.

- Ripley attends !

Elle l'ignora et pressa même le pas, se dirigeant vers sa salle de cours. Elle bouscula plusieurs personnes dans les couloirs assez étroits du lycée, et marmonna de vagues excuses à leur intention sans ralentir. Peter continuait de l'appeler mais elle pouvait entendre qu'elle avait réussi à creuser une distance entre eux, et elle savait que bientôt, Peter-la-sangsue la lâcherait, lorsqu'il en aurait marre de lui courir après. Cependant, tout ne se passa pas comme prévu... Alors que Ripley parvenait enfin dans le couloir menant à sa salle, elle percuta violemment quelqu'un et lâcha ses livres, qui tombèrent au sol dans un grand fracas. Jurant, elle se baissa et commença à les ramasser lorsqu'une ombre la recouvrit, lui faisant lever les yeux et grimacer.

- Eurk, je crois que je vais devoir aller aux toilettes...

- Pourquoi ça Miller ? Tu t'es chié dessus en me voyant ? ricana Flash, soit l'adorable personne qu'elle venait de percuter.

- Non. C'est juste que ta face me donne la gerbe, alors à moins que tu veuilles que je salisse tes pompes cirées, tu ferais mieux de me laisser y aller... Et puis tu m'as touché, alors faut que j'aille me désinfecter tu vois ? Et éventuellement cramer mes vêtements, mais du coup, tu t'arrangeras avec ma mère, elle sera furieuse de devoir me payer de nouveaux fringues.

En se relevant après avoir ramassé ses affaires éparpillées sur le sol, Ripley put constater dans quel état de fureur elle avait mis ce cher Flash Thompson. Ses yeux semblaient lancer des éclairs, son visage était rouge pivoine, sa respiration était plus rapide et bruyante, et ses poings étaient serrés. Autour d'eux, une petite assemblée s'était rapidement formée afin de ne rien rater de la suite des événements, et tous riaient et poussaient des acclamations, certainement dues à la réplique de Ripley, qui souriait désormais en coin, fière de l'effet produit.

Elle n'attendit pas bien longtemps avant que Flash ne se rue sur elle en poussant un cri rageur, et elle jeta alors ses livres et son sac dans les bras de quelqu'un, ne cherchant même pas à savoir de qui il s'agissait. Elle esquiva habilement la première attaque de son ennemi et se mit en position de défense, les poings devant son visage.

- Moi qui cherchais un punching-ball, je l'avais sous la main depuis longtemps, hein Flash ? sourit-elle, dévoilant ses dents parfaitement blanches.

Ceci fut la phrase de trop pour le concerné, qui perdit tout sang froid et se jeta de nouveau sur elle. Ripley parvint à contrer ses attaques, reculant par petits pas et, commençant à se lasser, voulut riposter. Elle fut alors grandement surprise lorsque son poing atterrit avec douceur sur la figure de Flash, qui la regarda avec incompréhension. Fronçant les sourcils, elle frappa une seconde fois, mais le même phénomène se produisit, et elle constata avec horreur que c'était la même chose que la veille, à la salle de boxe.

Plongée dans ses réflexions, fixant ses mains, Ripley était tellement abasourdie qu'elle ne vit pas venir le coup de son ennemi. Son poing s'abattit violemment sur sa joue, ce qui lui fit reprendre ses esprits, mais il était trop tard. Profitant de la blessure qu'il venait d'infliger à la jeune fille, qui se tenait la mâchoire, Flash lui redonna un coup de poing dans le ventre, la faisant se plier en deux, avant de la faucher aisément avec une jambe, comme si la grande Ripley forte et agile n'était devenue qu'une petite poupée en porcelaine toute fragile.

Celle-ci sentit son souffle se couper lorsque son dos percuta le sol froid du couloir à cause du choc, et une grimace traversa son visage avant qu'elle ne vienne poser une main derrière sa tête rendue désormais douloureuse. Elle sentit un liquide chaud couler sur ses doigts mais n'eut pas le temps de s'en préoccuper car déjà, Flash revenait à la charge, la ruant de coups, alternant entre coups de pieds et coups de poings, en proie à une rage et une haine fulgurantes.

Même si en temps normal Ripley n'aurait jamais abordé cette position, elle fut obligée de se rouler en boule pour rendre la douleur un peu plus supportable et éviter à Flash de lui donner des coups aux endroits où elle était vulnérable, comme son ventre, par exemple. De toute façon, c'était la seule chose à faire, car elle était trop faible pour se relever et riposter. Elle entendait les cris encourageants des élèves réunis autour d'eux, les maudissant intérieurement.

Alors que ses oreilles bourdonnaient et qu'elle se sentait plus fragile que jamais, prête à sombrer dans l'inconscience, les coups cessèrent. Après un instant d'hésitation, Ripley poussa ses coudes, placés devant son visage comme un bouclier, et rouvrit les yeux. La scène qu'elle aperçut la laissa pantoise, recroquevillée sur le sol. L'attention générale n'était plus portée sur elle, pauvre petite chose impuissante, mais sur la personne qui se tenait juste devant elle, les jambes légèrement écartées, lui exposant son dos.

L'attroupement qui l'entourait s'était écarté devant son sauveur, formant comme un long couloir, et Ripley put alors remarquer Flash, étendu plusieurs mètres plus loin sur le sol, à l'autre bout de ce couloir humain. Lentement, elle releva les yeux vers son sauveur, tout comme le firent les élèves rassemblés, et elle put enfin voir son visage, car il venait de se retourner et se précipitait vers elle. Et ce visage était aussi inattendu que détesté. C'était celui de Peter Parker. Sans lunettes.

* * *

Lorsque Ripley se réveilla, un grognement s'échappa d'entre ses lèvres, et elle porta immédiatement une main à l'arrière de sa tête, qui la faisait atrocement souffrir. En touchant la plaie, elle constata que du sang séché imprégnait ses cheveux, ce qui la fit soupirer. Elle voulait des cheveux verts, pas rouges, nom de Dieu ! Se redressant doucement sur ses coudes, elle put constater qu'elle se situait dans une pièce entièrement blanche et, lorsqu'elle bougea son bras, elle remarqua qu'un cathéter était planté dans sa peau. Elle savait où elle se trouvait, ce n'était pas bien compliqué : dans un hôpital. Là où la bouffe était immonde. Et la bouffe, c'était sacré ! Hors de question qu'elle mange ici !

N'ayant qu'une idée en tête, manger un bon MacDo tranquillement chez elle, devant la télé, elle s'assit au bord de son lit et retira indifféremment l'aiguille transperçant sa peau avant de se lever, remarquant alors qu'elle était pieds nus, et qu'elle portait la magnifique tenue des hospitalisés. Elle devait faire sensation avec ça, tiens ! Elle marcha cahin-caha vers la porte, qu'elle ouvrit, et tomba alors nez à nez avec Peter-la-sangsue, ce qui lui arracha un grognement de mécontentement. Décidément, il était partout, celui-là ! Et jamais quand elle était au meilleur de sa forme...

- Euh... T'es réveillée.

Ripley leva les yeux au ciel, agacée par la remarque débile de son voisin. Quelle grande perspicacité ! S'abstenant de toute réplique acerbe qui aurait pu fuser d'entre ses lèvres, Ripley le bouscula et sortit de l'endroit qui lui servait de chambre, aussi blanc qu'un cachet d'aspirine, tellement blanc que ça lui en faisait mal aux yeux. Elle voulait du vert ! C'est beau, le vert. Elle n'avait fait que quelques pas lorsque Peter la rattrapa par le bras, l'obligeant à se retourner pour lui faire face.

- Où tu vas ? Les médecins ont dit que tu n'étais pas rétablie et que tu devrais...

- Oh ça va, épargne-moi tes sermons, par pitié ! Et puis, j'ai pas de conseils à recevoir venant de la part d'un gars qui bouffe une barre chocolatée alors que tous les médecins disent que ça fait grossir !

Peter ouvrit la bouche et la referma aussitôt en soupirant, se résignant, serrant sa barre chocolatée à moitié mangée dans une main. Il savait très bien que rien ne servait de répliquer avec Ripley, elle avait toujours raison...

- S'il te plaît Ripley, retourne t'allonger. Je vais aller prévenir ta mère que tu es réveillée, elle s'inquiète pour toi...

- Elle est où ? Parce que voir ta tête en premier en me réveillant, c'est pas top tu vois...

Un bref sourire étira la commissure des lèvres de Peter, qui était soulagé de l'entendre lui parler aussi sèchement, car c'était bon signe. Si Ripley avait retrouvé sa mauvaise humeur permanente, c'était qu'elle allait bien ! Il désigna d'un coup de tête l'ascenseur de l'étage, non loin d'eux.

- Elle est allée se chercher quelque chose à boire, en attendant ton réveil.

- Je vais aller la voir dans ce cas, merci Pete' !

Peter allait répliquer mais déjà, Ripley lui tournait le dos et faisait un pas en avant, voulant s'éloigner. Mais à leur plus grand étonnement à tous les deux, la main de Peter tenait toujours la convalescente par le bras. Celle-ci regarda sa main un instant avant de hausser les épaules et tenter de se dégager brusquement, mais tout ce qu'elle parvint à faire, c'est attirer Peter contre elle. Ce dernier se retrouvait désormais collé au corps de Ripley, et sa réaction fut immédiate : il rougit vivement, bégaya quelques mots incompréhensibles, et tenta de se dégager à son tour. Mais sa main tenait toujours le bras de la jeune fille, qui lâcha finalement un long soupir impatient.

- Tu comptes me lâcher ou bien danser un collé serré avec moi ? demanda-t-elle d'un ton agacé.

- J'aimerais bien mais... Enfin je veux dire, j'aimerais bien te lâcher mais je... J'y arrive pas.

- Bah force toi. Je sais que je te suis indispensable Parker, mais à ce point...

- Mais si je te dis que je n'y arrive pas ! s'énerva à son tour Peter, ne comprenant pas pourquoi sa main restait obstinément bloquée sur le bras de Ripley, alors qu'il tirait dessus comme il le pouvait.

- Si dans dix secondes tu m'as pas lâchée, je te jure que je te coupe la main Parker ! Avec le premier truc que je trouverais, genre... Un scalpel. Ça manque pas ici.

- Je peux pas, ça veut pas !

- Dix...

Peter tentait à tout prix de se libérer, empoignant même sa propre main avec l'autre. Ce tableau qu'ils offraient devait être ridicule à voir, d'autant plus que le jeune homme, dans sa panique, n'avait même pas pris la peine de se détacher du corps de Ripley, si bien que celle-ci pouvait sentir son cœur battre la chamade dans sa poitrine.

- Neuf...

- Arrête tu me stresses !

- Déjà ? Petite nature va. Huit Parker...

- N'empêche que la petite nature t'a sorti de l'embarras cet après-midi..., grommela Peter.

Ripley arrêta aussitôt son décompte, fixant le jeune homme en face d'elle, leurs deux visages se touchant presque tandis qu'il luttait contre son propre corps. Alors elle n'avait pas halluciné pendant que sa tête saignait, c'était bien lui qui avait envoyé Flash valser quelques mètres plus loin dans le couloir du lycée... Lui, le petit et timide Peter Parker. Ce même garçon qui craignait Flash comme la peste.

- Je peux savoir comment t'as fait ?

Peter releva la tête vers elle, plongeant son regard dans le sien, et leur proximité était telle qu'il loucha quelques instants sur le nez de la convalescente avant de se reprendre.

- Oh ça ? J'en sais rien, peut être qu'on m'a infiltré de la glue extra forte sous la peau, ou un aimant, ce qui est techniquement impossible vu que...

- Non, pas ça Parker ! le coupa Ripley en levant les yeux au ciel. Comment t'as fait pour mettre Flash KO ?

- Oh euh... à vrai dire, je n'en sais rien...

Son regard se perdit quelques instants dans le vide, comme s'il réfléchissait à quelque chose qui le touchait, avant qu'il ne reporte son attention sur Ripley et ne penche un peu son visage sur le côté, certainement dans le but d'examiner la plaie derrière la tête de la jeune fille.

- Il le méritait. S'en prendre à une fille, même aussi forte que toi... Ou à quelque personne que ce soit d'ailleurs. Flash est une ordure, et je devais te protéger contre lui. Parce que toi, c'est ce que tu aurais fait.

Ces paroles eurent un effet puissant sur Ripley, car aucun son ne franchit ses lèvres tandis qu'elle se contentait de l'observer en silence, éberluée. On aurait dit que Peter la prenait comme modèle, alors qu'elle n'en était pas du tout un... Et sa volonté de la protéger était tout aussi surprenante, d'autant plus qu'il avait une peur bleue de Flash et qu'elle ne l'aurait ainsi jamais cru capable de s'opposer à lui.

Elle recouvrit ses esprits lorsque Peter la lâcha enfin et recula de quelques pas, remettant de la distance entre eux. Le garçon se gratta derrière la nuque en regardant ses pieds, mal à l'aise, se rendant certainement compte trop tard de ses paroles. Ripley, quant à elle, resta silencieuse un long moment avant de finalement prononcer un mot, un seul, mais qui perturba Peter encore plus que ce qu'il venait de lui dire ou que le fait d'avoir battu Flash aux poings.

- Merci.

Hey mes araignées ! Oui faut toujours que je trouve des surnoms loufoques à mes lecteurs 😁

Vous avez aimé ce chapitre ? Peter qui protège Ripley ^^ les événements étranges qui entourent ces deux jeunes gens... Vous en saurez plus par la suite 😉

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