3x12: Clarke sauve ses amis d'Emerson
Juste, laissez-moi d'abord m'excuser. Je n'ai vraiment pas eu le temps d'écrire la semaine dernière, je suis partie en vacance et puis après j'ai fêté mes 18 ans alors c'était vraiment chaud de trouver un moment pour écrire. C'est pour ça que la publication n'arrive que aujourd'hui. Donc, désolée encore.
J'espère qu'elle vous plaira et bonne lecture!
PDV de Clarke
Je n'arrive pas à y croire. Emerson. Il est revenu, encore une fois. Et encore une fois, il veut s'en prendre à mes amis et à moi. Je n'aurais jamais du le laisser partir, il y a quelques semaines. J'aurais du le tuer quand j'en avais l'occasion. Maintenant,il veut sa vengeance. Maintenant, il détient tous ceux qui me sont cher, en otage. Tous sauf un. Bellamy est encore avec moi. Je ne suis pas seule. Pas encore. J'espère qu'à nous deux nous parviendrons à libérer les autres.
J'avance lentement dans le couloir qui m'amène jusqu'à Emerson. Mes mains sont en l'air pour lui prouver que je n'ai pas d'arme et que je ne compte pas l'attaquer. J'espère pouvoir négocier sans que personne ne soit blessé.
Malgré cela, Bellamy ne lui fait pas confiance. Il se tient derrière un mur, caché d'Emerson. Dans ses mains, il tient une arme déjà pointé sur notre maître chanteur.
J'arrive devant la cabine d'isolement. Tous mes amis sont enchaînés au murs et ballonnés. Emerson les surveille.
-J'ai tenu ma part du contrat, je lance. A ton tour. Laisse mes amis partir.
Je compte me livrer à leur place.Je ne les laisserais pas mourir pour ce que j'ai fait. Moi seule dois répondre de mes actes.
-Dis à Bellamy de se montrer d'abord, rétorque-t-il.
-Je ne sais pas de quoi tu parles...je mens pour tenter de le protéger.
Je vois dans ses yeux qu'il ne me croit pas. Il lance un coup de poing, très fort, dans le ventre d'Octavia, qui rugit de douleur. Il la menace ensuite en plaçant un couteau juste sous sa gorge.
Derrière moi, j'entends le cris de Bellamy : « Non ! »
Quand je me retourne, il est sorti de sa cachette et a baissé son arme. Son regard est rempli de frayeur.
-Très bien, dit Emerson. Maintenant, pose l'arme au sol et rentre à l'intérieur.
-S'il te plaît, j'interviens. C'est moi que tu veux. J'entrerai quand ils seront libres.
Je ne peux pas le laisser prendre Bellamy. Pas lui. Si je meurs, il sera le seul à pouvoir prendre soin des 100. J'en suis convaincue, malgré ses erreurs de jugements avec Pike. Mais surtout, je ne supporterais pas de le perdre.
-Je parlais à Bellamy, continue pourtant Emerson en appuyant le couteau sur a gorge d'Octavia.
Je vois déjà du sang couler sur sa poitrine. Il ne peut pas lui faire ça !
Bellamy, lui, ne peut carrément pas supporter cette image.
-Ok. Juste arrête, dit-il.
J'entends le désespoir dans sa voix. Il ne veut pas qu'on fasse de mal à sa petite sœur.
-Bellamy, ne fais pas ça, je le supplie.
Ne m'abandonne pas, j'ai envie de dire. Mais, je sais que c'est en vain. Il fera tout pour protéger Octavia. Surtout depuis que Lincoln est mort et qu'il croit que c'est sa faute.
Il pose toute ses armes à terre : trois au total puisse relève et marche vers Emerson. Avant de rentrer dans la cabine, il me lance un dernier regard d'excuse. Je vois dans ses yeux le regret de m'abandonner, mais il ne peut pas faire autrement. De mon côté, j'essaie de lui dire qu'il fait ce qu'il faut. Que je me débrouillerais. Mais, j'ai du mal à me convaincre moi-même.
Emerson lui désigne d'autres menottes et Bellamy les enserre lui-même autour de ses poignets. Ensuite, l'ancien Mountain Man sort un pistolet de sa poche et le pointe dans ma direction.
-Mets-to ià genoux, Clarke, m'ordonne-t-il.
N'ayan taucun autre choix, je m'exécute.
-Les mains derrière la tête, continue-t-il.
Derrière lui, j'aperçois Octavia qui tente de se libérer en tirant sur ses menottes. Mais, je sais qu'elle n'y arrivera jamais à temps. Je me prépare à mourir. Après tout ce que j'ai fait, et pas seulement à son peuple, je le mérite.
Emerson sors de la cabine et ferme la porte du sas.
-Non ! Je m'exclame en comprenant finalement ce qu'il a en tête. Tu peux faire ce que tu veux de moi, ok ? Juste laisse les partir.
Il m'empoigne par les cheveux et me tire jusqu'à la porte du sas.Celle-ci est transparente et me permet de voir tous mes amis enchaînés. Emerson place son arme contre ma nuque et son autre bras autour de ma gorge pour que je ne puisse pas me débattre ou m'échapper.
-Tu as tué 381 personnes, me dit-il. Tu as pris les vies de mon fils, mon frère et de mes amis. Tu penses vraiment que je serais heureux avec seulement une vie en retour ?
Il appuie sans aucune hésitation sur le bouton qui va déclencher la mort de mes amis. Cruel et brisécomme il est, il veut que j'assiste au spectacle.
-Sas 5, décharge d'oxygène, résonne continuellement l'alarme.
La panique s'empare de moi lorsque la pièce dans laquelle se trouve mes amis se teinte de rouge et je ne peux rien faire pour empêcher ça.
-Maintenant tu vas ressentir ce que j'ai ressenti, me dit Emerson. Supplie moi d'arrêter.
Il me plaque contre la vitre en appuyant son arme de plus en plus fort contre ma nuque.
-Je t'ai dit de me supplier ! S'exclame-t-il comme je ne dis rien.
-Je te supplie, je dis ne pouvant pas le laisser tuer mes amis.
-Plus fort !
-S'il te plaît !!! je cris cette fois.
Le désespoir qui m'envahit est total alors que je vois mes amis s'effondrer les uns après les autres, s'évanouissant à cause du manque d'oxygène. Si ça continue, il seront morts dans moins de quelques minutes.
Je sens le sourire d'Emerson dans mon dos. Il jubile de me faire subir ça. Je décide alors de sortir ma dernière cartouche. De prendre le risque. Après tout, je n'ai plus rien à perdre...
-Aaron ne voudrait pas que tu fasses ça, dis-je en me rappelant le petit manège que j'avais trouvé par terre plus tôt. C'était celui de son fils.
-Ne dis pas son nom ! M'ordonne-t-il.
Sa colère me laisse un petit échappatoire. Pendant l'espace d'une seconde, il a desserré son bras autour de mon coup ce qui m'a laissé assez d'espace pour le repousser loin de moi. Je me précipite vers la commande du sas, dans l'intention d'en ouvrir la porte. Mais, Emerson revient à la charge et me propulse à de l'autre côté du couloir. Il me bloque sur le sol de sorte que je ne peux plus bouger. Ses mains viennent directement enserrer mon coup, alors que je tente encore de me débattre. Je ne peux plus respirer. L'air ne passe plus dans mes poumons tellement il sert fort ma gorge. La haine déforme son visage. Cette fois, j'ai la certitude que je vais mourir. Pourtant, au bout de quelques secondes il me relâche et dit :
-Non. Pas encore.
Il me redresse et m'oblige à regarder mes amis mourir en tenant ma tête.
-D'abord tu vas les regarder mourir. Tu as un dernier mot pour tes amis ?
Je ne peux pas le laisser faire ça. Je dois trouver une idée pour les sauver. Réfléchis,Clarke ! Me dis-je. La panique s'empare de moi. Je ne sais plus quoi faire.
Tout à coup, une idée me vient.
-Oui, je lui répond. Ascende Superius.
En même temps que je dis ces mots, je sors la puce Alie II de ma poche et la place à côté de la nuque d'Emerson. Immédiatement, les filaments en sortent et s'accrochent à sa peau. La puce s'enfonce dans sa chair avant de disparaître en laissant une plaie.
Emerson suffoque et à l'air de souffrir, mais je n'y fais pas vraiment attention. Je me précipite vers la commande du sas et ouvre la porte en espérant que mes amis ne soient pas encore mort. J'entends toujours ses gémissements et cris de douleur mais je ne me retourne pas. Je rentre dans le sas et aperçois certains Monty bouger le premier. Les autres le suivent petit à petit et ouvrent lentement les yeux. Tous ont survécus. Le soulagement s'empare de moi, et je décide enfin de me tourner vers Emerson qui a cessé de gémir. Son corps sans vie est couché sur le sol. Son visage est plein du sang qui a coulé de ses yeux et de ses oreilles.
J'ai encore tué une personne. Mais au moins, mes amis ont survécus.
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