Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

1x01: L'arrivée sur Terre/ La rencontre


PDV de Clarke

Le vaisseau va de plus en plus vite. Nous sommes de plus en plus secoué. L'image du chancelier sur l'écran a disparut. Tout le monde panique, ce qui n'aide pas vraiment. Mais tout comme moi, Wells essaye de réfléchir et de trouver une solution:

-Les rétrofusées auraient dû s'activer maintenant,dit-il.

-Tout ce qui est sur ce vaisseau date de 100 ans, d'accord? je lui réponds. Attends juste une seconde.

-Clarke, je dois te dire quelque chose. Je suis désolé d'avoir fait arrêter ton père,dit-il avec un air sérieux. D'ailleurs, Wells a toujours un air sérieux.

-Ne parle pas de mon père! je m'exclame surprise qu'il ait osé aborder le sujet.

-S'il te plaît, je ne peux pas mourir en sachant que tu me hais, renchérit-il.

-Ils n'ont pas arrêté mon père, Wells. Ils l'ont exécuté. Je te déteste dis-je avec une voix laissant transparaître toute ma haine, ma déception. Mais également le désespoir que m'a causé la mort de cet être si cher à mon cœur.

C'est ce moment que choisissent les rétrofusées pour s'activer. La secousse est plus forte que les autres mais aussi plus brève et définitive. Un soupir de soulagement m'échappe lorsque je nous sent nous poser sain et sauf.

Personne ne bouge pendant quelques secondes puis, un garçon qui, je crois,s'appelle Monty fait remarquer :

-Il n'y a plus aucun ronflement de machine.

A ces mots, tout le monde sort de sa torpeur et commence à se détacher.

Je me précipite auprès de ceux qui ont été propulsés contre le mur lorsque les parachutes se sont enclenchés. Je demande à Finn qui est auprès d'eux depuis plus longtemps que moi, s'ils respirent. Il n'a même pas la force de prononcer un mot tellement il se sent coupable. Je me penche vers les corps, essaye de trouver leurs pouds, mais il n'y a rien. Ils sont morts.

J'entends quelqu'un crier à l'étage en dessous :

-Allons-y !Sortons !

-Non !Je m'exclame. On ne peut pas ouvrir les portes !

Je me dépêche de me lever et de descendre.

En bas, c'est l'anarchie. Tous les adolescents se précipitent vers les portes du vaisseau avec dans l'idée de les ouvrir et de sortir. Un homme, un seul, essaye de les ralentir. Il porte l'uniforme de la garde, mais je suis pratiquement sûre qu'il n'en fait pas parti. Pourtant, il dégage une telle autorité quand il leur demande de reculer qu'on pourrait croire qu'il est né pour diriger.

Il s'avance vers la porte pour l'ouvrir lui même. Je crie :

-Arrête !

Il se retourne pour regarder qui a eu assez de cran pour le stopper dans son élan. Ce qu'il voit à l'air de le surprendre, mais j'essaye de ne pas en tenir compte. Je me rapproche de lui, me faufilant dans la foule qui s'écarte à mon approche. J'ajoute :

-L'air pourrait être toxique.

-S'il l'est, on est tous mort dans tous les cas,rétorque-t-il.

Un cri m'empêche de lui répondre :

-Bellamy !

Il se retourne. Bellamy est donc son nom, je pense. C'est joli...

La fille qui l'a appelé descend précipitamment de l'étage au-dessus.Elle traverse la foule secouée de murmures avant de se planter devant lui.

-Mon Dieu, regarde comme tu es grande,lui dit-il avec un grand sourire.

Elle le serre dans ses bras. Le soulagement peu se lire sur leurs deux visages. J'ai l'impression d'être de trop. Que nous sommes tous de trop.

-Qu'est-ce que tu portes ? Lui demande-t-elle. Un uniforme de garde ?

-Je l'ai emprunté pour monter dans le vaisseau, répond Bellamy comme si c'était une habitude chez lui. Quelqu'un doit garder un œil sur toi.

Elle le resserre dans ses bras.

Un sentiment d'agacement incompréhensible m'envahis et je lui demande sans aucune gentillesse :

-Où est ton bracelet ?

-Tu permets,me répond elle avec autant de gentillesse dans la voix que moi pour elle. Je n'ai pas vu mon frère pendant un an.

Son frère? Mais comment est-ce possible? Sur l'Arche, aucun parent n'adroit à avoir plus d'un enfant. Nous sommes tous fils et filles unique. Cela pour la conservation de notre espèce: nous devons rationner notre oxygène. Pourtant, maintenant qu'elle le dit, c'est vrai qu'ils se ressemblent beaucoup. Mêmes cheveux noirs, même teint halé, même beauté ténébreuse...

Un adolescent dans la foule s'exclame :

-Personne n'a de frère.

-C'est Octavia Blake, s'écrie une autre. La fille qu'ils ont trouvée, cachée dans le plancher.

Je me souviens de cette histoire. Cela s'est passé quelques semaines avant que je ne me fasse moi-même arrêter. Des gardes ont arrêté Octavia lors d'une fête où ils vérifiaient l'identité de chacun. Je crois aussi me souvenir que, son frère, après avoir essayer de l'aider s'est fait destitué de ses fonctions de garde. Pas étonnant qu'elle déteste revoir son frère dans un de ces uniformes...

Devant moi, Octavia s'énerve et s'apprête à lui frapper celle qui l'a reconnue, mais son frère l'en empêche en la rattrapant de justesse.

-Octavia, non ! Lui dit-il. Donnons leur de quoi se rappeler de toi.

-Comme quoi ? lui demande-t-elle.

-Comme être la première personne sur terre depuis 100 ans, lui réponds-t-il en souriant.

Il se retourne, abaisse le levier et ouvre la porte.

Une forte clarté m'aveugle l'espace d'un instant, dû au longue minutes passées dans le vaisseau. Lorsque mes yeux se sont enfin habitués à la lumière, ce que je vois me coupe le souffle.Des arbres, des arbres partout, qui nous entourent. Les rayons du soleil qui essayent de se frayer un chemin parmi eux et qui arrivent jusqu'à nous. Je le sens sur ma peau. Sans aucune vitre ou paroi pour les arrêter. Je ne peux m'empêcher de comparer la réalité aux dessins que je faisait dans ma cellule, sur l'Arche. C'est tellement mieux que tout ce que j'aurais pu imaginer. Et, puis, mes crayons n'auraient jamais pu traduire la légère brise que je sens sur mon visage et qui agite mes cheveux. Je respire un grand coup et pleins de nouvelles senteurs se mélangent dans mes narines. Lorsque je baisse les yeux, je vois de l'herbe et de la terre à mes pieds. De la vraie terre !

Puis, je reporte mon attention vers Octavia. Elle s'avance lentement jusqu'au bord du vaisseau. Je comprends l'intense sentiment de liberté qui doit l'envahir en ce moment. J'oublie moi-même toutes les responsabilités que notre arrivée ici va entraîner. En cette seconde précise, j'ai simplement envie de profiter de l'instant présent. Cette Terre me fascine. Alors lorsque Octavia pose le pied sur Terre et s'écrie :

-On est de retour, bitches !!!


Et lorsque les autres la suivent en courant, pleins d'excitation, je ne peux m'empêcher de rire avec eux.



Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro