
Chapitre 15 | Toby/Clarke
Toby
• 4 jours plutôt •
« Le bracelet de Clarke Griffin est hors ligne. » annonce Kane. Abby tombe dans les bras de son mari, tandis que Toby ne peut en croire ses oreilles. Non... Clarke ne peut être morte.
« C'est sûrement une erreur ! Vous devez re-vérifier ! » s'exclame Toby.
« Désolé, Donovan, mais le rapport est clair. Le bracelet est hors-ligne. Il se peut qu'il ai juste cessé de fonctionner... Mais ça on ne peut le savoir. » répond Kane. Toby a envie de lui coller son poing dans la figure. Comment peut-il parler comme ça de la mort de Clarke ? Il devrai au moins faire semblant que ça l'attriste.
Contrairement à Rhodes, Kane a présenté ses condoléances aux Griffin. Rhodes n'a même pas daigné leur lancer un regard. « Docteur Griffin, comment va le président ? » demande soudainement Rhodes. Toby lui lance un regard plein de dégoût. Cet homme est tellement sans cœur.
Abby renifle bruyamment, « Il est hors de danger. Il s'est réveillé hier soir et il n'y a aucun dommage irréversible. Je pense qu'il pourra s'assoir à la table d'ici la semaine prochaine. » déclare Abby, la voix presque cassée.
Toby se demande à nouveau ce qu'il fait à la table du conseil. Le chef des garde l'a appelé ce matin, et lui a dit d'y aller à sa place, sans raison valable.
« Bien. Je pense que ça sera tout pour la réunion d'aujourd'hui. » dit Rhodes en se levant et en quittant la salle. Les autres membres du conseils quittent tous la salle en présentant leur condoléances aux Griffins. Il ne reste plus qu'Abby, Jake et Toby.
« Tu dois y aller, Toby. » dit Jake en prenant une Abby en pleure dans ses bras.
« T'aura une radio et tout ce qu'il te faudra. Dès que tu atterrira, tu dois nous contacter. » explique Abby en s'efforçant de ne pas pleurer.
« Je dois parler à mon père avant, et m'assurer que le président va bien; pour Beth. » Jake hoche la tête.
« On comprend. Tu devra y aller d'ici la fin de cette semaine. Sinon, tu manquera le point d'atterrissage. » informe le père de Clarke.
« Bien-sûr. Je vais aussi emmener quelques petites bricoles. » explique Toby.
« On devrai rentrer pour régler les derniers détailles techniques, et tu es en service aujourd'hui. » Le jeune blond hoche la tête. Il dit au revoir aux parents de sa copine avant de quitter la salle du conseil.
Tout en patrouillant seul dans les couloirs du refuge, il ne peut s'empêcher de penser à Clarke et Elizabeth. Dans quelques jours, il sera en bas avec elles. Si elles sont toujours vivantes... Il ne veut pas penser à la possibilité qu'elles soient mortes, il veut rester positive.
Une fois qu'il sera sur Terre, dès qu'il les trouvera, il les prendra dans ses bras et ils passeront le reste de la journée ensemble. Voilà ce qu'il prévoit. Le Refuge les suivra dans le mois à venir et tout se passera bien dans le meilleur des mondes. Ils vivront enfin tous ensemble sur Terre... Cette planète si mystérieuse pour Toby... Plus pour longtemps, se dit-il.
Clarke
Les paupières de Clarke sont lourdes. Elle cligne plusieurs fois des yeux avant de pouvoir les ouvrir et distinguer des couleurs. Elle est dans un endroit sombre. Elle voit à côté d'elle Bellamy. Il est couché sur le dos et a les yeux ouverts vers le ciel. « Enfin réveillée, Princesse. » murmure-t-il.
Clarke se redresse pour parvenir à s'assoir. Elle regard autour d'elle. Bellamy et elle sont enchaînés dans une sorte de prison. Une grosse porte en fer les garde enfermés. « Où sont Elizabeth et Kaitlyn ? » demande Clarke.
« Quand je me suis réveillé, on était que tout les deux. Elles sont sûrement dans une autre cellule. » explique Bellamy en jouant avec une mauvaise herbe du sol.
« On est sensé rester ici sans rien faire ? Attendre qu'ils viennent ? » demande Clarke.
« Il n'y a rien à faire. Ces chaînes,» il pointe les chaînes qui sont enchaînés à leur cheville droite. « sont trop dur pour être enlever. Crois moi j'ai essayé de les enlever. » Au même moment, la porte s'ouvre. Clarke se recroqueville dans un coin sombre. Elle sent que son heure est proche. Ça lui rappelle quand elle était prisonnier sur le Refuge. Dès qu'on ouvrait la porte de sa cellule, elle sursautait, en pensant que son heure était venue et qu'elle serait exécutée.
Kaitlyn apparait dans l'encadrement de la porte, tandis qu'Elizabeth est déjà entrée et a libérée Bellamy. « Faites vite, on doit y aller. » murmure Kaitlyn assez fort pour que Clarke l'étende. Elizabeth arrive devant elle. Elle lui sourit puis sort une clé qu'elle passe dans la serrure des chaines de Clarke. Elle l'a tourne et Clarke est libre. « Où est Octavia ?! » crie Bellamy. Elizabeth hoche la tête négativement.
Le groupe sort en courant de la cellule, guidé par Kaitlyn qui connait l'endroit où ils sont, c'est les prisons qu'utilisent les Rebels. Une fois arrivés dehors, ils entendirent des cris et des bruits de pas rapide, les Rebels se sont rendus compte qu'ils se sont enfuis.
Le groupe se met à courir très très rapidement. Ils ne sont pas armé et son très faible alors que l'ennemi est sans doute armé et en pleine forme. Ils ne connaissent même pas la forêt, sauf peut-être Kaitlyn. Cette dernière est devant, suivie de près par Elizabeth. Bellamy tire Clarke pour ne pas qu'elle reste derrière et ils suivent les deux meneuses.
Kaitlyn s'arrête près d'un gros bloc de roches. Elle retire s'en difficulté une plaque en bois, et un troue se présente devant eux; c'est une grotte. Kaitlyn leur fais signe d'y entrer. Une fois à l'intérieur, elle referme la grotte avec la plaque. La terrienne sort deux lampes de sa poche, elle a sûrement dû les prendre au camps. Le petit groupe s'enfonce à l'intérieur de la grotte, guidé par Kaitlyn.
« Il y'a un lac souterrain pas loin, on s'arrête là bas. » murmure Kaitlyn. Clarke se demande comment elle fait pour se rappeler de tout ça. Pour connaître tout les passages, toutes les routes alors que tout se ressemble ici.
« Comment on sait que les Grounders ne vont pas nous suivre jusqu'ici ? » demande Bellamy.
« Ils ne connaissent pas cette grotte. Je l'ai découverte quand j'étais jeune, je n'en ai jamais parlé à personne. » répond Kaitlyn en continuant d'avancer.
Ça a du être super de grandir sur Terre, se dit Clarke. Respirer de l'air frais, voir le lever et le coucher du soleil, nager dans la mer, se promener dans la forêt, avec de la verdure à perte de vue... Toutes ces petites choses qui semblent si futiles pour les terriens, sont tous ce dont Clarke rêve. Sur le Refuge, on lui a souvent dit que les Hommes avant l'Apocalypse délaissaient la Terre et la détruisaient. Ils décimaient des centaines de forêts pour construites des immeubles ou faire du papier, ils tuaient des animaux pour le plaisir, ils gaspillaient l'eau, même s'ils savaient que l'eau n'étaient pas éternels, ils polluaient les lacs et les océans...
Toutes ces actions ont conduites à la destruction de leur planètes, à la mort de milliards de personnes, à délaisser la planète Terre pour aller sur la Lune. Ça a conduit à 2 siècles de souffrances sur le Refuge. Mais maintenant que les 100 sont sur Terre et bientôt le Refuge, ils ne comptent pas faire les mêmes erreurs; ils ont en déjà trop subit les conséquences.
Après plusieurs minutes de marche, le ruissèlement suave des eaux du lac résonnent dans la grotte. Bellamy rend sa lampe vers le lac. L'eau limpide est calme, on voit bien le fond . Kaitlyn s'installe par terre avec Elizabeth. « Il s'est passé quoi là bas ? Et où est ma sœur ?! »demande Bellamy.
« Les Grounders m'ont répétés que j'étais une honte pour eux, parce que je vous aide. Ils ont brûlés les armes, et un d'eux m'a accompagné dans une cellule, celle où se trouvait Elizabeth. Avant qu'il ne m'enferme, je l'ai frapper et j'ai pris ses clefs. Elizabeth et moi avons ouvert toutes les cellules, la seule qui était occupée est la vôtre. » raconte Kaitlyn. « On va rester encore ici quelques minutes si vous en avez besoin, après ça on continuera tout droit et on arrivera sur une plage; on peut passer la nuit là bas et demain on rentre au camp, ça sera plus sûr. Et Bellamy, on va la retrouver. »
Une plage ! Clarke sourit, elle va enfin pouvoir aller à la mer. Elle sent déjà la chaleur du soleil sur son visage, l'odeur de la mer, le bruit des vagues, la sable entre ses orteils... Tout ce dont elle a toujours rêvé.
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