Chapitre 12:

Bellamy

« Bellamy ! » Octavia appelle Bellamy en entrant dans sa tente. Il est entrain de préparer un sac à dos pour son expédition avec Clarke. Bellamy se tourne et hoche la tête. Octavia s'assoit sur le tas de couverture qui sert de lit à son frère. Le Refuge ne leur a procuré aucun matelas aux 100 et Bellamy espère en trouver dans la base militaire. « Tu peux m'expliquer à quoi tu joues avec Clarke ? » demande Octavia directement.

Bellamy s'arrête de faire son sac et fais face au regard de sa sœur. Il rie doucement, « Je ne joue à rien, O.»

« Arrête Bellamy. Je vois bien comment tu te comporte avec elle. T'as oublié la façon dont elle ma jeter ? » crache Octavia.

« Octavia, elle ne t'as.. »

Octavia se lève d'un bond. « Elle disait être ma meilleure amie, mais quand j'ai été arrêtée, elle m'a oublié, elle ne m'a jamais rendue visite et elle t'as même laissé toi ! » coupe sa petite sœur.

« Elle.. Elle ne m'a pas laissé. Je lui ai dit de ne plus m'approcher. » marmonne Bellamy. Il avait réellement dit ça à Clarke, après qu'il ait découvert qu'elle est la raison de l'arrestation de sa sœur.

« Elle a pas d'excuses pour moi. Ce que je comprend pas Bell, c'est pourquoi tu restes avec elle sachant ce qu'elle m'a fait ! »

« Peut-être parce qu'elle ne m'a rien fait à moi. » crie presque Bellamy. Octavia le regarde sans dire un mot. Elle lâche un petit rire en passant sa langue sur ses lèvres, un tic qu'elle partage avec son frère, et hoche la tête. « Merci, grand frère. » lâche-t-elle amèrement en quittant la tente de son frère.

Bellamy prend une profonde inspiration. Il doit se concentrer sur l'expédition, il s'occupera d'Octavia plus tard. Il doit lui dire la vérité à propos de Clarke, et dois faire en sorte qu'elles se parlent. Il finit son sac et quitte sa tente. Le soleil s'est levé il y'a environ une heure. Quand ils sont ici, Bellamy a trouvé une montre dans le vaisseau qui lui permet de toujours connaître l'heure. Il regarde autour de lui.

Quelques délinquants déjà debout commencer à s'occuper de la nourriture. Ils saluent Bellamy, qui cherche Clarke. Il l'appelle dans tout le camp, quand il arrive près du feu, ou plutôt des cendres du bois qui a brûlé hier soir, et la voit couchée sur un grand bout de bois qui leur a servi jusque là de banc, ses mains posés sous le côté droit de sa tête. Bellamy sourit, elle a l'air tellement paisible, malgré les griffures toujours visibles sur son visage.

Il s'approche près d'elle et lui secoue doucement le bras en murmurant son nom. Elle gémit mais n'ouvre pas ses yeux. Il continue de la secouer jusqu'à ce qu'il voit ses paupières s'ouvrirent lentement, et ses yeux bleus le fixer. « Bellamy ? Qu'est-ce que... »

« On doit aller à la base militaire princesse. » l'informe-t-il en l'aidant à se lever. Elle est toujours à moitié endormie, mais ils ne peuvent pas perdre de temps, ils doivent y aller aussi vite que possible.

« Je suis fatiguée, Bellamy. » se plaint-elle. Bellamy rit face à sa plainte, il a l'impression d'avoir à faire à une petite fille. Bellamy place une main sous les genoux de Clarke et une autre sous son dos, et applique une pression, la faisant tomber. Clarke se retrouve dans ses bras comme quand il l'a ramené de leur excursion hier.

« Tu fais quoi ? » demande Clarke.

« T'es fatiguée, on doit y aller maintenant. J'ai trouvé une solution. Mais au retour, tu marches ou tu restes là bas. » lui répond Bellamy, en riant à la fin.

« Okay, mais bouge pas trop, je veux dormir. » bâille Clarke en se blottissant dans ses bras. Bellamy sors du camp, son sac sur ses épaules et Clarke dans ses bras.

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« Pourquoi on s'arrête ? » demande une Clarke endormie en s'étirant légèrement dans les bras de Bellamy. Ça fais plus de 2 heures que Bellamy marche, il vient d'arriver dans ce qui semble être les ruines d'une base militaire. « Il doit y avoir un bunker quelque part...» Bellamy la pose par terre. « Cherche une porte dans le sol, une trappe... N'importe quoi. » Il aide Clarke à se relever et se dirige à droite à la recherche du bunker.

Il frappe le sol à l'aide d'une hache, arrache des plantes, tâtonne le sol avec une branche mais en vain. Il lance un coup d'oeil à Clarke. Elle semble avoir trouver quelque chose. « Bellamy ! Par là ! » l'appelle-t-elle. Il s'approche d'elle. Une espèce de trappe se trouve sous ses yeux. Bellamy fais signe à Clarke de s'éloigner et frappe la trappe à l'aide de sa hache. Des escaliers descendant en bas se trouve devant eux. Bellamy sort de sa poche deux lampes qu'il a trouvé dans le vaisseau, il tend une à Clarke et allume une autre.

Ils descendent les longs escaliers et arrivent dans une sorte d'accueil sombre. Des toiles d'araignées se trouvent dans tout les coins et recoins. Bellamy fais signe à Clarke de rester près de lui. Ils avancent et Bellamy regarde l'endroit où ils se trouvent à présent. Une dizaine de barils les entourent. Ils prennent chacun un barils et cherche ce qui s'y trouve. Bellamy trouve des lampes dans le premier baril, tandis que Clarke trouve des couvertures. Dans un autre baril, il trouve des munitions pour des armes. « Clarke ! J'ai trouvé des balles ! Cherche des fusils dans un baril. »

Ils cherchent chacun dans les barils, jusqu'à ce que Clarke les trouve. Le visage de Bellamy s'éclaircit. « J'ai vu des sacs en toile dans le baril là-bas. On peut y mettre les armes. » Bellamy hoche la tête. Clarke part chercher les sacs et ils les replissent d'armes. Ils remplissent deux autres sacs de lampes et de couvertures, puis ils quittent le bunker.

« On commence demain l'entrainement. Juste un petit groupe sera suffisant. Tu pourras apprendre aux autres à utiliser des arcs, des lances...» lui explique Bellamy tout en marchant devant elle.

« Je sais pas en utiliser. » avoue Clarke. Bellamy pose ses deux sacs en toiles et regarde Clarke. Elle rit en voyant l'expression choquée sur son visage. Bellamy ouvre son cartable et en sors une arme avec deux flèches. « Je l'ai ramené au cas où on trouve des Grounders. » Il les tend à Clarke. « T'as deux coups princesse. »

Elle met la flèche dans l'arc, comme elle pense être juste de faire, et lève l'arc, en tirant violemment en arrière sur le fil avec son bras. Bellamy lui attrape le bras. « Moins fort, Princesse. » Il pose sa main droite sur le coude droit de Clarke et son bras gauche sur le bras gauche de Clarke et la guide dans ses gestes. Il met sa tête sur l'épaule de Clarke, près du visage de la jeune fille. Le torse de Bellamy est collé au dos de Clarke. « Tu tire doucement en arrière, tu te concentre sur l'arbre là bas. C'est ta cible. » Clarke prend une grande inspiration. « Et tu laisses la flèche s'en aller. » Clarke lâche la flèche, et elle part dans le milieu du tronc de l'arbre.

« Waw !» Clarke sautille sur place. Les bras de Bellamy sont  toujours sur elle.  « C'était... » Elle se tourne vers lui, il enlève ses bras des siens et ils se retrouvent face à face avec lui. Ils se regardent intensément quelques minutes jusqu'à ce que Bellamy baisse la tête.

« Heu.. Ouais. Si tu veux qu'on y arrive assez tôt, faut y aller maintenant. Je t'apprendrai d'autres techniques là bas. » Il récupère et remet la flèche que Clarke vient de lancer, la deuxième et l'arc dans son sac à dos qu'il met sur son dos. Il porte ensuite les deux sacs en toile sur ses épaules et avance. Suivit de Clarke qui est encore émerveillée par ce qu'elle vient d'accomplir.

Elizabeth:

Un faible rayon de soleil éclaire le visage endormi de la jeune fille. Elle cligne des yeux plusieurs secondes avant de pouvoir les ouvrirent. Elle n'est ni dans sa tente, ni dans sa maison. Elle regarde autour d'elle et se rend compte que ses bras sont ligotées à l'aide d'une fine corde. Sa cheville droite est enchainée à une chaine en fer au sol. Elle se trouve dans une sorte de... prison ? On dirait sa cellule dans le Refuge. Alors son voyage sur Terre n'est qu'un rêve ?

Elle ferme les yeux et les rouvre rapidement, elle est toujours dans le même endroit mais elle voit quelque chose de vert au sol. Ça ressemble à des herbes. Il n'y a pas d'herbes sur le refuge. Elle se souvient alors de ce qu'il s'est passée; Elle s'est faites enlevée par un Grounder.

« Respire Elizabeth. » se murmure-t-elle. Elle lève la tête vers ses mains. La corde n'est pas épaisse, si elle essaye très fortement de se libérer les mains, elle réussira peut-étre. Elle commence à le faire, en prenant pour que ça marche. Ses poignets commence à la démanger, mais elle prend sur elle. Elle serre ses lèvres pour ne pas crier, et elle réussi à faire glisser sa main. Elle défait la corde et ses mains sont libres.

Elle s'assois par terre et examine la chaine, elle est solidement attachée et pour l'ouvrir, elle a besoin de la clé. Elle soupire en fourrant sa tête dans ses mains. C'est fini, se dit-elle. Elle mourra sûrement dans les prochaines 24 heures. Elle ne sentira plus le soleil sur son visage, ne sentira plus l'air frais et ne verra plus ni Clarke ni son père. Mais qu'est-ce qu'il l'a pris d'aller dans cette grotte seule ?

La porte de la cellule s'ouvre. Une fille pas plus grande qu'Elizabeth entre. Elle a de longs cheveux châtain, des yeux brun, un grand front et des lèvres charnue. Une sorte de tissu noir recouvre une petite partie du haut de son crâne et elle porte une sorte de slim noir, un t-shirt gris, des gants noir, une écharpe noir et des bottes noirs. Elle a des tatouages sur ses bras. Elle regarde Elizabeth avec fascination, et lui jette un morceau de viande.

« Choj op ( Mange ) !» dit la jeune fille à Elizabeth. Elle ne comprend pas ce qu'elle dit et regarde la fille en l'interrogeant du regard. Elle lui montre le bout de viande. Elizabeth se jette sur la nourriture et dévore ce peu de viande.

« Tu parles ma langue ? » demande Elizabeth.

La jeune fille s'assois face à Elizabeth et la montre du doigt. « Skaikru ? ( Peuple du ciel ? ) »

Elizabeth tourne sa tête de droite à gauche. « Je parle pas Grounder. » répond-elle en jetant les os à Terre.

« Tu viens du peuple du ciel ? »lui demande la fille.

« Le peuple du ciel ? »

« Ceux qui viennent du ciel... de l'espace ! » s'émerveille la fille.

« Comment tu t'appelle ? »

« Kaitlyn du Trikru ! » déclare fière la jeune fille. « Mon père est le commandant de notre camp. »

« Elizabeth Wallace. Mon père est le président du Refuge ! » se présente Elizabeth. « Combien d'entre vous sont là ? »

« Il y'a 12 camps. »

« Kaitlyn ! No shish skaikru ! ( Ne parle pas à celle du Peule du Ciel ) » crie une voix en entrant. Un homme à la peau mâte imposant entre. Kaitlyn prend peur et sors de la cellule. L'homme est couvert de tatouage et porte un fin t-shirt. Il s'approche d'Elizabeth et ouvre sa chaine. Il la met par dessus son épaule et sors avec elle de la cellule. Kaitlyn referme la porte de la cellule. « Flew mi ! »

Elizabeth ne se débat pas. À quoi bon ? Elle est en territoire ennemi et elle sait qu'elle n'a aucune chance. Ils sortent du bâtiment qui semble servir de prison et se retrouvent dehors dans un camp. Elizabeth regarde autour d'elle, la Grounder la pose au sol et elle voit un attroupement de personne autour d'elle. Un homme d'environ 50 ans est assis sur une grande chaise et Kaitlyn se met à côté d'elle. Elizabeth présume que c'est son père.

« Trikru ( Peuple de la forêt ) »commence le commandant à l'intention de la foule. « Disha skaikrou gona shish gonasleng. Ai na shish gonasleng. ( Cette guerrière du peuple du ciel parle anglais. Je lui parlerai anglais ! ) » déclare-t-il avant de se tourner vers Elizabeth. « Présente-toi ! »

« Je suis Elizabeth du Skaikru. » se présente Elizabeth sans sourcier. Le président sourit et regarde sa fille.

« Je vois que Kaitlyn t'a parlé de la manière dont nous vous appelons. Si tu veux te présenter à l'un des nôtres, il te suffit de dire: Ai laik Elizabeth kom skaikru. ( Je suis Elizabeth du peuple du ciel.) » la jeune fille hoche la tête. « Ai laik Tomak kom Trigeda. Chit yu gaf? » Elizabeth le regarde sans comprendre ce qu'il dit.

« J'ai dis: Je suis Tomac du peuple de la forêt, que veux-tu ? »

« Ce que je veux ?! C'est vous qui m'avez enlevée ! »

« Tu as raison. J'en suis navré, mais certains de mes hommes voulaient voir un membre du peuple du ciel, pour s'assurer que vous n'êtes pas un danger. » explique Tomac.

« Ce sont un danger ! Ils sont dangereux ! » crie une voix dans la foule. Un homme s'avance vers Tomac. « Je ne veux pas co-exister avec eux ! Si ils veulent vivre ici, ils devront se battre ! » plusieurs ouais et des points en l'air s'élèvent.

« Non ! Nous n'avons pas à aller en guerre ! Nous pouvons co-exister ! » calme le chef. « On peut faire les choses calmement ! »

« Pas avec ces gens ! Ils viennent du ciel, ils nous ont envahis, leur vaisseaux a tué des habitants de notre peuple ! Elle ! » il pointe Elizabeth. « Elle est entrée dans l'une de nos grotte ! Ce sont des meurtriers, des assassins. Les autres du Peuple du ciel ont tués assez de gens de notre peuple, on ne peut pas laisser cela nous tué ! »

« Nous ne sommes pas des meurtriers ! Et nous sommes les seuls personnes du ciel à être venu, personne n'est venu avant nous ! » crie Elizabeth

« Assez ! Cage, calme-toi ! »

« Non ! Je ne suis pas le seule à penser ainsi, il y'a d'autres personnes de notre peuple qui pensent ainsi. »

« Alors allez seuls ! Nous voulons la paix avec le Peuple du ciel. » répond Tomac.

« Alors nous partirons en guerre. Restez en paix. » Cage s'en va, il est suivit d'une vingtaine de personnes. Cage se retourne et regarde Elizabeth, « Dit à ton peuple que nous arrivons. » Il s'en va.

« Désolé pour ça, Elizabeth du Peuple du ciel. J'ordonnerai à un de mes meilleurs guerriers de t'accompagner à ton camp, mais je ne peux pas vous aider. Vos ennemis sont mes hommes, je ne peux pas me battre contre eux. » informe Tomac.

« Ça va, on se débrouillera. » déclare Elizabeth. Kaitlyn se lève et s'approche d'Elizabeth. « Je partirai avec elle. »

« Quoi ?! Non ! »

« Nontu beja ! ( Père, s'il te plaît. ) »

« Kaitlyn.. »

« Je les aiderai, si tu ne peux pas. Ils ne connaissent rien de cette planète. »déclare Kaitlyn.

Tomac se lève et se dirige vers sa fille. Il lui embrasse tendrement le front. « Fais attention. » lui murmure-t-il. Kaitlin lui souris et fais signe à Elizabeth de la suivre.

« On prendra quelques armes et tu me mènera à ton camp. Vous gagnerai cette guerre, Skaikru. »