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Liés par le cœur.

Je vous conseille de lire avec la musique :3 je l'avais en tête durant toute l'écriture et ça aurait été bête de ne pas partager cet aspect là :)

Ce fut un jeudi. J'avais 6 ans. Je m'en souviens parce que ça m'avait semblé étrange que nos parents nous invitent en semaine, malgré les cours, au restaurant. Nous venions de commander le dessert et en se jetant un petit regard faible mes parents se sont regardés et nous ont sourit.

- Votre père et moi avons décidés de nous séparer. Avait annoncé ma mère sans aucune pression comme si elle se libérait d'un poids immense.

A ce moment je ne compris pas mais mon frère, lui, avait écarquillé les yeux alors que de ceux ci commençaient à couler à grosses gouttes des larmes. Il avait sourit tristement à mes parents et était sorti du restaurant.

- Jérémie ! Avait supplié ma mère avec des trémolos dans la voix.

Mon frère n'avait pas répondu et moi j'attendais mon dessert, cette annonce m'était passé au dessus de la tête. Je n'imaginais pas ma vie autrement alors pourquoi le serait-elle ? Mes parents pouvaient bien dire ce qu'ils voulaient ils resteraient pour moi, je le savais puisque chacun leur tour le soir tout deux venaient me bercer et me dire qu'ils m'aimaient et resteraient toujours avec moi.

La bombe ne me fit aucun effet mais les ondes de chocs et les gravats m'arrivèrent en pleine face.
Je n'etais pas préparé a tant de violence, ma mère m'emmèna avec elle dans la maison d'une femme que je n' avais jamais vue et on m'installa dans une chambre qui sentait la poussière et le moisi. Mon frère est resté avec mon père et quand nous nous voyions il était méchant avec moi. Il ne l'avait jamais été et pour la première fois je venait de prendre conscience de ce qu'était la vie.

Un amas de tristesse de frustration et de colère, je n'avais juste pas les mots à cet âge là pour le dire. Ma mère a commencé à voir un autre homme jusqu'à ce que nous nous installions chez lui. Il s'appelait Eric. En appatence c'était homme parfait, il faisait la cuisine il m'avait bien accueillit et je me rappelle avoit pensé que finalement c'était peut-être mieux comme cela si ma mère était heureuse. Évidemment tout ne pouvait pas être parfait et je me souviens de ses regards dédaigneux dès que ma mère tournait le dos, regards qui me faisaient fuir aussitôt dans ma chambre sans un mot.

-._-._.-_.-

Ma mère vint un jour dans ma chambre et me demanda pourquoi j'étais méchant avec son nouvel ami. Je ne pus rien répondre, j'étais perdu, je n'avais jamais été méchant. J'ai essayé de le lui faire comprendre en lui donnant de petites attentions mais à chaque fois il se mettait entre moi et elle. Il jeta un dessin cassa une sculpture, me défendit de l'appeler par son prénom. Hors devant ma mère il soupirait quand je l'appelais "Monsieur" me reprochait de ne jamais rien offrir pour ma mère et me servait ma nourriture avec violence. Nourriture que je finis par ne plus manger. Je l'avalais pour aller la vomir au toilette. Les week-ends étaient mes moments favoris, même si mon frère m'ignorait ou m'insultait je n'avais pas Monsieur dans les pattes. Mon père etait venu plusieurs fois me demander si tout allait bien avec Eric et Maman et j'avais répondu à l'affirmative retenant mes larmes. Je ne voulais pas être fardeau pour mon père. Ces cernes se creusaient de plus en plus au fil des week-ends et ses yeux étaient toujours rougis de larmes.

Un jour je me souviens que je suis allé voir mon frère dans sa chambre en pleine nuit. Il dormait à poings fermés et je lui avait tout dit. Tout ce que je ressentais, tout le malheur que me donnait Éric que j'avais retrouvé mes jouets cassés que mon doudou avait disparu mais que je ne disais rien. Je savais qu'il s'agissait d'Eric mais je ne pouvais pas casser le bonheur de maman. J'avais ensuite exprimé mes doutes, qu'il me manquait que j'avais besoin de lui. Que sans mon grand-frère j'avais perdu mon repère et que je ne savais plus quoi faire.

J'étais ensuite reparti dans ma chambre pour pleurer silencieusement cherchant du bout des doigts le réconfort de mon lit. Le lendemain fut étrange, je devais avoir quelque chose sur le visage car mon frère me fixa longtemps. J'évitais son regard du mieux que je pouvais mais il vint me trouver dans ma chambre. Endroit ou il n'avait plus mis les pieds depuis longtemps. Pour la première fois il me reparla comme avant bien qu'une pointe de méfiance se faisait sentir dans sa voix:

"- Tu as pleuré?
- Non.
- C'est moi qui t'ai fais pleurer ?
- Non." Pas que toi...

Puis il y eut un silence et il vint me prendre dans ses bras au moment ou je fondis en larmes. Ce fut sans doute le moment le plus fort de ma vie. Plus il me serrait contre lui plus j'évacuais ma frustration et ma tristesse. Il me confia qu'il etait jaloux de moi car j'étais avec Maman et je lui dit tout à nouveau sans rien omettre. Le dimanche soir quand ma mère vint me chercher la main de mon frère était dans la mienne et ma mère se jeta sur lui pour le serrer dans ses bras et l'embrasser en pleurant. Mon frère se mit à geindre sans pour autant lâcher ma main. Je compris qu'il ne l'avait pas revue depuis la séparation de nos parents et cette révélation me fendit le cœur. Mon frère cessa de pleurer et alors que ma mère m'installait dans sa voiture il lui dit quelques mots que je n'entendis pas. Le mardi soir quelqu'un toqua à la porte de la maison d'Eric, c'était mon père. Il se rua jusqu'à ma chambre se saisit d'une valise la remplit avec mes affaires et sous l'air effaré de ma mère il m'emmèna. Me deposant devant sa voiture pour m'y faire monter je vis ma mère le rejoindre en enfilant ses chaussures:

"- Qu'est-ce que tu fous Paul ?
- Mais putain Mathilde il a fallu que ce soit Jérémie qui vienne me le dire pour que je comprenne, je ne sais pas comment j'ai pu être aussi con de te laisser Raphaël ! Notre petit garçon souffre putain !
- Mais quoi !? De quoi tu parles !?
- Ne joue pas à ça Mathilde je ne suis pas de la dernière pluie ! As-tu déjà vu Raphaël comme ça ? Il a perdu au moins sept kilos ! Il ne sort plus de sa chambre je suis allée voir sa professeur ses notes sont en baisse ! Il a 6 ans Mathilde ! 6 ans et en 8 mois je ne l'ai pas vu sourire une seule fois. Je veux bien croire que le divorce l'ai atteint plus que l'on puisse imaginer mais je ne suis pas dupe ! Eric lui fait vivre un enfer !
- Ne parle pas d'Eric comme ça ! Je te préviens Paul je vais m'énerver !
- Je t'en prie Mathilde vois la vérité en face ! Son institutrice m'a dit qu'elle l'a vu ramener son cadeau de fête des mères déchiré ! Un porte-clé cassé et va pas me faire croire qu'avec le poid qu'il a il aurait réussi à casser tout ses jouets !
- Il déteste Eric ! Il ment !
- Je t'interdis de dire qu'il ment Mathilde !
- Il l'appelle Monsieur il sort de table sans dire un merci il ne fait rien pour venir nous voir me parler rien ! Il le déteste car chaque week-end tu dois répendre ton venin ! Pourquoi Jérémie ne me parlerais plus sinon ?
- Putain Mathilde il te faut quoi ? Je vais pa-
- Papa, Maman...
- Retourne dans la voiture, disait doucement mon père en me frottant l'épaule.
- Retourne à la maison ! Criait ma mère énervée.
- Je ne veux pas que vous vous disputiez... Pleurnichais-je. Je ne voulais pas le dire parce que j'avais peur que tu ne m'aimes plus Maman... Pardon...
- Je t'aimerais toujours ! Avait t'elle soupiré. Tu ne voulais pas dire quoi mon ange ? M'avait-t'elle interrogé sur un ton rassurant alors qu'Eric faisait enfin son apparition sur le palier.
- I-il... Il a cassé ma sculpture... Il a... Il a déchiré mon dessin pour toi... "

Je pleurais à chaudes larmes et mon père eut le réflexe de me prendre dans ses bras pour me protéger d'Eric qui venait d'arriver à notre hauteur.

"- Est-ce que c'est vrai ce qu'ils disent Eric !
- Que disent-il ?
- Que tu aurais déchiré un dessin m'étant destiné.
- Il ment Mathilde. Il ne supporte pas que tu ai refait ta vie et donc il endoctrine tes fils pour les monter contre toi.
- C'est faux. Contra mon père, j'en ai assez vu pour ce soir, j'emmène le petit et on se revoie bientôt pour prendre rendez-vous avec une assistante sociale !
- Paul non ! C'est mon fils !
- C'est le mien aussi et je refuse qu'il reste une seconde de plus avec Eric ! Bonne nuit Mathilde.
- Raphaël mon amour dit à Papa que tu veux rester avec moi ! Me supplia t'elle.
- Tu es cruelle Mathilde, vociféra mon père, tu imposes à ton fils de choisir entre toi et moi ? Raison de plus pour l'emmener. Ne répond pas mon bonhomme on rentre à la maison."

Ce soir là j'ai dormi entre mon père et mon frère. Quelques jours plus tard une dame est venue me parler a pris mon poids m'a posé quelques question et a émis un diagnostique. Trouble psychologique. Traumatisme. Dépression. Premier coup de massue pour mes parents.  Anorexie. Second coup de massue. Le dernier fut le verdict, j'allais rester chez mon père puis rejoindre une école disposant d'un système de soutien pour les enfants comme moi. J'avais tristement regardé mes parents, ma mère avait fondu en larmes, et je ne me rappelle plus de l'avoir revue avec Éric. Elle m'avait fait comprendre lors d'une discussion que les amours de sa vie n'avait jamais été Éric ou mon père mais Jérémie et moi et qu'elle avait mal su nous protéger et qu'elle s'en voudrait toujours pour ça.

J'ai eu peur de perdre mes parents. Mon frère ma famille leur amour à tous les trois. Mainteant on ne peut plus dire qu'on est tout les quatres mais même si c'est un peu différent, que maintenant il y a quatres hommes dans la maison quand je suis chez mon père, et Bastien quand je suis chez ma mère nous sommes toujours ensembles liés par le cœur.

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