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Hate us - Un -

Une après-midi ensoleillée venait de commencer. Les oiseaux chantaient joyeusement et les passants semblaient heureux. Ash trouvait ce jour comme étant parfait pour ses grands projets, elle avait toujours rêvé de tenir un café dans lequel les clients pourraient s'asseoir, travailler et profiter d'une ambiance tendre et chaleureuse pour déguster de délicieux cafés et encas. Après avoir quitté son poste aux ressources humaines d'une grande entreprise de cosmétique il était temps pour elle d'aller au devant de son rêve.

Elle jeta un coup d'oeil en direction de son portable qu'elle avait posé à portée de main sur la petite terrasse en bois de sa maison où elle était assise depuis un petit moment. Bientôt on l'appellerait pour lui confirmer que le bâtiment bleu en bordure de plage était en sa possession. Après toutes ses recherches elle était sûre qu'il s'agissait de l'endroit idéal pour son café. Elle avait parfaitement conscience des difficultés qu'elle allait rencontrer mais ne pouvait s'empêcher de les approcher avec positivité.
Pensive la rouquine s'allongea et, dans le ciel, les formes indécises formées par les nuages lui rappelèrent avec évidence l'instabilité de son rêve. Elle se tenait là, sur la terrasse d'une maison qu'elle détestait, à s'inventer une vie qu'elle n'avait pas et n'aurait jamais. Le poste de R.H. était la seule chose qui la tenait loin de sa vie morose et son licenciement avait retourné tout ce qui, en elle, demeurait de son optimisme. En vérité elle n'attendait aucun appel et le bâtiment qu'elle convoitait serait bientôt détruit au profit de la construction d'un nouveau parking.

Elle avait 29 ans depuis peu et elle ne savait pas où aller ou ce que l'avenir prévoyait pour elle. Commencer quelque chose maintenant sans soutien et avec tous ses fardeaux serait une folie ridicule et elle en avait parfaitement conscience. Son mal-être grandissait en elle tel un feu que ses problèmes et échecs alimentaient inlassablement.
S'arrachant à sa triste contemplation des nuages qui s'éparpillaient dans le ciel comme de la poudre elle réajuste ses lunettes pour jeter un coup d'oeil bref dans le jardin. Tout y était mort, les tons étaient bruns et gris et l'herbe y poussait à peine.

Alors qu'elle s'apprêtait à s'offrir un moment pour somneler elle entendit un bruit lourd provenant de l'intérieur de la maison. Elle se tourna lentement vers la baie vitrée espérant ainsi voir l'origine du bruit au travers de celle-ci mais ne put voir que son reflet. Elle se trouva fatiguée : sa peau blanche d'ordinaire éclatante et rosée semblait terne, ses yeux bleus était cernés et ses lèvres lui semblaient fades. Attristée par son apparence elle attrapa son téléphone avant de se tourner pour regarder ses pieds, elle avait tout à coup terriblement honte. Elle avait souvenir d'elle quatre ans plus tôt avant qu'elle ne vienne vivre dans cette ville, plus rien de la femme qu'elle était auparavant ne demeurait aujourd'hui.

Sans un mot elle enfila ses chaussures qui était restées dans l'herbe en dessous de là ou elle s'était assise, finalement elle n'avait le courage d'entrer chez elle aujourd'hui, elle allait plutôt aller à la plage observer son rêve se transformer en parking et se faire souffrir seule.
Pas très loin en bas de la rue elle connaissait un passage derrière un grillage menant à un bout de plage ou il y avait peu de chance de croiser des touristes. Elle passa sous la barrière marcha une centaine de mètres à travers la broussaille et s'assit sur un petit banc de sable assez proche du bord pour que l'eau ne soit à un rien de mouiller ses converses rouges.

Elle reconnu non loin sur sa droite la plage bleue, là bas un grand nombre de touristes profitaient de leurs vacances. Sur le bord de plage la présence d'un grand tractopelle jaune attira son regard, le premier mur du bâtiment qu'elle convoitait venait d'être abattu. Ils ont déjà commencé ? Se fit-elle remarquer avant de retourner à sa contemplation de la mer. Alors que le calme reposant du bruit des vagues au gré du vent lui suffisait amplement elle sentit son téléphone dans la poche droite de son short vibrer et prit une grande inspiration. Comme attendu l'écran affichait un appel de Marco. Elle considéra l'idée de ne pas décrocher mais après deux sonneries elle finit par répondre. En apportant sa main à son oreille elle pu sentir l'odeur de l'alcool accrochée à la manche de sa chemise et fronça le nez de dégoût. Elle n'eut droit à rien d'autre qu'à un silence avant qu'elle ne se décide à parler la première : "- Marco. Je suis à la plage, tu viens de te réveiller ?" Un grognement mécontent lui fit office de réponse et elle poursuivit "Tu savais qu'ils ont commencé les travaux pour le parking ? J'étais un peu triste en voyant ça, je pense qu'ils ont commencé ce matin."

"- Rentre et apporte moi une aspirine, j'en ai rien à foutre de tes histoires." Répondit son copain à l'autre bout du fil d'une voix vaporeuse et plaintive.

"- Les cachets sont dans la salle de bain. Je rentre bientôt mais je vais rester encore un peu sur la plage." Expliqua doucement Ash en passant nerveusement sa main libre dans le sable.

"- Parce que tu crois que tu peux ?" Marco avait soudainement l'air parfaitement réveillé. Et de son ton dur et froid il reprit après un moment de silence: "Si tu ne rentres pas tout de suite tu le regretteras plus tard tu m'entends ? Là j'ai mal à la tête et j'ai besoin d'une salope qui s'occupe de moi, je peux en appeler une autre tu sais ?" Répliqu-t'il avec violence. Aussi troublée qu'elle devait l'être suite à la rudesse des mots de son petit ami Ash tenta tout de même de l'attendrir: "- Marco, tu-"

Son interlocuteur la coupa brusquement : "- Marco. Marco !" La singea-t'il avant de poursuivre d'un ton menaçant : "Si je suis obligé de venir te chercher tu chigneras pour autre chose, tu n'as personne d'autre que moi et j'ai plein de salopes de ton genre qui veulent ma bite donc tu te ramènes maintenant pour que je te la mette ! Quoi qu'il arrive, je te préviens, pas d'hôpital aujourd'hui."

Sans plus attendre et sans laisser à Ash l'occasion de répondre Marco raccrocha. La jeune femme tremblait mais n'arrivait pas à discerner les émotions qui la parcourait suivant le rythme de ses frissons. Elle se sentait impuissante et aussi étrange que cela puisse paraître elle se rappela les derniers mots que son père lui avait adressé. Tu me déçois fille. Regarde-toi. Et elle se répéta en boucle ces deux derniers mots puis tout sembla s'éclairer pour elle, elle sourit doucement. Les larmes lui montèrent aux yeux et elle senti son nez commencer à la picoter. Retirant machinalement d'une main ses lunettes pour essuyer une larme elle prit de son autre main son téléphone pour joindre une nouvelle personne. Après quelques sonneries Ash tomba sur le répondeur: "- Salut ! C'est Sherry ! Je ne suis pas disponible pour le moment, laisse-moi un message et je te rappelle dès que possible. Boo !"

"- Sherry ! C'est Ash, ça fait un bail, non ? Je... Je repensais à ma vie, ma vie en général et je voulais juste te dire que tu étais la meilleure amie que j'ai eu et que pour ça je voulais te remercier. Tu savais qu'aujourd'hui ils détruisent le bâtiment ? Ça m'a fait tout drôle. C'est vraiment la fin de notre rêve pas vrai ?" Ash marqua une pause pour rire doucement. Essuyant à nouveau ses larmes elle reprit d'une voix étranglée: "Écoute, je sais que tu refuses de me parler à cause de Marco et je voulais juste te dire que maintenant je comprend. Je sais pas comment j'ai pu être aussi conne Sherry... Tout va s'arranger, je suis désolée de t'avoir déçue. J'aurai aimé te revoir mais je n'ai pas beaucoup de temps tu vois ? Je voulais juste te dire que si je vais au bout je veux tout partager avec toi, tout ce qui est à moi est à toi désormais. Je t'aime plus que tout et j'espère que l'on pourra se retrouver bientôt sans penser aux conflits qui nous ont séparées. Sherry... Merci pour tout, à bientôt."

Ash raccrocha, sa longue chemise à carreau bleus et noirs qu'elle gardait ouverte par dessus sa brassière noire l'encombrait à présent et elle la retira. Elle la posa dans le sable avec son portable et retira ses chaussures, ses pieds entrant en contact avec l'eau et le sable chaud l'enchantèrent. Elle prit un instant pour vider les poches dans lesquelles elle ne trouva pas grand chose sinon un papier de bonbon et ses clés. Gardant seulement sa carte d'identité dans sa poche arrière elle se tourna vers l'océan. Sans plus attendre elle commença à lentement s'avancer dans l'eau un grand sourire aux lèvres et les yeux fermés pour mieux profiter de la brise. Elle se tourna lentement quand l'eau lui arriva aux seins pour regarder une dernière fois le bâtiment dont elle rêvait se faire détruire, un second mur s'écroula et elle expira. Vide de toute pensée elle décolla du fond pour se laisser aller sous le mouvement des vagues. Les yeux clos elle se sentit couler durant de longues secondes puis ouvrit à nouveau les yeux pour observer de loin la surface s'éloigner. Elle n'entendait rien, enfin - sous l'eau - elle était là ou plus rien ne pourrait l'atteindre, là ou ses rêves inachevés n'avaient plus d'importance et doucement alors qu'elle sentait ses poumons la brûler elle attendait la mort. Perdant peu à peu connaissance elle revit des passages heureux de sa vie avant que ses parents ne divorcent, repensa à son premier amour, sa remise de diplôme et enfin Sherry. Elle avait déçu tellement de gens dans sa vie, accompli si peu et vécu si misérablement depuis cinq années aux côtés d'un homme tout autant misérable qu'elle, désormais tout cela s'en allait au gré du courant et savoir cela lui était doux. Elle adressa un dernier remerciement à la lumière qui l'éblouissait et fut enfin soulagée de sa vie.



Une vive douleur la saisit, sa poitrine semblait avoir été écrasée, elle sentait le sable sous son dos et quelque chose ou quelqu'un lui appuyer violemment sur le corps. Un réflexe la força à vomir et aussitôt elle sentit la vie insuffler en elle alors que l'on lui introduisait un tube dans la bouche suivi d'un masque d'aide respiratoire. Retournée sur le flan elle reconnut que ce qui la touchait était les mains d'un homme. Elle n'entendait rien que des bourdonnements flous mais il ne lui fallu pas longtemps pour comprendre qu'elle avait échoué sa tentative de mettre fin à ses jours, elle ressentait à nouveau toute cette souffrance qu'elle croyait perdue à jamais dans l'eau et se mit à pleurer tant l'impuissance l'écrasait. On ne la laissait même pas mourir, quelle était cette ironie malfaisante qui la tourmentait ?

Elle entendait des voix fortes crier et parler ce qui la poussa à tenter de regarder autour d'elle. Elle prit ainsi conscience du monde qui l'entourait, elle devait faire l'objet de l'attraction et les sauveteurs autour d'elle s'affairaient sans qu'elle ne puisse réellement les entendre. Constatant que sa poitrine était dénudée mais incapable de bouger pour la couvrir elle se blottit contre l'homme qui la tenait encore fermement pour l'empêcher de retomber sur le dos. Elle ferma les yeux laissant ses larmes nettoyer le sel qui la brûlait puis lasse elle les rouvrit pour fixer son sauveur. L'homme semblait être d'origine latine, il avait une barbe de trois jours et des cheveux d'un noir profond, contrairement à ce qu'elle croyait il ne semblait pas être sauveteur car il ne portait pas le short rouge uniforme mais un short de bain noir à motifs. Le bras auquel elle s'accrochait et son flan étaient couverts de tatouages et alors que leurs regards se croisèrent il souleva ses lunettes de soleil pour les faire reposer sur sa tête. Il sembla dire quelque chose mais Ash ne put l'entendre même si elle le voulait terriblement. Si au départ elle avait souhaité maudire cet homme maintenant son ressenti était tout autre. En effet alors que leurs yeux ne se quittaient plus elle avait vu dans son regard l'inquiétude se transformer en soulagement. Il gardait sur elle une emprise délicate lui souriant comme pour la rassurer et il semblait que lui était heureux de la savoir vivante.

Lentement elle recouvrit l'ouïe et entendit l'un de sauveteurs annoncer que la situation était sous contrôle, ces paroles furent suivies des applaudissements de la foule qui donnèrent à Ash l'envie de vomir une fois de plus. Il n'y avait rien à applaudir, l'acte était héroïque mais personne n'avait idée de la merde dans laquelle ce sauvetage venait de la plonger. Toujours accrochée à l'homme qui semblait être celui qui l'avait sortie de l'eau elle fut forcée de le lâcher alors que les deux sauveteurs la plaçaient sur un brancard. "- Tout va bien je prend soin de vous." Tenta de la rassurer l'un d'eux alors qu'ils la soulevaient du sol. Elle cru un instant que son sauveur était parti ce qui étrangement lui fit un pincement au cœur cependant l'un des deux hommes qui la portait fit un signe et une seconde plus tard le brun était de retour dans son champ de vision : "- Ola chica. Tu vas mieux ?" Demanda-t'il en souriant.
Incapable de répondre elle tendit simplement une main faible vers lui et il la prit sans hésiter la laissant s'accrocher à lui une fois de plus. Une fois au poste de secourisme une quarantenaire qui semblait être le médecin du poste et son assistant s'approchèrent d'elle. Elle tira la couverture de survie qui couvrait le corps d'Ash et celui qui lui tenait toujours la main tourna poliment le regard, la médecin jeta un coup d'œil à leurs mains entrelacées et demanda : "- Vous vous connaissez ?" elle posa une main sur l'un des nombreux bleus qui couvraient le corps de sa patiente alors que l'autre répondait par la négative : "- Je l'ai trouvée sous l'eau en nageant, je pensais qu'elle était morte mais finalement j'ai pu la sauver."

La médecin sembla se détendre acquiesça et considéra sa patiente, elle couvrit les seins de la jeune femme d'une serviette et demanda calmement en pointant du doigts quelques bleus à son collègue : "- Bonjour mademoiselle, je suis le docteur Everly, c'est moi qui vais m'occuper de vous aujourd'hui. Est-ce que vous pouvez me parler ?" Ash hocha négativement la tête alors que l'homme aux tatouages se retournait pour pouvoir à nouveau la regarder. "Est ce que vous avez mal quelque part ?" Demanda le médecin. Ash pointa sa poitrine : "- Oui vous devez avoir une ou deux côtes cassées, on va vous donner un anti-douleur pour ça dans quelques minutes quand vous pourrez respirer tranquillement. Ce n'est pas trop grave alors pas d'inquiétude, hm ? Autre part ?" Ash hocha négativement la tête "Non ? Bien, vous allez rester ici une petite heure mademoiselle et vous serez transportée à l'hôpital pour vos côtes. Je suis désolée aujourd'hui nous sommes surchargés d'urgences d'où cette attente pour une ambulance." La médecin se chargea de prendre la tension artérielle de la jeune femme alors que son assistant retirait le tube de sa bouche pour changer le masque. La médecin fit quelque signes à l'infirmer puis retira finalement ses gants.

"- Bon, en dehors de vos côtes, tout me semble en ordre pour l'instant. En revanche je vais avoir quelques questions pour vous Mademoiselle. Répondez comme vous le pouvez, ok ?" Elle fit signe à son assistant qui tenait un presse-papier et il se rapprocha d'elle avant de se tourner vers l'homme qui lui tenait toujours la main : "- Monsieur bonjour, quel est votre nom s'il-vous-plaît, c'est pour le rapport."

"- Dean Duncan." Répondit l'autre sans hésiter.

"- Mademoiselle, comme vous ne pouvez pas parler, est ce que vous avez un moyen de nous décliner votre identité ?" Demanda-t'il ensuite en se tournant vers la rouquine. Ash étendit sa main vers le presse-papier et mima l'action d'un stylo. Elle avait gardé sa carte d'identité pour que l'on puisse identifier son corps mais dans cette situation elle ne voulait pas que Marco sache ou la trouver et elle devait donc mentir pour l'instant. L'autre lui tendit un stylo et elle écrivit lentement Ash Jenkins, le nom de famille d'une fille qui la harcelait au lycée. "Ash ! Bonjour !" Annonça-t'il enthousiaste.

La médecin revint après s'être lavé les mains et s'assit sur le tabouret en face de la rouquine et la regardant droit dans les yeux elle demanda avec un calme saisissant : "- Tu t'es noyée volontairement, n'est-ce pas ?" La question choqua la rouquine qui détourna aussitôt le regard de honte. Ce geste confirma les doutes du docteur Everly qui se rapprocha pour poser une main sur le bras de sa patiente et la rassurer d'un ton doux : "- Ne t'en fais pas ma belle. Je suis là pour toi maintenant, il y a quelqu'un que tu voudrais que j'appelle ?" Ash n'eut pas le temps de répondre qu'une voix désespérée se fit entendre derrière la porte qui la séparait de l'accueil du poste de secours : "Ashley ! Chérie !"

Aucun doute pour Ash, la voix grave qui se lamentait à l'accueil du poste était Marco. Inconsciemment elle se mit à serrer la main de Dean de plus en plus fort. Tous s'étaient tournés vers la porte et l'assistant s'en approcha lentement pour tourner le loquet du cabinet. Everly se tourna vers Ash et expliqua : "- Si vous voulez que l'on ouvre la porte nous le ferons mais pour l'instant personne ne saura que vous êtes ici."

"- Ashley ! Putain je sais que t'es là dedans !" Criait l'autre derrière sans doute retenu par les sauveteurs. "Lâchez moi putain ! Ashley !"

Dean n'était pas stupide. Le médecin semblait vouloir tenir l'homme derrière la porte éloigné d'Ash et il avait eu peu de difficultés à comprendre que les bleus de la jeune femme n'était pas le résultat d'une chute dans les escaliers. Il avait vu sa tante rendre visite à son père avec des bleus similaires. Trop jeune pour comprendre pourquoi sa tante l'avait un jour enlacé en le suppliant de taire le fait qu'il l'ait surprise en train de passer une corde autour de son cou, il en avait parlé innocemment lors d'un repas de famille un soir ou le couple était absent. Quelques jours plus tard le mari avait été retrouvé mort dans un caniveau une balle calée entre les deux yeux : querelle de rue, pas de suspects, affaire classée.
Depuis sa tante était restée vivre dans la maison de famille pour prendre soin de ses parents et elle avait même pu se remarier à un ami de la famille.

Quoi qu'il puisse en être il ne pouvait pas aider la rouquine et pouvait encore moins rester au poste de secourisme. Si il comprenait bien la situation bientôt le docteur Everly proposerait d'appeler la police et si c'était le cas il aurait des problèmes. Il se pencha vers Ash pour lui souffler d'un ton bienveillant : "- Eh. chica, toi et moi on va faire un marché, ok ? Tu as une dette envers moi. Je dois partir alors appelle les poulets et quand ils auront fini avec ton gars tu donnes ça à un serveur du bar bleu en face de la plage, il saura de qui tu parles, ok ?" Il glissa une fine chaîne dans la main de la jeune femme qui hocha la tête en guise de confirmation et se leva après lui avoir fait un clin d'œil.

"- Je sors." Annonça-t'il au médecin qui paru surprise mais lui ouvrit tout de même la porte avant de la refermer derrière lui. À peine sorti Dean repéra facilement l'homme qui avait crié plus tôt, assis sur une des chaises de la salle d'attente il avait tourné la tête quand il était sorti et le fixait maintenant avec un regard vilain. Si Dean avait décidé de laisser la police faire leur travail voir l'affreux visage tordu de colère de cet homme il ne put résister : "- C'est moi que tu regardes merdeux ? Baisse les yeux."

Comme attendu le concerné réagit à la provocation et se leva pour arriver à son niveau. Marco dépassait le latino d'un dizaine de centimètres mais cela ne semblait pas troubler ce dernier.

"- Peut-être bien espèce de petite pute. Tu vas faire quoi ? Avec ton accent merde là, apprend à parler." Répliqua Marco.

"- On verra si tu fais le malin quand je te ferai bouffer la poussière, teste-moi pour voir fils de pute. Grand mais trop fragile pour prendre un coup peut-être, hein ?" Dean s'apprêtait à joindre la parole aux actes quand il sentit un mouvement dans le dos de son interlocuteur. Marco se tendit sentant une lame faire pression dans son dos : "- What's good boys ? On a un problème ici boss ?" Demanda la voix grave d'un nouvel intervenant. Appuyant plus fort la lame dans le dos de Marco il se pencha pour jeter un coup d'œil vers Dean qui répondit aussitôt : "- Non. Le fils de pute ici et moi on avait fini, pas vrai coño ?" il laissa un moment à Marco pour qu'il hoche la tête et ordonna : "On décale KJ."

Le dit KJ regarda son ami réarranger la veste de son opposant et le laissant faire deux pas vers la sortie, il posa lentement son couteau sur la gorge de Marco et lui souffla : "- Je suis pas aussi sympa que lui pendejo, tu suis ? Je sais comment retrouver les sacs à merde de ton genre alors garde ta cabeza là ou je peux pas la voir."

Laissant Marco dans le poste de secourisme KJ rejoignit Dean dans la voiture. Prenant le volant il voulu s'assurer que tout allait comme prévu : "- On est bon Benji ?"

"- Non, la prochaine fois que je le croise le cortaré la lengua a ese hijo de puta. Il puait la weed, je veux que tu trouves qui le fournit et il ou habite." (~ je coupe la langue de ce fils de pute ~) Benji n'était pas du genre à faire de petites menaces, son attitude prouvait qu'il avait sans doute l'intention de recroiser volontairement la route de Marco. KJ, de son vrai prénom Karl, scruta un instant le rétroviseur et répondit à l'ordre d'un ton pensif : "- C'est comme si c'était fait. Autre chose ?"

"- Pour la fille et la police aujourd'hui je suis Dean Duncan. Préviens les autres." Répondit Benji sans lâcher l'entrée du poste de secours du regard.

"- Noté Jefe, je vais passer prendre Carlito et Chico. Je te dépose au barrio, Speedy est rentré." Ajouta KJ en démarrant la voiture après que Benji lui ait fait signe. Entendant le nom de Speedy Benji se redressa et se regarda dans le reflet de son téléphone un instant : "- Il faut que je trouve un truc à mettre."

"- Hm, on va passer au Cháchara." Confirma le conducteur en prenant un virage sur la droite. KJ laissa un moment passer et constatant que la mauvaise humeur de son ami était un peu redescendue il décida de pointer un détail qu'il jugeait important: "J'allais te dire..."

"- Hm, quoi ?"

"- Le mois prochain t'as trente-quatre ans vato, aujourd'hui tu prends ta première pause depuis le début l'été et tu trouves le moyen de pêcher une chica. Donc elle est pas comme les autres que t'as eu mais j'espère quand même que t'as pris son numéro."

"- Hm non mais je lui ai donné ma chaîne donc je vais la revoir bientôt, elle m'en doit une." Affirma-t'il satisfait. Il ne savait pas encore si cette histoire irait loin mais il sentait encore la main fine de la rouquine serrer la sienne et pressant son pouce sur celle-ci il prit une inspiration de soulagement. Il avait vraiment cru avoir trouvé un cadavre dans l'eau.

Prenant un instant pour repenser auw paroles de KJ il conclut que son second n'avait pas tort. Depuis le départ d'Arush, 'Speedy', il n'avait pas beaucoup prit le temps de se reposer et le seul jour ou il prenait enfin un congé il trouvait le moyen de sortir une femme de l'eau. Elle l'intriguait et ce sûrement à cause de l'émotion de la sentir revenir à la vie après qu'il soit intervenu. Une chose était sûre : il la reverrait bien assez tôt et lui ferait payer sa dette d'une manière ou d'une autre.
Il se pencha vers la vitre de la voiture et repensa à sa tante. La veille de la visite de la police venue pour annoncer la mort de son oncle, son père et son grand-père étaient rentrés tard. Son grand-père l'avait prit sur ses genoux et lui avait soufflé une phrase qu'il n'oublierait jamais : "- Hijo... Les femmes tu en auras plein. Tu peux les trahir, elles jamais. Elle peuvent te gifler, toi jamais. Et ta Mamacita, celle qui s'allongera dans la tombe à tes côtés, tu ne peux jamais la trahir et elle ne te gifleras jamais et avec elle Benji, tu me feras d'autres niños."

"- KJ." Appela-t'il en quittant son état pensif. Son second pencha la tête pour lui montrer qu'il était attentif "Je vais tuer ce mec." Lui annonça Benji en souriant. KJ se mit à rire et vite suivi par Benji il répondit joyeusement : "- Ça fait un bail que tu ne m'as pas dit ça. Un plaisir de t'aider vato ! Comme toujours."

Ash Ketchup (Ash Jenkins)

Benji Ramos (Dean Duncan)

Disclaimer: Les personnages ne sont pas à moi mais l'histoire l'est complètement ainsi laissez moi vous rappeler que les actions et paroles de ce récit incluant les personnages sont fictive Merci de votre compréhension ! OwO

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