Il était seul au milieu de cette plaine pinceau à la main. Le paysage, splendide, qui s'étendait sous ses yeux était parfaitement reproduit sur sa toile, son cœur battait à toute allure alors qu'au loin le soleil décroissait. Son souffle chaud heurtait le tableau dont il précisait minutieusement les traits.
Grégoire se recula de quelques pas pour contempler son travail qui à ses yeux était encore imparfait, ses longs cheveux bruns de romantique attachés pourtant s'envolèrent alors que le vent se levait par bourrasque sur de fraîcheur. Cependant il voulait terminer, il voulait rentrer et se dire qu'il n'avait pas chômé. Les quelques détails manquant au paysage l'insupportait il voulait retranscrire son âme de romantique à travers une légèreté parfaite.

Il voulait peindre les sons les odeurs et mêmes le vent qui avait dénoué ses cheveux et les faisait voler derrière lui. La nuit tombait et la lumière venait à manquer obnubilé par les derniers traits et profitant des dernières lueurs il tentant de finaliser au mieux son œuvre er quand il ne put plus rien voir il releva la tête.

Son souffle se coupa.

Jamais il n'avait vu une chose aussi belle.

Dans la vallée qui lui avait semblé déserte s'élevait dans les airs un milliers de petites lumières. La nuit bleutée offrant un ciel dégagé avair révélé la beauté extrême. Ces milliers de lucioles volant plus ou moins haut qui tournoyaient ne laissant à Grégoire que quelques instants s'en imprégner.

Il savait qu'il ne reverait pas cette belle image de si tôt et que la peindre de souvenir serait d'autant plus compliqué si il ne la regardait pas attentivement. Le paysage qu'il venait de peindre ne serait qu'une foutaise en comparaison à ce qu'il allait produire de ce magnifique évènement.

Il se laissa aller à sa contemplation et resta silenvieux au moins une bonne heure avant de ranger ses affaires pour rentrer chez lui.